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Livistona jenkinsiana
Livistona jenkinsiana, ou Palmier éventail de l'Himalaya, est une espèce de plantes de la famille des Arecaceae (palmiers). C'est un palmier flabelliforme. Étymologie L'espèce a été décrite par William Griffith en 1845. Ce dernier s'est basé sur les observations de terrain et la collection de Major Francis Jenkins (1793-1866), commissaire mandaté par la Compagnie britannique des Indes orientales en Assam. L'espèce a été nommé en son honneur. Description et distribution C'est un palmier à grandes feuilles en éventail à pétioles épineux. Il ressemble beaucoup à L. speciosa par ses feuilles et ses épines incurvées vers le bas présentes le long du pétiole de ses feuilles, mais il se distingue de cette espèce par la couleur de son fruit (bleu-plomb pour L. jenkinsia contre turquoise-irisé pour L. speciosa). On le trouve à l'état sauvage au Bangladesh, au Bhoutan, en Chine (Hainan et Yunnan), au Nord-Est de l'Inde (Arunachal Pradesh, Nagaland, Sikkim, Assam), au Myanmar, en Thaïlande, au Vietnam, au Laos et probablement dans la péninsule malaise. Confusions avec L. Speciosa L. jenkinsiana est extrêmement de proche L. speciosa, si bien que certains considéraient qu'il s'agissait de la même espèce. Encore aujourd'hui certains ouvrages ne font pas la distinction. Les botaniste Anders Sánchez Barfod et John Leslie Dowe ont consacré un article à ce sujet en 2010 pour rétablir le fait que ce sont bien deux espèces distinctes en raison des différences morphologiques. De plus la période de floraison et de fructification des deux taxons est différente. Usages Les feuilles en guise toiture couvrent assez durablement les habitations et sevent à la vannerie en général. Le pétiole s'exploite comme cordage ou bois de feu. Le stipe s'utilise pour la construction des habitations, pour le sol ou comme pilier, et également pour faire des barrières. Alimentaire Le fruit est consommé aussi bien cru que cuit, en salade. La chair du fruit possède un goût délicat et une texture fondante. Après être bouilli et accompagné à du riz gluant, il est couramment consommé au Laos et en Thaïlande où il se nomme māk khō̜ (lao: ໝາກຄໍ້ / thaï : หมากค้อ). Le cœur du stipe est également comestible. Les Adi consomment parfois les jeunes pousses tendres comme légumes. Après fermentation, le fruit est préparé en chutney . Médicinal Un étude portant sur la composition chimique et l'usage ethnobotanique de l'espèce a été publiée en 2018. Le fruit de L. jenkinsiana contiendrait 43 composés dont 22 ont été signalés comme étant utiles et biologiquement actifs contre nombre de problèmes de santé, en ayant des effets anticancéreux, antioxydants, et en prévenant la formation d'acide urique, etc. Il contient en outre dans une remarquable proportion du tréhalose, un composé médicinal prometteur. Le fruit est utilisé médicalement sur l'île de Hainan . En Inde, on mastique le fruit frais . La noix peut servir de substitut à la noix d'arec pour la chique de bétel . Culture Bien qu'originaire des régions tropicales, ce palmier peut également être cultivé dans des climats tempérés et subtropicaux plus ou moins exempts de gel. On le trouve dans les zones à forte pluviométrie, qui peuvent être avec ou sans saison sèche distincte. Il pousse mieux dans une exposition ensoleillée et humide, mais bien drainée. La propagation par graine est facile, son taux de germination est excellent et elle possède une durée de vie plus longue que la plupart des palmiers. Au Nord-Est de l'Inde on sème les graines de février à avril (ce qui correspond à la fin de la saison sèche), en les enterrant de 5cm à 8cm de profondeur. Menace Il est difficile d'évaluer précisément le statut de L. jenkinsiana. S'il n'est pas en voie de disparition, il y a des raisons de suspecter qu'il soit menacé localement à cause de l'activité humaine. En Inde il est déjà considéré comme en danger. Noms vernaculaires Anglais : Himalayan fan palm ; Major Jenkins Palm ; Assam fan palm Adi : Taa-ck Assamais : Toko-Patta ; Tokou Birman : Taw tan Chinois : 美丽蒲葵 (pinyin : měilìpúkuí) ; 封开蒲葵 ; 傑欽氏蒲葵 Français: Palmier éventail de l'Himalaya, Palmier d'Assam Karbi : Takau-araun Lao : ໝາກຄໍ້ (Māk khō̜) Lepcha : Talai nyom ; Purbong Nishi (Nyishi) : Takk : Yuh Thaï: หมากค้อ (Mak kho) ; ก๊อแล่ (Ko lae) à Chiang Mai ; ทอ (Tho), โล้ล่ะ (Lo-la), หลู่หล่า (Lu-la) Karen-Mae Hong Son ; นางกลางแจ๊ะ (Nang klang chae), มะก๊อซ่วม (Ma ko suam), มะก๊อแดง (Ma ko daeng) au Nord ; สิเหรง (Si reng) à Pattani Notes et références Liens externes Trachycarpeae Espèce d'Arecaceae (nom scientifique)
Élections législatives de 1885 dans la Mayenne
Les élections législatives françaises de 1885 se déroulent les et . Dans le département de la Mayenne, cinq députés sont à élire dans le cadre d'un scrutin de liste majoritaire à la suite de la loi du 16 juin 1885. Mode de scrutin Le mode de scrutin des élections législatives a été changé par le gouvernement de Jules Ferry (loi du 16 juin 1885) : un vote de liste à la majorité à deux tours est utilisé. Le nombre de députés à élire par département est déterminé par le nombre d'habitants (article 2) : 70 000 habitants (étrangers non-compris) amènent un député. Cette disposition est atténuée car il est dit que « néanmoins, il sera tenu compte de toute fraction inférieure à soixante-dix mille » et que chaque département élit au moins trois députés (article 3). Le nombre de députés par département est déterminé par un tableau annexé à la loi, qui a un caractère législatif : au premier tour, pour être élu, il faut avoir la majorité absolue et réunir un nombre de suffrages égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription (article 5) ; au deuxième tour, il suffit de la majorité relative. C'est une expérience de courte durée puisque l'on en revient au précédent système (loi du 13 février 1889) dès les élections suivantes. Élus Candidats Deux listes s'opposent durant cette élection: la liste républicaine modérée, réunissant divers candidats opportunistes ; la liste conservatrice pour les droites. Liste conservatrice Liste républicaine Résultats Analyse Résultats à l'échelle du département Articles connexes Liste des circonscriptions législatives de la Mayenne Liste des députés de la Mayenne Élections législatives françaises de 1885 Notes et références 1885 Mayenne
Élections cantonales de 1982 en Ille-et-Vilaine
Les élections cantonales de 1982 se sont déroulées les et . Contexte départemental Assemblée départementale sortante Avant les élections, le conseil départemental d'Ille-et-Vilaine est présidé par François Le Douarec, membre du (Rassemblement pour la République). Il comprend 49 conseillers généraux issus des 49 cantons d'Ille-et-Vilaine. Résultats à l'échelle du département Résultats en nombre de sièges Assemblée départementale à l'issue des élections Deux cantons ont été créés, l'assemblée se compose donc de 51 conseillers à la place de 49. Arrondissement de Rennes Canton de Rennes-III (Nord-Ouest) Conseiller sortant : Edmond Hervé (PS), élu depuis 1973, ne se représente pas. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-IV (Nord) Conseiller sortant : Jacques Cressard , (RPR), élu depuis 1973. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-V (Nord-Est) Conseiller sortant : Jean-Michel Boucheron (PS), est élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-IX (Centre-Sud) Conseiller sortant : Albert Renouf (PS), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-X (Sud-Ouest) Conseiller sortant : Georges Cano (PS), élu depuis 1973. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-VII-2 (Le-Blosne) Nouveau canton : le Canton de Rennes-VII est scindé en deux. Le VII-1 deviendra le canton Sud-Est, le VII-2 celui du Blosne. * Conseiller général sortant Canton de Rennes-VIII-2 (Bréquigny) Nouveau canton : le canton de Rennes-VIII est scindé en deux. Le VIII-1 deviendra le canton de Bruz, le VIII-2 celui de Bréquigny. * Conseiller général sortant Canton de Châteaugiron Conseiller sortant : Pierre Le Treut (CDS), élu depuis 1965. * Conseiller général sortant Canton de Janzé Conseiller sortant : Maurice Drouet (CDS), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Mordelles Conseiller sortant : Jean Châtel (CDS) élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Arrondissement de Saint-Malo Canton de Saint-Malo-Nord Conseiller sortant : Christian Morvan (Mod), élu lors d'une partielle en 1981. * Conseiller général sortant Canton de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine Conseiller sortant : Bernard Cos (Mod), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Dinard Conseiller sortant : Yvon Bourges (RPR), sénateur, élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Canton de Dol-de-Bretagne Conseiller sortant : Jean Hamelin (RPR), député, élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Tinténiac Conseiller sortant : Roger Noguès (CDS), élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Arrondissement de Fougères Canton de Fougères-Nord Conseiller sortant : Jean Madelain (CDS), élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Canton d'Antrain Conseiller sortant : Raymond Duval (Modéré), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Saint-Aubin-du-Cormier Conseiller sortant : Jean Taillandier (PS), élu depuis 1973. Il a été élu sous l'étiquette MRG, avant de rejoindre le PS en 1981. * Conseiller général sortant Ancien Arrondissement de Vitré Canton de Vitré-Est Conseiller sortant : Pierre Méhaignerie (CDS), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton d'Argentré-du-Plessis Conseiller sortant : Jean Bourdais (CDS) élu depuis 1970. * Conseiller général sortant Canton de La Guerche-de-Bretagne Conseiller sortant : Emmanuel Pontais (CDS) élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Arrondissement de Redon Canton de Redon Conseiller sortant : Jean-Baptiste Lelièvre (CDS), élu depuis 1970. * Conseiller général sortant Canton de Guichen Conseiller sortant : Jacques Renault (RPR), élu depuis 1970. * Conseiller général sortant Canton de Maure-de-Bretagne Conseiller sortant : Ange Barre (CDS), élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Ancien Arrondissement de Montfort-sur-Meu Canton de Montfort-sur-Meu Conseiller sortant : Roger Beaulieu (PS), élu depuis 1976. * Conseiller général sortant Canton de Montauban-de-Bretagne Conseiller sortant : André Faramin (CDS), élu depuis 1972. * Conseiller général sortant Canton de Saint-Méen-le-Grand Conseiller sortant : André Guillou (RPR), élu depuis 1964. * Conseiller général sortant Notes et références Voir aussi Articles connexes Arrondissements d'Ille-et-Vilaine Conseil général d'Ille-et-Vilaine Liste des anciennes communes d'Ille-et-Vilaine Liste des cantons d'Ille-et-Vilaine Liste des communes d'Ille-et-Vilaine Liste des conseillers généraux d'Ille-et-Vilaine Lien externe Site du conseil général d'Ille-et-Vilaine 1982 Élection en Europe en 1982 1982 en France
Mohamed Amine Aït Zeggagh
Mohamed Amine Aït Zeggagh est un footballeur algérien né le à Oran. Il évoluait au poste de gardien de but. Biographie Il évolue en Division 1 avec les clubs du MC Oran, de l'ASM Oran, du CA Bordj Bou Arreridj, et enfin de l'OMR El Anasser. Palmarès Vice-champion d'Algérie en 2000 avec le MC Oran. Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2000 avec le MC Oran. Accession en Ligue 1 en 2006 avec l'ASM Oran. Notes et références Liens externes Footballeur algérien Joueur du MC Oran Joueur de l'ASM Oran Joueur du CA Bordj Bou Arreridj Joueur de l'USM Bel Abbès Joueur du MO Constantine Joueur de l'OMR El Anasser Naissance en mars 1979 Naissance à Oran
Eiji Hashimoto (claveciniste)
Eiji Hashimoto, né le à Tokyo et mort le à Cincinnati, est un claveciniste, chef d'orchestre et professeur de musique classique japonais. Biographie Eiji Hashimoto, claveciniste, effectue sa formation musicale à l'université de Tokyo ainsi qu'à celle de Yale, dont il est diplômé. Il fait ses débuts à New York dans un programme baroque à Town Hall en et reçoit une critique positive lors de ses concerts où il interprète notamment Rameau et Scarlatti. Il est professeur de musique à l'université de Cincinnati. Ralph Kirkpatrick fut son professeur à Yale et son mentor. Publications Éditions et annotations d'Eiji Hashimoto. Carl Philipp Emanuel Bach, Six sonates. Zen-on Music, 1984 ; rééd. G. Schirmer, 1988 Jean-Baptiste Lœillet, Pièces de clavecin. Heugel/A. Leduc, coll. « Le Pupitre », 1985 Domenico Scarlatti, 90 sonates. 3 volumes. Tokyo, Zen-On Music, 1999 ; rééd. Dover, 2012 Volume I Volume II Volume III Discographie Rameau, Œuvres pour clavecin - sur un instrument de Barbara & Thomas Wolf 1991, d'après Taskin (19-, Centaur CRC 2579) Haendel, Suites pour clavecin ; Scarlatti : Sonates K. 9, K. 141, 246, 247, 511, 512, 532 et 533 (1988, Camerata) Scarlatti, 18 sonates : K. 26, 99, 100, 211, 212, 248, 249, 298, 299, 380, 381, 424, 425, 468, 469, 485, 486 et 487 (1996, Klavier) Références Liens externes Naissance en août 1931 Naissance à Tokyo Étudiant de l'université de Tokyo Étudiant de l'université Yale Claveciniste japonais Chef d'orchestre japonais Professeur de musique Professeur à l'université de Cincinnati Décès à Cincinnati Décès à 89 ans Décès en janvier 2021
The Crash (film, 2008)
The Crash (Ching yan) est un film hongkongais réalisé par Dante Lam et sorti en 2008. Synopsis À la suite d'une course poursuite avec un criminel, le sergent Tong cause la mort d'une fillette. Quelques mois plus tard, alors que tout le monde attend le procès, sa sœur jumelle est kidnappée sous ses yeux. Prêt à tout pour la sauver, il se lance alors à la poursuite du ravisseur. Distribution Nicholas Tse : Sergent Tong Jingchu Zhang : Ann Gao Nick Cheung : Hung Kai Chi Liu : Sun Récompenses Liens externes Film hongkongais sorti en 2008 Film d'action hongkongais Thriller (film) hongkongais Film réalisé par Dante Lam
Heliobolus nitidus
Heliobolus nitidus est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae. Répartition Cette espèce se rencontre en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin, au Nigeria, au Niger, au Cameroun, au Tchad, en République centrafricaine et dans le nord du Congo-Kinshasa. Liste de sous-espèces Selon : Heliobolus nitidus garambensis (Schmidt, 1919) Heliobolus nitidus nitidus (Günther, 1872) Heliobolus nitidus quadrinasalis (Chabanaud, 1918) Publications originales Chabanaud, 1918 : Étude complémentaire de deux Agama de l'Afrique occidentale et description de quatre espèces nouvelles de reptiles de la même région. Bulletin du Muséum d'Histoire Naturelle, Paris, , (texte intégral). Günther, 1872 : Description of three new species of Eremias. Annals and Magazine of Natural History, , , (texte intégral). Schmidt, 1919 : Contributions to the Herpetology of the Belgian Congo based on the Collection of the American Congo Expedition, 1909-1915. Part I: turtles, crocodiles, lizards, and chamaeleons. Bulletin of the American Museum of Natural History, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Lacertidae
Francisco da Silveira Pinto da Fonseca Teixeira
Francisco da Silveira Pinto da Fonseca Teixeira ( – ), comte d'Amarante, est un militaire portugais, ayant le grade de brigadier, puis de lieutenant-général, combattant contre les forces napoléoniennes. En mars 1809, il dirige le siège de Chaves contre les Français puis empêche ses ennemis de prendre Amarante durant la deuxième invasion française au Portugal (avril-). En juin 1813, il participe également à la Bataille de Vitoria. Militaire portugais du XVIIIe siècle Chef militaire portugais des guerres napoléoniennes
Seven (film)
(parfois stylisé Se7en), est un thriller psychologique américain réalisé par David Fincher, sorti en 1995. Avec dans rôles principaux les acteurs Brad Pitt et Morgan Freeman, entourés notamment de Gwyneth Paltrow et de Kevin Spacey, le film raconte l'enquête des inspecteurs David Mills (Brad Pitt) et William Somerset (Morgan Freeman) lorsque ceux-ci traquent un tueur en série inconnu qui utilise les sept péchés capitaux comme motif de ses meurtres. Le scénario du film a été influencé par l'expérience new-yorkaise du scénariste Andrew Kevin Walker, qui y a fait ses débuts d'écrivain. Bien que la ville où se déroule l'action du film ne soit pas nommée, le tournage du film a lieu à Los Angeles, la dernière scène étant tournée près de Lancaster, en Californie. Ce film marque le début d'une amitié entre David Fincher et Brad Pitt, le réalisateur et l'acteur se retrouvant ensuite à deux reprises : lors de Fight Club (1999) et L'Étrange Histoire de Benjamin Button (2009). Seven est à la fois un succès commercial et critique, le film ayant rapporté de dollars au box-office pour un budget de production de . Synopsis Deux policiers, William Somerset et David Mills, sont chargés d'une enquête criminelle concernant un tueur en série psychopathe, lequel planifie méthodiquement ses meurtres en fonction des sept péchés capitaux qui sont : la gourmandise, l'avarice, la paresse, la luxure, l'orgueil, l'envie et la colère. Résumé William Somerset, un inspecteur de police vieillissant, taciturne et désabusé, est à sept jours de la retraite. Affecté aux homicides au sein d'une brigade criminelle dans une grande ville américaine non nommée, il attend avec impatience son départ. Dans l’intervalle, on lui présente son successeur, l'inspecteur David Mills, un jeune homme fraîchement marié au caractère impétueux et idéaliste. Devant faire équipe ensemble pendant un temps, les deux hommes connaissent un début quelque peu rugueux. Peu après, le binôme est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un homme de très forte corpulence, retrouvé mort dans son appartement. La tête de la victime a été enfoncée dans son assiette de spaghettis, ses membres (bras, jambes) étant dans le même temps ligotés aux montants de sa chaise, vissée au sol, ce qui a entraîné l'étouffement de l'obèse dans son assiette. Mills s'occupe ensuite d'une autre affaire, le meurtre d'un avocat sauvagement assassiné. Sur la scène de crime, il découvre le mot « Avarice », inscrit en lettres de sang. Des indices laissent à penser que les deux affaires sont liées et seraient l’œuvre d'un unique tueur en série. Les deux policiers ne tardent pas à pressentir que ces crimes sont peut-être inspirés des sept péchés capitaux ; le premier meurtre, celui de l'homme obèse, symboliserait alors le péché de « Gourmandise ». Grâce aux empreintes digitales relevées sur la scène de crime du deuxième meurtre, Somerset et Mills identifient un suspect, déjà connu de la police. Se rendant à son domicile, les deux policiers y trouvent attaché sur un lit un individu extrêmement décharné, pâle et inerte. Lorsque l'un des policiers qui les accompagne braque sa lampe torche vers les yeux de la victime, l'homme se met à convulser : il est donc encore vivant. La victime, un ancien trafiquant de drogue, est maintenu aux limites de la vie et de la mort à l'aide de médicaments depuis plus d'un an. À côté de lui, de multiples photos (des polaroids) montrent sa dégénérescence physique au fil des semaines, attaché sur le lit et apparemment victime de sévices. Il symbolise le péché de « Paresse ». Somerset et Mills en viennent logiquement à la conclusion que l'auteur de ces crimes a prémédité ses actes depuis plus d'un an. Alors qu'ils mènent l'investigation de l'appartement, un photojournaliste arrive sur les lieux et commence à photographier la scène de crime. Irrité par cette présence inopportune, Mills s'emporte pour faire déguerpir le photographe. Celui-ci finit par s'en aller mais, juste avant de disparaître, prend une dernière photo de Mills alors en pleine explosion de colère, annonçant à l’inspecteur qu'ils se retrouveront bientôt. Mills rétorque en lui donnant son nom, qu'il épelle. Tracy, l'épouse de David Mills, est malheureuse d'avoir dû emménager dans cette grande ville où elle ne connaît personne. Elle se confie à Somerset, lui révélant qu'elle est enceinte de Mills mais qu'elle ne l'a pas encore annoncé à son mari. Somerset lui explique combien cette métropole, tentaculaire et dangereuse, ne lui paraît pas un lieu approprié pour élever un enfant. Il lui avoue aussi qu'il avait lui-même persuadé, à l'époque, sa propre petite amie d'avorter. Il conseille à Tracy de ne pas prévenir son mari si elle décide de ne pas garder l’enfant. Dans le cas contraire, elle devra tout faire pour rendre cet enfant heureux, ce qui provoque les pleurs de Tracy, paniquée par sa responsabilité et son amour pour Mills. Au cours de l'enquête, Somerset déduit que le tueur en série dont ils s'occupent a longuement étudié les sept péchés capitaux avant de commettre ses crimes, et qu'il a donc probablement emprunté toute une littérature sur cette thématique à la grande bibliothèque de la ville. Sachant que le FBI consigne illégalement l'identité de tous ceux qui empruntent des livres sulfureux ou politiquement sensibles, Somerset soudoie une de ses connaissances (qui a ses entrées à l'agence) pour vérifier les registres d'emprunts de la bibliothèque. La requête aboutit à une identité, celle d'un individu dénommé « Jonathan Doe » et à l'adresse de son domicile. Les deux policiers s'y rendent. Alors que Somerset et Mills se trouvent face à la porte de l'appartement de « Doe », un individu surgit dans le couloir, arrivant par l’escalier de l'étage et, dès qu'il les voit, ouvre le feu sur eux avant de s’enfuir. Mills se lance à sa poursuite, mais l'individu parvient à le maîtriser et à le désarmer, puis pointe son arme sur lui. Mais subitement il disparaît, épargnant Mills. Bien qu’ils n'aient aucun mandat de perquisition, Mills force l'entrée de l'appartement de « Doe » sans demander son avis à Somerset. À l’intérieur, les deux policiers y découvrent des dizaines de livres et de cahiers (écrits de la main du tueur) remplis de jugements irrationnels, ainsi que des preuves menant à une autre victime potentielle. L'appartement de « Doe » est cependant vierge de toute empreinte digitale. Mills découvre aussi une photo de lui, prise en gros plan ; les inspecteurs comprennent alors que « Doe » est le photographe avec qui Mills avait eu une altercation auparavant, dans l'appartement du trafiquant de drogue. La victime suivante est une prostituée. « Doe » a contraint un de ses clients à porter un gode-ceinture équipé d'une lame tranchante, puis à la violer avec cet attirail fatal. La prostituée a été ainsi tuée, le vagin lacéré par la lame, mourant par là où elle péchait. Son meurtre symbolise le péché de « Luxure ». Par la suite, on retrouve le cadavre d'une jeune mannequin, la tête recouverte de bandages. Ligotée à un lit, elle tient dans une main un téléphone et dans l'autre un cachet. Sur le cadavre est posé un écrit manuscrit de Doe, où celui-ci explique qu'il a lacéré le visage du mannequin, l'a attaché au lit, bandé son visage puis a placé dans ses mains le téléphone et le cachet. Il a annoncé à sa victime qu'elle avait le choix entre appeler les secours avec le téléphone (elle serait alors sauvée mais défigurée à vie, ruinant sa carrière de mannequin), ou elle pouvait préférer avaler le cachet qui lui serait fatal. En optant pour la deuxième solution, c'est-à-dire le suicide, elle a donc commis le péché d'« Orgueil ». De retour au commissariat, les deux policiers voient apparaître avec stupeur John Doe, le tueur se rendant de lui-même aux autorités. Ses vêtements sont recouverts du sang du mannequin défiguré, mais aussi de celui d'une autre victime, sur le moment non identifiée. Pour ne pas laisser d'empreintes digitales, « Doe » s'était rogné le bout des doigts. Par l’intermédiaire de son avocat, il offre aux enquêteurs deux options : il est prêt à signer des aveux complets sur les meurtres, à condition que les deux enquêteurs (et eux seuls) l'accompagnent sur le lieu où se trouvent les deux dernières victimes ; ou bien, il plaidera la folie afin d'obtenir une irresponsabilité pénale lors de son jugement. Bien que Somerset soit réticent, Mills accepte l'offre de « Doe ». Le meurtrier indique alors aux deux policiers un lieu isolé en pleine campagne, où d'après lui se trouvent les deux dernières victimes. Durant leur trajet en voiture, « Doe » affirme aux deux policiers que c'est Dieu qui lui a commandé de punir les pécheurs et de révéler que le monde est un lieu dépravé, ajoutant que d'autres personnes comprendront son message et lui succéderont. Durant la discussion, il raille également le comportement de Mills, se confrontant aux certitudes du policier sur la société dans laquelle ils vivent, sous le regard de Somerset qui cherche à soutirer des informations au tueur par le biais de questions habiles. Peu après leur arrivée sur place, les policiers voient arriver au loin une camionnette de livraison, venant dans leur direction ; Somerset part intercepter le véhicule tandis que Mills reste seul avec Doe, entravé et tenu en joue par l'inspecteur. À une centaine de mètres de là, le livreur de la camionnette remet à Somerset un paquet, une boîte en carton d'une vingtaine de centimètres, en lui affirmant qu'il a reçu comme instruction de la livrer ici, à ce moment précis. Pendant ce temps, surveillé par Mills, « Doe » explique à ce dernier combien il l'admire, sans dire pourquoi, ce qui finit par agacer Mills. Après avoir indiqué par radio à l'équipe de policiers qui les couvrent ce qu'il va faire, Somerset se décide à ouvrir la boîte mais, immédiatement, recule d'effroi quand il en découvre le contenu. Puis, il fait demi-tour et retourne en se précipitant vers Mills, tout en lui criant de lâcher son arme. C'est à ce moment que « Doe » révèle à David Mills que la boîte contient la tête de son épouse, Tracy, qu'il a tuée au matin chez elle après le départ de l'inspecteur. « Doe » lui affirme que lui-même symbolise le péché d'« Envie », ayant désiré vivre la même vie de famille idéale que celle de Mills. Alors que Somerset arrive vers eux, « Doe » avoue à Mills avoir échoué à « jouer au mari » avec elle, puis se moque de lui quand il comprend que Mills ignorait la grossesse de sa femme. Mills, après une phase de colère où il refuse de croire « Doe » et demande avec insistance à Somerset ce qu'il y a dans la boite, braque son arme sur le tueur, menaçant de le tuer. Somerset, jetant sa propre arme, essaye de le retenir en lui affirmant que s'il tue « Doe », c'est lui qui gagnera parce que c'est ce qu'il souhaite. Mais Mills, submergé par la douleur et obnubilé par l'image de sa femme, bascule soudainement dans la folie et abat Doe de plusieurs balles tirées en pleine tête. Il symbolise alors le péché de « Colère », et parachève par la même occasion l'œuvre de « Doe ». En état de choc, Mills se rend ensuite dans la direction de la boîte. Plus tard, arrivé sur les lieux avec d'autres policiers, le supérieur des deux hommes demande à Somerset ce qu'il va devenir et où il sera. Regardant Mills, prostré à l'arrière de l'une des voitures de police, Somerset lui répond : , disant de manière implicite qu'il ne prendra pas sa retraite. La fin du film est l’évocation en voix off de Somerset, qui dit la phrase suivante : . Fiche technique Titre original et français : Seven (parfois orthographié Se7en) Titre québécois : Sept (parfois orthographié Sep7) Réalisation : David Fincher Scénario : Andrew Kevin Walker Musique : Howard Shore Décors : Arthur Max Costumes : Michael Kaplan Photographie : Darius Khondji Montage : Richard Francis-Bruce Conception du générique : Kyle Cooper Production : Phyllis Carlyle et Arnold Kopelson Société de production : New Line Cinema Société de distribution : New Line Cinema (États-Unis), Metropolitan Filmexport (France), Polygram Filmed Entertainment (Belgique) Budget : Pays de production : Langue originale : anglais Format : couleurs - Genre : thriller psychologique, policier, horreur, drame Durée : Dates de sortie : États-Unis : France : Classification : États-Unis : R France : interdit aux moins de 12 ans Distribution Brad Pitt : l'inspecteur David Mills Morgan Freeman : l'inspecteur William Somerset Gwyneth Paltrow : Tracy Mills Kevin Spacey : John Doe (non crédité dans le générique de début) R. Lee Ermey : le capitaine de police au commissariat Richard Roundtree : le procureur Martin Talbot Leland Orser : l'homme terrorisé du club qui participe contre son gré au meurtre de la prostituée John C. McGinley : un membre du SWAT de Californie Julie Araskog : Madame Gould, la femme de l'avocat Richard Portnow : le docteur Beardsley Reg E. Cathey : le médecin légiste qui examine l'obèse Richard Schiff : l'avocat de John Doe Michael Massee : le patron du club underground, interrogé après le meurtre de la prostituée Mark Boone Junior : l'agent du FBI Emily Wagner : la détective Sara : le détective Taylor : l'officier Davis, escortant Mills et Somerset sur le lieu du premier crime Martin Serene : le propriétaire du « Wild Bill » Pamala Tyson : la femme sans abri donnant un faux témoignage : le docteur O'Neill, examinant la femme défigurée Richmond Arquette : le livreur dans le désert Alfonso Freeman : l'expert en empreintes digitales : Georges, le gardien de nuit de la bibliothèque Andrew Kevin Walker : le cadavre sur la première scène de crime Bob Mack : le cadavre du « gras-double » Charles S. Dutton : un policier (caméo non crédité) Version française Studio de doublage : L'Européenne de doublage Direction artistique : Danielle Perret Adaptation : Philippe Blanc Sources et légende : version française (VF) sur Voxofilm et Allodoublage ; version québécoise (VQ) sur Doublage Québec Production Genèse et développement L'une des premières influences d'Andrew Kevin Walker pour écrire le script a été de vivre un temps à New York, où il tente de lancer sa carrière de scénariste. Il déclare . Il envisage alors William Hurt pour incarner Somerset, personnage nommé d'après son auteur favori, William Somerset Maugham. Andrew Kevin Walker mettra environ deux ans à terminer son script. Jeremiah S. Chechik est un temps attaché au poste de réalisateur, tandis que David Cronenberg et Guillermo del Toro l'ont refusé. La fin du film initialement prévue avec la tête dans le carton est rejetée par New Line Cinema, qui souhaite une fin plus classique avec davantage d'action. Cependant, lorsque New Line envoie le script à David Fincher pour connaître son intérêt vis-à-vis du projet, la version originale du script est envoyée accidentellement. À cette époque, David Fincher n'a plus lu un script depuis un an en raison de son expérience très frustrante sur le tournage de Alien 3 (il déclarait à l'époque : ). Le réalisateur accepte finalement de réaliser Seven, très séduit par le script, qu'il décrit davantage comme une plutôt qu'un simple film policier procédural. Quand New Line s'aperçoit de l'erreur de script, le président de la production, Michael De Luca rencontre David Fincher et lui explique qu'il y a des pressions internes pour utiliser le script révisé. Michael De Luca explique cependant que si David Fincher s'engage officiellement à faire le film, la fin pourrait être conservée. Mais le producteur du film Arnold Kopelson refuse de faire le film avec la scène de la tête dans le carton. L'arrivée de Brad Pitt dans l'un des rôles principaux permettra de faire pencher la balance dans le camp des personnes voulant conserver intacte la scène. Choix des interprètes L'acteur Kevin Spacey n'est pas crédité au générique de début, mais il est le premier cité lors du générique de fin. Il s'agit d'une idée du réalisateur David Fincher afin de laisser planer le mystère sur l'identité du tueur. À l'origine, Denzel Washington devait tenir le rôle de l'inspecteur David Mills mais refusa, trouvant le script trop sombre et diabolique. Après avoir vu le film, il regretta son refus. Sylvester Stallone a également refusé le rôle, de même que Nicolas Cage. Pour le rôle de l'inspecteur William Somerset, les acteurs Robert Duvall, Harrison Ford et Gene Hackman ont été approchés, tout comme Al Pacino qui préféra tourner City Hall. David Fincher souhaitait absolument l'actrice Gwyneth Paltrow pour incarner le rôle de Tracy Mills, après l'avoir vue dans le film Flesh and Bone (1993). Le réalisateur demanda alors au petit-ami de cette dernière, Brad Pitt, de la convaincre. Ce rôle avait par ailleurs été proposé à Christina Applegate. Le scénariste du film Andrew Kevin Walker fait une apparition dans le film, dans le rôle du cadavre de l'homme obèse sur la première scène de crime. Par ailleurs, Alfonso Freeman, fils de Morgan Freeman, fait une apparition dans le rôle d'un expert de la police en empreintes digitales. Le rôle de John Doe était à l'origine écrit pour R. Lee Ermey, avant que Kevin Spacey n'obtienne le rôle. Ermey joue en revanche le rôle du capitaine de police. Tournage Le tournage s'est déroulé en Californie et en Pennsylvanie. Ce film fait partie des nombreux films tournés au à Downtown, un quartier de Los Angeles. David Fincher, dont c'est le second film à sortir au cinéma, signe un film policier sombre, proche du film noir ; à l'action et aux explosions, il préfère une scène de recherche à la bibliothèque. La seule course-poursuite se fait à pied, avec peu de coups de feu. C'est un film sans réel héros, il va même jusqu'à ne pas citer au générique d'introduction le nom de l'acteur Kevin Spacey (si son nom avait été mentionné, un spectateur habitué à son visage aurait pu reconnaître l'acteur et déduire qu'il avait un rôle important), jouant l'assassin, dont le nom John Doe signifie « Monsieur Tout-le-monde ». Pour donner un style particulier à son film, Fincher fait appel au directeur de la photographie Darius Khondji. L'intention du réalisateur était de . Brad Pitt s'est cassé le bras lors de la course-poursuite avec le tueur. Son handicap a contraint la production et le scénariste à quelque peu modifier le scénario. Les livres glauques appartenant au tueur dans l’appartement de « Doe » ont été rédigés spécialement pour le film. Ils ont nécessité et deux mois de travail. Dans le film, Sommerset (Morgan Freeman) fait d’ailleurs allusion à leur ampleur, en disant qu'il faudrait deux mois de travail et 50 hommes pour lire tous les cahiers. C'est le scénariste Andrew Kevin Walker qui joue le rôle du premier cadavre dans la première scène du film. La scène de la boîte Dans la scène finale où l’inspecteur Sommerset ouvre la boîte contenant la tête tranchée de Tracy Mills, l'épouse de David Mills tuée par « John Doe », cette fin n’aurait initialement pas dû se terminer de cette manière. Quand le réalisateur David Fincher reçoit le script initial du film, la scène finale est similaire à celle du film, mais sous une forme différente : le studio avait demandé au scénariste Andrew Kevin Walker d’imaginer une résolution plus traditionnelle (sans tête dans une boîte, ni de rencontre dans un désert), la scène devant se dérouler dans une église. Mais Fincher refusa cette version, supervisée par son prédécesseur Jeremiah Chechik. Une autre option envisagée (expliquée par Morgan Freeman dans les commentaires du film), était que ce soit l'inspecteur Somerset lui-même et non David Mills qui tue John Doe. Si Freeman était plutôt enthousiaste pour cette version, Brad Pitt estima qu’elle n’était pas cohérente. Par ailleurs, la tête contenue dans la boîte a failli être remplacée par celle d'un chien. David Fincher voulait une fin encore plus brutale, avec un film devant s’arrêter juste après que David Mills tire sa première balle sur Doe, se concluant alors sur un écran noir, donc sans la référence littéraire d'Ernest Hemingway dite par Sommerset tout à la fin du film. Le réalisateur et Brad Pitt ont d'ailleurs jugé cette citation inutile. Mais, du fait de projections-tests avec cette fin abrupte qui furent accueillies en demi-teinte, Fincher reçut le feu vert des studios pour la fin telle que montrée dans le film, mais à la condition de ne pas montrer la tête décapitée. Générique Le générique d'introduction du film, signé Kyle Cooper, met tout de suite dans l'ambiance : sur fond de rock industriel interprété par Nine Inch Nails, les titres apparaissent dans une police de type « machine à écrire », l'image noir et blanc saute (comme sur un mauvais projecteur) et montre en gros plan les mains d'une personne anonyme préparant méticuleusement un document ; la scène introduit le thème d'une action mûrement réfléchie et longuement préparée. La « stylisation » et les trouvailles du générique sont louées par plusieurs critiques et réalisateurs. Dans le générique final, où on entend la chanson The Heart's Filthy Lesson de David Bowie (album 1. Outside), les titres défilent dans le sens inverse du sens conventionnel (ici du haut vers le bas), évoquant la notion d'inversion des valeurs. Musique Le morceau d'ouverture du film est un remix non officiel de la chanson Closer de Nine Inch Nails, disponible sous le titre de Closer (Precursor), remixé par Coil sur le single Closer. La chanson du générique de fin est une chanson de David Bowie intitulée The Hearts Filthy Lesson qui se trouve sur l'album Outside. La bande-son originale est composée par Howard Shore. Liste des titres In the Beginning de The Statler Brothers Guilty de Gravity Kills Trouble Man de Marvin Gaye Speaking of Happiness de Gloria Lynne (auteurs : Buddy Scott & ) Suite in ré majeur (BWV 1068 « Air ») de Jean-Sébastien Bach, interprété par l'orchestre de chambre de Stuttgart sous la direction de Karl Münchinger Love Plus One de Haircut One Hundred I Cover the Waterfront de Billie Holiday Now's the Time de Charlie Parker Straight, No Chaser de Thelonious Monk (extrait de Monk in Tokyo) Portrait of John Doe de Howard Shore Suite from Seven de Howard Shore Accueil Critique Seven reçoit un accueil critique majoritairement positif. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 82 % d'avis favorables, sur la base de collectées et une note moyenne de 7,9/10 ; le consensus du site indique : . Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 65 sur 100, sur la base de collectées ; le consensus du site indique : . Sur le site de l'Internet Movie Database, le film obtient une note de 8,6/10, sur la base de des utilisateurs. En France, le site Allociné donne au film une note moyenne de 3,6/5, sur la base de cinq critiques de presse collectées. Les spectateurs lui donnent une note moyenne de 4,5/5, sur la base de collectés. Box-office Le film connaît un important succès commercial, rapportant environ au box-office mondial, dont en Amérique du Nord pour un budget de production de 30 millions. En France, il réalise . Distinctions Sauf mention contraire, cette liste provient d'informations de l'Internet Movie Database. Récompenses Fantasporto 1996 : prix du meilleur film et du meilleur scénario Saturn Awards 1996 : prix du meilleur scénario et du meilleur maquillage MTV Movie Awards 1996 : prix du meilleur film et du meilleur méchant (Kevin Spacey) Hochi Film Award 1996 : prix du meilleur film étranger Blue Ribbon Award 1996 : prix du meilleur film étranger Empire Awards 1997 : prix du meilleur film et du meilleur acteur (Morgan Freeman) Sant Jordi du cinéma 1997 : prix du public du meilleur film étranger Nominations Oscars 1996 : nomination à l'Oscar du meilleur montage British Academy Film Awards 1996 : nomination au BAFTA du meilleur scénario original Saturn Awards 1996 : 5 nominations Awards of the Japanese Academy 1997 : nomination au prix du meilleur film étranger Analyse Le film tisse des liens avec les œuvres M le maudit (1933) de Fritz Lang et Le Silence des Agneaux (1991) de Jonathan Demme : la ville n'a pas de nom (bien que l'on voie plusieurs fois le nom New York) et l'assassin est une ombre mystérieuse ; les couleurs, ternes et contrastées, mettent l'accent sur l'aspect glauque des lieux ; la musique du film, composée par Howard Shore, présente des similitudes avec celle du Silence des Agneaux (également composée par Shore), notamment lors de la scène du troisième crime (la Paresse) où les policiers pénètrent dans l'immeuble et l'appartement de la victime. En effet, le rythme musical, calé sur le montage des plans de cette scène, rappelle le passage du Silence des Agneaux où le personnage d'Hannibal Lecter s'échappe de la prison de Memphis. Dans le film, au cours d'une analyse ADN des empreintes du suspect, l'inspecteur Mills émet l'hypothèse que le tueur est fou, extrapolant ses motivations avec la phrase suivante : . Cette citation est une référence au tueur en série David Berkowitz, surnommé « Fils de Sam », qui déclarait recevoir ses ordres de tuer par Sam, le chien de son voisin ; c'est aussi une référence à la tentative d'assassinat contre Ronald Reagan en 1981 dont l'auteur, John Warnock Hinckley, Jr., était obsédé par l'actrice Jodie Foster. Novélisation Le scénario du film a fait l'objet d'une novélisation par Anthony Bruno en 1995, sortie chez Pocket en 1996 pour la traduction française. Édition en vidéo En France, le film a été diffusé en vidéo avec les éditions suivantes : Édition simple 1 DVD le chez Metropolitan Vidéo. L'audio est en français et anglais Dolby Digital 5.1 avec sous-titres français. Le ratio image est 2.35.1 cinémascope 16/9 compatible 4/3. En supplément un making of (VOST 6 min), Une scène coupée, filmographie des acteurs, du réalisateur et du producteur, la bande annonce en VOST et VF, la présentation des sept pêchés capitaux. Édition collector digipack 2 DVD le chez Metropolitan Vidéo. L'audio est en français 5.1 et DTS 5.1 et en anglais Dolby Digital 5.1 EX et anglais DTS ES avec sous-titres français et anglais. Le ratio image est 2.35.1 cinémascope 16/9 compatible 4/3. En supplément sur le premier disque les commentaires audio du réalisateur, des deux principaux acteurs, des scénaristes, producteurs et du directeur de la photographie, la remasterisation pour le DVD (VOST 27 min), comparaisons de trois scènes en version multiangles, sur le second disque le générique de début en musical, 7 scènes coupées et story boards (VOST 20 min), la fin alternative, les décors (VOST 7 min), documentaire sur les dessins et esquisses de décors, les photographies (VOST 33 min), les photos de la production, le journal du tueur (VOST 10 min), Making of : interviews et scènes de tournage, matériel promotionnel (VOST 10 min), bandes annonces (VOST et VF). Édition collector digibook boîtier Blu-ray avec fourreau le chez Metropolitan Vidéo. L'audio est en français DTS-HD 5.1 et anglais DTS-HD 7.1 avec sous-titres français. Le ratio est en 2.35.1 cinémascope 16/9 natif. Les suppléments sont identiques à l'édition collector digipack 2 DVD. . Un livret spécial est contenu dans le digibook ainsi que 7 comics illustrant les pêchés capitaux. Édition simple Blu-ray le chez Metropolitan Vidéo. Les caractéristiques techniques sont identiques à l'édition collector digibook sans le livret et les comics et sans le fourreau. Projet de suite Dans les années 1990, Ted Griffin et Sean Bailey écrivent un scénario dans lequel un tueur en série est traqué sans succès par le FBI jusqu'à l'arrivée d'un médium. Séduite par l'idée, New Line Cinema achète les droits du scénario pour en faire la suite de Seven de David Fincher, dans laquelle Morgan Freeman reprendrait son rôle de William Somerset. Mais Fincher ne veut pas y participer et Freeman a déjà incarné un rôle similaire dans Le Masque de l'araignée (2001). New Line relancera à plusieurs reprises le projet. Le film sortira finalement en 2015 sous le titre Prémonitions ( en version originale). Références dans d'autres œuvres Cinéma Dans Little Nicky (2000) de Steven Brill, le personnage Todd (Allen Covert) dit être Kevin Spacey dans Seven, lorsqu'il tue Nicky pour le renvoyer en enfer. Dans L'Effet papillon (2004) de Eric Bress et J. Mackye Gruber, l'affiche du film que les enfants vont voir au cinéma est celle du film. Télévision Dans la série American Horror Story: Hotel, au cours de l'évocation des Dix commandements, une référence à Seven est faite. Dans la série Supernatural, durant un épisode centré sur les sept péchés capitaux, une référence à Seven est faite. Dans la série How I Met Your Mother au tout début de l'épisode 10 de la 5e saison, le personnage de Robin Scherbatsky demande trois fois ce qu'il y a dans la boite, comme David Mills dans le film. Musique Le groupe allemand Rammstein fait une allusion au film dans son clip Haifisch, dans lequel Christian Lorenz assassine Till Lindemann en le gavant de spaghettis. Le rappeur Mac Kregor utilise une partie du film dans sa chanson Les maux, mots, moe's. Le groupe américain Velvet Acid Christ reprend de nombreux samples des dialogues du film dans son morceau Phucking Phreak, de l'album Calling Ov the Dead (1998). Le rappeur Médine fait référence au film dans son titre Entre loups (). Le rappeur Tiers Monde y fait également référence dans sa chanson Toby or not Toby (). Le rappeur Don Choa fait référence au film dans le titre Dr. Hannibal, de l'album Vapeurs toxiques. Notes et références Notes Références Liens externes Film américain sorti en 1995 Film policier sorti en 1995 Film policier américain Thriller (film) américain Thriller psychologique Film mettant en scène des comportements sadiques Film sur le catholicisme Film à énigme Film mettant en scène un tueur en série Film sur la psychopathie Film à retournement final Film sur un assassinat Film sur la mort Film réalisé par David Fincher Film se déroulant dans les années 1990 Film tourné à Los Angeles Film de New Line Cinema Film classé R aux États-Unis Film interdit aux moins de 12 ans en France
Rosmini
Antonio Rosmini (1797-1855), prêtre italien, fondateur de l'Institut de la Charité. Carlo Rosmini (1758 ou 1759-1827), écrivain italien. Christina Rosmini chanteuse, comédienne, danseuse, musicienne et auteure française. Dick Rosmini (1936-1995), guitariste et joueur de banjo américain. Frédéric Rosmini (1940-), homme politique français.
Hamm
Hamm est une ville allemande traversée par la Lippe en Westphalie qui forme la partie nord-est du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, RNW. Elle fait partie des villes de la Hanse. Comme la moitié des villes de la Hanse, elle est située en Westphalie. La ville est anciennement de tradition calviniste et non luthérienne ou catholique. Hamm possède quelques faubourgs, qui font partie de la municipalité depuis 1975 et qui sont traditionnellement catholiques, comme les arrondissements de Bockum-Hövel et Rhynern. Bockum-Hövel se situe dans le pays de Münster. Rhynern est reconnue dans la région comme une banlieue aisée. La minorité protestante de Rhynern a une communauté rattaché au catéchisme calviniste. Hamm est une ville de presque . Elle fait partie, depuis , des grandes cités de Westphalie. Il est noté que Hamm possédait une école anglaise, car il y avait une population anglaise importante due à la présence de l’armée du Royaume-Uni. Histoire Hamm a été fondée en mars 1226 par le comte Adolphe Ier de La Marck (c. 1182? - 28 juin 1249. Dans les années 1198 et 1199, son père a fondé le château de Marck - aujourd'hui quartier Marck à Hamm - pour son fils qui y vécut jusqu'à sa mort le . Le château fort donna son nom à la future ville. Le comté de Mark s´étendait sur entre la Lippe et l´Agger. Le comte Friederich von Altena-Isenberg (1193 † 15 novembre 1226 ) était en conflit avec l´évêque de Cologne du fait qu'à cette période l´Eglise et les comtes d´Altena voulaient chacun agrandir leur pouvoir sur leur région. Le conflit s'aggrava lorsqu'on attenta à la vie de l’évêque de Cologne, et que l'on sut que le comte Friederich von Altena-Isenberg était impliqué dans l'attentat. Le comte fut condamné à mort et la ville de Nienbrügge fut complètement détruite. L'ensemble des citoyens de Nienbrügge perdirent leur domicile et leurs biens. Le comte Adolf I. von der Marck décida de construire dès lors de nouveaux foyers pour la population qui devint sans abri. C´est pourquoi il reconstruisit la ville de Nienbrügge sur ses propres ruines. Cette ville qu´il avait projetée se trouvait, comme l´ancienne ville de Nienbrügge, au confluent des rivières Lippe et Ahse qui devaient la protéger en plus. Comme on nommait un terrain qui se trouvait entre deux fleuves « Hamme », cette nouvelle ville aussi a reçu ce nom du comte Adolf I. von der Marck. Avec le temps, le nom « Hamme » a changé et le nom « Hamm » est resté. Encore aujourd'hui, près de après la fondation de la ville, le mercredi des Cendres le , elle porte ce nom historique. Lorsqu'éclate la Révolution française, Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence, et son frère puîné, le comte d’Artois, le futur roi Charles X, parviennent à s'enfuir au-delà des frontières françaises et trouvent refuge d'abord un peu partout en Europe du Nord puis en à Hamm, où on l'assure de la protection du Roi de Prusse Frédéric-Guillaume II. Ils logent à Hamm dans la "Nassauer Hof" (Cour de Nassau). C'est à Hamm que les deux frères apprennent la mort de Louis XVI le . Le fils de celui-ci, Louis XVII, est alors considéré par les royalistes comme le nouveau chef d'état. Le comte de Provence s'empresse de s'autoproclamer régent à Hamm par la "Déclaration du Régent de France“ (ou "Déclaration de Hamm") le . Le comte d'Artois restera à Hamm jusqu'en 1794, date à laquelle il obtiendra la permission de s'établir en Angleterre, tandis que le comte de Provence, devenu régent à la mort de Louis XVI, quitta Hamm en pour se rendre en Italie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hamm, au cœur du complexe militaro-industriel de la « poche » de la Ruhr, groupe les tsiganes, le , dans un camp d’internement, rue Hafen, avant d'être déportés à Auschswitz, Sachsenhausen, Buchenwald, Ravensbrück, Dachau et Neuengamme, dont quatre-vingt-quinze sont connus nominativement. La ville est détruite à 60 %, encerclée permettant la capture de centaines de milliers d'hommes de la Wehrmacht. Tourisme Maximilianpark Hamm Le « Maxipark » est un jardin public pour s’amuser avec toute la famille. Il s'étend à l'endroit de l'ancienne mine de Maximilian. Pour cette raison il s'appelle Maximilianpark. visitent annuellement le parc. C'est la plus grande maison pour papillons en Rhénanie-du-Nord-Westphalie avec . Il y a beaucoup de sentiers pour se promener et quand on veut s’asseoir, il y a une salle avec un programme pédagogique et écologique. La longueur des chemins est de . Pour des enfants, il y a beaucoup de choses pour jouer. Il existe aussi un musée de chemin de fer. Le théâtre d’enfants, les concerts ou les cabarets ont lieu dans les grands bâtiments. Le symbole de Hamm et du parc est un éléphant en verre qui mesure de hauteur. Il a fallu pour construire le parc, d'une étendue de . L’éléphant en verre L’éléphant en verre est l'emblème de Hamm. Il se trouve sur le terrain du Maxipark dont il est le centre. L’éléphant est le plus grand bâtiment au monde représentant un animal. L’éléphant en verre a été construit en 1984 pour la première exposition horticole en Rhénanie du Nord-Westphalie. L’architecte en est l’artiste Horst Rellecke. Au début, les organisateurs avaient décidé de détruire l’ancien lavoir à charbon de la mine Maximilian, mais un groupe d’artistes constitué autour du galeriste Kley de Hamm a sauvé le bâtiment âgé pour le consacrer à l’art, dont c'est toujours actuellement l'utilisation la plus importante. Au dernier étage, il y a un jardin tropique avec des sculptures cinétiques de l’artiste Rellecke lui-même. C’est une exposition permanente, mais quelques sculptures ont quitté le parc pour une tournée. Au premier étage, il y a un espace pour les expositions d’autres artistes. D’autres utilisations sont des projets (par exemple des expériences de chimie pour élèves). Les jeunes couples y ont la possibilité de célébrer leur mariage. Le temple Sri Kamadchi Ampal à Uentrop Le temple Sri Kamadchi Ampal existe depuis 1989, mais en 1997, il a été transféré à Uentrop, à l'est de Hamm. . En 1983, ont quitté le Sri Lanka à cause du conflit entre la minorité tamoule et la majorité cingalaise. On compte en Allemagne environ , dont . En 2002, neuf dieux planétaires et d'autres dieux sont installés dans le temple. L'espace occupé est de et le centre du temple, influencé par l'architecture du sud de l'Inde, a de hauteur. Actuellement, il est le plus grand temple tamoul en Europe. Son coût de construction a été de deux millions d'euros. La gare En 1847, la première gare de Hamm a ouvert ses portes, rapidement suivie par l'expansion des voies ferroviaires. À partir de 1860, la gare devenait un nœud important du réseau ferroviaire en Allemagne à cause de l'explosion du trafic de marchandises et de personnes résultant de l'industrialisation. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la gare de Hamm était un but important des attaques aériennes. furent tuées et la ville détruite à 80 %. La gare de Hamm est également une des plus belles gares d'Allemagne. Elle est la première gare allemande qui a reçu l'Europa-Nostra-Diplom, pour la qualité de sa restauration. Radbod Radbod est une ancienne mine. Avec l’aide de la fondation « Industriedenkmalpflege », il y a encore les chevalements de mine au-dessus des deux puits. Ainsi, elle est un symbole important des racines et de la tradition minières de la ville de Hamm et surtout pour le district de Bockum-Hövel. La mine ancienne témoigne donc de l'ère de l’industrialisation à Hamm. En plus, il y a la possibilité de visiter l'ancienne mine. Pauluskirche C'est la plus grande église de Hamm qui a été construite vers 1226, année de la fondation de la ville. Elle a souvent été détruite par des incendies, ce qui explique que sa forme a beaucoup changé au cours du temps. Par exemple, le clocher a déjà été de style baroque. La plus grande catastrophe fut la Seconde Guerre mondiale : à la fin de celle-ci, les bombes alliées ont complètement détruit la Pauluskirche. Après la guerre ont commencé les travaux de reconstruction de l’église qui se sont achevés dans les années 1960. Elle possède également un orgue Rudolf von Beckerath de 1967. Aujourd’hui, c’est un lieu de recueillement et son parvis est occupé par des marchés et des concerts. Loisirs Allee-Center L’Allee-Center à Hamm a ouvert le . Il s’étend sur l’ancien site de la brasserie Isenbeck, démolie en 1990. L’adresse est Richardt-Matthaei-Platz 1, 59065 Hamm. Il faut deux minutes à partir de là, pour aller à la gare et à la zone piétonne. L’Allee-Center a un grand parking à étages et il est facilement accessible avec les transports en commun. L’Allee-Center a une superficie de . Dans l’Allee-Center il y a . Il y a des magasins pour acheter des vêtements et des chaussures, des magasins spécialisés dans l'électroménager, des restaurants et des cafés, des drogueries, des supermarchés, des bijoutiers et des coiffeurs. Dans l’Allee-Center, il y a des événements publics comme des fêtes et des « Flashmobs ». Des chanteurs ou des chanteuses célèbres font des petits concerts, comme Helene Fischer. MaxiIce et MaxiBowl À Hamm, il y a une patinoire et un bowling. À la patinoire, on peut prendre des cours pour apprendre le patinage. Les entraîneurs sont spécialisés dans le patinage pour les enfants. On peut y fêter son anniversaire. Les classes de l’école peuvent aussi s’amuser à la patinoire. Dans le hall, il y a et de bowling. On peut manger dans la ICEBAR ou dans un restaurant. En mangeant, on peut regarder la télé et voir les enfants qui font du patinage ou les enfants qui font du bowling. Le Cineplex À Hamm, il y a une grande variété d’activités, par exemple le « Cineplex », le cinéma de la ville, qui a sept salles, avec assises. On peut y voir les films les plus récents et aussi des films en 3D. Le cinéma se trouve au cœur de Hamm ; il a un parking à étages et beaucoup de places de stationnement gratuites pour les vélos. Le Maximare Une autre attraction qui n’est pas seulement très en vogue chez les habitants de Hamm est le « Maximare » qui se trouve à l’est de Hamm. C’est une piscine riche en aventures et particularités. Le « Maximare » se compose de deux grandes parties. La première partie est pour les enfants, les jeunes et les familles et s’appelle « Aquawelt ». Dans cette partie, il y a un toboggan et un canal de torrent, un bassin de vagues avec des aquariums subaquatiques, un jacuzzi, un bassin pour les petits enfants, une fontaine de jouvence, un bassin avec eau salée avec des tayères de massage et de la musique subaquatique, un bassin avec un canal de courant, un bassin de sport et un restaurant. La deuxième partie est la partie de bien-être. Il y a un grand choix de massages et beaucoup de différents saunas. Au « Maximare », on peut aussi fêter son anniversaire ou suivre des cours. Dans le foyer, il y a un café et un magasin avec des collections de maillots de bain. Sport HSG Ahlen-Hamm La Handballsportgemeinschaft Ahlen-Hamm est un club allemand, fondé en 2010, qui joue dans la Toyota Handball-Bundesliga. C’est une coopération de l’Ahlener SG et de l’ASV Hamm. L'Ahlener SG et l'ASV Hamm jouaient en deuxième division allemande avec pour objectif de monter en première division, la Toyota Handball-Bundesliga. À la fin de la saison 2010/2011, l’ASV Hamm monte en première division. Puis les deux clubs fusionnent, pour des raisons financières et des raisons locales, pour former la HSG Ahlen-Hamm. L'Ahlener SG reçoit alors le droit de jouer. La HSG Ahlen-Hamm joue dans la Maxipark-Arena Hamm. La jeunesse de la HSG Ahlen-Hamm joue dans la Friedrich Ebert-Halle en Ahlen. Sports aquatiques À Hamm il y a 6 clubs de canoë, le Kanu-Verein Hamm e.V., le Kanu-Ring e.V. Hamm, le KC Hamm .V., le Kanu-Club Heessen e.V., le Kanu-Verein Werries e.V. et le KV45 Herringen e.V. Le Kanu-Verein Hamm e.V. en est le plus grand et le plus ancien. Il a 206 membres et il existe depuis 1926. Le Kanu-Ring e.V. Hamm est une fusion des clubs suivants : le Kanu-Club 48 Hamm e.V., le Kanu-Verein Hamm et le Paddelklub Hamm en . En 1975, le DJK Wassersport Hamm et en 1978, le Kanu-Club Heessen les rejoignent. Fistball À Hamm, il y a un club de fistball, le TV-Westfalia Hamm. Il a été fondé le . Le TV-Westfalia Hamm se trouve à côté du parc zoologique au sud de Hamm. Le TV-Westfalia Hamm est couronné de succès. Aussi bien l'équipe féminine que l'équipe masculine évoluent en deuxième division. Jumelages est jumelée depuis 1967 avec l'ancienne commune de Herringen, devenue quartier de Hamm en 1968. Personnalités nées à Hamm Kurt Gerstein (1905 - 1945), ingénieur allemand à Hamm lors de sa mise à pied (1920 - ), avocat allemand. (1922 - ), soldat nazi. Otmar Alt (1940 - ), artiste. Bernard Dietz (1948 - ), footballeur. Mike Hanke (1983 - ), footballeur. Horst Hrubesch (1951 - ), footballeur. Leonard Lansink (1956 - ), acteur. Harro Magnussen (1861 - 1908), sculpteur. Joachim Masannek (1960 - ), auteur. Everard Otto (1685-1756), jurisconsulte, professeur d'université et écrivain. Dženis Burnić (1998-), footballeur. Notes et références Liens externes Ville en Rhénanie-du-Nord-Westphalie Hanse
Scaphisoma fatuum
Scaphisoma fatuum est une espèce de coléoptères de la famille des Staphylinidae et de la sous-famille des Scaphidiinae. Répartition et habitat Cette espèce est décrite du Népal. Annexes Bibliographie Notes et références Scaphidiinae Faune endémique d'Asie
Abell 3
Abell 3 (également connue sous le nom de Sh2-189) est une nébuleuse planétaire dans la constellation de Cassiopée. C'est un objet extrêmement faible, situé à environ au nord-est de l'étoile ε Cassiopeiae. La période la plus appropriée pour son observation dans le ciel du soir se situe entre les mois d'août et de janvier et elle est considérablement facilitée pour les observateurs situés dans les régions de l'hémisphère boréal, où elle se produit circumpolaire jusqu'aux régions tempérées chaudes. Bien qu'incluse dans le catalogue Sharpless, il s'agit en fait d'une nébuleuse planétaire. Sa taille apparente est très petite et sa magnitude se situe autour de . Sa distance est incertaine, même si toutes les études en la matière s'accordent à la considérer assez élevée : une étude de 1984 rapporte une distance d', ce qui la placerait sur le bras de Persée. Des études plus récentes tendent à augmenter cette distance, jusqu'à (). Liens externes Bibliographie Notes et références Région HII Constellation de Cassiopée Bras d'Orion Nébuleuse en émission Objet du catalogue Sharpless
Championnats du monde de cyclisme sur piste 1977
Les championnats du monde de cyclisme sur piste 1977 ont eu lieu à San Cristóbal au Venezuela. Douze épreuves sont disputées : 10 par les hommes (3 pour les professionnels et 7 pour les amateurs) et deux par les femmes. Résultats Hommes Podiums professionnels Podiums amateurs Femmes Tableau des médailles Liens externes World Championship Track Cycling 1958-2009 1977 Cyclisme sur piste Cyclisme sur piste Monde 1977 Piste Monde 1977 Monde 1977 au Venezuela
Bull-Oney
est un court métrage de la série Oswald le lapin chanceux, produit par le studio Robert Winkler Productions et sorti le . Synopsis Fiche technique Titre : Bull-Oney Série : Oswald le lapin chanceux Réalisateur : Walter Lantz, Tom Palmer Producteur : Charles Mintz Production : Robert Winkler Productions Distributeur : Universal Pictures Date de sortie : Format d'image : Noir et Blanc Langue : Pays : Notes et références Liens externes Film américain sorti en 1928 Court métrage Winkler d'Oswald le lapin chanceux Film américain en noir et blanc Court métrage d'animation américain Film perdu des années 1920 Film américain perdu
Grainfield (Kansas)
Grainfield est une ville américaine située dans le comté de Gove, au Kansas. Selon le recensement de 2020, sa population est de . Notes et références Liens externes Ville au Kansas Comté de Gove
Vittorio Adorni
Vittorio Adorni (né le à Parme en Émilie-Romagne et mort dans la même ville le ) est un coureur cycliste italien, professionnel de 1961 à 1970. Biographie Carrière de coureur cycliste Honnête routier, Vittorio Adorni était avant tout un bon équipier, un précieux second avant de devenir un champion à part entière. Deuxième du Giro en 1963, deuxième du Championnat du monde en 1964, il parvient néanmoins à remporter le Giro en 1965. Lors de l'année 1968, il est convaincu de dopage : contrôlé positif aux amphétamines lors du Tour de Sardaigne, il est exclu et suspendu un mois et lors du Giro, il fraude au contrôle antidopage. En 1968, il se classe deuxième du Giro derrière son leader, le Belge Eddy Merckx. Celui-ci saura, le moment venu, s'en souvenir pour remercier son fidèle équipier. En effet, toujours en 1968, le championnat du monde se déroule sur le circuit automobile d’Imola. Parti seul à 93 kilomètres de l’arrivée, Vittorio Adorni bénéficie, comme il se doit, de la protection de ses compatriotes italiens à l’arrière mais aussi, et surtout, de la neutralité bienveillante d’Eddy Merckx, qui ne se sent curieusement pas la force de rouler derrière cet adversaire d’un jour, mais aussi son lieutenant de tous les jours. À l’arrivée, Vittorio Adorni précède le peloton résigné de près de 10 minutes. Son jour de gloire. Reconversion Après sa carrière sportive, Vittorio Adorni a été pendant plusieurs années commentateur des courses cyclistes pour la RAI, la télévision italienne. Vittorio Adorni est l’ancien Président du Panathlon Club International. Le président suivant du Panathlon International est Enrico Prandi qui siège également dans la Commission Culturelle du Comité international olympique. Vittorio Adorni a été nommé président du Conseil du cyclisme professionnel pour succéder à Hein Verbruggen et a également été coopté comme membre du Comité Directeur de l'Union cycliste internationale (UCI) lors de sa réunion du 11 octobre 2001, pour conserver le lien indispensable entre les deux instances. Palmarès Palmarès amateur 1958 Champion d'Italie de poursuite indoor amateurs 1959 Champion d'Italie sur route amateurs Coppa Mario Menozzi 1960 La Nazionale a Romito Magra Palmarès professionnel Résultats sur les grands tours Tour de France 3 participations : 1962 : hors délais () 1964 : 1965 : abandon (). Tour d'Italie 10 participations : 1961 : 1962 : , vainqueur de la 1963 : , vainqueur des et (contre-la-montre) étapes, maillot rose pendant 4 jours 1964 : , vainqueur des et , maillot rose pendant 1 jour 1965 : Vainqueur du classement général, vainqueur des , (contre-la-montre) et , maillot rose pendant 12 jours 1966 : , vainqueur de la étape (contre-la-montre), maillot rose pendant 2 jours 1967 : , vainqueur de la 1968 : 1969 : , vainqueur de la 1970 : Tour d'Espagne 1 participation : 1968 : . Distinctions-Challenges-Classements Challenge San Silvestro d'Oro 1965 : 1968 : 1969 : Super Prestige Pernod 1964 : Distinctions En 2002, Vittorio Adorni fait partie des coureurs retenus dans le de l'Union cycliste internationale. Membre du du Tour d'Italie : 2019 Décoration Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne (27 décembre 2012) Notes et références Liens externes Coureur cycliste italien Animateur italien de télévision Sportif italien du XXe siècle Vainqueur du Tour de Suisse Vainqueur du Tour d'Italie Vainqueur d'étape du Tour d'Italie Champion du monde de cyclisme sur route Docteur honoris causa de l'université de Parme Membre du Comité international olympique Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne Naissance en novembre 1937 Naissance à Parme Décès à 85 ans Décès à Parme Décès en décembre 2022
Médaille d'or (sport)
Dans le monde du sport, une médaille d'or est une récompense qui se présente sous la forme d'une médaille en or ou un autre métal de couleur jaune comme le laiton et que l'on remet aux vainqueurs des grandes compétitions sportives. Le récipiendaire est appelé « médaillé d'or ». Dans le milieu de la Gastronomie, Médaille d'Or fait référence au meilleur d'entre nous. Notes et références Voir aussi Articles connexes Médaille olympique Médaille d'argent Médaille de bronze Médaille d'or du CNRS Podium Liens externes Vocabulaire sportif Médaille Objet en or
Ta mère
Ta mère est une plaisanterie essentiellement utilisée comme insulte, comme interjection ou dans le cadre d'une joute oratoire. La formulation est attestée au début du dans les pratiques discursives des communautés noires américaines. Elle s'est généralisée en France à partir de la traduction et de la publication en 1995-1996 par l'animateur de télévision Arthur d'un recueil de ces insultes. Un peu avant, le groupe de hip-hop et de rap français Suprême NTM avait commencé à populariser cette expression en incluant sa forme abrégée dans son nom. Approches sociolinguistique et psycholinguistique Ta mère peut être catégorisé, de façon ambivalente, selon le contexte, comme une insulte ou comme une vanne (propos désobligeant, fantaisiste, une répartie spirituelle souvent moqueuse) qui, elle, n’a pas pour finalité d’offenser irrémédiablement celui à qui elles sont adressées. Les références à la mère sont le plus souvent désémantisées et ritualisées. Elles sont figées et ne visent pas directement la mère de celui qui est vanné. Ta mère, comme d'autres vannes de même nature, fait l'objet d'une surexploitation, et se comprend comme une réalisation de l’opposition entre des adolescents et la classe moyenne, les vannes n’étant « bonnes » que si elles choquent les locuteurs tendant vers la norme. L'expression peut parfois être produite hors du cadre des insultes ou des vannes avec une valeur de figement : « comment il pleuvait sa mère c’était trop, je me suis fait piquer sa mère », c'est un phatique ponctuant le discours. Willam Labov atteste dans son ouvrage Language in the Inner City (1972) de l'existence de vannes impliquant les parents dès les années 1940-1950 (elles ont alors une forme rimée) notamment à Chicago, utilisées oralement par la communauté noire américaine. Labov décrit l'insulte rituelle comme une pratique discursive, mettant le plus souvent deux personnes en confrontation, qui échangent des coups, des insultes pouvant être a priori considérées comme très violentes, toutefois sans qu'aucun des deux participants ne se sente véritablement insulté. Si l'un s'estimait tout à coup insulté, cela consacrerait la victoire de l'adversaire et le jeu verbal deviendrait un combat physique. La vanne ta mère prend également son sens à la lumière de la littérature scientifique anglophone sur les dozens ou dirty dozens de la communauté noire américaine, qui sont des joutes verbales où ta mère a une place centrale. Selon Claudine Moïse, . Dans sa version francophone, l'expression est, de façon générale, utilisée dans les espaces urbains dits « sensibles » par des adolescents issus de l'immigration francophone. Exemple d'injure rituelle (transcription réalisée en 1995 par un doctorant sociologue lors d'une séance de théâtre avec de jeunes adultes en région parisienne) : Équivalents dans d'autres langues-cultures l'équivalent dans la langue , ou ). La variante arabisante « » utilisée par NTM dans leurs paroles (dans Seine Saint-Denis Style par exemple) fait référence à la même insulte en arabe : ou L'équivalent chinois est tāmāde (他妈的 ; 妈/mā = mère) ou cao ni ma (肏你妈), quasi-homophone de Cheval de l'herbe et de la boue (草泥马). Il ne s'agit pas là d'un élément d'insulte rituelle mais d'un mème de mouvements contestataires. En Afrique de l'Ouest, il existe un phénomène d'insulte rituelle similaire, la parenté à plaisanterie. Autres utilisations de l'expression Arthur, animateur à la télévision et à la radio française, est l'auteur de plusieurs recueils de ce type de blagues dont notamment : Ta mère, Ta mère T02 la réponse, Ta mère la revanche, Ta mère la totale, Les interdits de ta mère, Ta mère a 10 ans. L'expression est utilisée dans le titre d'un film de Djamel Bensalah avec Jamel Debbouze : Le Ciel, les Oiseaux et... ta mère ! Notes et références Voir aussi Bibliographie Arthur (Jacques Essebag) Ta mère !, Flammarion, 1995, Ta mère 2 la réponse !, Flammarion, 1995, Ta mère 3 la revanche, J'ai lu, 1996, Et ta sœur, Flammarion, 2000 Ta mère a dix ans, Michel Lafon, 2004, Articles connexes Insulte Fils de pute Misogynie Suprême NTM Parenté à plaisanterie Neuilly sa mère ! Insulte Misogynie
Trapp (homonymie)
Géologie Les trapps (escalier en suédois) sont de très vastes plateaux continentaux constitués d'épais dépôts de roches basaltiques. Patronyme David Trapp (1981-), joueur de football international bélizien ; Evral Trapp (1987-), joueur de football international bélizien ; Frank Anderson Trapp (1922-2005), directeur américain de musée ; Kevin Trapp (1990-), joueur de football allemand ; Manon Trapp (2000-), athlète française ; Maria Augusta von Trapp (1905-1987) était une auteure et une chanteuse autrichienne, dont le personnage a été interprété au cinéma par Julie Andrews dans La Mélodie du bonheur, film de 1965 ; Maria Franziska von Trapp (1914-2014) était de la famille von Trapp, belle fille de la précédente, Maria Augusta von Trapp ; elle est une des filles de la famille du capitaine von Trapp, famille rendue célèbre par La Mélodie du bonheur ; Max Trapp (1887-1971) est un compositeur et pédagogue allemand ; Petr Trapp (1985-), joueur de football international tchèque ; Roger Trapp est un acteur français né en 1932. Divers En Alsace, Hans Trapp est le personnage qui accompagne le « Christkindel » dans sa tournée le soir de Noël. La Trapp Family Austrian Relief Inc. est une organisation humanitaire fondée en 1947 par la , famille rendue célèbre par La Mélodie du bonheur, film de 1965. Patronyme austro-bavarois Patronyme anglais
Valentine de Laborde
Charlotte Marie Valentine Joséphine de Laborde, par son mariage Gabriel Delessert, est une personnalité française, égérie de l'écrivain Prosper Mérimée, née le et morte le . Biographie Petite-fille du célèbre financier, le marquis Jean-Joseph de Laborde, fille du comte Alexandre de Laborde (1773-1842), homme politique et archéologue, auteur du Voyage pittoresque et historique en Espagne, et de Thérèse Sabatier de Cabre (1780-1854), Valentine de Laborde épousa, le , Gabriel Delessert (1786-1858), issu de la célèbre dynastie de banquiers et qui fut préfet de police de Paris de 1836 à 1848. Ils eurent deux enfants : Édouard Delessert (1828-1898), peintre, archéologue et pionnier de la photographie ; Cécile Delessert (1825-1887), qui épousa le comte Alexis de Valon (1818-1851), archéologue et voyageur, puis le colonel Sigismond du Pouget de Nadaillac. Le à Chartres, où son mari était préfet, elle devint la maîtresse de Prosper Mérimée, alors inspecteur général des monuments historiques, et qui la courtisait depuis longtemps. L'écrivain en fut très épris : « Je suis grandement et gravement amoureux », écrivait-il à son ami Stendhal. « Je suis amoureux fou de la perle des femmes, heureux parce que je suis aimé, très malheureux parce que je ne puis pas prouver mon amour aussi souvent que je voudrais. » Il s'extasiait devant cette « femme ayant les trente-six qualités physiques recommandées par Brantôme et des qualités morales que ce cochon-là ne savait pas apprécier » Pendant six ans cette liaison, affichée au vu et au su du tout-Paris, métamorphosa l'écrivain, célibataire endurci, qui n'eut de cesse de s'améliorer pour se montrer digne de sa maîtresse. Il lui dédia plusieurs de ses pièces et s'en inspira pour certains de ses personnages, comme de Pienne dans Arsène Guillot. Mérimée présenta aux Delessert la comtesse de Montijo. La comtesse de Laborde, mère de Valentine, s'occupa de ses deux filles, la future duchesse d'Albe et la future impératrice Eugénie, lorsque leur mère était absente et leur servit de correspondante pendant la durée de leurs études au Sacré-Cœur. Sous la monarchie de Juillet, elle tint un salon prestigieux, recevant dans son hôtel de Passy (rue Basse-de-Passy), les principales figures de la génération romantique: François-René de Chateaubriand, Adolphe Thiers, Eugène Delacroix, Émile de Girardin, Alfred de Musset, Charles de Montalembert, Minghetti, Marie d'Agoult et, plus tard, la comtesse de Castiglione, qui devint sa meilleure amie. À la fin de l'été 1851, Valentine de Laborde rompit avec Mérimée pour devenir la maîtresse de l'écrivain et voyageur Maxime Du Camp qui écrivit à Flaubert : " Tout s'est passé ainsi que nous le pensions, mon cher vieux, et la Valentine appartient à ton ami." Mais elle ne tarda pas à le quitter pour l'homme politique Charles de Rémusat. Sous le Second Empire, devenue veuve, elle conserva une position mondaine éminente, intime de l'impératrice Eugénie et arbitre des querelles familiales entre bonapartistes et orléanistes. Première femme à entrer, en 1846, à la Société des bibliophiles français, peintre de talent, amie des arts, esthète et cultivée, ce fut chez elle que le compositeur Ernest Reyer interpréta au piano, pour la première fois à Paris, des œuvres de Richard Wagner. Un jour, au Palais des Tuileries, elle eut l'impertinence de répondre à Napoléon III qui lui demandait ce qu'il fallait faire pour protéger les arts : « Sire, il faut les aimer. » Gustave Flaubert, ami de Maxime Du Camp, s'est inspiré de Valentine de Laborde pour le personnage de Dambreuse dans L'Éducation sentimentale. Elle a inspiré à Maxime Du Camp le personnage de Viviane dans Les Forces perdues. Elle est enterrée avec son mari cimetière de Passy ( arrondissement de Paris), dans le tombeau de la famille Delessert. Références Sources François d'Ormesson et Jean-Pierre Thomas, Jean-Joseph de Laborde, banquier de Louis XV, mécène des Lumières, Paris, Perrin, 2002 - . Bertrand de Villeneuve Bargemon ALexandre de Laborde, Paris, Ibacom 2011 - . Correspondance de Flaubert, Bibliothèque de la Pléiade, (tome II). Liens externes Note sur Valentine de Laborde sur www.merimee.culture.fr Notes Personnalité de la monarchie de Juillet Personnalité du Second Empire Égérie du XIXe siècle Salonnière française Naissance en janvier 1806 Décès en mai 1894 Famille de Laborde Décès à 88 ans Famille Delessert
Lockesburg
La ville américaine de est située dans le comté de Sevier, dans l’État de l’Arkansas. Sa population s’élevait à lors du recensement , estimée à en 2016. Démographie Source Notes et références Liens externes City en Arkansas Comté de Sevier (Arkansas)
Liste d'œuvres et d'expositions de Gianfredo Camesi
Liste d'œuvres et d'expositions de Gianfredo Camesi, artiste-peintre sculpteur suisse né le à Cevio, canton du Tessin. Œuvres Évolution d'une recherche Dans l'espace public De nombreuses réalisations de Gianfredo Camesi, sur commande ou sur concours, sont visibles dans des lieux publics en Suisse. La sculpture au complexe polyvalent «Mittenza» à Muttenz (1973) est inscrite à l'inventaire des œuvres artistiques protégée du canton de Bâle-Campagne depuis le au titre d'une œuvre représentative d'intégration dans le domaine public et construit. La Chapelle « Oratorio della Beata Vergine » à Menzonio, son village natal, abrite une partie de l'œuvre qu'il a créée ici en 1984-1986 : « ALCHIMIE DE LA VISION – ARCHÉOLOGIE DE LA PENSÉE - Genesi di un'opera » (Genèse d'une œuvre). Liste Description d'œuvres choisies Dans les musées et collections Écrits Quelques expressions formulées par Camesi dans son travail, certaines publiées à l'occasion des vœux de fin d'année. Expositions Notes et références Notes Liste des expositions <references group=e> <ref name=e1>La mention de la présence d'un catalogue est tiré des catalogues suivants : Exposition au Musée Rath de Genève et à la Kunsthalle de Mannheim « Cosmogonie 0 - 1 - 0, Théâtre des Signes » pour les années 1962 à 1985 ; Exposition au Centre culturel suisse de Paris « LAMBDA, Espace Psycho-Biodynamique » pour les années 1985 à 1988 ; Livre Camesi, monographie pour les années 1989 à 1994 ; Livre Gianfredo Camesi Eccéité, pour les années 1995 à 2011</ref> </references> Autres notes Références Catalogues d'expositions Catalogue de l'exposition dans le cadre de la Biennale de Sao Paulo, 1973. Catalogue de l'exposition au Trudelhaus, Baden , (La photographie dans l'œuvre de Gianfredo Camesi), 1977. Catalogue de l'exposition à la Galerie Renée Ziegler, Zurich, Zellenkreuzmalereien, 1979. Catalogue de l'exposition à la Galerie Maximilien Guiol, Paris, Visible – Invisible, 1984. Catalogue de l’exposition au Musée Rath de Genève et à la Kunsthalle de Mannheim « Cosmogonie 0 - 1 - 0, Théâtre des Signes », 1985. Catalogue de l’exposition au Meguro Museum of Arts, Tōkyō, LAMBDA, 1987. Catalogue de l’exposition au Centre culturel suisse de Paris « LAMBDA, Espace Psycho-Biodynamique », 1988. Catalogue de l'exposition à la Galerie François Mitaine, Paris, « Cosmogonie Terrestre », 1991. Livre Camesi, monographie, Éditions Benteli Berne, édité à l’occasion de la rétrospective de Neuchâtel (1964 - 1994) , 1994 . Catalogue de l'exposition à Cureglia, « Biennale SPSAS d’arte all’aperto », 1997 . Catalogue de l'exposition au Museo di Vallemaggia, Cevio, « Spazio Misura del Tempo, Rittrati della Valle », 2000. Catalogue de l'exposition à la Galerie Officina arte, Lugano, « Vacuité Terrestre », 2002. Livre Gianfredo Camesi, « Eccéité »'', Binding, sélection d'artistes , monographie édité à l’occasion de l'exposition au musée cantonal d'art, Lugano, 2011 . Autres références Camesi
Hesydrus
Hesydrus est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Trechaleidae. Distribution Les espèces de ce genre se rencontrent en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Liste des espèces Selon : Hesydrus aurantius (Mello-Leitão, 1942) Hesydrus canar Carico, 2005 Hesydrus caripito Carico, 2005 Hesydrus chanchamayo Carico, 2005 Hesydrus habilis (O. Pickard-Cambridge, 1896) Hesydrus palustris Simon, 1898 Hesydrus yacuiba Carico, 2005 Publication originale Simon, 1898 : Histoire naturelle des araignées. Paris, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Trechaleidae Genre d'araignées (nom scientifique)
Équipe cycliste DNA
L'équipe cycliste Visit Dallas DNA est une équipe cycliste professionnelle féminine basée aux États-Unis. Histoire de l'équipe L'équipe est née de la fusion des équipes amateurs Visit Dallas et DNA. Classements UCI Ce tableau présente les places de l'équipe au classement de l'Union cycliste internationale en fin de saison, ainsi que la meilleure cycliste au classement individuel de chaque saison. Encadrement En 2016 et 2017, le directeur sportif est Scott Warren. Il est assisté par Dave Harward. Le représentant de l'équipe auprès de l'UCI est Alex Kim. Partenaires La ville de Dallas et le fabricant de vêtements cycliste DNA sont les partenaires de l'équipe. En 2016, l'équipe utilise du matériel Orbea. DNA en 2022 Effectif Victoires Sur route Classement mondial Saisons précédentes Effectif Victoires En cyclo-cross |- |||Kingsport||||2|| Amanda Miller |} Sur piste |- |||Championnats panaméricains de poursuite par équipes|||||| Jamie Gilgen |} Classement mondial Visit Dallas DNA est trente-quatrième au classement par équipes. Arrivées et départs Effectif Victoires Sur route Classement mondial Visit Dallas DNA est trente-troisième au classement par équipes. Effectif Victoires Sur route Classement mondial Effectif Victoires Sur route Classement mondial Notes et références Liens externes DNA DNA
Artamet
Artamet (en arménien ) est une communauté rurale du marz d'Armavir, en Arménie. Elle compte habitants en 2009. Notes et références Communauté rurale d'Armavir
Clube Desportivo de Mafra
Le Clube Desportivo de Mafra est un club de football portugais basé à Mafra. Le club évolue actuellement en Segunda Liga. Historique Le club est fondé le 24 mai 1965. Antérieurement, en 1940, le Clube Desportivo de Mafra avait été créé sous ses couleurs avant d'être refondé en 1965. Les activités football du club commencent en 1967. Lors de la saison 1970-1971, le club gagne le titre de troisième division de l'Associação de Futebol de Lisboa. 5 saisons plus tard, le club est sacré champion de deuxième division de l'Associação de Futebol de Lisboa. Le club gagne en 1991-1992 le titre de champion de première division de l'Associação de Futebol de Lisboa et intègre donc pour la première fois les championnats nationaux lors de la saison 1992-1993. Lors de ses deux premières saisons en Tercera Divisão ( dans la hiérarchie), le club termine à la dixième place avant de terminer premier de sa poule en 1994-1995. Le club ne passe qu'une saison en Segunda Divisão B et descend en Tercera Divisão. Le club descend d'un nouvel échelon la saison et retourne en première division de l'Associação de Futebol de Lisboa. Lors de cette saison 1997-1998, Mafra termine deuxième et retourne en Tercera Division. Mafra reste quatre saisons dans cette division. Mafra finit premier de sa poule en 2001-2002 et gagne le droit de retourner en Segunda Divisão B. Le club reste 14 saisons à cet échelon avant de gagner la poule nord de promotion en Segunda Liga en 2014-2015. Le club est même sacré champion de Troisième Division (qui est devenu entre-temps le Campeonato Nacional de Seniores) en battant 1-1, 4-3 aux Tirs au but Famalicão vainqueur de l'autre poule de promotion. Bilan saison par saison depuis 1991-1992 Effectif actuel Palmarès Campeonato Nacional de Seniores : 2015 et 2018 Terceira Divisão : 2002 Première division de l'Associação de Futebol de Lisboa : 1992 Deuxième division de l'Associação de Futebol de Lisboa : 1976 Troisième division de l'Associação de Futebol de Lisboa : 1971 Annexes Bibliographie Notes et références Liens externes Club de football au Portugal Club de football fondé en 1965 District de Lisbonne
Roger Lecomte
Roger Lecomte est un physicien canadien et professeur universitaire reconnu pour ses contributions exceptionnelles dans le domaine de l'imagerie médicale. Avec une carrière s'étendant sur près de quatre décennies, le travail révolutionnaire de Lecomte dans le domaine de l'imagerie clinique et préclinique a laissé une empreinte indélébile sur le monde de la recherche scientifique et de l'innovation. Biographie Jeunesse et Éducation Né au Québec, Canada, le parcours académique de Lecomte a été marqué par une fascination précoce pour la physique. Il a poursuivi ses études supérieures à l'Université de Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en sciences avec une spécialisation en biophysique. Cette éducation fondamentale a suscité sa passion pour l'exploration scientifique. Lecomte a poursuivi son parcours académique avec une maîtrise en physique appliquée de la même institution. Ses recherches pendant cette période portaient sur l'analyse des éléments en traces en utilisant l'émission de rayons X induite par particules chargées (PIXE), démontrant sa propension à l'investigation scientifique de pointe. Innovations en imagerie médicale Les contributions capitales de Lecomte dans le domaine de l'imagerie médicale ont solidifié sa réputation de pionnier. En tant que professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke depuis près de quatre décennies, il a dirigé des avancées en imagerie nucléaire qui ont transformé le paysage médical. L'esprit inventif de Lecomte a conduit au développement de brevets et d'inventions cruciaux qui sous-tendent les technologies d'imagerie utilisées dans les hôpitaux du monde entier. Son travail a eu un impact significatif sur la manière dont les tomodensitogrammes (CT) et les tomographies par émission de positons (TEP) sont réalisés, de nombreuses techniques tirant parti des fondations établies par ses brevets minutieusement élaborés. Carrière en Chiffres Quantifier l'impact de Lecomte révèle l'étendue de son influence : Financement en tant qu'Investigateur Principal et Co-Investigateur : 38 805 621 $ Articles scientifiques publiés : 463 (270 avec comité de pairs + 193 sans comités de pairs) + 4 chapitres de livres Conférences sur invitation : 177 Communications nationales et internationales : 747 Brevets obtenus : 21 Étudiants gradués supervisés : 92 Prix et distinctions gagnés le Pr. Lecomte: 22 et son équipe : 155 Licences commerciales et partenariats industriels : 53 Reconnaissance et Impact L'impact de Roger Lecomte sur l'imagerie médicale va au-delà de la recherche et de l'innovation. Son héritage englobe les esprits des milliers d'étudiants qu'il a enseignés et encadrés tout au long de sa carrière. En tant que pionnier et visionnaire, il a façonné le cours des diagnostics et de l'imagerie médicale, confirmant sa place en tant que figure éminente dans le domaine de la science et de la technologie. Un nouveau scanner révolutionnaire Le projet le plus récent du Pr. Roger Lecomte et du Pr. Réjean Fontaine est un scanner TEP à Ultra-Haute Résolution (UHR) dédié à l’imagerie du cerveau. Ce nouvel appareil repousse les limites : il est de 2 à 4 fois plus précis que tous les scanners TEP disponibles sur le marché. Puisqu’avec des scanners ont obtient des images en 3 dimensions, cela représente donc de 8 à 86 fois plus d’informations collectées : une vraie révolution dans le domaine qui permet de voir pour la première fois des structures cérébrales clées.   La technologie de détection LabPETII utilisée par le scanner UHR est le résultat de travaux de recherche menés en collaborations avec une douzaine d’entreprises et organisations canadiennes et sur laquelle plus de 300 personnes ont travaillé et apporté leur contribution au fil des années. Éducation Après avoir obtenu son baccalauréat en physique (biophysique) à l'Université de Montréal de 1971 à 1974, il a poursuivi ses études avec une maîtrise en physique appliquée, se spécialisant dans l'analyse d'éléments en traces par rayons-X induits à l'aide de faisceaux de particules chargées (PIXE), de 1974 à 1977. Ses études doctorales ont ensuite suivi à l'Université de Montréal, de 1977 à 1981, où il a obtenu son doctorat en physique nucléaire. Sa thèse, intitulée "Étude de la déformation des noyaux doublement pairs de la région N=34-48 par excitation coulombienne," a démontré son expertise dans l'investigation de la forme des noyaux à double paire par excitation coulombienne. Sa formation a culminé avec un postdoctorat en médecine nucléaire à l'Université de Sherbrooke de 1981 à 1983, où il a contribué de manière significative aux avancées en imagerie médicale. Prix et distinctions En , Lecomte a reçu le Prix Joseph-Armand-Bombardier pour ses recherches en imagerie médicale : « Avec son équipe du département de médecine nucléaire et radiobiologie de l'Université de Sherbrooke, [il] a révolutionné l'imagerie médicale ». Prix 2022 : IEEE Glenn F. Knoll Radiation Instrumentation Outstanding Achievement Award. Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE). 2019 : Prix Acfas Jacques-Rousseau de multidisciplinarité / Acfas Jacques-Rousseau Award of Multidisciplinarity. Association francophone pour le savoir (Acfas). 2016 : IEEE Nuclear & Plasma Sciences CANPS Award. Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE). 2014 : Prix Michel-Sarrazin Award, Club de recherches cliniques du Québec. Club de recherches cliniques du Québec. 2014 : Prix d'excellence du conseil d'administration du CHUS 2014, Catégorie Carrière. Centre Hospitalier Univ. de Sherbrooke. 2013 : Prix scientifique du Québec Lionel-Boulet 2013 / 2013 Lionel-Boulet Quebec Scientific Award. Gouvernement du Québec. 2012 : Prix de distinction David E. Mitchell 2012 pour le développement du scanner LabPET / David E. Mitchell Award of Distinction 2012 for Development of LabPET scanner (w/ R Fontaine). Fondation des Prix d'innovation Ernest C. Manning Awards Foundation. 2009 : Prix ACFAS - J.-Armand-Bombardier 2009 Innovation technologique, Association francophone pour le savoir. Association francophone pour le savoir (Acfas). 2005 : Prix d'excellence à la recherche médicale RBC/CRC 2005. Centre Hospitalier Univ. de Sherbrooke. 2005 : Prix Étienne-Le Bel Award - Pour l’avancement de la science, la qualité des recherches et le rayonnement international / For Progress in Science, Quality of Research and International Recognition. Université de Sherbrooke. Distinctions 2013 : IEEE Senior Grade, Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), États-Unis/USA. Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). 2012 : Finaliste du Québec Prix Ernest C. Manning Awards Finalist for Quebec - Développement du scanner LabPET / Development of LabPET scanner. ADRIQ & CRSNG/NSERC. 2011 : Prix du Doyen au Gala du Mérite Dean's Award - Production de/of Tc-99m par/by cyclotron. Université de Sherbrooke. (Distinction). 2011 : Célébrons le partenariat - Catégorie Science de la vie (w/ R Fontaine & Gamma Medica), ADRIQ & CRSNG/NSERC. Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG). 2010 : Prix d'excellence de groupe, catégorie Rayonnement, Équipe Cyclotron. Centre Hospitalier Univ. de Sherbrooke. (Distinction). 2008 : Outstanding Senior Research Award (avec/with R. Fontaine), Société canadienne d'ingénierie médicale & biologique / Canadian Medical & Biological Engineering Society. Soc. canadienne d'ingénierie médicale & biologique / Canadian Medical & Biological Engineering Soc. 2006 : Microelectronics Integration Award (avec/with R Fontaine); Canadian Microelectronics Corporation. Société canadienne de microélectronique / Canadian Microelectronics Corporation. Notes et références Liens externes Une technologie sherbrookoise permet une avancée majeure pour le diagnostic de pathologies cérébrales Ultra-High Resolution Brain PET: a "Quantum Leap' for Neuroradiology Des chercheurs de Sherbrooke ouvrent la voie à l'imagerie TEP à ultra-haute résolution Innovative devices ramp the resolution of PET imaging Ultra-High Resolution Brain PET Scanner Visualizes and Quantifies Brainstem Nuclei for the First Time Un nouveau scanneur pour voir l’infiniment petit Quand chercheurs et gens d’affaires collaborent : l’exemple de l’Université de Sherbrooke 2022 IEEE Glenn F. Knoll Radiation Instrumentation Outstanding Achievement Award Article présentant Roger Lecomte, Prix du Québec Profile universitaire de l'université de Sherbrooke Article présentant Roger Lecomte, Prix Acfas Jacques-Rousseau 2019 Vidéo : Créer de meilleurs scanner TEP : le parcours multidisciplinaire de Roger Lecomte, prix Acfas 2019 Vidéo : Roger Lecomte, prix Lionel-Boulet 2013 : À contre-courant Physicien québécois Professeur canadien Professeur à l'Université de Sherbrooke Lauréat du prix Joseph-Armand-Bombardier Naissance en juillet 1951
Annales (homonymie)
Les annales sont une forme d'écrit historique concis, qui détaillent ou recueillent des événements dans un ordre chronologique. Parmi les anciennes annales, on compte : les Annales royales assyriennes ; les Annales royales hittites ; les Annales, œuvre du poète romain Ennius ; les Annales, œuvre de l'historien romain Tacite ; les Annales maximi (Grandes Annales), chroniques tenues par les pontifes de la Rome antique ; les Annales de l'Ancien Testament, de l’archevêque James Ussher ; les Annales des Printemps et des Automnes, traditionnellement attribuées à Confucius ; les Annales de la dynastie Chosŏn, décrivant une partie de l’histoire coréenne ; les Annales malaises, qui décrivent l’histoire du Sultanat de Malacca. Plusieurs revues modernes portent le titre d’Annales : les Annales des Mines, revue scientifique et technique française créée en 1794 ; les Annales de la propagation de la foi, recueil de lettres d'évêques et prêtres missionnaires, fondée à Lyon en 1822 ; les Annales de géographie, revue géographique française fondée en 1891 par Paul Vidal de La Blache ; Les Annales politiques et littéraires, revue fondée en 1883 par Jules Brisson, publiée jusqu'en 1940 puis de 1947 à 1970 ; la Revue des annales, aujourd'hui Annales. Histoire, Sciences sociales, une revue historique française fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre ; l’École des Annales, école historique française associée à la revue précédente ; Les Annales de la recherche urbaine, revue d'architecture et d'urbanisme française ; les ''Annales de gérontologie, revue sur la gérontologie. Enfin, les annales akashiques sont un concept ésotérique issu de la théosophie. Homonymie historique
Lignes routières Zou ! dans les Alpes-de-Haute-Provence
Liste des lignes d'autocars Zou ! dans les Alpes-de-Haute-Provence. Lignes de proximité Lignes scolaires Secteur de l'Ubaye Secteur de la Haute Ubaye Secteur de Saint-André-les-Alpes Secteur du Haut Verdon Secteur d'Annot Secteur de Castellane Secteur de Riez Secteur de Reillanne Secteur de Banon Secteur de Forcalquier Secteur de Sisteron Lignes d'autres départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur circulant dans les Alpes-de-Haute-Provence Département du Var Département de Vaucluse Notes et références Articles connexes Transports dans les Alpes-de-Haute-Provence Liste des réseaux interurbains de France Zou ! Liens externes Réseau interurbain en France Transport dans les Alpes-de-Haute-Provence
Télégraphie sans fil
La télégraphie sans fil, également appelée TSF et radiotélégraphie permet d'écrire à distance en utilisant des ondes électromagnétiques (sans fil télégraphique). Pour transmettre des messages, la télégraphie sans fil utilise l'alphabet Morse, dans lequel les lettres sont représentées par des combinaisons de signaux longs ou traits et de signaux courts ou points. À l'aide d'un manipulateur morse, on fait correspondre à ces signaux des émissions de séries d'étincelles courtes ou longues. La première conférence radiotélégraphique internationale organisée en 1903 à Berlin a abouti aux premières bandes marines, puis dès 1912 aux bandes de TSF aux longueurs d'onde partagées entre services (la longueur d'onde est l'unité couramment utilisée jusqu'aux années 1960 où l'usage de la fréquence devient prépondérant). Historique Avant la Première Guerre mondiale Les stations de TSF à détecteur magnétique et à détecteur électrolytique permettent la réception des ondes radioélectriques dans les bandes radios, d'émissions radioélectriques diverses, des signaux de la tour Eiffel et des premiers postes de radiodiffusion. 1895 Durant l'été, Guglielmo Marconi fait des expériences sur les ondes découvertes par Heinrich Rudolf Hertz, avec un cohéreur de Branly et l'antenne d'Alexandre Popov, et réalise dans les Alpes suisses à Salvan une liaison télégraphique de (1,5 mile). 1897 Le 13 mai, des ingénieurs de la Royal Mail expérimentent pour la première fois un équipement de télégraphie sans fil inventé par Guglielmo Marconi, sur l'île de Flat Holm. C'est la première démonstration au monde de la transmission de signaux radio en pleine mer, entre et Flat Holm, soit une distance de 3 miles. 1898 Le , Eugène Ducretet établit la première liaison française par radio, en émettant des sons depuis la tour Eiffel jusqu'au Panthéon (ce qui représente environ ). 1899 Le 25 avril, première liaison transmanche par TSF à partir de Wimereux (Pas-de-Calais) établit par Guglielmo Marconi avec l'aide d'Édouard Branly. 1902 Les données météorologiques puis des prévisions commencèrent à être transmises par télégraphie sans fil aux navires en mer et les données provenant de ces derniers le furent dès 1905. 1903 À cette date est organisée la Conférence télégraphique de Berlin par neuf pays. La demande pour une station privée de TSF était faite au directeur des postes du département où habitait le pétitionnaire. 1904 - 1913 Entre ces dates, normalement pour l'échange des correspondances privées avec les navires en mer, les navires émettaient sur la longueur d'onde de () et écoutaient sur la longueur d'onde (). Les stations côtières normalement émettaient sur la longueur d'onde () et écoutaient sur la longueur d'onde de ().Les navires et les stations côtières avaient la possibilité d’émettre et de recevoir sur la même longueur d’onde de ou sur la longueur d'onde de ; par exemple un navire contactant d'autres navires et une station côtière. 1906 C'est la conférence de Berlin. 1907 Le parait le décret qui classe les stations radiotélégraphiques en catégories et qui prévoit des autorisations accordées par l'administration des PTT pour l'installation des stations privées et d'installations des stations temporaires. On commence les échanges de données météorologiques avec les États-Unis, la Russie et l'Asie de l'est, permettant d'avoir une meilleure analyse des systèmes en amont. Dans les stations TSF, le détecteur magnétique et le détecteur électrolytique sont progressivement remplacés par le détecteur à galène pour sa simplicité. 1910 Les militaires réalisent les premiers essais de liaisons TSF entre le sol et un dirigeable. Le pilote Joseph Frantz procède aux premiers essais de radio TSF (ou télégraphie sans fil) entre son avion et le sol, sur le terrain de la base aérienne 122 Chartres-Champhol. C'est le commencement de l'application de la Convention de Londres (à la suite du naufrage du Titanic en 1912) : dès 1913, toutes les stations côtières et toutes les stations des navires sont en écoute radiotélégraphique sur la longueur d'onde () devenue longueur d'onde de détresse et d'appel divers. Après appel sur la longueur d'onde , la station appelante et appelée convenaient d'une longueur d'onde normalisée de travail : () ; () ; () ; () ; (). Puis, la communication terminée, les stations reviennent effectuer la veille radiotélégraphique obligatoire sur la longueur d'onde (). Les petits bateaux ne pouvant pas travailler en radiotélégraphie sur la longueur d'onde () travaillent sur la longueur d'onde de () et effectuent une écoute radiotélégraphique obligatoire sur la longueur d'onde (). Principe de silence radio obligatoire À la suite du naufrage du Titanic en 1912, la convention radiotélégraphique de Londres 1912 et la convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer (Safety Of Life At Sea) SOLAS 1914 avec les nouvelles conventions complémentaires recommandent : Dans un premier temps : dans toutes les stations des paquebots avec plus de 50 passagers sur des trajets internationaux et les navires de charge égale ou supérieure à effectuant des voyages internationaux et toutes les stations côtières marines, un opérateur radiotélégraphiste devra être de service en tout temps, jour et nuit, pour assurer la réception immédiate de tout appel de détresse, avertissement ou autres transmissions importantes. Toutes les stations côtières et toutes les stations des navires seront en écoute radiotélégraphique sur la longueur d'onde (). Dans un deuxième temps : dans les secteurs de couleur des montres radio-marine, les stations radiotélégraphiques doivent cesser les radiotélégrammes, puis effectuer un silence radio obligatoire de trois minutes quatre fois par heure (jusqu'en 1932 puis deux fois par heure jusqu'en 1999), pour effectuer l’écoute obligatoire sur la fréquence de , afin de repérer un éventuel signal de détresse arrivant même très faible, non perçu durant le reste du temps utilisé pour les appels divers avec un dégagement sur une autre fréquence : appel général de routine (CQ), appel individuel de routine, appel d'urgence (XXX) et appel de sécurité (TTT). Exemple radiotélégraphie de routine sur . Cette disposition ne s'applique pas aux stations en détresse. Entre les deux guerres 1917 En France, les postes de réception horaires ou météorologiques, dont la concession est sollicitée par des citoyens français, sont autorisés par le chef du service local des PTT sur demande de l'intéressé. Les postes de réception horaires ou météorologiques ne donnent lieu qu’à la perception d'un droit fixe de cinq francs par an et par poste. En temps de guerre, tous les postes privés radioélectriques, sauf ceux utilisés par ou pour le compte des autorités militaires, doivent être supprimés. 1920 Quelques stations de radiodiffusion aux États-Unis émettent dans la bande des petites ondes à ( à ). 1922 Quelques stations de radiodiffusion en Europe émettent dans la bande des grandes ondes à ( à ). 1923 Quelques stations de radiodiffusion en Europe émettent dans la bande des petites ondes à ( à ). Le , des radioamateurs réalisent la première liaison bidirectionnelle transatlantique sur une longueur d'onde spécialement autorisée de 103 mètres (2,912 MHz), depuis Nice, Léon Deloy 8AB, et depuis les États-Unis, John L. Reinartz, 1XAM et Fred Schnell, 1MO. En France, le service amateur est clarifié. 1925 Le physicien anglais Edward Appleton met en évidence par expérience la présence des couches imaginées par Oliver Heaviside et Arthur Kennelly. Ces couches prennent le nom de couche d'Appleton puis de couche de l'ionosphère. Peu après, les physiciens américains Gregory Breit et Merle Antony Tuve mesurent la hauteur des couches de l'ionosphère à l'aide d'un émetteur d'impulsions radioélectriques. 1927 La conférence de Washington prend en compte les découvertes radio et en modifie profondément les bandes. De nouveaux partages du spectre des bandes des fréquences entre les différentes applications services sont créés dès 1927. Il est créé le Comité consultatif international des radiocommunications (CCIR). 1929 Le 1er janvier de cette année, la totalité du monde utilise le nouveau partage des bandes radios créées par la Conférences Mondiale des radiocommunications. L'unité kHz est introduite vers 1927, la longueur d'onde des devient peu à peu la fréquence . 1932 La Convention internationale des télécommunications de Madrid établit la fréquence internationale de détresse en radiotéléphonie sur (longueur d'onde de ) avec des silences toutes les demi-heures en rouge en radiotélégraphie et vert ou bleu en radiotéléphonie. Depuis la Seconde Guerre mondiale Propagation des ondes radios Jusqu'en 1925. Seule la propagation par l'onde de sol était connue. Les ondes de sol voyagent à la surface de la Terre (entre le sol et la couche ionisée de l’atmosphère). L'onde se propage régulièrement le jour et avec un léger renforcement la nuit. Plus la puissance d'émission est grande plus la distance couverte par l'onde de sol est grande. Plus la longueur d'onde est grande plus la distance couverte par l'onde de sol est grande, exemple : un émetteur de sur la longueur d'onde de , donne à un champ de sur terrain bon conducteur et un émetteur de sur la longueur d'onde de , donne à un champ de toujours sur terrain bon conducteur. L'atténuation de l’énergie de l’onde de sol est en fonction du carré de la distance et en fonction du carré de la fréquence radio, sans tenir compte de la courbure de la terre sur une base kilomètres/watts exponentielle par l'Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell. La réception diurne par onde de sol des stations marines dans la longueur d'onde de distantes de est possible sur une mer particulièrement salée (et donc plus conductrice). Dans les mêmes conditions, un signal par onde de sol se propageant sur un terrain rocheux pourrait couvrir à peine . Exemple : un émetteur de sur , donne à un champ de sur terrain mauvais conducteur et sur terrain bon conducteur. Tableau des longueurs d’onde Première bande de télégraphie sans fil Les moyens standards de radiocommunications disponibles de 1904 jusqu'à 1927 Histoire des émissions de télégraphie sans fil Les premiers émetteurs fonctionnaient avec des arcs électriques puis avec des émetteurs à ondes amorties et sur des fréquences inférieures à 30 kHz (longueurs d'onde supérieures à 10 000 m) avec des alternateurs à haute fréquence. Puis l'évolution des tubes électroniques, progressivement adaptés aux puissances et fréquences d'émission, permit progressivement l'essor de la radiotélégraphie. Émetteur à arc Principe de l'émetteur à arc Si on place en dérivation sur un arc électrique « A » (jaillissant entre deux électrodes reliées à une source continue) une capacité suivie d’une bobine, on constate que ce circuit résonateur « LC » est le siège d’oscillations entretenues. Les oscillations entretenues sont couplées à l'antenne radioélectrique qui permet d'émettre l'onde radio. Émetteur à arc industriel Sous son aspect industriel, l’arc est soufflé par un électroaimant, ceci dans le but de l’allonger pour obtenir une meilleure stabilité ; la cathode (—) est en carbone, l’anode (+) en cuivre et refroidie par une circulation d’eau ; l’arc jaillit dans une atmosphère de vapeur d’alcool ; la tension appliquée est de l’ordre de 600 volts, la fréquence obtenue de 500 kHz, avec une puissance de l’ordre de plusieurs kilowatts. Avec une tension d'alimentation de 50 volts, l’intensité absorbée est de l’ordre de 8 ampères, la fréquence obtenue de avec une puissance de l’ordre de 150 watts. Ce matériel est simple et robuste, avec un rendement d'environ 40 %. Cependant ces émetteurs ont une émission très riche en harmoniques, et occupent une bande d'environ 10 %, soit pour , avec l’inconvénient relevé, pour le manipulateur télégraphique, de continuer à émettre une porteuse radioélectrique sur une autre longueur d'onde (cela pour ne pas éteindre l'arc électrique). Les émetteurs à arc ont quasiment disparu vers 1930. Exemples d'émetteur à arc Avec un poste à galène et un émetteur à arc, la station Boulogne TSF (indicatif FFB) effectuait dès 1911 des liaisons radiotélégraphiques sur la longueur d'onde des 600 mètres avec les navires. La station Ouessant TSF (indicatif FFU) effectuait dès 1904 des liaisons radiotélégraphiques avec une flotte de 80 paquebots sur la longueur d'onde des 600 mètres. De nuit, FFU effectuait des liaisons radiotélégraphiques avec l'Afrique du Nord. Émetteur à bobine de Ruhmkorff L'émetteur à bobine de Ruhmkorff est simple avec une puissance de sortie de quelques watts à plusieurs dizaines de watts. La fréquence de travail de l'émetteur radiotélégraphique est déterminée par la résonance radioélectrique de l’antenne. Ces émetteurs ont une émission très riche en harmoniques. Pour transmettre un radiotélégramme, on fait correspondre à ces signaux des émissions de séries d'étincelles courtes ou longues. À la réception, le son produit par les ondes amorties d’un émetteur à excitation directe se rapproche d’un roulement sans tonalité ou d’un crépitement. Principe : L'émetteur à bobine de Ruhmkorff à excitation directe comprend, pour la transmission des signaux, une antenne à forte capacité reliée à l'un des pôles d'un éclateur à étincelles E et une prise de terre reliée à l’autre pôle ; une bobine d'induction B à vibrateur V dans l'enroulement de laquelle on envoie le courant d'une batterie d'accumulateurs P. Le courant peut être ouvert et fermé à volonté à l'aide d'un manipulateur télégraphique M. L'enroulement secondaire de la bobine est réuni à l'éclateur. Lorsqu'on appuie sur le manipulateur, le vibrateur produit des ruptures successives du courant primaire, la force électromotrice induite au secondaire crée entre le sol et l'antenne une différence de potentiel suffisante pour qu'une étincelle jaillisse à l'éclateur. L'antenne se décharge par cette étincelle et se traduit par la formation d’oscillations électriques s'amortissant rapidement. Une étincelle suivante jaillit qui provoque à nouveau une série d'oscillations amorties. Un ampèremètre à courants alternatifs G, intercalé sur la prise de terre, permet de mesurer l'intensité du courant oscillant et de régler au mieux la distance des pôles de l'éclateur. Lorsque ce réglage est terminé on peut le mettre en court-circuit. Pour modifier jusqu'à 30 % la fréquence de résonance de l’antenne, un circuit capacité suivie d’une bobine peut être intercalé dans le circuit d'antenne. Pour fonctionner avec un émetteur à excitation directe, l’antenne avec le sol, à forte capacité, était de différents types : antenne fouet à capacité terminale type parapluie, antenne en T, antenne dipolaire ou dipôle. Avec l'antenne Zeppelin de ballon dirigeable, antenne à faible capacité, il est nécessaire d'établir une grande différence de potentiel, c'est-à-dire de se servir d'étincelles longues. Après la conférence radiotélégraphique de 1912, ce procédé est encore utilisé plusieurs années dans les stations radioélectriques de navires avec une puissance limitée à 50 Watts, puis il est abandonné au profit de l'émetteur à excitation indirecte. Émetteur à ondes amorties Les émetteurs à ondes amorties type bobine Tesla sont créés au début du . Après avoir remplacé l'émetteur à arc, l’émetteur à onde amortie est remplacé peu à peu par les émetteurs à lampes, puis à semi-conducteurs. Dès 1950, les dernières stations à émetteur principal par onde amortie des navires (d'Australie) travaillaient sur les fréquences normalisées : de 425 kHz et de 500 kHz. Depuis 1947, L'émetteur à onde amortie est relégué pour la détresse en émetteur de secours sur la longueur d'onde des 600 mètres en cas de panne de l’émetteur principal. On désigne le « type d'ondes amorties » par la lettre B (avant janvier 1982) : ondes composées de séries successives d'oscillations dont l'amplitude, après avoir atteint un maximum, diminue graduellement, les trains d'ondes étant manipulés suivant un code télégraphique. Procédé abandonné à présent. Principe de l’émission en ondes amorties La production des ondes amorties est obtenue par le condensateur C, et l’éclateur fractionné E où jaillissent les étincelles. Le circuit L C E est le circuit de décharge du condensateur C et L est couplée avec le variomètre d’antenne qui constitue le circuit rayonnant. Une émission en ondes amorties est donc composée d’une série de trains d’ondes et s’il y a n décharges par seconde du condensateur dans le circuit oscillant, l’émission comportera des oscillations de n trains d’ondes par seconde et à la réception, on entendra après détection un son de hauteur n. La puissance mise en jeu dans le circuit oscillant émetteur est : P = ½·C·U·n où P est exprimé en watts, C en farads, U en volts. (tension appliquée au condensateur de capacité C), n étant le nombre de décharges du condensateur par seconde. Exemple : C de 2 microfarad, U de 1000 volts, n de 400 décharges par seconde, P sera de 400 watts dans le circuit rayonnant (à la réception, le signal est comparable à de la télégraphie type A2A modulé en 400 Hz) en se rapprochant de la tonalité saccadée d’une flûte. Le condensateur peut être chargé, soit par du courant alternatif, soit par du courant continu « haché », élevé à la valeur de tension voulue. À la réception des ondes amorties d’un émetteur à bobine Tesla, l’écoute se rapproche d’une tonalité saccadée d’une flûte. Émetteur à ondes amorties de bord (marine) L'émetteur radiotélégraphique de bord est alimenté par le même alternateur et transformateur que l'émetteur à arc qu'il remplace. L’alternateur est monté en bout d’arbre avec le moteur M alimenté par la dynamo du bord. Cette dynamo se trouve dans la salle des machines et risque par conséquent d’être noyée prématurément en cas d'avarie grave, c’est pourquoi il est prévu une alimentation de secours à « vibrateur » qui peut être branchée grâce à l’inverseur. Cette alimentation de secours doit obligatoirement se trouver dans les parties élevées du navire. A1 (de gauche) est un ampèremètre qui permet de mesurer le courant primaire, At (de droite) est l’ampèremètre thermique d’antenne. V est le variomètre d’antenne permettant de parfaire le réglage de celle-ci sur la longueur d’onde désirée. (Le vibrateur fournit du courant continu haché permettant d’utiliser un transformateur élévateur de tension à partir de sources à basse tension) Ce matériel est simple et robuste, avec un rendement d'environ 50 %. Cependant ces émetteurs ont l'inconvénient de rayonner sur une large bande de fréquence avec une émission très riche en harmoniques et dérivent en fréquence. Pour fonctionner avec un émetteur à excitation séparée, l’antenne était de différents types : antenne fouet à capacité terminale type parapluie, antenne en T, antenne dipolaire ou dipôle, antenne en « L », antenne fouet cerf-volant, antenne long-fil, ou du type antenne Zeppelin. Ce procédé est à présent abandonné. Alternateur à haute fréquence L'alternateur haute fréquence (HF) fournit des fréquences inférieures à (longueurs d'onde supérieures à ). Pour obtenir des valeurs de plus grandes fréquences on a recours à des multiplicateurs de fréquence. La manipulation se fait en court-circuitant simplement l'induit ; le courant de court-circuit n'atteint pas une valeur inadmissible en raison de la valeur élevée de la fréquence et de la forte inductance que présente l'induit (Z = Lω). Le rendement de l'alternateur HF est de l'ordre de 80 %. Dans un alternateur à haute fréquence, le rotor est une masse métallique ayant à sa périphérie des dents, sur lesquelles est bobiné l'enroulement induit, en plus grand nombre que le stator qui supporte l'enroulement inducteur. Il y a variation de flux par variation de la réluctance chaque fois que l'une des dents du rotor passe devant l'un des pôles du stator, il s'ensuit donc un courant d'induction dans les spires de l'enroulement induit. Après avoir remplacé l'émetteur à arc sur les fréquences inférieures à , l'alternateur HF a été remplacé peu à peu par les émetteurs à lampes. Le dernier alternateur haute fréquence en état de fonctionnement est au musée radio de Grimeton en Suède. Histoire des techniques de réceptions Histoire des techniques de réceptions de la télégraphie sans fil Les techniques de récepteurs radio dès le début du , permit les premières liaisons radios en radiotélégraphie. Boucle de Hertz Le , Heinrich Rudolf Hertz dans l'Université supérieure des techniques de la Cité Rhénane de Karlsruhe fait jaillir un arc électrique entre deux sphères de laiton d’une antenne dipôle. Simultanément, à quelques mètres, un arc électrique prend naissance dans la coupure d'une spire métallique. Les oscillations du rayonnement électromagnétique sont induites à distance. Le récepteur radio à arc électrique est constitué : d'une antenne long-fil ; d'une prise de terre réalisée à l'aide d'un contact électrique dans le sol. Les deux extrémités antenne et fils de masse sont séparées par un petit interstice. L'émission d'ondes électromagnétiques induit une tension électrique dans un petit interstice antenne/fil de terre qui se traduit par des arcs électriques. La portée radiotélégraphique est de plusieurs mètres. Poste à cohéreur Le récepteur radio à cohéreur enregistreur à tube de limaille est un des premiers récepteurs radio à changement d'état qui, historiquement dès le début du , permit la réception des ondes radioélectriques. En 1890, Édouard Branly s'intéresse à l'effet des ondes électromagnétiques de Hertz sur les conducteurs divisés. Utilisant une bobine de Ruhmkorff pour engendrer des étincelles électriques génératrices de champs électromagnétiques transitoires, il découvre que la résistance au courant électrique du fer divisé peut chuter dans de grandes proportions, entre quelques dizaines d'Ohms et quelques centaines de kilohms, sous l'effet de ces ondes électromagnétiques. En 1901, Guglielmo Marconi réalise les premières liaisons en radiotélégraphie à grande distance. En 1902, depuis le phare du Stiff, la station Ouessant TSF faite d'un émetteur à Bobine de Ruhmkorff et d'un récepteur radio à cohéreur avait une portée radiotélégraphiques de 80 kilomètres avec une flotte de 14 navires en mer et avec Brest. Le Cohéreur a été remplacé par le détecteur électrolytique et par le détecteur magnétique. Poste à détecteur électrolytique Le détecteur électrolytique est le plus sensible des détecteurs mais il est d’un entretien compliqué et n'est utilisable seulement que par les stations fixes. Principe de fonctionnement du détecteur électrolytique : une pile, un potentiomètre et un écouteur appliquent une tension au détecteur électrolytique pour l'électrolyse de l'eau. La polarisation électrolytique de l'anode est très rapide. Le signal radio alternatif du circuit inductance-condensateur dépolarise partiellement l'anode aux rythmes de la modulation d'amplitude, ce qui oblige la pile à fournir un nouveau courant pour repolariser l'anode. L'écouteur parcouru par ce courant repolarisant aux rythmes de la modulation d'amplitude fait entendre une image de la modulation. Le détecteur électrolytique est seulement utilisable dans les stations fixes car il est sensible aux vibrations et aux mouvements. Il est donc inutilisable dans les stations radios mobiles : navires, aéronefs, ballons dirigeables, stations portables... Le détecteur électrolytique a été supplanté par le détecteur à galène pour sa simplicité. Poste à détecteur magnétique Il fonctionne de la façon suivante : un câble sans fin est constitué par plusieurs brins de fil de fer isolé à la soie. Ce câble passe dans les gorges de deux poulies entre lesquelles il est raisonnablement tendu. Les poulies, entraînées par un mouvement d'horlogerie communiquent au câble un mouvement de translation de quelques centimètres par seconde. Le câble passe dans l'axe d'une bobine enroulée sur un tube de verre. Cette bobine est intercalée dans le circuit antenne-terre de réception. Autour de cette première bobine et selon le même axe, on dispose une seconde bobine qui est connectée à un écouteur téléphonique. Un couple d'aimants dont les pôles de même nom se touchent est disposé au-dessus du câble et des bobines. Voici ce que l'on observe avec un tel détecteur : si le câble est immobile, lorsqu'un train d'ondes arrive, l'état magnétique présent du câble est modifié et l'écouteur téléphonique fait entendre un claquement. Mais si un autre train d'ondes se présente, on n'entend plus rien car l'état magnétique du fer ne change plus. Si le câble est en mouvement, son passage devant l'aimant va déterminer une certaine aimantation de base et, si un signal se présente, cette aimantation va être modifiée et la conséquence de cette modification est un courant induit dans le circuit du téléphone avec le bruit correspondant. Il en sera ainsi pour chaque signal de haute fréquence. Poste à galène Ce type de poste à galène équipait les stations TSF aéronautiques, les stations TSF maritimes, les stations TSF militaires et des stations d'amateurs de T.S.F.. Concurrencés par les stations Marconi avec le détecteur magnétique, ces deux types de postes sont restés les maîtres sur les bandes de télégraphie sans fil jusqu’en 1920, (impossibilité de gain des lampes électroniques sur les fréquences de plus de ) jusqu’à l’arrivée vers 1920 du récepteur hétérodyne puis du tube électronique (architecture lampe électronique en forme de grosse boule et tube électronique en forme de petit tube). Récepteur à réaction Un récepteur à réaction permet d'amplifier un signal électronique à répétition par le même tube électronique ou autre élément électrique tel un transistor à effet de champ. La sortie du tube électronique amplifiant est connectée à son entrée via une boucle à rétroaction ainsi qu'un circuit LC qui sert de filtre. Le circuit LC ne permet la réaction positive qu'à sa fréquence de résonance et rend audibles les transmissions en code Morse par une tonalité de par exemple. Le circuit accordé est également relié à l'antenne et permet de sélectionner la fréquence radio à recevoir. Ce type de circuit était très utilisé dans les récepteurs radio entre 1920 et la Seconde Guerre mondiale. Des montages en kit (à monter soi-même) existent toujours. Récepteur superhétérodyne Le récepteur hétérodyne est conçu sur le principe du mélange de fréquences, ou hétérodynage, pour convertir le signal reçu en une fréquence intermédiaire plus basse. Exemple : un oscillateur créant une fréquence de , un signal radio reçu par l'antenne sur une fréquence de , ce qui donne un mélange de fréquences ou hétérodynage de toujours modulé par le signal radio reçu par l'antenne (d'autres signaux indésirables moduleront le signal de donc le plus important est de ). Ce signal de sera reçu et amplifiée par le récepteur à réaction car il n'existait aucun amplificateur à triode capable de fonctionner sur une fréquence supérieure à . La réception hétérodyne est une solution à l'amplification des « ondes courtes » car la fréquence du battement conserve la modulation originale mais sur une porteuse de fréquence plus basse. Les antennes Les antennes les plus utilisées sur cette bande : Antenne cadre Antenne long-fil, l’antenne "fil" et l’antenne en "L" Antenne fouet à capacité terminale Antenne en T Antenne fouet hélicoïdale Antenne Zeppelin Antenne fouet cerf-volant Antenne radioélectrique Pour être efficace, elle doit être longue d'une demi-onde (de plusieurs centaines de mètres). Elle peut être soutenue par un cerf-volant porte antenne de type stationnaire ou par un ballon porte antenne pour la réception des ondes radioélectriques de basse fréquence et de moyenne fréquence. Radiotélégraphiste Radiotélégraphiste de navire de la marine marchande Radiotélégraphiste de station côtière Radiotélégraphiste aéronautique (radio-navigant) Radiotélégraphiste de l'administration des Postes et Télégraphes Radiotélégraphiste de chemin de fer Opérateur de radio-goniométrie au sol Galerie photos d'antennes Radiodiffusions pionnières La radiodiffusion est l'émission de signaux par l'intermédiaire d'ondes électromagnétiques destinées à être reçues directement par le public en général et s'applique à la fois à la réception individuelle et à la réception communautaire. Ce service peut comprendre des émissions sonores, des émissions de télévision ou d'autres genres d'émission. Il s'agit d'une forme de radiocommunication. Radio Tour Eiffel C'est une radio d’État qui a émit du à . Une demi-heure d’émission par jour à ses débuts : bulletin météo, revue de presse et musique étaient au programme. Premier journal parlé est diffusé le . Radiola Il s'agit d'une radio privée qui a émit du au . Les premiers essais de Radiola ont lieu le , les premières émissions régulières à partir du . Le premier journal parlé a lieu . Elle devient Radio Paris le . Radio PTT C''est une radio d’État qui a émit du à juin 1940. Le Poste parisien Cette radio privée a émit du à juin 1940. WPAJ Cette station, maintenant WDRC, en , a transmit en modulation d'amplitude en stéréo depuis New Haven diffusant sur un canal gauche et sur un canal droit en utilisant 2 émetteurs, un émetteur était sur 1120 kHz et l'autre sur 1320 kHz. Ce système exige que l'auditeur utilise deux récepteurs distincts. Radio LL Cette radio privée a émit de à puis la station est rebaptisée Radio-Cité (car située au boulevard Haussmann). Radio Vitus Cette radio privée a diffusé du au . Notes et références Voir aussi Bibliographie . Articles connexes Très basse fréquence • Basse fréquence • Moyenne fréquence • • Bande des 160 mètres • Récepteur à cristal • Détecteur électrolytique • Détecteur magnétique (radio) • Réception des ondes radioélectriques : la technique générale des récepteurs radio • Émetteur à étincelles • Émetteur à ondes amorties • Émetteur à arc • Oscillations amorties • Histoire des techniques d'émission radio • Attribution des fréquences • Officier radiotélégraphiste de la marine marchande • Radiotélégraphiste de station côtière • Opérateur de radio-goniométrie au sol • Opérateur radio-navigant aéronautique • Radiotélégraphiste de chemin de fer • S-mètre • code SINPO • Radioécouteur • Si tous les gars du monde Michel Siméon : Le branché de la rue Feuillat (Vivre à Lyon n° 62 Décembre 1983) Les ondes et électrodes de Michel (Le Progrès 2 janvier 2004) Liens externes Convention Radiotélégraphique Internationale Alternator, Arc and Spark. Un article sur les origines de la TSF écrit par un radio–amateur. Fessenden and the Early History of Radio Science. Un article sur Reginald Fessenden. Brief history of spark. Une petite histoire des émetteurs à étincelles écrite par un radio–amateur. Massie Spark Transmitter. Une description de l'émetteur à étincelles du New England Wireless and Steam Museum. Un site consacré aux émetteurs à étincelles avec un émetteur « virtuel ». Titanic Marconi Wireless Chambre (ensemble) Tour; fichier vidéo. Titanic "SOS" en émission d'ondes amorties de type B; fichier audio. Appel de détresse du Titanic en émission d'ondes amorties de type B; fichier audio. Vidéo Tri-Signal Telegraph Set en émission d'ondes amorties de type B Histoire de la radio Histoire de l'électricité Radiofréquence Télégraphie Histoire de la télégraphie
Kings Entertainment Company
Kings Entertainment Company (KECO) possédait et dirigeait six parcs à thèmes dans le monde. La société fut à l'origine la propriété de Taft Broadcasting puis dans le milieu des années 1980 elle est rachetée par quelques hauts dirigeants de chez Taft. En 1992, la société est vendue à Paramount Communications, anciennement Gulf+Western puis est acquise plus tard par Viacom alors apparenté à Paramount Pictures. La société est renommée Paramount Parks en 1994, à l'époque du rachat de Viacom, et garde ce nom jusqu'en 2006, quand Kings Island et quatre autres parcs de la société sont achetés par Cedar Fair Entertainment Company. Anciennes propriétés de la société Canada's Wonderland, vendu par Paramount, aujourd'hui propriété de Cedar Fair California's Great America, vendu par Paramount, aujourd'hui propriété de Cedar Fair Kings Island, vendu par Paramount, aujourd'hui propriété de Cedar Fair Carowinds, vendu par Paramount, aujourd'hui propriété de Cedar Fair Kings Dominion, vendu par Paramount, aujourd'hui propriété de Cedar Fair Wonderland Sydney, inauguré en 1985, vendu à Sunway Group en 1997 et fermé en 2004 Hanna Barbera Land, ouvert de 1984 à 1985, aujourd'hui remplacé par Six Flags Hurricane Harbor SplashTown Marineland of the Pacific, acheté par Taft Broadcasting en 1977, vendu à Far East Hotels and Entertainment Ltd. 1981 Notes et références Entreprise de gestion de parc de loisirs Entreprise du divertissement ayant son siège aux États-Unis
Alexis Larrey
Alexis Larrey, né le à Beaudéan et mort le à Toulouse, est un chirurgien français. Biographie Né à Beaudéan, en Bigorre, Alexis Larrey part étudier à Toulouse, grâce à la protection du baron de Beaudéan. À l'âge de 15 ans, il commence des études de chirurgie à l'hospice de Saint-Joseph-de-la-Grave, sous Bonnet, chirurgien-major de cet établissement. En 1776, il échoue de peu au concours de chirurgien-major de l'Hôtel-Dieu, mais il est nommé garçon chirurgien. Finalement, après la mort de Bonnet, la même année, il remporte le concours ouvert pour son remplacement. Il épouse sa fille et obtient une nombreuse clientèle. En , Alexis Larrey est nommé professeur d'obstétrique à l'École royale de chirurgie de Toulouse. Mais le , les universités sont supprimées par décret de la Convention nationale. Cependant, l'administrateur du département, Delherm, avec l'appui du représentant du peuple, Pierre Paganel, prévoit en remplacement de la faculté de médecine de la ville la création d'une École supérieure provisoire de chirurgie, qu'il confie à Alexis Larrey. L'École provisoire est fondée dans l'immeuble de l'ancienne Académie des sciences (emplacement de l'actuel rue des Fleurs), et dispense des cours d'enseignement publics et gratuits, que fréquentent Jacques-Mathieu Delpech, Jean-Étienne Esquirol, E. Rumèbe et le neveu d'Alexis Larrey, Dominique-Jean Larrey. Il y enseigne particulièrement l'anatomie. Peu de temps après, le , il est nommé chirurgien-major à l'Hôtel-Dieu. En 1793, il fonde un hôpital militaire qui porte son nom sur la Place Saint-Pierre, de l'autre côté de la Garonne, qui restera actif jusqu'au milieu des années 1980, avant d'être transféré dans des nouveaux bâtiments sur la colline de Pech-David. De même, lors du rétablissement de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, il en est membre honoraire. Il reçoit le même titre dans la Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse. Divers travaux communiqués à la section de chirurgie de l'Académie nationale de médecine lui valent le titre de membre associé correspondant en 1825. Son mérite reconnu le désigne comme directeur et professeur de l'École secondaire de médecine de Toulouse, à sa création. Alexis Larrey laisse des Mémoires et Observations, qui ont été envoyés avec des pièces pathologiques à l'Académie royale de chirurgie. Il est décoré de la Légion d’honneur. Hommages À Toulouse, son portrait orne la galerie des Illustres de la faculté de médecine, sur les allées Jules-Guesde. Dans la même ville, la rue où se trouvait autrefois l'hôpital militaire qu'il a fondé, porte son nom depuis 1896. Notes et références Publications Dissertation sur la complication des plaies et des ulcères, connue sous le nom de pourriture d'hôpital, Paris, , in-4°. Bibliographie . Henri Nux, « Alexis Larrey (1750-1827), chef de famille et chef d'école », Toulouse médical, , , , . Philippe Gélard : Un chirurgien méconnu Alexis Larrey (1750-1827), thèse de l'université Paul-Sabatier, Toulouse, 1987. . Liens externes Chirurgien français Étudiant de l'université de Toulouse Membre de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse Membre de l'Académie nationale de chirurgie Membre de l'Académie nationale de médecine Chevalier de la Légion d'honneur Naissance en décembre 1750 Naissance en Gascogne Décès en décembre 1827 Décès à Toulouse Décès à 76 ans
Valéria Kumizaki
Valéria Kumizaki est une karatéka brésilienne née le à Presidente Prudente. Elle a remporté la médaille d'or en kumite moins de 55 kg aux championnats panaméricains de karaté 2010 à Quito et 2011 à Guadalajara ainsi qu'aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto. Notes et références Liens externes Karatéka brésilienne Championne panaméricaine de karaté en kumite individuel Karatéka médaillée d'or aux Jeux panaméricains Médaillée d'or aux Jeux mondiaux Naissance à Presidente Prudente Naissance en avril 1985
(26179) 1996 GL3
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1996. Description a été découvert le à l'observatoire de Kitt Peak, situé dans l'Arizona (États-Unis), par le projet Spacewatch de l’université de l'Arizona. Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,04 et une inclinaison de 3,84° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 14,7 et un albédo estimé à 0,226, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2012 dans un article présentant les résultats concernant de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (26001-27000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1996 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par le projet Spacewatch Objet céleste découvert à l'observatoire de Kitt Peak
Gounna Hodandé
Gounna Hodandé est une localité du Cameroun située dans l'arrondissement de Petté, le département du Diamaré et la région de l’Extrême-Nord. Elle fait partie du canton de Fadaré. Population En 1975, la localité comptait 54 habitants, des Arabes Choa. Lors du recensement de 2005, on y a dénombré 152 personnes. Notes et références Annexes Bibliographie Plan communal de développement de Petté, , 136 p. P. Tjeega et H. Elingui, Dictionnaire des villages du Diamaré, DGRST, ISH, Yaoundé, 1981, 214 p. Liens externes Petté, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) Village dans la région de l'Extrême-Nord
Ferrari FX
La Ferrari FX est un modèle créé en 1995 pour le compte de Ferrari par le carrossier et designer Pininfarina, à la demande du sultan de Brunei. Elle est motorisée par un moteur à 12 cylindres à plat opposés (plus communément appelé Flat-12) directement issu de la Testarossa. Seuls 7 exemplaires furent construits, dont 6 furent vendus à la famille du sultan du Brunei. L'un des modèles est aujourd'hui exposé au musée Marconi à Tustin (Californie). Voir aussi Articles connexes Ferrari Scuderia Ferrari Liste des modèles automobiles Ferrari Liens externes Site officiel de Ferrari FX Automobile dessinée par Pininfarina Automobile des années 1990
Le Pianiste (nouvelle)
Le Pianiste (en russe : Taper) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1885. Historique Le Pianiste est une nouvelle qui a probablement été publiée en 1885. Le Dictionnaire Tchekhov mentionne son existence indirectement sans autre précision<ref>Voir Dictionnaire Tchekhov’’, page 253 à Roublev, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 </ref>. Aussi traduit en français sous le titre Le Joueur de piano. Résumé Deux heures du matin, Pierre Roublov rentre chez lui. Il raconte à son colocataire l’histoire qu’il lui est arrivé ce soir. Pianiste professionnel, il jouait en soirée à un mariage quand il a été apostrophé par une jeune fille qui s’est mise à lui parler comme à un égal, alors qu’il n’est qu’une sorte de domestique embauché pour l'événement. Cela ne se fait pas, et une parente a interrompu la scène rapidement. Roublov ne se vexe pas, il a l’habitude de ce genre d’histoire, mais en se remémorant ses rêves de jeune musicien arrivant à Moscou, la médiocrité de son existence et la pitié que lui inspire son colocataire petit journaliste, il fait une crise de nerf. Tout le monde le croit saoul, et il est expulsé du bal. Notes et références Édition française Le Joueur de Piano, dans Œuvres de A.Tchekhov 1885'', traduit par Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955. Nouvelle d'Anton Tchekhov Nouvelle russe parue en 1885
Annoux (homonymie)
Patronyme Jean d'Annoux (1918-2002), un général français ; Jean-Claude Annoux, un musicien. Toponyme Annoux, une commune française de l'Yonne. Voir aussi Anoux, une commune française de Meurthe-et-Moselle Anous, un genre d'oiseaux de la famille des Laridae
Georges Longy
Georges Longy (né le à Abbeville et décédé le ) est un hautboïste, chef d'orchestre et compositeur d'origine française. Il est le fondateur de la . Vie privée Longy est né à Abbeville le 29 août 1868. Il se forme au Conservatoire de Paris avec Georges Gillet, où, à 18 ans, il obtient le premier prix de hautbois. Il passe la majeure partie de sa carrière à l'Orchestre symphonique de Boston et, après 27 ans avec cet orchestre, Longy prend sa retraite pour passer du temps dans sa ferme en France . Au cours des cinq dernières années de la vie de Longy, il arrête de jouer du hautbois, et se concentre alors sur l'élévage de ses deux cents têtes de bétail et de volaille. Longy décède dans sa ferme en 1930. Six mois plus tard, l'Orchestre symphonique de Boston honore Longy avec un concert commémoratif le . Il est enterré au cimetière de Mareuil-Caubert dans la Somme. Carrière Longy commence sa carrière comme hautboïste en Europe où il joue avec des orchestres tels que les concerts Lamoureux et les concerts Colonne. En 1895, Longy tente de restaurer la Société de musique de chambre pour instruments à vent, un groupe de chambre parisien influent, fondé en 1879 par Paul Taffanel, qui avait été dissous. En 1898, l'Orchestre symphonique de Boston le sollicite pour occuper le poste de premier hautboïste de cet ensemble. Longy fonde un certain nombre de groupes instrumentaux pendant ses années à Boston. Ceux-ci comprennent la New York Chamber Music Association en 1913, le Boston Orchestral Club en 1899 avec son amie Elise Hall et l'ensemble à vent distingué connu sous le nom de Longy Club (1900-1917). De 1899 à 1911, il dirige le Boston Orchestral Club, le MacDowell Club Orchestra (1915-1925) et la Cecilia Society (1916). La Société de musique de chambre pour instruments à vent était un important groupe de chambre créé en 1879 en France. Il a promu et commandé de nouvelles musiques pour instruments à vent. Lorsque le groupe s'arrête en 1895, Georges Longy tente de le rétablir avec le clarinettiste Prosper Mimart, mais cela ne dure que peu de temps, car Longy déménage à Boston en 1898. En 1900, Longy exploite son expérience acquise en France et l'applique pour fonder le Longy Club. Celui-ci dure dix-sept ans et permet au public de Boston d'entendre des œuvres françaises ainsi que des musiques plus récentes composées notamment pour le Club, qui a une présence significative sur la scène musicale de Boston. Georges Longy était un hautboïste doué, toujours loué par ses pairs pour ses capacités. En 1915, lors d'une représentation avec l'Orchestre symphonique de Boston, le violoniste Fritz Kreisler se rappelle avoir été «captivé par la perfection du grand art de M. Longy ... [et] avoir été tellement absorbé qu'il a raté son entrée». Héritage Olin Downes, critique musical pour le New York Times, a déclaré que "Longy a probablement influencé la vie musicale de Boston plus que tout autre homme". Longy a exploité les nombreux postes qu'il a occupés dans les ensembles musicaux avec lesquels il a travaillé pour jouer la nouvelle musique française auprès du public de Boston. Il crée des pièces de compositeurs tels que Saint-Saëns, Debussy, Berlioz, Hahn et D'Indy en Amérique et promeut la nouvelle vague de musique française aux États-Unis. En 1915, Longy crée la Longy School of Music pour apporter l'école française d'enseignement de la musique à la communauté de Boston. Georges Longy laisse son école aux mains de sa fille Renée Longy-Miquelle lors de son départ en retraite en France. Longy s'est toujours fait le promoteur de la musique de chambre et son héritage est toujours ressenti par la ville de Boston à ce jour. Notes et références Liens externes Naissance en août 1868 Naissance à Abbeville Hautboïste français Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Décès en mars 1930 Décès à 61 ans
Vitantsi
Vitantsi (en macédonien Витанци) est un village du centre de la Macédoine du Nord, situé dans la municipalité de Tchachka. Le village ne comptait aucun habitant en 2002. Voir aussi Liens internes Tchachka Liens externes Site officiel de la municipalité de Tchachka Références Village dans la commune de Čaška
Sombreros et Mantilles
Sombreros et Mantilles est un paso doble de 1938. Paroles de Chanty, musique de Jean Vaissade. La version la plus connue est celle créée par Rina Ketty (en 1938). En 1980, François Truffaut l'a utilisée dans son film Le Dernier Métro Il existe d'autres interprétations : celle d'Anne Clercy (également en 1938, uniquement le refrain final chanté), celle de Gloria Lasso (en 1960) et celle de Charlotte Julian (en 1976). Chanson de 1938 Paso doble
Markandeya Purana
Le Markandeya Purana (sanskrit: मार्कण्डेय पुराण) est un texte mythologique de l'hindouisme datant environ du . Il est classé dans les dix-huit Puranas : ces recueils qui parlent de dieux et de religions. Le rishi, c'est-à-dire le sage, Markandeya conte les histoires. Voir aussi Articles connexes Glossaire de la mythologie et de l'iconographie hindoues Références Littérature indienne en langue sanskrite Mythologie hindoue Texte de l'hindouisme
Jules Mouron
Jules Mouron, né le à Roussillon-en-Morvan (Saône-et-Loire), mort le à Signy-le-Petit (Ardennes) est un homme politique français. Parcours Jules Mouron est né le à Roussillon-en-Morvan, en Saône-et-Loire. Père de trois garçons et d'une fille, il est ouvrier d'usine, cultivateur à Signy-le-Petit, puis cafetier-restaurateur. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il est militant communiste et du Mouvement de la paix. A la Libération, il est élu maire de sa commune, Signy-le-Petit, et conseiller général du canton, mandats qu'il conserve jusqu'à sa mort. Il se présente aussi aux élections législatives du 21 octobre 1945, pour désigner l'Assemblée nationale Constituante. Il est en seconde position, derrière Pierre Lareppe, sur la liste communiste. Celle-ci obtient des suffrages exprimés, passant devant la liste SFIO ( voix, ce qui lui permet d'obtenir deux élus par la règle du mandat à la plus forte moyenne. Jules Mouron, ainsi élu, est nommé membre de la Commission de l'agriculture et du ravitaillement. Il approuve, en , le premier projet de Constitution de la République. Mais ce texte est rejeté par le référendum du 5 mai 1946, ce qui rend nécessaire la convocation d'une deuxième Assemblée nationale Constituante. Le , pour les élections à la seconde Assemblée nationale constituante, la liste communiste bénéficie de voix sur suffrages exprimés). Le maire de Signy-le-Petit est réélu. Il participe, en plus de la commission de l'agriculture et du ravitaillement, à la Commission des affaires économiques, des douanes et des conventions commerciales. Il approuve à nouveau le deuxième projet de constitution soumis aux représentants des Français le , et ratifié par référendum le . En revanche, aux élections législatives du 10 novembre de la même année (élections pour la première législature de la République), la liste communiste comptabilise voix sur suffrages exprimés. Bien qu'elle soit en progression, elle n'obtient qu'un des quatre sièges à pourvoir en raison du poids relatif du MRP. Jules Mouron n'est pas élu, étant en plus, cette fois, en troisième position. Son fils, Jean-Claude Mouron, après une longue carrière à la Poste, a présenté une liste en 2009 aux élections municipales de Signy-le-Petit, l'a emporté et a été élu maire. Références Voir aussi Articles de journaux . Sources . Naissance en mai 1906 Naissance en Saône-et-Loire Décès en août 1967 Décès dans les Ardennes Député des Ardennes Député membre du Parti communiste français Membre de l'Assemblée constituante de 1945 Membre de l'Assemblée constituante de 1946 Décès à 61 ans
Femmes dans les sociétés arabes
Le point de vue féministe sur les femmes dans les sociétés arabes est, comme dans la plupart des autres régions du monde, qu'elles ont tout au long de l'histoire vécu la discrimination et ont été soumises à des restrictions de leurs libertés et de leurs droits. Certaines de ces pratiques sont basées sur des croyances religieuses, mais de nombreuses limites sont d'ordre culturel et émanent de la tradition ainsi que de la religion. Ces principales contraintes qui créent un obstacle à l'égard des droits et libertés des femmes se reflètent dans les lois relatives à la justice pénale, à l'économie, à l'éducation et à la santé. Les femmes arabes avant l'islam Beaucoup d'auteurs ont discuté de la situation des femmes dans l'Arabie préislamique, et leurs résultats sont mitigés. Selon le droit de la coutume tribale existante en Arabie à l'avènement de l'Islam, les femmes n'avaient en règle générale pratiquement pas de statut juridique. Elles étaient vendues en mariage par leurs tuteurs pour un prix défini, le mari pouvait mettre fin à son union à volonté, et les femmes n'avaient peu ou pas de biens ni de droits de succession. Certains auteurs soutiennent que les femmes d'avant l'Islam étaient plus libres, comme le montre le premier mariage de Mahomet et celui de ses parents, mais aussi sur d'autres éléments comme l'existence d'un culte d'idoles féminines à la Mecque. D'autres auteurs, au contraire, conviennent que le statut de la femme dans l'Arabie préislamique était pauvre, citant des pratiques d'infanticide de filles, du nombre illimité de polygynie et le mariage patrilinéaire entre autres. L'historienne saoudienne Hatoon al-Fassi considère des origines historiques plus anciennes des droits de la femme en Arabie. En s'appuyant sur des artefacts de l'ancien royaume nabatéen, elle constate que les femmes en Nabatène avait une personnalité juridique indépendante. Elle suggère aussi qu'elles ont perdu beaucoup de leurs droits avec l’arrivée du droit grec et romain de l'antiquité, antérieurs à l'arrivée de l'Islam et qui a conservé beaucoup de leurs éléments. Valentine Moghadam analyse la situation des femmes à partir d'un cadre théorique marxiste, et soutient que la position des femmes est principalement influencée par l'urbanisation, l'industrialisation, la prolétarisation et la ruse politique des gestionnaires de l'État plutôt que par la culture ou le contenu intrinsèque de l'Islam. Elle considère que l'Islam n'est ni plus ni moins patriarcal que les autres religions du monde, en particulier le christianisme et le judaïsme. Dans l'Arabie préislamique, la condition des femmes variait considérablement en fonction des lois et normes culturelles des tribus dans lesquelles ils vivaient. Dans la prospère région du sud de la péninsule arabique, par exemple, les édits religieux du christianisme et du judaïsme étaient en vigueur parmi les sabiens et himyarites. Dans d'autres lieux tels que la ville de Makkah (la Mecque), où Mahomet est né, un ensemble de droits tribaux été en place. C'était aussi le cas parmi les bédouins (habitants du désert), et ce code variait de tribu en tribu. Il n'y a donc pas de définition unique des rôles et des droits des femmes avant l'avènement de l'islam. Dans certaines tribus, les femmes étaient émancipées, même en comparaison avec les standards actuels. Dans certains cas, des femmes ont occupé de hautes positions de pouvoir et d'autorité. L'avocate pakistanaise Sundas Hoorain affirme que les femmes dans l'Arabie préislamique avaient des droits beaucoup plus importants avant l'avènement de l'Islam. Elle décrit une société libérée sexuellement dans laquelle les hommes et les femmes pouvaient avoir de multiples partenaires ou contracter une relation monogame selon leur volonté. Elle conclut donc que l'idée musulmane selon laquelle la monogamie est une invention post-islamique est erronée et biaisée, et que les femmes avaient le droit de contracter un tel mariage avant l'islam. Elle décrit également une société dans laquelle la succession était matrilinéaire et où les enfants étaient retenus par la mère et vivait avec la tribu de la mère, alors que dans la charia, les jeunes enfants restent avec leur mère jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de la puberté, puis doivent rester avec leur père. Sundas Hoorain cite également des problèmes posés par l'infanticide de masse des filles et la simultanéité de la polygamie généralisée, qu'elle voit comme un paradoxe illogique. Elle se demande comment il était possible pour les hommes d'avoir de nombreuses femmes si de nombreuses filles étaient tuées lorsqu’elles étaient enfants ou nourrissons. Des études archéologiques ont mis au jour la pratique de l'infanticide dans l’Arabie préislamique. Des fragments de stèles datant du dans la ville de Matira, à 45 km au nord de San'aa au Yemen, provenant d'un temple de Ma'rib ont ainsi été exhumés. Des inscriptions représentent un décret, qui, pour des raisons démographiques (déficit dû à la guerre ou à une épidémie), interdit cette pratique. La situation des femmes dans ces contrées et à cette période, dépendait fortement de leur appartenance sociale et des circonstances. Les inscriptions religieuses, conservées par milliers pour le Yémen préislamique, gardent la trace d’un petit nombre de femmes issues vraisemblablement des rangs de l’aristocratie, disposant d’un patrimoine et d’une réelle autonomie matérielle indépendamment des hommes. La dépendance des femmes à l’égard des hommes qui ont autorité sur elles varie ainsi en fonction de leur statut initial et de leur rang. Totale pour les femmes esclaves, cette dépendance est beaucoup moins forte pour les femmes de statut libre, qui continuent, même mariées, d’être protégées par leur clan d’origine. Quelles que soient leurs différences, les sociétés de l’Arabie préislamique se présentent avant tout comme des sociétés patriarcales. Les femmes font partie des « faibles », désignées ainsi en raison de leur incapacité à se défendre, et sont placées sous la protection des hommes de leur entourage. Les mariages, accompagnés parfois de transferts de biens (dot et douaire), se définissent comme des transactions conclues entre deux familles, deux clans, voire deux tribus. Les clans arabes ont un chef (sayyid ou chaykh), choisi par consensus. Le fils aîné du chef défunt est en général choisi. Avant l'apparition de l'islam, la place de la femme dans l'ordre social coutumier est subalterne. La filiation est exclusivement patriarcale. La polygamie est pratiquée proportionnellement à la fortune du chef de famille ; le père exerce une autorité absolue sur ses femmes, enfants, domestiques, clients (mawlâ), esclaves,. La fille est un bien de famille, cédé contre une compensation matrimoniale (le bien passe du patrimoine du fiancé à celui du père de la fiancée : ce n'est ni une dot ni un douaire; voir mariage arabe préislamique). Les divorces ou répudiations sont fréquents ; le concubinage avec les esclaves admis, de même que la prostitution. Enfin, l'endogamie est préférée (mariage avec la cousine), afin de préserver les biens collectifs de la famille. Le Coran mentionne que les Arabes de la jahiliya (terme employé par les textes musulmans pour désigner la période pré-islamique) enterraient leurs filles vivantes, cette coutume barbare, notée par le commentateur coranique Muhammad Asad, semble avoir été assez répandue dans l'Arabie préislamique. Les motifs étaient de deux ordres : la peur que l'augmentation de la progéniture femme entraîne un fardeau économique, ainsi que la crainte de l'humiliation fréquemment provoquée par la capture des filles par une tribu ennemie, les filles pouvant préférer leurs ravisseurs à leurs parents et frères. Dans son livre Infanticide: Comparative and Evolutionary Perspectives, Glenn Hausfater raconte en détail comment Bin Qais Assem, un chef de la tribu de Tamim, tuait chacune de ses filles par peur de leur capture (et de sa propre disgrâce) au cours des guerres inter-tribales qui dominaient la société arabique de l'époque. Selon certains érudits, pendant les périodes de famine en particulier, les familles pauvres étaient susceptibles de tuer une fille car ils la voyaient comme un fardeau. Il est généralement admis que l'islam a changé la structure de la société arabe et uniformisé le peuple dans une large mesure ; réformant et standardisant les rôles de chaque genre dans toute la région. Selon le professeur d'études islamiques écossais William Montgomery Watt, l'islam améliora la condition de la femme en "instituant des droits de propriété, d'héritage, d'éducation et du divorce". Les hadiths de Bukhari suggèrent que l'islam améliora le statut des femmes, par le deuxième Calife Omar qui disait : « Nous n'avons jamais donné de l'importance aux femmes durant la période pré-islamique de l'ignorance, mais quand l'islam est venu et qu'Allah a mentionné leurs droits, nous leur avons donné des droits, mais pas permis de s'immiscer dans nos affaires », livre 77, hadith 60, 5843, et Vol. 7, livre 72, hadith 734. Les femmes arabes après l'apparition de l'islam L'islam est né dans la péninsule arabique au , et il est admis qu'il améliora la condition des femmes par rapport aux cultures arabes antérieures. Selon les décrets du Coran, les hommes et les femmes ont les mêmes devoirs et responsabilités dans leur adoration de Dieu. Il est écrit dans le Coran : « je ne souffrirai pas que soit perdu le travail de l'un d'entre vous mâle ou femelle, car vous êtes faits l'un de l'autre ». (Coran 3:195) Le Coran rejette la pratique culturelle de tuer les enfants de sexe féminin indésirables après leur naissance. Comme il apparaît dans (Coran 16:58-59), le message religieux est : " Quand la nouvelle est apportée à l'un d'eux de la naissance d'une fille, son visage s'assombrit, et il s'emplit de chagrin. Avec honte il se cache de son peuple à cause de la mauvaise nouvelle qu'il a eue! doit-il le conserver (son visage) (souffrant et) mépris, ou l'enterrer dans la poussière? Ah! quel diabolique (choix) ils décident! » Le prophète de l'islam dit que « celui à qui une fille est née et qui ne l'enterre pas vivante, ne l'humilie pas en préférant un fils à une fille, sera envoyé au paradis ». Une autre tradition de Mahomet veut qu'il ait interdit les feux de l'enfer à celui qui aurait subi des épreuves et tribulations à cause d'une fille et ne la haïrait pourtant pas en se comportant bien envers elle. Le professeur d'études Islamiques William Montgomery Watt écrit : Il est vrai que l'Islam est encore, à bien des égards, une religion d'hommes. Mais je crois que j'ai trouvé la preuve dans certaines des premières sources qui semblent montrer que Mahomet a amélioré les choses pour les femmes. Il semble que dans certaines parties de l'Arabie, notamment à la Mecque, un système matrilinéaire était en train d'être remplacé par un système patrilinéaire à l'époque de Mahomet. La prospérité croissante provoquée par le décalage des routes de commerce fut accompagnée par une croissance de l'individualisme. Les hommes amassaient des richesses personnelles considérables et voulaient être sûrs qu'elles seraient héritées par leurs propres fils, et non pas simplement par une famille étendue ou les fils de leurs sœurs. Cela conduisit à une détérioration des droits des femmes. Au moment où l'islam a commencé, les conditions des femmes étaient terribles : elles n'avaient pas le droit à la propriété, étaient censées être la propriété de l'homme et si leur mari mourait, tout allait à ses fils. Mahomet améliora beaucoup les choses. En instaurant des droits de propriété, d'héritage, d'éducation et du divorce, il a donné aux femmes certaines garanties de base. Situé dans un tel contexte historique, le Prophète peut être vu comme une figure qui a témoigné en faveur des droits des femmes. Premières réformes Pendant les premières réformes de l'islam au , les réformes du droit des femmes affectèrent le mariage, le divorce et l'héritage. Les femmes n'étaient pas en accord avec le statut juridique d'autres cultures, y compris occidentales jusqu'à des siècles plus tard. The Oxford Dictionary of Islam stipule que l'amélioration générale des conditions des femmes arabes incluait l'interdiction de l'infanticide des filles et la reconnaissance des femmes comme personne. « La dot, précédemment considérée comme le prix de la mariée payé au père, est devenu un cadeau nuptial gardé par la femme comme partie de ses biens personnels ». Sous la loi islamique, le mariage n'est plus considéré comme un état, mais plutôt comme un contrat, dans lequel le consentement de la femme est impératif. « Les femmes ont obtenu des droits de succession dans une société patriarcale, qui avait jusque-là réservé l'héritage aux parents de sexe masculin ». Annemarie Schimmel écrit que « par rapport à la position de la femme pré-islamique, la législation islamique traduit un énorme progrès ; la femme a le droit, au moins selon le texte de la loi, d'administrer la richesse qu'elle a apportée dans la famille ou gagnée par son travail ». « Mahomet a accordé aux femmes des droits et des privilèges dans la sphère de la vie de famille, du mariage, de l'éducation, de l'économie ; des droits qui les aidaient à améliorer leur statut de femme dans la société». Éducation Les femmes ont joué un rôle important dans la fondation de nombreuses institutions d'éducation islamiques, telles Fatima al-Fihri qui fonda l'université d'Al-Karaouine en 859. Cela se poursuivit jusqu'à la dynastie des Ayyubides aux et , lorsque 160 mosquées et médersas ont été établies à Damas, dont 26 étaient financées par les femmes à travers le Waqf (fiducie de confiance ou de bienfaisance). La moitié de tous les patrons royaux de ces établissements étaient également des femmes. En conséquence, des opportunités pour l'éducation des femmes sont apparues dans le monde islamique médiéval. Selon l'érudit sunnite du Ibn Asakir, les femmes pouvaient étudier, gagner des ijazahs (diplômes universitaires) et être qualifiées de chercheurs et d'enseignante. C'était particulièrement le cas dans les familles érudites, qui voulaient assurer la meilleure éducation possible à leurs fils et à leurs filles pareillement. Ibn Asakir avait lui-même étudié auprès de 80 enseignantes à son époque. L'éducation des femmes dans le monde islamique était inspirée par les épouses de Mahomet : Khadija, femme d'affaires accomplie et Aïcha, savante du hadith et chef militaire. Selon Aïcha, la femme de Mohammed, . Selon un hadith attribué à Mahomet, il fait l'éloge des femmes de la Médina pour leur désir de la connaissance religieuse. Emploi La force de travail employée dans les califats arabes était issue de divers ethnies et religions, et les hommes comme les femmes étaient occupés avec des professions et activités économiques diverses. Les femmes étaient employées dans un large éventail d'activités commerciales et d'occupations diverses dans le secteur primaire (comme agricultrices, par exemple), secondaire (comme dans la construction, la teinture, le textile, etc.) et tertiaire (comme investisseurs, médecins, infirmières, présidentes de guildes, courtières, colporteuse, prêteuse, chercheuse, etc.). Les femmes musulmanes ont également tenu un monopole sur certaines branches de l'industrie textile, la plus grande et la plus spécialisée et orientée vers le marché de l'industrie à l'époque, dans des professions telles que la filature, la teinture, et la broderie. En comparaison, le droit à la propriété et au travail salarié des femmes ont été relativement rares en Europe jusqu'à la révolution industrielle aux . La position économique des Femmes a été renforcée par le Coran, mais la coutume locale a affaibli de cette position dans son insistance sur le fait que les femmes devaient travailler dans un secteur privé du monde : la maison, ou au moins dans une certaine sphère liée à la maison. Nadia Yousaf, une sociologue égyptienne enseignant maintenant aux États-Unis, a publié dans un récent article sur le travail des femmes du Moyen-Orient et dans les pays d'Amérique latine que le "Moyen-Orient rapporte systématiquement les records du plus faible taux d'activité féminine" pour le travail. Cela donne certainement l'impression que les femmes du Moyen-Orient ont peu ou pas de rôle économique, jusqu'à ce que l'on constate que les statistiques sont basées sur les travaux non agricoles à l'extérieur de la maison. Au , le plus célèbre philosophe musulman et qadi (juge) Ibn Rushd, connu en Occident sous le nom d'Averroès, affirmait que les femmes étaient égales aux hommes, à tous égards, et possédaient à égalité les capacités de briller en paix et en guerre, en citant des exemples de femmes guerrières chez les Arabes, les Grecs et les Africains pour soutenir sa cause. Au début de l'histoire de l'islam, des exemples notables de femmes musulmanes ayant combattu lors de la conquête musulmane et la Fitna (guerres civiles) en tant que soldats ou officiers incluent Nusaybah Bint k ab Al Maziniyyah, Aïcha, Kahula et Wafeira et Um Umarah. Monde arabe contemporain Politique L'histoire islamique a connu des cheffes respectées, comme Chajar ad-Durr () en Égypte, la reine Orpha (morte en 1090) au Yémen et Razia Sultana () à Delhi. À l'ère moderne, on a l'exemple de chefs d'État femmes dans les pays musulmans, comme en Indonésie, au Bangladesh, au Pakistan et en Turquie. Pourtant, aucune n'est jamais arrivée à cette fonction dans un pays arabophone, bien que l'on puisse remarquer l’influence de femmes comme Jihane el-Sadate, la femme d'Anouar el-Sadate en Égypte, et Wassila Bourguiba, femme de Habib Bourguiba en Tunisie, qui a beaucoup pris part aux affaires de l'État. Ce dernier président a par ailleurs institué une forme de féminisme d'État, note l'historienne et politologue Stéphanie Latte-Abdallah, en promulguant des lois égalitaires dans le droit de la famille (divorce, interdiction de la polygamie, reconnaissance de l'adoption, avortement non thérapeutique). Beaucoup de pays arabes permettent aux femmes de voter aux élections nationales. La première femme à devenir députée dans le monde arabe fut Rawya Ateya, élue en 1957 en Égypte. Certains pays accordèrent le droit de vote dès l'indépendance alors que d'autres le firent ultérieurement par amendement constitutionnel. Le premier pays musulman à ouvrir le droit de vote aux femmes fut la Turquie, en 1930. Très liée à l’histoire de France, la question de la citoyenneté donc du droit de vote en général, dont celui des femmes en particulier, va évoluer au Maghreb et en Afrique au rythme de la situation politique de ces colonies administrées alors par la France. La question du vote des femmes — et souvent des hommes — dans les colonies françaises est complexe et traitée au cas par cas selon que les territoires sont voués ou non à devenir des départements ; ainsi les femmes votent dès 1945 en Guadeloupe et en Martinique. Cependant les « indigènes » font longtemps l’objet d’une exclusion politique, l’égalité citoyenne ne sera consacrée qu’en 1956 par la loi-cadre de Gaston Defferre. Depuis 1946, tous les Africains, jusque-là « sujets » de la France, sont devenus citoyens français mais sont toujours majoritairement privés du droit de vote. Seuls peuvent voter les « notables évolués, titulaires de décorations, fonctionnaires, militaires, commerçants, planteurs, etc… ». Les pays du Maghreb, et d'Afrique subsaharienne vont accorder le droit de vote aux femmes après l’indépendance. Ainsi, la Tunisie l'a instauré à peine 12 ans après la France. L'Algérie l'inscrit dans sa Constitution dès l'Indépendance, le Maroc près de 7 ans, après son indépendance. En comparaison, la France, malgré une brève légalisation du vote des femmes pendant la Commune de Paris en 1871, attendra 1944 pour que toutes les femmes majeures (21 ans) de l’Hexagone puissent obtenir ce droit et votent pour la première fois en 1945. Il faudra attendre 1974 pour que l'âge légal pour le vote des femmes soit ramené à 18 ans. En 2019, on comptait 21% de femmes députées au Maroc. L'Algérie avoisinait les 26%, alors que la Tunisie est en tête du monde arabe et africain, avec près de 36% de femmes au parlement. En France ce chiffre atteint 40%, avec l’aide du droit positif (égalité homme/femme). La première vague des mouvements féministes et féminins arabes a lieu dans les années 1920-1940, autour de personnalités comme l'Égyptienne Huda Sharawi et d'organisations comme l'Association des femmes arabes en Palestine. Plus tard, d'autres femmes jouent un rôle important, comme la médecin égyptienne Nawal El Saadawi qui écrit sur la sexualité. Dans les années 1960-1980, la seconde vague féministe se concentre sur des revendications liées à la démocratisation des régimes du monde arabe, sur le militantisme pro-palestinien, les droits de vote, à l'éducation et familiaux. À partir des années 1990, la troisième vague féministe se caractérise par une diversification des préoccupations des militantes féministes, note l'historienne et politologue Stéphanie Latte-Abdallah. Certaines d'entre elles sont en effet devenues des théologiennes (alemat), des prédicatrices (murshidat) comme au Maroc ou encore des prêcheuses (da'iyat), alors que le féminisme islamique tente d'interpréter le Coran de manière égalitaire, notamment au niveau du droit de la famille. Certaines femmes militent pour devenir imam ou mufti (ce qui est déjà autorisé en Indonésie). Par ailleurs, cette troisième vague ne se limite plus au militantisme dans des organisations féministes traditionnelles mais à une implication dans des , qui débordent la dichotomie séculier/religieux, notamment avec le féminisme islamique. Les révolutions issues du Printemps arabe de 2011 ont vu de nombreuses femmes participer dans beaucoup de pays aux manifestations et aux grèves, même si certaines se sont engagées moins comme féministes que comme citoyennes, à travers des fonctions qu'elles ont conquises par les progrès en matière éducative et salariale (droit, médecine, industrie, journalisme, etc.). En 2011, la militante égyptienne Aliaa Magda Elmahdy questionne le rapport au corps dans les sociétés arabes en postant des photos d'elle dénudée. Les femmes arabes sont sous-représentées dans les parlements des États arabes, bien qu'elles gagnent en représentation. En 2005, l'union interparlementaire annonça que 6,5 % des députés des pays arabes étaient des femmes, contre 3,5% pour cent en 2000. En Tunisie, près de 23 % étaient alors des femmes. Le pays avec le plus grand parlement, l’Égypte, a environ 4 % de femmes. C'est par contre l’Algérie qui a la plus large représentation féminine avec 32% de ses députés. S’agissant de la représentation des femmes, le leader régional est l’Algérie, pays dans lequel la proportion des femmes à la chambre basse est passée de 6,7 % en 1995 à 31,6 % en 2015 (+24,9 pts). La majeure partie de cette hausse a été enregistrée en 2012, année où la part des femmes a grimpé de 8 à 31,6 %. Cette augmentation a coïncidé avec l’introduction d’une loi sur les quotas imposant entre 20 et 50 % de femmes parmi les candidats aux élections législatives en fonction du nombre de sièges dans les circonscriptions. De plus, un financement public est accordé aux partis selon le nombre de femmes présentées aux élections. L’évolution en Arabie saoudite est également impressionnante. La représentation des femmes au parlement y est passée à 19,9 % en 2013, à la suite d’une ordonnance royale réservant 20 % des sièges aux femmes, alors que le parlement était précédemment un organe exclusivement masculin. Dans d’autres pays, comme l’Iraq, le nombre de femmes élues en 2014 est resté plus ou moins le même qu’aux élections précédentes, à 25,3 %. Ceci s’explique par le quota de 25 % inscrit dans la Constitution et la loi électorale, laquelle comprend des mécanismes pour assurer aux femmes 25 % des sièges au Parlement. En comparaison, l'Europe a connu dans son histoire récente cette sous représentation, avec des disparités importantes tout de même entre les pays du Nord (Suède, Norvège, etc.) et les pays du Sud (France, Portugal, etc.). Ainsi en France le taux de représentation des femmes était de 6,4 %, contre 40,1 % en Suède en 1995. Dans le même temps au Portugal ce taux était de 13 % contre 39,9 % en Norvège. En 2015 ce taux était ramené à 26,2 % pour la France contre 43,6 en Suède. À la même période au Portugal ce taux était de 31,3 % contre 40,2 % en Norvège. Ces changements s’expliquent par des facteurs mondiaux et nationaux. Avant de réussir à entrer au Parlement, les femmes rencontrent une multitude de difficultés : normes culturelles, rôles attribués aux deux sexes, pratiques des partis, manque de soutien financier, environnement de travail traditionnellement masculin, etc. Ces facteurs combinés ont tendance à encourager la participation des hommes et à décourager celle des femmes. Les modèles ont commencé à évoluer à mesure que la participation politique des femmes à la politique a été mise à l’ordre du jour des programmes politiques nationaux. Aux Émirats arabes unis, des femmes purent se présenter aux élections pour la première fois de leur histoire en 2006. Bien qu'une seule candidate, d'Abu Dhabi, fut directement élue, le gouvernement donna huit sièges du parlement fédéral (sur 40) aux femmes, soit 22,5 % du total. Au niveau des postes éligibles, les femmes arabes sont peu nombreuses. En janvier 2011, elles représentent 3 % des parlementaires libanais, 7 % au Maroc et en Algérie, 9 % en Turquie, 12 % en Jordanie, 15 % à Bahreïn, 13 % en Égypte et 23 % en Égypte. Quelques pays ont cependant décidé une politique de quotas, comme la Jordanie, la Palestine et l'Irak. Après sa révolution, la Tunisie institue des binômes paritaires pour les candidats aux élections constituantes mais, in fine, seulement 24 % de femmes sont élues. Cependant, 47 % des élus du parti islamiste Ennahdha tunisien sont des femmes, bien que le poids politique de l'islam politique fasse craindre un retour en arrière dans les pays qui ont connu le Printemps arabe note l'historienne et politologue Stéphanie Latte-Abdallah. Le rôle des femmes en politique dans les sociétés arabes est largement déterminé par la volonté des dirigeants de chaque pays de supporter la représentation des femmes et leur participation à la vie publique. Rola Dashti, candidate pour les élections législatives au Koweït en 2006, affirma que « l’attitude négative de la culture et des médias envers les femmes politiques » était une des raisons principales pour laquelle aucune femme n'était élue. Elle pointa aussi les "différences idéologiques" avec les conservateurs et les extrémistes islamiques qui s'opposent à la participation des femmes et qui découragent les femmes de voter pour une autre femme. Elle cita des rumeurs fallacieuses, des attaques sur les affiches et bannières des candidates femmes, le manque de soutien et la corruption comme barrière à l'élection de députées. Une des députées des émirats arabes unis, Najla al Awadhi, affirma que l'"avancement des femmes est un problème national et nous avons un gouvernement qui le comprend et qui veut qu'elles aient leurs droits". Dans les années 2010, les lois sur la nationalité figurent parmi les revendications de nombreuses féministes arabes, notamment au Koweït, un centre économique important de la région, où les femmes mariées à un étranger créent des familles jouissant de droits limités. Ainsi, seulement quelques pays, comme la Tunisie, la Turquie, l'Algérie, le Maroc, l'Égypte et la Libye, permettent aux femmes de transmettre leur nationalité à leur mari et à leurs enfants. Politique d'invisibilité L'idée de , a été introduite par Amira Jarmakani, dans le livre Arab and Arab American Feminism: Gender, Violence, & Belonging par Naber, Nadine Christine Alsultany, Evelyn Abdulhadi, et Rabab. Amira Jarmakani y explique que les féministes arabes-américaines sont placées dans un cadre paradoxal en étant à la fois invisibles et hyper-visibles. Elle appelle cela la , et déclare que l'on peut l'utiliser de manière créative afin d'attirer une attention positive sur des questions cruciales. Le raisonnement d'Amira Jarmakani est que par la faute de l'image de la femme arabe véhiculée par l'administration Bush, beaucoup d'individus des sociétés occidentales ont un point de vue orientaliste, sont islamophobes et croient que le féminisme arabe ne peut pas exister. La raison à cela est que l'administration Bush lança l'« invasion de l'Afghanistan comme un projet de libération des Afghanes de l'oppression des talibans », et que cette vision ne laissait pas de place à l'idée qu'il pouvait y avoir un féminisme arabe. Elle explique que la Feminist Majority Foundation a endossé le rôle de sauveur au lieu de se battre avec les féministes arabes pour faire passer des messages qu'elle considérait importants de transmettre à leurs communautés. Cela, ainsi que l'invasion qui amena à réifier les notions stéréotypées de féminité arabe et musulmane comme monolithique oppressées. Elles dépendent du lot de mythologies culturelles américaines sur le monde arabo-musulman, qui sont souvent promulguées à travers des marqueurs surinterprétés, comme le “voile” (le mot anglais juxtaposant une variété de notions culturelles et religieuses exprimant la modestie, la piété ou l’identité, ou les trois à la fois)". Elle conclut enfin que du fait des symboles employés pour renforcer ces idées, ils « menacent d'éclipser le travail créatif des féministes arabo-américaines. Parce que ces mythologies sont si persuasives, opérant subtilement et insidieusement sur le registre du "bon sens", que les féministes arabo-américaines sont souvent poussées à corriger ses incompréhensions plutôt que de parler de leurs propres combats et revendications ». Du fait de ces symboles, les femmes arabes sont placées dans un paradoxe où « le marqueur (supposé) de l'invisibilité et de l’authenticité culturelle rend la féminité arabe et musulmane simultanément invisible et hypervisible ». Du fait de l'hypervisibilité de symboles comme le voile, il est difficile de parler de la réalité de la vie des femmes arabes et arabo-américaines, « sans invoquer, et nécessairement répondre à l'image et à la mythologie auxquelles renvoie le voile » ; elle ajoute que le voile n'est pas le seul symbole, mais qu'il y en a d'autres comme les « crimes d'honneur » et la « lapidation ». Son argument est qu'en raison de ces symboles, il est difficile de pouvoir parler d'autres choses qui se passent dans la vie des femmes arabes et arabo-américaines. Mais Amira Jarmakani dit qu'il est possible de tirer parti de l'hypervisibilité pour l'utiliser à l'avantage des féministes arabes. Elle appuie son argumentaire sur celui de Joe Kadi dans son essai Speaking about Silence, où Joe Kadi déclare que ceux qui sont bâillonnés ou forcés au silence peuvent y mettre fin en le dénonçant. Amira Jarmakani suggère qu'au lieu de contrer la loi du silence par le dialogue comme le suggère Joe Kadi, les femmes arabes devraient utiliser le silence pour contrer les attaques de diversion qui les obligent à parler de sujets les rendant invisibles. Elle conclut ainsi : « Simplement argumenter pour rejeter des stéréotypes mène inéluctablement à limiter la représentation et dépenser de l'énergie à créer un contre-discours qui pourrait confirmer la fausse idée binaire qui cadre déjà la compréhension du public. Le travail des féministes arabo-américaines doit être de continuer à encourager la fructueuse contextualisation des réalités complexes de la vie des femmes arabes et arabo-américaines. En solidarité avec les projets de libération et de justice sociale du monde entier, nous devons sciemment utiliser les outils d'objection de conscience pour supporter l'urgence de la création et l'aménagement de nouveaux espaces d'expression pour les féministes arabes. Plutôt que de simplement résister à la politique d'invisibilité qui nous dénie une présence entière, nous devons la mobiliser, en la transformant en un moyen par lequel nous pouvons exprimer la complexité des vies des arabes et arabo-américaines ». Droit de vote des femmes dans le monde arabe Les femmes ont acquis le droit de vote sur une base universelle et égale au Liban en 1952, en Syrie (de vote) en 1949 et (sans restrictions) en 1953, Égypte en 1956, en Tunisie en 1959, en Mauritanie en 1961, en Algerie en 1962, au Maroc en 1963, en Libye et au Soudan en 1964, au Yémen en 1967 puis (entièrement) en 1970, au Bahreïn en 1973, en Jordanie en 1974, en Irak (entièrement) en 1980, au Koweït en 1985 (ensuite retiré puis redonné en 2005) et à Oman en 1994. En Arabie saoudite, les femmes ont voté pour la premiere fois lors des élections municipales de 2015. Rôle économique Dans certains des plus riches pays arabes, comme les Émirats arabes unis, le nombre de femmes chefs d'entreprises s'accroit rapidement et s'ajoute au développement économique du pays. Beaucoup de ces femmes travaillent avec des entreprises familiales et sont encouragées à travailler et étudier à l'extérieur de leur maison. Les femmes arabes sont estimées posséder 40 milliards de dollars en fortune personnelle cumulée, avec les familles qataries parmi les plus riches du monde. En janvier 2011, la part de femmes dans la population active est de 20-25 % au Liban, en Jordanie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie et de 37 % en Algérie. Éducation Dans les années 1970-1980, les femmes arabes accèdent en masse à l'enseignement secondaire et supérieur, hormis au Yémen. Au début des années 2010, dans beaucoup de pays, même conservateurs, elles représentent la majorité des étudiants (60 % en Arabie saoudite et à Bahreïn). Dans tous les pays arabes, les filles comme les garçons ont habituellement une scolarité complète de niveau lycée et continuent souvent leurs études ensuite. Pourtant, dans beaucoup de pays arabes, les femmes ne reçoivent pas les mêmes opportunités éducatives que les hommes. Transports Les femmes ont des degrés de difficulté variés à se déplacer librement dans les pays arabes. Certaines nations leur interdisent de voyager seules, d'autre leur permettent de voyager librement, bien qu'elles soient plus exposées au risque de harcèlement ou d'agression sexuelle que dans les pays occidentaux. Les femmes ont le droit de conduire dans tous les pays arabes sauf l'Arabie saoudite (jusqu'en 2018). En Jordanie, les restrictions pour les femmes ont été levées en 2003. Au Yémen, les femmes doivent obtenir une attestation de leur mari ou de leur père pour obtenir un visa pour quitter le pays, et ne peuvent emmener leurs enfants avec elles sans la permission de leur père, même dans le cas où celui-ci est emprisonné. La possibilité pour les femmes de se déplacer en Arabie saoudite est sévèrement restreinte. En 2008 pourtant, une nouvelle loi accorda aux femmes d'origine étrangère et à tous leurs enfants de voyager librement dans le pays. Robes traditionnelles L'attachement aux tenues traditionnelles varie selon les sociétés arabes. L'Arabie Saoudite est plus traditionnelle, alors que l’Égypte l'est moins. Les femmes doivent porter l'abaya uniquement en Arabie Saoudite, et cela est contrôlé et réprimé par la police religieuse. Certains allèguent que cela restreint leur participation à l'économie et à d'autres activités. Dans la plupart des pays, comme le Bahreïn, le Koweït, le Liban, la Libye, Oman, la Jordanie, la Syrie , le Maroc, l’Algèrie et l’ Égypte, le voile n'est pas obligatoire. En Tunisie, le gouvernement séculaire a banni l'utilisation du voile en opposition à l’extrémisme religieux. Le précédent président Zine El Abidine Ben Ali qualifia le voile de sectaire et d'étranger et appuya l'importance de la robe traditionnelle tunisienne comme symbole de l'identité nationale. Le féminisme islamique s'oppose à ces deux sortes d’extrémismes qui imposent un code vestimentaire. Identités musulmane et arabe "Arabe" et "musulman" sont souvent employés de manière interchangeable. La confusion de ces deux identités ignore les croyances variées des Arabes et oublie les deux tiers des musulmans, qui ne sont pas arabes. Cela « efface aussi de vastes communautés historiques et ethniques qui ne sont ni arabes ni musulmanes, mais qui vivent et interagissent avec une majorité d'Arabes et de musulmans ». Cette généralisation "permet la construction d'Arabes et de musulmans avec un arrière-plan barbare, misogyne, sexuellement sauvage et répressif". Ce type de stéréotype conduit à l'orientalisation des femmes arabes et les dépeint comme fragiles, oppressées sexuellement et qui ne peuvent se battre pour leurs croyances. Images de femmes arabes en Occident Le hijab a été utilisé pour décrire l'oppression sexiste des femmes arabes, particulièrement après la série d'attentats du 11 septembre 2001. Cet usage du hijab "...capitalise sur les images de femmes exotiques, opprimées qui ont besoin d'être sauvées de l'(hyper-)patriarchie indigène". Ce faisant, la femme arabe est exotisée, marginalisée et considérée comme autre. Les militaires américains en particulier utilisent le hijab comme symbole de l'oppression sexiste des Arabes, qu'ils devraient sauver. La Feminist Majority Foundation est un exemple de groupe féministe global qui "...s'est exprimé pour (mais non avec) les femmes afghanes depuis le début des années 1990". Annexes Articles connexes Place des femmes dans l'islam Arabes chrétiens Union féministe égyptienne Mutilations génitales féminines Cas individuels anciens Al-Hansa Chajar ad-Durr Cas individuels récents Safia Amajan (1941-2006) Malalaï Kakar (1967-2008) Sisa Abu Daooh : une femme égyptienne s'habille en homme pendant plus de quarante ans (1972-2015) pour nourrir sa famille Meurtre de Farkhunda (Afghanistan, 2015) Nojoud Ali (1998-) Références Bibliographie Nicolas Perron, Femmes arabes avant et depuis l'islamisme, 1858 Hubertine Auclert, Les Femmes arabes en Algérie, 1900 Olga de Lébédew, Les Nouveaux Droits de la femme musulmane, 1904 Charles Géniaux : Les Musulmanes, 1909 Article connexe Condition des femmes en Algérie Place des femmes dans l'islam
À l'intérieur (X-Files)
À l'intérieur () est le de la saison 8 de la série télévisée X-Files. Dans cet épisode, Scully et Doggett tentent d'arrêter un mendiant indien qui cherche à se venger. John Shiban s'est inspiré de pouvoirs prétendus de fakirs pour écrire le scénario. Chris Carter lui a donné l'idée controversée de la façon dont le mendiant s'introduisait dans le corps de ses victimes. L'épisode a recueilli des critiques plutôt défavorables. Résumé À l'aéroport international Chhatrapati-Shivaji de Bombay, Hugh Potocki, un homme d'affaires américain, donne dédaigneusement quelques pièces à un mendiant indien sur un chariot à roulettes. Un peu plus tard, il est violemment tiré hors des toilettes par ce même mendiant. À son arrivée dans un hôtel de Washington, Potocki se met à saigner de tous ses orifices. Scully et Doggett enquêtent sur cette mort étrange, le seul indice étant des petites empreintes de doigts ensanglantées. L'autopsie détermine que l'heure du décès remonte à plus d'un jour, alors que Potocki était encore en Inde. Scully, qui cherche à adopter le mode de raisonnement de Mulder, note une importante perte de poids chez le cadavre et émet l'hypothèse que quelque chose de vivant ait pu sortir du corps de sa propre initiative. Pendant ce temps, le mendiant a désormais pris l'apparence du nouveau concierge d'une école de la banlieue de Washington. Il s'introduit dans la chambre de Quinton, un élève de l'école, et tue son père. Quinton affirme avoir vu un homme sans jambes, et des empreintes de doigts similaires à celles de l'hôtel sont relevées. Remarquant le ventre très gonflé de la victime, Scully l'ouvre et voit une main sortir de l'incision. Elle part chercher son arme mais, quand elle revient, elle ne trouve que des traces sanglantes. Scully et Doggett consultent Chuck Burks, qui leur confirme que les pouvoirs d'altération du meurtrier pourraient correspondre à ceux d'un sâdhu, saint homme de la caste des mendiants. Doggett reste incrédule mais Scully découvre ensuite qu'un nuage toxique provenant d'une usine américaine a fait il y a quelques mois 118 victimes, dont le fils d'un sâdhu, près de Bombay. À l'école, Trevor, un autre élève, voit le concierge prendre pendant un instant l'aspect du mendiant. Il dit à Quinton qu'il croit savoir qui a tué son père. Plus tard, la mère de Trevor voit son fils en train de se noyer dans leur piscine. Elle plonge pour le sauver mais il prend alors l'apparence du mendiant et la tue. Trevor et Quinton suivent le concierge à l'école mais celui-ci les repère et accule Quinton dans une pièce. Scully arrive sur ces entrefaites et le mendiant prend l'apparence de Trevor. Devant les avertissements de Quinton et le refus d'obtempérer de « Trevor », elle lui tire dessus et il reprend alors sa véritable apparence. Scully est cependant très secouée et estime qu'elle ne pourra jamais être aussi ouverte d'esprit que Mulder. Deux semaines plus tard, le mendiant réapparaît à l'aéroport de Bombay. Distribution Gillian Anderson : Dana Scully Robert Patrick : John Doggett Michael Welch : Trevor Jordan Blake Warkol : Quinton Deep Roy : le mendiant Bill Dow : Chuck Burks Andy Hubbell : le père de Quinton Jane Daly : Madame Holt Production John Shiban écrit le scénario de l'épisode en s'inspirant d'histoires sur les fakirs et leurs pouvoirs, ainsi que d'une pensée lui étant venue à l'aéroport à propos d'un mendiant qui serait un . Dans les premières versions du script, les pouvoirs du mendiant étaient différents : il pouvait rétrécir et s'introduisait dans l'oreille de ses victimes. Chris Carter lui soumet plus tard l'idée que le mendiant se cache dans leurs estomacs en s'introduisant par l'anus. Le titre original de l'épisode, , signifie « vengeance » en ourdou. Deep Roy obtient le rôle du mendiant indien, et un chariot équipé d'un double fond est fabriqué pour masquer ses jambes. La technique de l'incrustation est utilisée pour les scènes où il se déplace dans son chariot. Les scènes censées se dérouler à l'aéroport de Bombay sont filmées à celui de Long Beach, qui est choisi pour l'aspect d'un de ses terminaux. John Shiban se déclare par la suite assez fier du fait que plusieurs personnes lui aient dit que c'était l'épisode de la série le plus dégoûtant qu'ils aient vus. Le producteur Paul Rabwin estime pour sa part que l'épisode est mais que l'idée du mendiant s'introduisant dans le ventre de ses victimes par l'anus était vraiment trop répugnante à son goût et qu'il aurait souhaité un mode opératoire différent. Dans le milieu des fans de la série, le mendiant indien s'est vu attribuer le sobriquet de . Accueil Audiences Lors de sa première diffusion aux États-Unis, l'épisode réalise un score de 7,3 sur l'échelle de Nielsen, avec 10 % de parts de marché, et est regardé par 11,9 millions de téléspectateurs. La promotion télévisée de l'épisode est réalisée avec le slogan (en français « Imaginez un homme qui peut entrer dans une boîte à chaussures... une valise... ou une victime »). Accueil critique L'épisode obtient des critiques globalement plutôt défavorables. Parmi les critiques favorables, le site What Culture le classe à la des épisodes les plus effrayants de la série. Du côté des critiques mitigées, Todd VanDerWerff, du site The A.V. Club, lui donne la note de C+. John Keegan, du site , lui donne la note de 5/10. Le site Le Monde des Avengers lui donne la note de 2/4. Parmi les critiques négatives, Paula Vitaris, de Cinefantastique, lui donne la note de 1/4. Dans leur livre sur la série, Robert Shearman et Lars Pearson lui donnent la note de 2/5. Dans son livre, Tom Kessenich estime que l'intrigue est ridicule et le compte parmi les plus mauvais épisodes de la série. Malgré ces critiques, le personnage du mendiant est régulièrement cité parmi les « monstres de la semaine » les plus marquants de la série. Louis Peitzman, du site , le classe à la des monstres les plus effrayants de la série. Katie King, du webzine Paste, le classe à la des meilleurs monstres de la série. Pour le magazine TV Guide, il compte parmi les monstres les plus effrayants de la série. Références Liens externes Épisode de X-Files
District de Kerki
Le district de Kerki (district d'Atamyrat de 1999 à 2017) est un district de la province de Lebap, au Turkménistan. Le centre administratif du district est la ville d'Atamyrat. Notes et références Kerki
Fadeïev
Patronymes Fadeïev (masculin ; ) ou Fadeïeva (féminin ; ) est un patronyme russe porté par plusieurs personnalités (par ordre alphabétique) : Andrian Fadeïev (1977-), danseur russe Ievgueni Fadeïev (1982-), joueur de hockey sur glace kazakh Mariya Fadeyeva (1958-), rameuse soviétique Olga Fadeïeva (1972-), joueuse de volley-ball russe Vera Faddeeva (1906-1983), mathématicienne soviétique Patronyme russe
Raja Amari
Raja Amari (), née le à Tunis, est une réalisatrice tunisienne. Carrière Après avoir obtenu une maîtrise de littérature et de civilisation française à l'université de Tunis, Raja Amari poursuit ses études à Paris où elle est diplômée de La Fémis en 1998. Elle devient connue en 2002 grâce à son premier long métrage, Satin rouge, sélectionné à la Berlinale et qui connaît un grand succès auprès des critiques. En 2004, elle réalise un documentaire, Les Traces de l'oubli, puis tourne en 2009 son second long métrage de fiction, Les Secrets, qui figure dans la sélection officielle à la Mostra de Venise et au Museum of Modern Art de New York dans la section Mapping Subjectivity. Elle tourne en 2016 Corps étranger, film sur l'immigration, vue du côté immigré comme exploration affranchie d'une nouvelle contrée et de nouveaux désirs. En 2019, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences l'invite à faire partie de ses membres. Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel. Œuvre Courts métrages 1995 : Le bouquet 1998 : Avril Prix du jury au Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de Milan 2001 : Un soir en juillet Premier prix au Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de Milan Longs métrages 2002 : Satin rouge Prix à la création de la Fondation Gan pour le cinéma Prix junior du meilleur scénario/Grand prix du Festival du film de Turin Prix du public au Festival des films du monde de Montréal Prix du meilleur premier film au Festival international du film de Seattle Prix du public au Festival international du film du Maine Prix du meilleur film, prix de la meilleure actrice et prix de la meilleure image au Festival international du film de Cuenca Prix de la meilleure actrice au Festival du film de Koszalin 2009 : Les Secrets Prix Kantara au festival Arte Mare de Bastia Grand prix « Faucon d'or » au Festival du film arabe de Rotterdam Prix de la meilleure photographie à la Mostra de Valence du cinéma méditerranéen Meilleur long métrage africain au Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de Milan Prix du meilleur réalisateur au Festival international du film de Beyrouth Prix de la critique au Festival du film francophone de Tübingen 2014 : Printemps tunisien Meilleur premier long métrage au de Vérone Prix Cinéma Radio France Bleu au Festival du cinéma et des cultures de la Méditerranée de Bastia Prix du meilleur réalisateur au Prix de la meilleure actrice et mention spéciale du jury au Durban International Film Festival 2016 : Corps étranger Prix du meilleur scénario au Festival international du film RiverRun Prix du jury du Arabian Sights Film Festival Références Liens externes Réalisatrice tunisienne de cinéma Membre du collectif 50/50 Étudiant de la Fondation européenne pour les métiers de l'image et du son Naissance en avril 1971 Naissance à Tunis
Commission parlementaire de la politique de sécurité (Suisse)
En Suisse, la Commission de la politique de sécurité (CPS ; en allemand : ; en italien : ; en romanche : ; en anglais : ) est une commission parlementaire fédérale qui traite des affaires législatives concernant la sécurité. Description Il existe deux commissions de la politique de sécurité, une par chambre de l'Assemblée fédérale : la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N), qui compte 25 membres, et la Commission de la politique de sécurité du Conseil des États (CPS-E), qui en compte 13. Les CPS sont des commissions thématiques (ou commissions législatives) permanentes. Elles ont été créées en 1991. Attributions Les CPS traitent de l'armée (constructions militaires comprises), de la politique d'armement et des armes (désarmement et non-prolifération compris). Elles s'occupent également de la politique de sécurité et de paix, de la promotion de cette politique et du service civil. Elles sont aussi compétentes pour les questions de sécurité intérieure (notamment du réseau national de sécurité), de lutte contre le terrorisme (y compris de coordination avec la police), de protection de la population et de l'approvisionnement économique du pays. La formation stratégique à la conduite et la gestion des crises par la Confédération sont également de leur ressort. Travaux Lors de la 49e législature, elles traitent en particulier le dossier de l'acquisition de nouveaux avions de combat Saab JAS 39 Gripen par l'armée suisse et la nouvelle loi sur le renseignement. Notes et références Liens externes Présidents en exercice Liste des membres en exercice sécurité
Direction générale des douanes et accises (République démocratique du Congo)
La Direction générale des douanes et accises (DGDA) est un service public de la République Démocratique du Congo doté de l’autonomie administrative et financière, créé par le décret du , succédant à l'Office des douanes et accises (OFIDA). Elle travaille sous la tutelle du ministère des Finances. Elle est dirigée par Jérôme Fournel depuis . Mission Fiscale La Direction générale des douanes et accises exerce sur l’étendue du territoire national toutes les missions et prérogatives relatives à l’application des législations douanière et accisienne, ainsi qu’à celle de tous autres textes légaux et réglementaires liés à l’importation ou l’exportation, au transit et au séjour des marchandises en entrepôt de douane. De ce qui précède, la Direction générale des douanes et accises est chargée de : la perception des droits, taxes et redevances à caractère douanier et fiscal, présents et à venir, qui sont dus soit du fait de l'importation ou de l'exportation des marchandises de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt douanier ; la perception des droits d'accises et de consommation présents et à venir ; la classification des marchandises ; la détermination de l'origine des marchandises ; la détermination de la valeur en douane des marchandises à l'importation et à l'exportation ; le contrôle des prix ex-usine des produits soumis aux droits d'accises ; la conception et la mise en œuvre des mesures visant la facilitation et la sécurisation des échanges commerciaux, ainsi que celles relatives à la production locale des produits soumis aux droits d'accises; le renforcement des capacités du personnel aux techniques modernes de gestion dans le domaine des douanes et accises ; la protection de l'espace économique national en particulier par l'application des normes aux frontières ; l'application des législations connexes aux frontières concernant la protection de l'environnement conformément aux conventions internationales ; la protection de la société par la lutte contre le trafic illicite des marchandises dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui appauvrissent la couche d'ozone ; la mise en œuvre des mesures de protection de la chaîne logistique internationale; la participation à la politique d'intégration du pays dans les communautés économiques régionales ; la surveillance des frontières nationales et des fabriques des produits soumis aux droits d'accises ; la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée; la lutte contre le blanchiment d'argent ; la recherche et la constatation des infractions en matière des douanes et accises et aux législations connexes ; la lutte contre la contrefaçon et autres atteintes aux droits de la propriété industrielle, intellectuelle et artistique ; l'établissement et la publication des statistiques du commerce extérieur sur la base des données récoltées lors du dédouanement des marchandises. Économique La Direction générale des douanes et accises est seule compétente pour liquider, percevoir et recouvrer les impôts, taxes, commissions, redevances ou rémunérations quelconques pour le compte d’autres administrations et/ou organismes publics lorsqu’ils sont dus soit à l’occasion de l’importation et/ou de l’exportation des marchandises, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt douanier. A ce titre, la Direction Générale des Douanes et Accises assure le pilotage des guichets uniques institués dans les bureaux de douane. Elle communique aux administrations et organismes intéressés les informations relatives aux éléments de taxation à l’importation et à l’exportation. Ordonnancement La Direction générale des douanes et accises est garante du respect des lois et règlements en matière de douanes et accises. A cet effet, elle est spécialement chargée de soumettre à l'autorité compétente les projets de textes légaux et réglementaires en la matière ainsi que les projets de leur modification. Elle est consultée pour tout projet de texte, de convention ou d'investissement ayant une incidence sur les douanes et les accises. Organisation La Direction générale des douanes et accises, dirigée par un directeur général (DG), assisté de deux directeurs généraux adjoints dont l'un est chargé des questions administratives et financières et l'autre des questions techniques, comprend : une administration centrale constituée de 15 Directions, d'un Bureau de Coordination et un corps spécialisé constitué d'un personnel en uniforme astreint à une organisation et une discipline paramilitaires ; douze directions provinciales; quatre délégués de la douane (missions de représentations) à l'étranger à Bruxelles, Mombasa(OMD), Douala et Dar-Es-Salaam. Notes et références Service public en république démocratique du Congo
Frise de dents d'engrenage
La frise de dents d'engrenage est un motif d'ornementation architecturale ayant la forme aiguë des dents d'un engrenage, utilisé principalement à l'époque romane. Définition La frise de dents d'engrenage est constituée de briques ou de pierres de taille disposées sur pointe, perpendiculairement au plan de la façade, contrairement à la frise de dents de scie dont les dents sont placées dans le plan de la façade. Origine La frise de dents d'engrenage est apparue au dans l'architecture romane. Venue probablement de Lombardie, elle s'est répandue sur le reste de l'Italie (Vénétie, Pouilles…) puis sur l'ensemble de l'Europe occidentale : Allemagne, Provence, Languedoc, pays catalans (Val de Boí, Cerdagne espagnole ou Basse-Cerdagne, Cerdagne française, Conflent, Roussillon), Val d'Aran, etc. Discrète à l'origine sur les édifices lombards et sur les clochers catalans, elle prendra par la suite beaucoup plus de consistance jusqu'à devenir un ornement majeur, comme à l'église Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent et au prieuré de Marcevol. La frise de dents d'engrenage dans l'architecture romane La frise de dents d'engrenage romane prend plusieurs formes : frise rectiligne, frise en plein-cintre, frise polylobée. Frise rectiligne La forme principale de frise de dents d'engrenage est la frise rectiligne ornant le clocher, la corniche de la façade, la corniche du chevet, la corniche de la nef ou la corniche du porche. L'art roman pyrénéen offre de magnifiques exemples de ce genre de frise, comme Hix, Estavar, Corsavy ou encore Espira-de-Conflent. Frise cintrée Une deuxième forme importante prise par la frise de dents d'engrenage est la frise cintrée : celle-ci orne le portail, la fenêtre occidentale ou la fenêtre absidiale. On en trouve de beaux exemples à Saint-André-de-Buèges, dans l'Hérault, ainsi qu'à Corneilla-de-Conflent et à Enveitg, dans les Pyrénées-Orientales. Frise polylobée Une variante rare de la frise de dents d'engrenage se retrouve à la chapelle Saint-Marcellin de Boulbon : une minuscule frise de dents d'engrenage y borde les lobes de l'arc polylobé du portail méridional. La frise de dents d'engrenage dans les styles postérieurs à l'art roman La frise de dents d'engrenage ne disparaît pas avec l'architecture romane. On retrouve des frises de dents d'engrenage en briques sur des édifices ultérieurs comme la chapelle du Try-au-Chêne, édifice gothique tardif situé à Bousval en Belgique, la sacristie de l'église Saint-Rémy d'Ottignies, datant de l'époque classique, ou encore la ferme du Douaire, des . Liste d'églises romanes arborant une frise de dents d'engrenage Voici une liste non exhaustive d'édifices présentant une frise de dents d'engrenage. Frise rectiligne Clocher : Lombardie : basilique Sant' Ambrogio de Milan pays catalans : Conflent : abbaye Saint-Michel de Cuxa, église Saint-Pierre de Prades (Pyrénées-Orientales) Vall de Boí : église Sant Climent de Taüll, église Sant Joan de Boí, église Santa Maria de Taüll, église Santa Eulàlia d'Erill la Vall Catalogne : monastère de Santa Maria de Vilabertran Languedoc : tour Fenestrelle à Uzès Val d'Aran : église de l'Assomption de Bossòst Allemagne : cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Étienne de Spire Corniche du chevet : Lombardie : Duomo Vecchio de Brescia Vénétie : église Sainte Marie et Saint Donat de Murano Pouilles : église d'Ognissanti di Cuti (Valenzano) pays catalans : Vallespir : église Saint-Martin de Corsavy (Cortsavi), église de Coustouges Conflent : église Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent, église d'Espira-de-Conflent Cerdagne française : église Saint-Martin d'Hix, église Saint-Julien d'Estavar et église Saint-Fructueux de Llo Cerdagne espagnole ou Basse-Cerdagne : église Saint-Pierre d'Olopte Vall de Boí : église Sant Climent de Taüll, église Santa Maria de Taüll Languedoc : abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert, église de Saint-Martin-de-Londres, église de Villeneuve-lès-Maguelone, chapelle Saint-Julien de Montredon, église de Saint-Hilaire-de-Beauvoir, église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Buèges Provence La frise de dents d'engrenage se retrouve sous une forme très particulière au chevet de la chapelle Saint-Pierre de Pierrerue dans les Alpes-de-Haute-Provence : la frise, constituée de dents d'engrenages peu saillantes, court sur le chevet de part et d'autre de la fenêtre absidiale et se prolonge dans la loge qui abrite cette fenêtre. discrets segments de frise de dents d'engrenage placés au-dessus des triglyphes surmontant les pilastres du chevet de l'église de Saint-Trinit. Allemagne : cathédrale Saint-Martin de Mayence Corniche de la façade : Lombardie : basilique Sant' Ambrogio de Milan Corniche du porche : pays catalans : église Santa Cecilia de Bolvir en Cerdagne espagnole (Basse-Cerdagne) Corniche de la nef : Pouilles : église d'Ognissanti di Cuti (Valenzano) pays catalans : église Santa Eugènia de Sallagosa (Saillagouse) en Cerdagne française Corniche du chœur : Provence : église Notre-Dame-du-Lac du Thor Frise en plein-cintre Portail : pays catalans : Conflent : prieuré de Marcevol (portail occidental) Aspres : église Saint-Félix de Calmeilles (portail méridional) Languedoc : église de Saint-André-de-Buèges Fenêtre occidentale : pays catalans : Conflent : église Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent, prieuré de Marcevol Fenêtre absidiale : Provence : abbaye de Saint-Ruf d'Avignon pays catalans : Cerdagne française : église Saint-Saturnin d'Enveitg Conflent : église Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent, Roussillon : église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie Frise polylobée Portail : Provence : chapelle Saint-Marcellin de Boulbon Notes et références Voir aussi Articles connexes Bâtons brisés Frise de dents de scie Frise architecturale Art roman Motif ornemental
Fine de Bourgogne
La Fine de Bourgogne est une fine issue de la distillation du vin et, plus précisément, des lies fines provenant des soutirages des vins. Caractéristiques Définition légale L'appellation d'origine contrôlée « Fine de Bourgogne » désigne des eaux-de-vie ayant été élevées sous bois au minimum trois ans. Elle a été définie par le décret n° 2011-283 du . Il convient de ne pas confondre la Fine de Bourgogne avec le Marc de Bourgogne qui est un marc. Les vins sont distillés selon le procédé de distillation discontinu multiétagé à l'aide d'alambics constitués de vases de distillation et de colonnes de concentration. Les alambics utilisés sont constitués d'au maximum trois vases à chargement successif et d'au maximum trois colonnes de concentration montées en série. Les vases de distillation sont en cuivre. Ils présentent chacun un volume maximum de 630 litres et sont chauffés à feu nu ou par injection de vapeur Les colonnes sont en cuivre. Chaque colonne présente une hauteur inférieure ou égale à 1,50 mètre. Le nombre total de plateaux pour l'ensemble des colonnes est au maximum de 7. Toute distillation doit être précédée d'un nettoyage de l'alambic, à la vapeur ou à l'eau bouillante. Les eaux-de-vie produites doivent présenter à la sortie de l'alambic, à la température de 20° C, un titre alcoométrique volumique inférieur ou égal à 72 %. Zone géographique La Fine de Bourgogne peut provenir de 388 communes sur quatre départements : Côte d'Or Rhône Saône-et-Loire Yonne Âge des Fines de Bourgogne Les Fines de Bourgogne sont vieillies obligatoirement trois ans en fûts de chêne avant commercialisation. C'est l'élevage, qui permet à l'alcool de s'évaporer lentement et à l'eau de vie de gagner en douceur et en complexité. Elles pourront revendiquer les mentions « Vieille », « Très vieille » ou « Hors d'âge », après 3, 6 et 10 ans de vieillissement sous bois. Notes et références Voir aussi Bibliographie Alcools et liqueurs de Bourgogne par Paul Jeannin-Naltet (Tastevin en Main n° 77 ; Revue de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin ; ) Marc, Fine, Ratafia de Bourgogne par René Jeannin-Naltet (Tastevin en main n° 143 - ; Revue de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin) Le Vin de Bourgogne par Jean-François Bazin (Dunod, Paris 2013, page 187 à 191) Dictionnaire universel du vin de Bourgogne par Jean-François Bazin (Presses du Belvédère) Articles connexes Fine (eau-de-vie) Marc (eau-de-vie) Marc de Bourgogne Ratafia Eau-de-vie de vin Appellation d'origine contrôlée Vignoble de Bourgogne
Sowton
Sowton est un village et une paroisse civile du Devon, situé dans le sud-ouest de l'Angleterre. Notes et références Liens externes Village dans le Devon Paroisse civile dans le Devon
جون إكلوند
جون إكلوند (18 فبراير 1964 في السويد - ) هو لاعب كرة يد السويد. شارك في الألعاب الأولمبية الصيفية 1988. ولعب مع . مراجع وصلات خارجية لاعبو كرة يد أولمبيون من السويد لاعبو كرة يد سويديون لاعبو كرة يد في الألعاب الأولمبية الصيفية 1988 مواليد 1964
Mont Sacré de Graglia
Le Mont Sacré de Graglia contient le sanctuaire de Notre Dame de Lorette, un des quatre sanctuaires majeurs du Biellais. Construit à d'altitude dans la Valle Elvo, le sanctuaire se trouve à proximité de l'usine de l'eau minérale Lauretana. Le complexe est une étape de plusieurs chemins devotionnels, comme CoEur - Au cœur des chemins d'Europe et le Chemin de Saint-Charles. L'histoire 1615 : le projet de don Velotti L'histoire du Mont Sacré est connectée avec les sentiment religieux du début du , lorsque l'idée d'une « Nouvelle Jérusalem » construite loin de la Terre sainte était à l'ordre du jour grâce au Mont Sacré de Varallo. Don Andrea Velotti, le recteur de Graglia, lorsqu'il revient de la Terre sainte en 1605, pense construire un Mont Sacré, composé de chapelles narrant plusieurs épisodes de la Bible. La construction commence en 1616 et dure huit ans. Pendant cette période seulement chapelles sont construites et le projet s'arrête à la mort de don Velotti en 1624. 1654 : le projet de Pietro Arduzzi Les années suivantes, grâce aux plusieurs grâces attribuées à de Notre Dame de Lorette, un nouveau projet prend source : la construction d'un majestueux sanctuaire consacré à la Madone Lauretana, avec un hôtel pour les pèlerins. Charles-Emmanuel II de Savoie intéressé par le projet finance la construction et envoie l'ingénier militaire Pietro Arduzzi. Le projet est interrompu par des guerres, famines et épidémie et finalement en 1684 les quatre chapelles annexes au sanctuaire (Nativité de Jésus, Visitation des Magi, Présentation de Jésus au Temple, Circoncision de Jésus) sont achevées. Dans la cour sont construits deux cadrans solaires et au milieu une fontaine (le burnell, typique de tous le sanctuaires du Biellais). 1760 : conclusion de Vittone Entre 1760 et 1769 l'architecte Bernardo Antonio Vittone termine le sanctuaire dont le plan est à croix grecque. La façade en brique est rustique et sévère, la décoration de l'intérieur est de style baroque . La chapelle dédiée à la Vierge a les mêmes caractéristiques que celle de Lorette. La statue de Vierge noire est placée dans la chapelle, confirmant l'importance de la dévotion à la Vierge noire dans le Biellais, ajoutant le Sanctuaire de Graglia à celui d'Oropa. La coupole est une structure majestueuse de de hauteur, peinte à fresque en 1780, avec des motifs en trompe-l'œil. 1788 et 1829 : le repositionnement de la Sainte Maison de Lorette En 1788 l'intérieur de l'église est modifié et l'imitation de la Sainte Maison de Lorette, qui était au milieu de l'édifice, est déplacée près du presbytère. En 1828 elle est finalement placée dans l'ancienne chapelle du Massacre des Innocents. Aujourd'hui Le sanctuaire est destiné aux pèlerinages ; les dix chapelles du Mont Sacré sont en ruine. L'église de Saint-Charles, conserve la statue de Saint Charles Borromée qui prie devant le corps de Jésus. Les quatre chapelles dédiées à l'enfance de Jésus sont annexées à l'église. L'écho d'onze syllabes Le long du sentier qui relie le sanctuaire avec le col Saint-Charles, il y a un lieu où l'on peut écouter l'écho, dont la pureté permet la répétition de onze syllabes. Galerie d'images Bibliographie Gianni Carlo Sciolla, Il Biellese dal Medioevo all'Ottocento, Istituto Bancario San Paolo, Torino, 1980 Voir aussi Articles connexes CoEUR - Au cœur des chemins d'Europe Chemin de Saint-Charles Notes et références Graglia Édifice religieux au Piémont Monument dans la province de Biella Graglia
Red House Theater
Red House Theater (chinois : 紅樓劇場 ; pinyin : Hónglóu Jùchǎng), parfois appelé Ximen Red House, est un ancien théâtre colonial japonais situé à Ximending, district de Wanhua, Taipei, Taïwan. Le théâtre se trouve au 10 Chengdu Road. Histoire Fondé en 1908 par l'architecte japonais Kondo Juro, inspiré par les constructions occidentales, le Red House Theater est à l'origine un marché qui devient rapidement très populaire parmi les Japonais. Drainant les populations alentour, le bâtiment est au cœur de la zone de loisirs de l'ouest de Taihoku (Taipei), l'actuel quartier de Ximending. Après la défaite du Japon et la rétrocession de Taïwan à la Chine, les habitants se réapproprient le lieu. Après la vague d'immigration chinoise qui suit la défaite du Kuomintang dans la guerre civile, le bâtiment est reconverti en théâtre, où les populations du continent viennent se distraire, notamment en assistant à des représentations de l'opéra de Pékin. En 1963, le théâtre est reconverti en cinéma et attire les jeunes occidentalisés, diffusant des films d'arts martiaux, des westerns, des films locaux... En 1997, le cinéma est fermé et le bâtiment est protégé, étant inscrit comme site historique de classe III. En 2007, la Taipei Culture Foundation prend en charge l'exploitation du Red House Theater, avec l'ambition de le transformer en attraction touristique locale de premier plan. Ainsi, en 2010, sont ouvertes la Red House Tea Shop, centré sur l'art du thé, et la galerie d'art Cradle of Cultural Creative Dreamer, qui se spécialise dans la création d'art de rue et la sous-culture adolescente. Activités Le Red House Theater est devenu un incontournable de la vie artistique et culturelle de l'ouest de Taipei, visité par plus de quatre millions de personnes depuis 2009, et ayant accueilli environ mille événements. Une salle de concert se trouve dans le complexe, accueillant des groupes locaux. La place derrière le bâtiment principal, abritant un grand nombre de bars avec terrasses, est un des plus importants lieux LGBT de Taïpei. Accès Situé dans le quartier de Ximending, le Red House Theater est proche de la station Ximen du métro de Taipei (lignes Bannan et Songshan-Xindian) ainsi que de nombreuses lignes de bus. Notes et références Salle de théâtre à Taïwan Taipei
Tamako Market
est une série télévisée d’animation produite par le studio Kyoto Animation et réalisée par Naoko Yamada. Elle a été diffusée initialement du au sur la chaîne Tokyo MX. Dans les pays francophones l’anime est édité par Kazé. Un film d'animation est sorti en , et de nombreux produits dérivés sont sortis au Japon. Synopsis Tamako Kitashirakawa est l'aînée de la famille qui dirige la boutique de mochi Tama-ya dans le . Un jour, Tamako rencontre un étrange oiseau qui parle, appelé Mochimazzwi, qui vient d'un pays lointain à la recherche d'une épouse pour le prince de son pays. Cependant, après avoir trop mangé de mochi est en surpoids, Dera finit par oublier pour quelle raison il est venu et profite un peu trop de l'hospitalité de Tamako. La série suit la vie quotidienne de Tamako, ses amis, sa famille, ses voisins, et de cet oiseau très particulier. Personnages Anime Série télévisée La production de Tamako Market a été annoncée en pour une diffusion en . L'anime est réalisé par Naoko Yamada et scénarisé par Reiko Yoshida. Il a été diffusé du au sur Tokyo MX. Six coffrets DVD et Blu-ray sont sortis entre mars et et contiennent des épisodes bonus. La série était diffusée en simulcast sur KZPlay dans les pays francophones, et est licenciée par Sentai Filmworks en Amérique du Nord et par Anime on Demand au Royaume-Uni. Liste des épisodes |} Film d'animation Un nouveau projet animé a été annoncée en . Il s'agit d'un film d'animation intitulé . Il est sorti le dans les cinémas japonais. Le Blu-ray est ensuite commercialisé le au Japon. Musique Doublage Roman Un roman est sorti le au Japon. Notes et références Note Références Liens externes de la série télévisée du film d'animation Série d'animation japonaise Animation réalisée par Kyoto Animation Anime avec un scénario original Film japonais sorti en 2014 Film d'animation japonais Film réalisé par Naoko Yamada
Péninsule de Taitao
La péninsule de Taitao (en ) est une langue de terre qui s'étend à l'ouest du Chili, auquel elle est reliée par l'étroit isthme d'Ofqui. Les indigènes et les premiers missionnaires avaient pour habitude de transporter leurs bateaux au-dessus de l'isthme entre le canal Moraleda et le golfe de Penas. Elle est située dans la région Aisén del General Carlos Ibáñez del Campo et une partie de la péninsule est située dans le parc national Laguna San Rafael. Le lac du Président Ríos, avec une superficie de , se trouve au milieu de la péninsule. Une extension de la péninsule vers le sud est connue sous le nom de péninsule Tres Montes, dont le point le plus au sud est le cap éponyme. Au nord de la péninsule se trouve l'archipel des Chonos et au sud, séparées par le golfe de Penas, les îles Guayaneco. La péninsule de Taitao est le lieu de convergence de trois plaques tectoniques : la plaque de Nazca, la plaque antarctique, qui se déplacent vers l'est, et la plaque sud-américaine, qui se déplace vers l'ouest. Notes et références Voir aussi Sources Articles connexes Archipel de las Guaitecas Géographie du Chili Péninsule au Chili
Kim Eriksen
Kim Eriksen (né le à Silkeborg) est un coureur cycliste danois. Il est professionnel de 1984 à 1990. Biographie Palmarès Palmarès amateur 1980 du championnat du Danemark de cyclo-cross juniors du championnat du Danemark de poursuite juniors du championnat du Danemark de poursuite par équipes juniors du championnat du Danemark de course aux points juniors 1981 Champion du Danemark du contre-la-montre juniors du championnat des Pays nordiques sur route juniors du championnat des Pays nordiques du contre-la-montre par équipes juniors du championnat du Danemark du contre-la-montre juniors 1982 Dusika Jugend Tour : Classement général du championnat du Danemark du contre-la-montre juniors Médaillé de bronze au championnat du monde du contre-la-montre par équipes juniors 1983 Champion du Danemark du contre-la-montre par équipes et du Tour des régions italiennes Trophée Matteotti amateurs du Tour des régions italiennes 1984 Champion du Danemark sur route du Sealink International Grand Prix Berliner Etappenfahrt Prologue et du Tour de Suède Palmarès professionnel 1985 du Tour de l'Avenir (contre-la-montre par équipes) 1986 du Grand Prix de l'UC Bessèges 1988 du Tour du Danemark du championnat du Danemark sur route 1989 Grand Prix de la Libération (avec l'équipe TVM-Yoko) Résultats sur les grands tours Tour d'Italie 2 participations 1985 : 1986 : Palmarès sur piste Six Jours Six Jours de Perth : 1989 (avec Michael Marcussen) Liens externes Coureur cycliste danois Coureur cycliste sur piste Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1984 Naissance en février 1964 Naissance à Silkeborg
Monts Vtáčnik
Les monts Vtáčnik (prononciation slovaque : []) sont un massif montagneux du centre de la Slovaquie qui fait partie des Carpates occidentales. Situation Les monts Vtáčnik sont limités au nord et à l’ouest par la vallée de la Nitra, à l’est par la vallée du Hron et au sud par les monts Tribeč. Principaux sommets Vtáčnik () Malá Homôľka () Kláštorská skala () Veľká Homôľka () Zraz () Hrebienky () Jarabá skala () Tri chotáre () Biely kameň () Magurka () Orlí kameň () Kuní vrch () Rúbaný vrch () Balatom () Plešina () Buchlov () Brána () Tatra () Veľký Grič () Banisko () Čierny vrch () Markov vrch () Veľká Kršla () Jaseňová skala () Suchá hora () Malý Grič () Ostrovica () Žiar () Žarnov () Veľká skala ()
(39621) 1994 PU4
1994 بي يو 4 (ويعرف أيضًا باسم (39621) 1994 بي يو 4 وفق تسمية الكوكب الصغير) ؛ هو كويكب ضمن حزام الكويكبات. اكتُشف هذا الجُرم الفلكي بواسطة إيريك والتر إلست في 10 أغسطس 1994، وترتيبه 39621 من حيث الاكتشاف. الوصف اكتُشف في 10 أغسطس 1994 في مرصد لاسيلا، الواقع في صحراء أتاكاما، إقليم كوكيمبو في تشيلي، بواسطة عالم الفلك البلجيكي إيريك والتر إلست. وقد رصد المشروع 1,021 مشاهدة للكويكب إلى غاية 5 فبراير 2022 بتوقيت منطقة المحيط الهادئ، أي في مدة قدرها 10,033 يومًا (27.5 عام). تستغرق الفترة المدارية للكويكب 1,890 يومًا (5.2 عام). الخصائص المدارية يتميز مدار هذا الكويكب بنصف محور رئيسي يبلغ 2.99 وحدة فلكية، وحضيض قدره 2.78 وحدة فلكية، وانحراف قدره 0.0708 وزاوية ميلان 2.35 درجة بالنسبة لمسار الشمس. بسبب هذه الخصائص، أي نصف المحور الرئيسي بين 2 و3.2 وحدة فلكية وحضيض أكبر من 1,666 وحدة فلكية، يُصنف هذا الجُرم الفلكي وفقًا لقاعدة بيانات مختبر الدفع النفاث لأجرام النظام الشمسي الصغيرة كائنًا من حزام الكويكبات الرئيسي. انظر أيضًا قائمة الكواكب الصغيرة المراجع وصلات خارجية اكتشافات إيريك والتر إلست أجرام فلكية اكتشفت في 1994 حزام الكويكبات كواكب صغيرة مسماة
Barbershop
Le (ou plus exactement l’harmonie ) est une forme de chant a cappella à quatre voix, ayant pour caractéristique principale d'être arrangée en harmonie serrée. Historique Le genre s’inspire des pratiques de chant du sud des États-Unis de la fin des années 1800 et du début des années 1900. Il naît chez les barbiers qui jouent au début du un rôle agrégatif dans cette communauté : les hommes fréquentent alors régulièrement ces établissements pour leur aspect social ; ils chantent ensemble les chansons populaires de l'époque, créant de toutes pièces des harmonies vocales autour de la mélodie principale. Le style prend alors une part importante dans le paysage musical américain, avec l'apparition de nombreux quatuors se produisant dans les comédies musicales de l'époque. Près de disparaître dans les années 1930 suite à popularisation de la radiodiffusion, il est préservé par une poignée de nostalgiques outre-Atlantique et codifié pour en préserver le style unique durant l'époque de son renouveau (1940-présent). Harmonie En pratique, l’harmonie est définie par des accords à dominante consonante (c’est-à-dire qui résonnent, qui vibrent et se répondent, sans dissonance importante) et surtout par une texture très homorythmique (où toutes les voix prononcent les paroles simultanément, mais sur des notes différentes). De nos jours, l’appellation « barbershop » couvre une grande diversité de genres et de répertoires musicaux, tout en s’attachant à certains aspects bien caractéristiques d’harmonie, de structure, et de style. Ce style de musique est aussi lié au gospel et représente une des influences du style doo-wop. Chacune des parties a son propre rôle : en principe, le chante la mélodie, le ténor harmonise sur la mélodie, la basse chante les notes d'harmonie les plus graves et le baryton complète l'accord. La mélodie n'est pas chantée en général par le ténor ou la basse, à part pour une ou deux notes peu fréquentes afin d'éviter une voix mélodique étrange. Certains brefs passages peuvent être chantés par moins de quatre voix. On trouve aussi de quatuors et chorales féminines, les , du nom d'une des chansons les plus célèbres du style et chez Harmony, Incorporated. Répertoire Les chansons les plus connues dans le genre sont des mélodies datant des années 1910 à 1930, reprises par les formations de jazz comme : Alexander's Ragtime Band composé d'après une histoire de Irving Berlin en 1913, Ramona (L. Wolfe Gilbert et Mabel Wayne), Whispering, KKKKaty ou Honey. Dans les années 1950, les Compagnons de la chanson interprétèrent un fameux dans leur opérette Minnie Moustache. Aujourd’hui Le style barbershop fait l'objet de compétitions aux États-Unis et au Canada, notamment organisés par la prestigieuse Barbershop Harmony Society. Si la qualité musicale y est primordiale, l'apparence des chanteurs y est aussi notée et on remarque dans les groupes de style une recherche vestimentaire et des attitudes, des mimiques et une gestuelle appropriées à des chansons qui parlent d'amour pour beaucoup d'entre elles. Au Canada, le style barbershop est très présent. En France ce genre fait l'objet de quelques formations de chanteurs tels que Barber Shop Quartet et Retro Harmonies, mais on trouve de plus en plus de quatuors amateurs d'harmonie et d'humour, pour la plupart rassemblés dans l'association nationale FRABS. Voir aussi Articles connexes A cappella Gospel Doo-wop Liens externes Références Musique américaine (États-Unis) Musique vocale Musique noire américaine
7 avril 1939
Le vendredi 7 avril 1939 est le 97 jour de l'année 1939. Naissances Évelyne Grandjean, actrice française Alberto Ormaetxea (mort le 28 octobre 2005), footballeur espagnol Brett Whiteley (mort le 15 juin 1992), artiste australien David Frost (mort le 31 août 2013), satiriste, écrivain, journaliste et présentateur de télévision britannique Francis Ford Coppola, réalisateur américain Jean-Claude Morice, peintre français Jean-Luc Chalumeau, historien de l'art français Lino Brocka (mort le 21 mai 1991), réalisateur philippin Vaçe Zela (morte le 6 février 2014), chanteuse albanaise Décès André Cluysenaar (né le 31 mai 1872), peintre belge Claude Chauvière (née le 14 février 1885), autrice française Jean Leclerc de Pulligny (né le 9 novembre 1859), polytechnicien français Joseph Lyons (né le 15 septembre 1879), homme d'État australien Louis Meyer (né le juillet 1868), homme politique français Mary Steen (née le 28 octobre 1856), photographe danoise Événements Sortie de Aladdin and His Wonderful Lamp, dessin animé avec Popeye Bataille de Durrës durant l'invasion italienne de l'Albanie Création du Royaume d'Albanie Voir aussi 7 avril et avril 1939
Phare de Ponta do Sol
Le phare de Ponta do Sol est un phare situé sur Ponta do Sol à l'extrême nord de l'île de Santo Antão, du groupe des îles de Barlavento, au Cap-Vert. Ce phare géré par la Direction de la Marine et des Ports (Direcção Geral de Marinha e Portos ou DGMP) . Histoire Ponta do Sol ou Ponta Oeste est le point le plus septentrional du Cap-Vert. Il est situé au nord de la ville de Ponta do Sol. Le phare a été construit autour du début du XXe siècle. Comme ce phare près de Janela n'est plus actif, il guide les navires à destination et en provenance du port de Porto Grande Bay, situé à São Vicente, et à la navigation côtière. Description Le phare est une tour en poutrelles métalliques à base carré, avec galerie carrée de de haut, construite sur une base en béton. Il est peint en bandes horizontales rouges et blanches. Il émet, à une hauteur focale de , un éclat blanc toutes les 4 secondes. Sa portée est de 9 milles nautiques (environ 17 km). Il fonctionne à l"énergie solaire. Le phare de Ponta do Sol est situé près du bord de mer. Il ne se visite pas. Identifiant : ARLHS : CAP-... ; PT-2004 - Amirauté : D2952 - NGA : 24088 . Notes et références Voir aussi Lien connexe Liste des phares au Cap-Vert Liens externes Lighthouses of Cape Verde Liste ARLHS - Cape Verde Phares au Cap-Vert - Site online list of lights Phare au Cap-Vert Phare du XXe siècle Santo Antão (Cap-Vert) Phare de l'océan Atlantique
Djellwar
Djellwar (également orthographié Djolwar) est une commune rurale du sud-ouest de la Mauritanie, située dans le département d'Aleg de la région de Brakna. Géographie Histoire Administration Culture et patrimoine Notes et références Commune en Mauritanie Brakna
Canton de Bollène
Le canton de Bollène est une circonscription électorale française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Géographie Le canton est situé à l'extrémité nord-ouest de Vaucluse, en limite des départements de l'Ardèche, de la Drôme et du Gard. Bollène en est la commune la plus peuplée et le bureau centralisateur. Histoire Le canton fait partie de l'arrondissement d'Orange jusqu'à la suppression de celui-ci en 1926. Depuis cette date, il appartient à celui d'Avignon. Conformément à la loi du , un nouveau découpage cantonal de Vaucluse est défini par un décret du et entre en vigueur à l'issue des élections départementales de mars 2015. Le nombre de communes du canton passe de 7 à 9 avec l'intégration de Sérignan-du-Comtat et Uchaux, issues du canton d'Orange-Est qui est supprimé. Représentation Conseillers généraux de 1833 à 2015 Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940) Le canton de Bollène avait deux conseillers d'arrondissement. Conseillers départementaux depuis 2015 Résultats détaillés Élections de mars 2015 À l'issue du des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Annie André et Jean-Pierre Lambertin (Union de la Gauche), avec 36,45 %, Marie-Claude Bompard et Xavier Fruleux (LS), avec 32,66 % et Georges Michel et Jeanne Yvan (FN), avec 30,89 %. Le taux de participation est de 54,14 % ( sur ) contre 54,43 % au niveau départemental et 50,17 % au niveau national. Au second tour, Marie-Claude Bompard et Xavier Fruleux sont élus avec 57,83 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 56,96 % ( pour et ). Marie-Claude Bompard et Xavier Fruleux appartiennent à la Ligue du Sud. Élections de juin 2021 Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national). Dans le canton de Bollène, ce taux de participation est de 34,04 % ( sur ) contre 34,94 % au niveau départemental. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Christine Lanthelme et Anthony Zilio (Divers, 50,77 %) et Jean-Jacques Malapert et Bernadette Pelletier (RN, 26,91 %). Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national, 38,18 % dans le département et 37,58 % dans le canton de Bollène. Christine Lanthelme et Anthony Zilio (Divers) sont élus avec 57,3 % des suffrages exprimés ( pour et ). Soutenus par la gauche au premier tour, Anthony Zilio et Christine Lanthelme ont rejoint la nouvelle majorité départementale. Composition Composition avant 2015 Le canton était composé de 7 communes. Composition depuis 2015 Le canton de Bollène regroupe désormais neuf communes entières. Démographie Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie . Articles connexes Vaucluse Arrondissements de Vaucluse Liste des cantons de Vaucluse Liste des communes de Vaucluse Liste des conseillers départementaux de Vaucluse Bollène Bollène
Rivière Kabika
La rivière Kabika () est un affluent de la rivière Burntbush coulant dans le district de Cochrane, dans le Nord-Est de l'Ontario, au Canada. Géographie À partir du lac de tête, la rivière coule généralement vers le nord sur environ pour atteindre sa confluence sur la rive droite de la rivière Burntbush. De là, le courant coule vers l'est jusqu'à la rivière Turgeon puis vers le nord et ensuite vers l'est pour se déverser dans la rivière Harricana qui coule vers le nord-ouest jusqu'à son embouchure dans la baie James. Les principaux affluents de la rivière Kabika sont la rivière Case, en rive droite, et Rivière Kabika Est en rive gauche. Toponymie Notes et références Annexes Articles connexes Liste des rivières du bassin de l'Harricana Liste des cours d'eau de l'Ontario Liens externes District de Cochrane Kabika Cours d'eau en Ontario
Royaume-Uni (EPCOT)
Le pavillon du Royaume-Uni fait partie du World Showcase dans le parc à thème Epcot de Walt Disney World Resort situé à Orlando dans l'État de Floride aux États-Unis. Le pavillon du Royaume-Uni est conçu de façon à ressembler à une ville anglaise depuis le jusqu'au tournant du mais avec des bâtiments de plusieurs époques. À la différence de tous les autres pavillons, celui-ci s'ouvre sur l'arrière et aucun bâtiment n'avait semble-t-il été prévu pour fermer la perspective de la rue et du jardin situés derrière le pavillon. Le pavillon Le pavillon s'organise en trois parties. La première au bord du lagon accueille, derrière un ensemble de façade de style élisabéthain (1600), le Rose and Crown Pub and Dining Room un résumé d'aspect victorien (1890) de quatre types de pubs britanniques, citadin, dickensien, portuaire et campagnard. Le citadin daté de 1890 comprend des briques, des panneaux en bois d'acajou et des verres teintés, le dickensien s'inspire du pub Ye Olde Cheshire Cheese de Londres avec une terrasse ceinturée par un mur en brique, un toit bas et des murs recouvert de bois. Le style portuaire ou de bord de rivière présente une modeste façade en pierre, un toit en argile, une terrasse en pierre ceinturée d'une grille en fer forgé et des portes à battants décorées. Le style provincial ou campagnard présente une demeure du XVIIe ou XVIIIe, avec un toit bas, un extérieur en crépis et des angles en pierre. Il accueille bien entendu deux pubs, le Rose and Crown Pub sert des bières et divers alcools ainsi que du thé. Le second, la Rose and Crown Dining Room, donne sur le lagon et propose des repas aux saveurs britanniques. C'est l'un des meilleurs endroits pour admirer les spectacles nocturnes. Son enseigne comporte la mention Otium cum Dignitate (expression latine signifiant « loisir avec dignité »). Les autres parties se situent de l'autre côté de la voie encerclant le lagon et accueillent des boutiques. Elles sont séparées par une rue en angle biseauté donnant sur une place. La seconde partie au sud de la rue présente des demeures britanniques La boutique Tea Caddy est d'un style typique du et est surnommée le cottage Anne Hathaway. Elle est tenue par la célèbre marque Twinings. La boutique suivante Magic Of Wales propose dans une demeure à encorbellement du vendant des poteries, des confiseries, des bijoux et des supports musicaux dont certains des Beatles. La maison suivante de deux niveaux, construite dans le virage et de style géorgien (), accueille la Queen's Table avec ses porcelaines, ses figurines, ses décorations florales et de la cristallerie. Le dernier bâtiment, la Queen Ann Room est de Style Regency () et poursuit les étals de la Queen's Table. La troisième partie se situe de l'autre côté de la rue et est plutôt constituée de manoirs. Le premier manoir est sur sa façade orientale une réplique du palais de Placentia d'Henri VIII de style Tudor et sur sa façade australe celle de la demeure Abbotsford de Sir Walter Scott. Mais le Château de Hampton Court à l'architecture similaire est plus connu. Il accueille la boutique Toy Soldier qui propose des jouets, des poupées, des peluches et des livres. L'espace suivant, situé dans le virage, héberge la boutique Crown & Crest (anciennement Lords and Ladies) qui vend des parfums et des produits de bain. C'est une vieille demeure à encorbellement du nommée Cantalier Buildings, comprenant quatre colonnes. Le bâtiment qui marque le côté nord de la place est de style plus récent et évoque Hyde Park au . Il accueille la Sportsman Shoppe (anciennement Pringle of Scotland) qui permet d'acheter des vêtements des royaumes britanniques. Au premier étage, une fenêtre arbore les quatre blasons du Royaume-Uni : Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et Pays-de-Galles. Au sud de la place, le pavillon possède un labyrinthe végétal s'inspirant celui de Somerleyton Hall construit en 1984 en Angleterre. Un kiosque occupe le centre et marque l'entrée du « dédale » tandis que des arbres le masquent de l'International Gateway situé juste derrière. Derrière le cottage d'Anne Hathaway un jardin appelé Butterfly and Knot Herb permet d'admirer la sophistication de l'art anglais du jardinage. Ils ont été inspirés des décors du film Mary Poppins (1964). Galerie Notes et références Liens externes EPCOT sur www.allearsnet.com Pavillon d'EPCOT
Man on the Moon
ou L'Homme sur la Lune au Québec est un film anglo-germano-américano-japonais réalisé par Miloš Forman et sorti en 1999. Ce film biographique présente la vie du comique américain Andy Kaufman mort en 1984. Synopsis Andy Kaufman est un artiste en difficulté qui ne connait dans les boîtes de nuit que l'insuccès, car, alors que le public veut de la comédie, il chante des chansons pour enfants et refuse de raconter des blagues conventionnelles. Alors que le public commence à croire que Kaufman n'a peut-être pas de réel talent, son personnage d'« homme étranger », généralement timide, met une veste en strass et fait une parfaite imitation d'Elvis Presley. Les spectateurs applaudissent, reconnaissant que Kaufman les a dupés. Kaufman attire l'attention de l'agent artistique George Shapiro, qui devient le sien et lui décroche immédiatement une série télévisée sur le réseau, Taxi, au grand désarroi de Kaufman, car il n'aime pas les sitcoms. En raison du salaire, de la notoriété acquise et de la promesse qu'il pourra faire sa propre émission de télévision, Kaufman accepte le rôle, transformant son personnage d'étranger en un mécanicien nommé Latka Gravas ; la série connait un grand succès. En réalité, Kaufman déteste faire l'émission et exprime officiellement son désir d'arrêter. Invité à voir un autre comédien dans une boîte de nuit, Shapiro assiste à la prestation d'un chanteur de salon grossier et bruyant, Tony Clifton, que Kaufman veut inviter à jouer dans Taxi. L'attitude inappropriée de Clifton va de pair avec son apparence et son comportement horribles. Mais en coulisses, lorsqu'il rencontre Shapiro en personne, Clifton enlève ses lunettes de soleil et révèle qu'il est en fait Kaufman. Clifton est un « méchant personnage » créé par Kaufman et son partenaire créatif, Bob Zmuda. Une fois de plus, le gag marche sur le public. La notoriété de Kaufman grandit encore avec ses apparitions sur , mais il a des problèmes avec sa récente célébrité. Lors de ses performances en direct, le public n'apprécie pas son étrange anti-humour et exige qu'il joue le rôle de Latka. Lors d'un spectacle, il contrarie délibérément les spectateurs en lisant Gatsby le Magnifique à voix haute du début à la fin du spectacle. Kaufman se présente sur le plateau de Taxi sous l'apparence de Clifton et met le chaos jusqu'à ce qu'il soit renvoyé du plateau. Il raconte à Shapiro qu'il ne sait jamais exactement comment divertir un public . Kaufman décide de devenir catcheur professionnel, mais pour mettre l'accent sur l'aspect méchant, il ne combat que des femmes (des actrices qu'il engage) et les réprimande après avoir gagné, se déclarant . Il s'éprend d'une femme avec laquelle il lutte, Lynne Margulies, et ils entament une relation amoureuse. Des problèmes surgissent lorsque, lors d'une apparition dans l'émission comique en direct d'ABC, Fridays, Kaufman refuse de dire son texte. Kaufman se dispute publiquement avec Jerry Lawler, un lutteur professionnel masculin, qui le défie dans un , ce que Kaufman accepte. Lawler le domine facilement et semble blesser gravement Kaufman. Lawler et un Kaufman blessé (portant une minerve) apparaissent à l'émission de NBC, soi-disant pour faire une trêve, mais Lawler insulte Kaufman, qui lance une tirade d'épithètes vicieuses et jette du café sur le lutteur. Il est révélé plus tard que Kaufman et Lawler étaient en fait de bons amis et qu'ils ont mis en scène toute la querelle, mais Kaufman en paie le prix puisqu'il est banni du SNL par un vote des membres du public, las de ses pitreries de lutteur. Shapiro conseille à Kaufman et Lawler de ne plus travailler ensemble, et appelle ensuite Kaufman pour l'informer que Taxi a été déprogrammé. Après un spectacle dans un club de comédie, Kaufman convoque Lynne, Zmuda et Shapiro pour leur révéler qu'on lui a diagnostiqué une forme rare de cancer du poumon et qu'il pourrait bientôt mourir. Ils ne savent pas s'ils doivent le croire, pensant qu'il pourrait s'agir d'un énième coup, Zmuda croyant en fait qu'une fausse mort serait une farce fantastique. Ayant peu de temps encore à vivre, Kaufman obtient une réservation au Carnegie Hall, le lieu de ses rêves. Le spectacle est un succès mémorable, qui culmine lorsque Kaufman invite tout le public à sortir pour prendre du lait et des biscuits. Sa santé se détériore. Désespéré, Kaufman se rend aux Philippines pour chercher un miracle médical par le biais de la chirurgie psychique, mais il découvre qu'il s'agit d'un canular, riant de l'ironie. Il meurt peu après. À l'enterrement de Kaufman, ses amis et ses proches chantent avec une vidéo de Kaufman. Un an plus tard, en 1985, Clifton apparaît durant l'hommage à Kaufman sur la scène principale du Comedy Store, en interprétant . Zmuda regarde ce spectacle depuis le public. Fiche technique Titre original et français : Titre québécois : L'Homme sur la Lune Réalisation : Miloš Forman Scénario : Scott Alexander et Larry Karaszewski Musique : R.E.M. Photographie : Anastas Michos Montage : Lynzee Klingman, Christopher Tellefsen et Adam Boome Décors : Patrizia von Brandenstein Maquillage : Ve Neill Son : Chris Newman, Michael Barry et Ron Bochar Cascades : Buddy Joe Hooker Production : Danny DeVito, Michael Shamberg et Stacey Sher Production exécutive : Michael Hausman, George Shapiro, Howard West et Bob Zmuda Sociétés de production : Universal Pictures, Mutual Film Company , Jersey Films et Cinehaus Sociétés de distribution : Universal Pictures (États-Unis), Warner Bros. (France), Elite (Suisse romande) Pays de production : , , et Langue originale : anglais Budget : Durée : 118 minutes Format : Couleur - 2.39:1 - DTS | Dolby Digital | SDDS Genres : comédie dramatique biographique Dates de sortie : États-Unis : Allemagne : à la Berlinale Allemagne : (sortie nationale) Suisse romande : France : Royaume-Uni : Belgique : Japon : Distribution Jim Carrey (VF : Emmanuel Curtil) (VQ : Daniel Picard) : Andy Kaufman / Tony Clifton Danny DeVito (VF : Patrick Raynal) (VQ :Luis de Cespedes) : George Shapiro Courtney Love (VF : Marie Vincent) (VQ: Chantal Baril) : Lynne Marguiles Paul Giamatti (VF : Éric Métayer) (VQ : Pierre Auger) : Bob Zmuda Vincent Schiavelli (VQ : Hubert Gagnon) : Maynard Smith, le directeur d'ABC Peter Bonerz (VF : Bernard Tiphaine) : Ed Weinberger, le producteur de Taxi Jerry Lawler (VF : Bernard-Pierre Donnadieu) (VQ : Benoit Rousseau) : lui-même George Shapiro (VF : Pierre Baton) : M. Besserman Gerry Becker (VF : Philippe Catoire) (VQ: Jean-Marie Moncelet) : Stanley Kaufman, le père d'Andy Leslie Lyles : Janice Kaufman, la mère d'Andy Michael Kelly : Michael Kaufman Melanie Vesey : Carol Kaufman Richard Belzer : lui-même Brent Briscoe : le technicien costaud Patton Oswalt : un ouvrier Angela Jones : une prostituée Reiko Aylesworth : Mimi Michael Villani : Merv Griffin Jim Ross (VF : Marc Alfos) : le commentateur des combats de catch Bob Zmuda : Jack Burns Caroline Rhea : Melanie (dans l'émission Fridays) Mary Lynn Rajskub : Mary (dans l'émission Fridays) Stephen Sayadian : un photographe au stade (crédité comme Ladi von Jansky) Mews Small : une dirigeante de la Méditation transcendantale Tracey Walter : le rédacteur en chef du National Enquirer David Koechner : le journaliste du National Enquirer Doris Eaton Travis : Eleanor Gould Sydney Lassick : le guérisseur aux cristaux Chuck Zito : un motard avec Tony Clifton Lukasz Gottwald : un musicien du Saturday Night Live Steve Turre : un musicien du Saturday Night Live Will Lee : un musicien du Late Show with David Letterman Hal Blaine : un musicien au Harrah Non crédités Jeff Conaway : lui-même (dans la série Taxi) Rich Hall : un client de la boîte Marilu Henner : elle-même (dans la série Taxi) Judd Hirsch : lui-même (dans la série Taxi) Carol Kane : elle-même (dans la série Taxi) David Letterman (VF : Jean-Luc Kayser) : lui-même Christopher Lloyd : lui-même (dans la série Taxi) Norm Macdonald : Michael (dans l'émission Fridays) Lorne Michaels : lui-même Paul Shaffer : un musicien du Late Show with David Letterman Michiko Nishiwaki : la karatéka Production Man on the Moon est tourné à Los Angeles durant l'hiver 1998. La production du film se distingue par la rigidité de la méthode de jeu de Carrey, qui reste dans le personnage de Kaufman à la fois sur le plateau et en dehors pendant toute la durée de la production. L'adhésion de Carrey au rôle est telle qu'il développe des tics et des habitudes non scénarisés qui étaient auparavant caractéristiques de Kaufman lui-même. Parmi d'autres exemples, Courtney Love a noté comment Carrey remplissait ses vêtements de fromage de Limbourg sur le plateau, lorsqu'il jouait le personnage de Tony Clifton de Kaufman dans le film, ce que Kaufman avait fait dans ses propres interprétations du personnage. Un documentaire, , est sorti en . Utilisant des images en coulisses, le documentaire couvre la production de Man on the Moon avec un accent particulier sur la méthode de Carrey qui développe le rôle de Kaufman. Bande originale Liste des titres Mighty Mouse Theme (Here I Come to Save the Day)", (Philip, Scheib, Marshall Barer), interprété par The Sandpipers – 1:53 The Great Beyond (Peter Buck, Mike Mills, Michael Stipe), performed by R.E.M. – 5:05 Kiss You All Over (Mike Chapman, Nicky Chinn), performed by Exile – 3:37 Angela (thème de Taxi) (Bob James), interprété par Bob James – 1:27 Tony Thrown Out (Buck, Mills, Stipe), performed by orchestra – 1:08 Man on the Moon (Bill Berry, Buck, Mills, Stipe), interprété par R.E.M. – 5:13 This Friendly World (Ken Darby), interprété par Michael Stipe et Jim Carrey – 3:02 Miracle (Buck, Mills, Stipe), interprété par Mike Mills et l'orchestre – 2:53 Lynne & Andy (Buck, Mills, Stipe), performed by an orchestra – 1:46 Rose Marie (Herbert Stothart, Oscar Hammerstein II, Otto Harbach, Rudolf Friml), interprété par Andy Kaufman – 2:36 Andy Gets Fired (Buck, Mills, Stipe), interprété par l'orchestre – 1:07 I Will Survive (Freddie Perren, Dino Fekaris), interprété par Tony Clifton – 1:49 Milk & Cookies (Buck, Mills, Stipe), interprété par l'orchestre – 1:59 Man on the Moon (Berry, Buck, Mills, Stipe), interprété par l'orchestre – 1:50 One More Song for You (Michael Omartian, Stormie Omartian), interprété par Andy Kaufman – 1:16 Autres morceaux présentes dans le film Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss de . Ouverture de La Fiancée vendue de Bedřich Smetana. Blue Suede Shoes de Carl Perkins de . Funiculì funiculà de Luigi Denza de . Going the Distance par Bill Conti de . Hallelujah du Messie de Georg Friedrich Haendel de . Hanshan Temple. par Gene Autry et de . Here's Tony de . It's Howdy Doody Time de . I've Gotta Be Me de de . Jailhouse Rock de Jerry Leiber et Mike Stoller de . de Joseph J. Lilley et Frank Loesser de . par de . La cumparsita de de . Générique de Lassie de . March & Fanfare par . Générique de Super-Souris de . Oh, the Cow Goes Moo. Parade of Charioteers. Raag Mian Ki Todi. Rock the Boat. de . Route 69 de . Sextet de Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti de . de Ken Darby de . The Thing par Lenny Pickett et The House Band. Volare de . Sortie et accueil Accueil critique Sur le site de l'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film a obtenu une note d'approbation de 63 % sur la base de 119 critiques, avec une note moyenne de 6,2/10. Le consensus critique du site est le suivant : Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, a attribué une note de 58 sur 100, sur la base de 34 critiques, indiquant . Le célèbre critique américain du Chicago Sun-Times Roger Ebert écrit notamment : Man on the Moon a mis fin à une série de films de Jim Carrey qui ont connu des week-ends d'ouverture très réussis, et n'a rapporté que 47 millions de dollars pour un budget de 82 millions. Bien que le film ait reçu des critiques mitigées, celles-ci ont été presque unanimes à louer l'interprétation d'Andy Kaufman par Jim Carrey. Carrey a remporté un Golden Globe pour sa performance, et le film a également été nominé pour la meilleure comédie ou comédie musicale. En France, le site Allociné propose une note moyenne de à partir de l'interprétation de critiques provenant de de presse. Commentaires Le film apporte quelques changements à l'histoire de la vie de Kaufman. Comme Kaufman (joué par Carrey) l'explique dans le prologue, . La célèbre représentation de lait et biscuits du Carnegie Hall, présentée dans le film comme l'une de ses dernières représentations après avoir été diagnostiquée avec un cancer, s'était en fait produite en , cinq ans avant la mort de Kaufman et bien avant son diagnostic. De plus, le film est délibérément ambigu sur la question de savoir si Kaufman est réellement mort ou si sa mort était un canular comme le croient certains fans. Le film laisse entendre que Carol Kane faisait partie de la distribution de Taxi pendant la première saison de la série, qui, dans la vie réelle, s'est déroulée entre et . En réalité, Kane n'a pas fait sa première apparition dans la série avant l'épisode , qui a été diffusé pour la première fois sur ABC en pendant la deuxième saison de la série. Le film implique que Taxi n'a été annulé qu'une seule fois. Cependant, la série a continué à être diffusée pendant une saison supplémentaire sur NBC. D'autres inexactitudes concernent des scènes basées sur , notamment l'animateur du premier épisode. Par ailleurs, la scène où Lorne Michaels demande au public de voter pour l'exclusion de Kaufman de la série a eu lieu en , deux ans après que Michaels a quitté la série en tant que producteur exécutif et que Dick Ebersol a pris la relève. Après sa sortie, le film a attiré des critiques sur divers événements de la vie de Kaufman qui ont été laissés de côté. Max Allan Collins a soutenu que les cinéastes ne comprenaient pas Kaufman et que le film , ce qui est significatif, ces critiques comprenaient le propre père de Kaufman, Stanley, qui était mécontent que peu de choses de la première vie (avant le show business) et du début de la carrière d'Andy soient représentées. Sam Simon, producteur exécutif de Taxi, a déclaré dans une interview de Marc Maron pour le podcast WTF with Marc Maron en que le portrait d'Andy dans l'émission était , que Kaufman était et qu'il . Simon a également déclaré que les sources de ces histoires provenaient principalement de Bob Zmuda et d'un , mais a concédé que Kaufman aurait la version des faits de Zmuda. Notes et références Notes Références Liens externes Film américain sorti en 1999 Film biographique américain Film réalisé par Milos Forman Film d'Universal Pictures Film se déroulant dans les années 1970 Film se déroulant aux Philippines Film tourné aux Philippines Film tourné à Los Angeles Film tourné à Manhattan Film avec un Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie Film biographique sur une personnalité du spectacle Film biographique sur un acteur Film distribué par Warner Bros. Pictures Film tous publics en France
Dury (Somme)
Dury est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Géographie Géographie physique Nature du sol et du sous-sol Le sol et le sous-sol de la commune sont constitués de calcaire. Sous l'épaisse couche végétale on trouve de l'argile à l'est ; à l'ouest, la terre arable est peu abondante, le sous-sol est calcaire. Relief, paysage, végétation L'altitude de la commune culmine à . Le territoire de Dury est celui d'un plateau dominé par des hauteurs vers la vallée de la Selle à l'ouest, la vallée de Cagny, à l'est. Au sud-ouest, la vallée Tortue est entourée par un bois de sapin. Hydrographie Aucun cours d'eau ne traverse le territoire communal. La nappe phréatique se situe à au-dessous du niveau du sol. Climat Le climat de la commune est tempéré océanique. Géographie humaine Urbanisme et aménagement du territoire Le bourg périurbain de Dury est situé au bord de l'autoroute A29 au sud d'Amiens. En raison de l'extension progressive de l'urbanisation de la ville d'Amiens, une partie de la commune se retrouve à présent accolée à l'agglomération, le bourg n'étant à présent quasiment plus séparé de cette dernière. Voies de communication et transports La commune est desservi par l'autoroute A16 et sa rue principale est constituée par l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001). En 2019, Dury est desservi par le réseau de transports en commun d'Amiens (Ametis) et par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche. Communes limitrophes Urbanisme Typologie Dury est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie On trouve plusieurs formes, pour désigner Dury, dans les textes anciens. La première mention d'un lieu nommé Dury apparaît en 710 sous la forme Duriacus, puis Duriacum, Durenum, enfin Dury Amilly. Dury est un nom de formation toponymique gauloise ou gallo-romaine, selon toute vraisemblance. Le suffixe -(i)acum « lieu de, propriété de » ayant abouti à la terminaison -y dans une grande partie du domaine d’oïl. Le premier élément Dur- représente le nom de personne gaulois Dūrius. Histoire Préhistoire L’occupation du site de Dury à l’époque préhistorique est attestée par des outils de pierre datant du paléolithique et du néolithique découverts par les enfants de l’école. Antiquité Une voie romaine appelée chaussée Brunehaut aurait traversé la commune. Des fouilles archéologiques ont mis au jour, en 2015, les vestiges d'une villa gallo-romaine datant de la seconde moitié du , à l'époque de la fondation de Samarobriva. Un autre bâtiment, édifié au début du , fut abandonné par la suite. Un nouvel édifice fut alors construit au même emplacement à la fin du , doté d'une cave et un pavillon d’angle. Le site fut définitivement abandonné au milieu du . Moyen Âge Les premiers seigneurs de Dury sont Maxent en 690 et Hildevent en 710. En 1080, Raoul de Dury céda au chapitre de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens ce qu’il possédait dans ce lieu et en 1085, Guy et Yves, comtes d’Amiens donnèrent à ce corps religieux la vicomté de Dury. Enfin, en 1195, Pierre l’Aveugle, maire de Dury, vendit la mairie au chapitre cathédral d’Amiens. En 1348, apparut la famille Picquet de Dourier. Pendant la Guerre de Cent Ans, en octobre 1415, Henri V d’Angleterre traversa Dury avec son armée. Époque moderne La noblesse d'Adrien Picquet de Dourier fut confirmée en 1665 par Gilbert Colbert de Saint-Pouange, intendant de la généralité d'Amiens. La famille Picquet de Dourier occupa le château jusqu’à la Révolution puis disparut. En 1666, la Peste bubonique, qui fit tant de ravages à Amiens, n’épargna pas Dury. Deux femmes du village moururent en juillet 1666 de maladie foudroyante. La maladie se diffusa dans les villages des environs. L’église du village fut détruite par le feu en 1726 ainsi qu’un grand nombre de maisons. Époque contemporaine En 1805, un incendie embrase la commune et détruit les maisons des deux côtés de la grand-route. Le cimetière renferme quelques monuments remarquables, entre autres, celui de Jean-Baptiste Caumartin, mort en 1849 après avoir pris, comme député libéral, une part importante à la Révolution de 1830. Guerre de 1870 Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les habitants souffrirent de l’invasion allemande. Le se déroula la bataille de Dury au cours de laquelle les soldats français luttèrent héroïquement contre l'armée prussienne notamment pour le contrôle du cimetière communal lieu de combat sanglant. Devant la résistance des Français, le général prussien von Barnekow, ordonna, vers 16 h 00, à ses hommes de se replier au sud du village de Dury. Première Guerre mondiale Durant la Première Guerre mondiale, le futur maréchal Foch établit son quartier général dans la commune. D’abord au 1 route nationale, puis au château de Dury, du au . C’est là qu’il prépara les plans et dirigea les opérations de la Bataille de la Somme. Seconde Guerre mondiale Au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, après la percée de Sedan, lors de la bataille de France, d'importants combats se déroulèrent dans un secteur s'étendant de Vers-sur-Selle à Saint-Fuscien et en particulier sur le plateau de Dury, l'une des plus importantes positions clés de la Somme. L'encerclement des armées alliées par les divisions blindées de Guderian, la D.I.C. et la D.I. opposèrent à Dury, du au , une courageuse résistance à l'avance ennemie. Politique et administration Liste des maires Distinctions et labels Classement des villes et villages fleuris : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement. Politique environnementale Jumelages Dury est jumelé avec : . Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Monument à la bataille de Dury de la Guerre franco-allemande de 1870. Église Saint-Nicolas (reconstruite en 1960 sur les plans de Jacques Antoine et André Devilliers), de style moderne, en brique et ardoise. Monument aux morts : le nom de tués y est gravé. Ce mémorial concerne trois conflits : Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale et opérations extérieures. Chapelle du Saint-Esprit, à proximité de l'hôpital Philippe-Pinel. Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, dressée par les jésuites d'Amiens en 1829, près du bois de la « Belle épine ». Château de 1638, rénové en 1985, comprenant un parc arboré. Légende Une tradition orale affirme que dans le roman Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, les mousquetaires auraient traversé le village de Dury pour se rendre à Londres chercher les fameux ferrets de la reine. Héraldique Personnalités liées à la commune Durant la Première Guerre mondiale, le maréchal Foch établit son quartier général dans la commune. D’abord au 1 route nationale, puis au château. C’est là qu’il prépara les plans et dirigea les opérations de la bataille de la Somme. Voir aussi Bibliographie . Inventaire général du Patrimoine culturel. Églises et chapelles des et siècles (Amiens métropole). Textes : Isabelle Barbedor. Photographies : Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine ). Lyon : Lieux-Dits, 2008, 72 pages. . Articles connexes Liste des communes de la Somme Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme Monument aux morts de la guerre de 1870 en France Liens externes Site de la mairie Morts pour la France Dossier de l'Inventaire du patrimoine culturel sur l'église de Dury Notes et références Notes Cartes Références Dury Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Unité urbaine d'Amiens Aire d'attraction d'Amiens
Guzzo
Guzzo peut désigner : (34716) Guzzo, un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. (1946-2014), homme politique uruguayen, (1894-1986), philosophe et universitaire italien, (née en 1975), chanteuse brésilienne, Federico Guzzo (né en 2001) coureur cycliste italien, (né en 1975), footballeur italien, Raphael Guzzo (né en 1995), footballeur brésilo-portugais, Patrick Guzzo (1914-1993), joueur olympique canadien de hockey sur glace, (1936-1998), acteur et chanteur brésilien, (né en 1969), homme d’affaires montréalais. Divers , chaîne de cinémas indépendants à salles multiples au Québec
Kruk
Patronyme Aleksandra Kruk (née en 1984), joueuse de volley-ball polonaise ; Elżbieta Kruk (née en 1959), femme politique polonaise ; Halyna Kruk (née en 1974), écrivaine, traductrice et critique littéraire ukrainienne ; Hermann Kruk (1897-1944), bibliothécaire et chroniqueur polonais, victime de la Shoah.
Wang Tong
Wang Tong (王彤, né 1967) est un photographe chinois contemporain. Biographie Il piste sur les murs de République populaire de Chine, les dernières traces de la propagande maoïste déchue dans sa série "Mao on the Wall" (2006). Exposé lors du Festival international de photographie de Lianzhou 2006. Collections, expositions Références, liens externes Photographe chinois Naissance en 1967
Sebastian Gacki
Sebastian Gacki (né le à Vancouver, Colombie-Britannique) est un acteur canadien. Il aime les animaux et a grandi avec de nombreux animaux. Il a été decouvert par le cinéaste David DeCoteau qui l'a pris dans son film Bizutage Mortel (Killer bash). Il porte un anneau en forme de masque que son premier professeur de comédie lui a donné. Filmographie Motive (2014) - Dustin McEvers (épisode 2 saison 2) Smallville (2006) - Alden Kyle XY (2006) - Lifeguard Beastly Boyz (2006) - Travis Smallville (2005) - Delivery Boy Killer Bash (2005) - Matt Kelly The Brotherhood IV: The Complex (2005) - Lee Hanlon Eighteen (2004) - Shot German Soldier La Terreur du Loch Ness (Beyond Loch Ness) (2008) - Brody Liens externes Acteur canadien Naissance en octobre 1984 Naissance à Vancouver
Tauno Palon puisto
Le parc Tauno Palo (en ), est parc du quartier de Kallio à Helsinki en Finlande. Description Au nord, le parc Tauno Palo borde Helsinginkatu, dont il est séparé par un muret de pierre. Au sud et à l'ouest, le parc s'élève sur une pente, où se trouve un escalier, qui s'incurve vers le sud-ouest en direction de l'intersection d'Alppikatu et de Wallininkatu. A l'est, le parc Tauno Palo borde la cour d'un immeuble résidentiel. Étymologie Le parc porte le nom de l'acteur Tauno Palo et il abrite un monument en memoire de Tauno Palo réalisé comme une œuvre d'art environnemental. L'ensemble de l'œuvre d'art se compose d'une dalle de granite, d'un relief en bronze, de plantations et d'un bassin d'eau. Kain Tapper, le concepteur du monument, a caractérisé son oeuvre comme suit : . Le monument a été achevé en 1993. Accès La ligne de Tramway passe devant le parc le long d'Helsinginkatu. Le parc est situé à mi-chemin entre les arrêts Linnanmäki et Urheilutalo. Bibliographie Nenonen, Katri, Toppari, Kirsi: Herrasväen ja työläisten kaupunki - Helsingin vanhoja kortteleita 2, Sanoma Osakeyhtiö 1983, Galerie Références Voir aussi Articles connexes Liste des parcs d'Helsinki Liens externes Carte Parc ou jardin public à Helsinki Kallio
Allison Krause
Allison Beth Krause ( /k r aʊ s / ; 23 avril 1951 - 4 mai 1970) est étudiante américaine de l'université d'État de Kent à Kent (Ohio) tuée par des soldats de la Garde nationale de l'Ohio, alors qu'elle protestait contre l'invasion du Cambodge et la présence de la Garde nationale sur le campus de l'université. Biographie Allison Krause est née à Cleveland, Ohio. Elle est fille de Doris Lillian (Levine) et d'Arthur Selwyn Krause. Elle avait une sœur cadette, Laurel. Krause était juif. Elle a fait ses études secondaires au lycée John F. Kennedy à Silver Spring, dans le Maryland. Ses parents ont déménagé à Churchill, en Pennsylvanie, l'été avant qu'elle ne commence à fréquenter l'université d'État de Kent. Fusillade de l'université d'État de Kent Lors d'une manifestation contre l'invasion du Cambodge et la présence de la Garde nationale sur le campus de l'université d'État de Kent, des gardes nationaux ont ouvert le feu, à une distance d'une centaine de mètres environ, sur un groupe d'étudiants non armés, tuant quatre d'entre eux. Allison Krause a reçu une balle dans le côté gauche de sa poitrine qui lui a causé une blessure mortelle. L'autopsie a révélé qu'une balle de fusil est entrée et sortie de son bras supérieur gauche, puis est entrée dans le côté gauche de sa poitrine, se fragmentant à l'impact et provoquant un traumatisme interne majeur. Allison est décédée des suites de ses blessures le jour même. Au total, les gardes ont tiré 67 coups de feu en 13 secondes. Les autres étudiants tués dans la fusillade étaient Jeffrey Glenn Miller, Sandra Lee Scheuer et William Knox Schroeder. En outre, neuf autres étudiants ont été blessés. Suites La fusillade a conduit à des manifestations et à une grève nationale des étudiants, provoquant la fermeture de centaines de campus en raison de manifestations violentes et non violentes. Le campus de l'université de Kent est resté fermé pendant six semaines. Cinq jours après la fusillade, 100 000 personnes ont manifesté à Washington contre la Guerre du Viêt Nam. Le père de Krause a continué de la presse pour la vérité et la justice sur ce qui s'est passé ce jour-là et a poursuivi les autorités devant les tribunaux pendant près de 10 ans après la mort de sa fille. La famille d'Allison Krause a finalement reçu une «déclaration de regret» et 15 000 $ de l'État de l'Ohio pour sa disparition. En 2010, la sœur d'Allison, Laurel, a fondé le Kent State Truth Tribunal (KSTT) avec Emily Kunstler. Cette initiative avait pour vu de rechercher, d'enregistrer et de conserver les témoignages de témoins, de participants et d'individus significativement impliqués dans la fusillade de l'université d'État de Kent. Michael Moore a diffusé en direct tous les témoignages de KSTT sur son site Web. Filmographie Allison (réal. Richard Myers, 1971) Notes et références Bibliographie Krause, Arthur S. (1972). "May 4, 1970." The New York Times, May 4, 1972. Krause, Arthur S. (1978). "A Memo to Mr. Nixon." The New York Times, May 7, 1978. Liens externes Poème dédié à Allison Krause : "Des balles et des fleurs" . Le mensuel Kudzu . Archivé de l'original (traduit par Anthony Kahn) le 21 avril 2007 . Récupéré le 08/05/2007 . Chronique : Les fleurs sont-elles meilleures que les balles ? Tribunal de vérité de l'État de Kent Étudiant de l'université d'État de Kent Militant américain contre la guerre du Viêt Nam Garde nationale des États-Unis Naissance en avril 1951 Décès en mai 1970 Décès à 19 ans
Contre-la-montre masculin de cyclisme sur route aux Jeux olympiques d'été de 2012
Le contre-la-montre masculin de cyclisme sur route, épreuve de cyclisme des Jeux olympiques d'été de 2012, a lieu le dans le sud-ouest de Londres sur 44 kilomètres. Les athlètes s'élancent avec 90 secondes d'intervalle entre eux et ils doivent terminer le parcours le plus rapidement possible. La médaille d'or revient au coureur britannique Bradley Wiggins, la médaille d'argent à l'Allemand Tony Martin et la médaille de bronze au Britannique Christopher Froome. Qualification Chaque nation classée dans les 15 premières de l'UCI World Tour 2011, ou dans les 7 premières de l'UCI Europe Tour, ou les 4 premières de l'UCI America Tour, ou dans les 2 premières de l'UCI Asia Tour, ou première de l'UCI Asia Tour ou de l'UCI Africa Tour peut engager un coureur dans la course. En outre, dix nations peuvent engager un coureur supplémentaire grâce à la performance de leurs coureurs lors du championnat du monde du contre-la-montre 2011. Ces pays sont l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Suisse, l'Australie, les Pays-Bas, le Kazakhstan, le Danemark, l'Espagne, la Suède et le Canada. Parcours La course part et se termine à Hampton Court Palace, dans le sud-ouest de Londres, et incorpore des sections de Richmond, de Kingston upon Thames et de Surrey. L'épreuve se dispute sur un seul tour de 44 kilomètres. Favoris Le champion olympique en titre dans cette discipline est le Suisse Fabian Cancellara. Il est l'un des favoris à sa propre succession mais sa chute près de l'arrivée lors de l'épreuve en ligne le rend incertain. Le vainqueur du Tour de France 2012, le Britannique Bradley Wiggins, est également considéré comme un grand favori et il recherchera à gagner une nouvelle médaille, lui qui en a déjà remportée six sur la piste. Le champion du monde en titre de la spécialité, l'Allemand Tony Martin, annoncé comme l'unique favori au début de l'année, se remet d'une blessure qui l'a gêné tout au long de la saison. Parmi les autres prétendants, le coéquipier britannique de Wiggins, Christopher Froome a montré qu'il était en forme. Il a terminé deuxième du Tour de France 2012 et deuxième derrière Wiggins des deux contre-la-montre du Tour. Michael Rogers, champion du monde de la discipline entre 2003 et 2005, représente l'Australie alors que Cadel Evans, vainqueur du Tour de France 2011 ne sera pas présent. Le jeune Américain Taylor Phinney va représenter les États-Unis, le Français Sylvain Chavanel sera le seul coureur français, tandis que Luis León Sánchez représentera l'Espagne. Programme L'horaire correspond à l'UTC+1 Résultats La liste des participants est publiée le . Notes et références Voir aussi Liens externes Le site officiel du Comité international olympique Site officiel de Londres 2012 Union cycliste internationale Cyclisme sur route aux Jeux olympiques d'été de 2012 2012
Senetta Yoseftal
Senetta Yoseftal (), née Punfud le à Fürth (Empire allemand) et morte le , est une femme politique israélienne, députée à la Knesset de 1955 à 1956 puis de 1976 à 1977. Historique Senetta Punfud naît en Allemagne. Elle rejoint le mouvement HaBonim en 1933 et travaille dans le centre HeHalutz de Berlin de 1934 à 1938. En 1936, elle épouse , qui deviendra membre de la Knesset et ministre des et gouvernements d'Israël. Elle émigre en Palestine mandataire en 1938 et fonde le kibboutz Gal'ed en 1945. Elle est élue à la Knesset en 1955 sur la liste du Mapaï, mais démissionne plus tard. Plus tard, elle siège à la Knesset sur la liste de l'Alignement en remplacement du défunt Zvi Guershoni, mais elle perd son siège aux élections de 1977. En , le lui demande de mettre fin à ses fonctions. Elle passe ses dernières années à Gal'ed. Postes occupés Membre du directorat du Fonds unifié du kibboutz (1953-1955) Membre du comité d'organisation de la Histadrout (1956-1960) Directeur du département d'économie du Mouvement unifié du kibboutz (1960-1962) Secrétaire général du kibboutz unifié (1962-1965 et 1967-1970) Fondatrice et directrice du département d'Absorption et de Développement Présidente de la compagnie des eaux Mekorot (1970-1972) Directrice de la branche économique de l'Association d'agriculture (1974-1979) Membre du secrétariat et du comité central du Mouvement unifié du kibboutz et membre du comité central du Parti travailliste Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des membres de la Knesset Liste des membres de la Knesset Liens externes Personnalité de la cinquième aliyah Femme politique israélienne Personnalité du Mapaï Personnalité de l'Alignement Membre de la Knesset Syndicaliste israélien Personnalité du Parti travailliste (Israël) Naissance en décembre 1912 Naissance à Fürth Naissance dans le royaume de Bavière Décès en juillet 2007 Décès à 94 ans Conjoint de personnalité politique
Liste des maires de Castelsarrasin
Cet article dresse une liste par ordre de mandat des maires de Castelsarrasin. Liste des maires Notes et références Voir aussi Articles connexes Castelsarrasin Conseil municipal Élections municipales en France Histoire des maires de France Maire Liens externes Liste des maires de Castelsarrasin sur le site de FranceGenWeb Site internet de la mairie de Castelsarrasin Castelsarrasin
Zdeno Cíger
Zdeno Cíger (né le à Martin en Tchécoslovaquie) est un joueur professionnel slovaque de hockey sur glace devenu entraîneur. Carrière de joueur Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |1988-1989 || HC Dukla Trenčín || Extraliga ||43 ||18 ||13 ||31 ||18 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1989-1990 || HC Dukla Trenčín || Extraliga ||53 ||17 ||24 ||41 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1990-1991 || Devils de l'Utica || LAH ||8 ||5 ||4 ||9 ||2 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1990-1991 || Devils du New Jersey || LNH ||45 ||8 ||17 ||25 ||8 ||6 ||0 ||2 ||2 ||4 |- |1991-1992 || Devils du New Jersey || LNH ||20 ||6 ||5 ||11 ||10 ||7 ||2 ||4 ||6 ||0 |- |rowspan="2"|1992-1993 || Devils du New Jersey || LNH ||27 ||4 ||8 ||12 ||2 ||- ||- ||- ||- ||- |- |Oilers d'Edmonton || LNH ||37 ||9 ||15 ||24 ||6 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1993-1994 || Oilers d'Edmonton || LNH ||84 ||22 ||35 ||57 ||8 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1994-1995 || Oilers d'Edmonton || LNH ||5 ||2 ||2 ||4 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1995-96 || HC Topoľčany || 1.liga ||48 ||18 ||8 ||26 ||8 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1995-1996 || Oilers d'Edmonton || LNH ||78 ||31 ||39 ||70 ||41 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1996-1997 || HC Topoľčany || 1.liga ||48 ||19 ||15 ||34 ||10 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1997-1998 || HC Topoľčany || 1.liga ||29 ||16 ||9 ||25 ||28 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1998-1999 || HC Topoľčany || 1.liga ||36 ||12 ||15 ||27 ||46 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1999-2000 || HC Topoľčany || 1.liga ||44 ||30 ||21 ||51 ||12 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2000-2001 || HC Slovan Bratislava || Extraliga ||53 ||17 ||32 ||49 ||22 ||8 ||6 ||3 ||9 ||16 |- |rowspan="2"|2001-2002 || Rangers de New York || LNH ||29 ||6 ||7 ||13 ||16 ||- ||- ||- ||- ||- |- |Lightning de Tampa Bay || LNH ||27 ||6 ||6 ||12 ||10 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2002-2003 || HC Slovan Bratislava || Extraliga ||28 ||10 ||24 ||34 ||28 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2003-2004 || HC Slovan Bratislava || Extraliga ||51 ||22 ||38 ||60 ||38 ||6 ||0 ||4 ||4 ||31 |- |2004-2005 || HC Slovan Bratislava || Extraliga ||7 ||4 ||4 ||8 ||2 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2005-2006 || HC Slovan Bratislava || Extraliga ||11 ||4 ||7 ||11 ||12 ||- ||- ||- ||- ||- |352 ||94 ||134 ||228 ||101 ||13 ||2 ||6 ||8 ||4 Transactions Le : échangé au Devils du New Jersey par les Oilers d'Edmonton avec Kevin Todd en retour de Bernie Nicholls. Le : réclamé par les Predators de Nashville des Oilers d'Edmonton. Le : réclamé par les Predators de Nashville du Wild du Minnesota. Le : échangé au Rangers de New York par le Lightning de Tampa Bay en retour de Matthew Barnaby. Notes et références Naissance en octobre 1969 Joueur international slovaque de hockey sur glace Joueur international tchécoslovaque de hockey sur glace Entraîneur slovaque de hockey sur glace Joueur de hockey sur glace aux Jeux olympiques d'hiver de 1998 Choix de repêchage des Devils du New Jersey Joueur des Devils d'Utica Joueur des Devils du New Jersey Joueur des Oilers d'Edmonton Joueur du HC Slovan Bratislava Joueur des Rangers de New York Joueur du Lightning de Tampa Bay Attaquant de hockey sur glace Naissance à Martin (Slovaquie) Naissance en Tchécoslovaquie
La Havane pour un Infante défunt
La Havane pour un Infante défunt (titre original en ) est un roman de l'écrivain cubain Guillermo Cabrera Infante publié en 1979. Résumé Analyse Reconnaissance La Havane pour un Infante défunt est cité parmi « Les cent meilleurs romans en espagnol du  » sélectionnés par El Mundo (elmundolibro.com). Annexes Éditions Édition originale : La Habana para un infante difunto, Seix Barral, Barcelona, 1979. Édition française : La Havane pour un Infante défunt, trad. Anny Amberni, Le Seuil, 1985. Bibliographie Liens externes Notes et références Roman cubain Roman de langue espagnole Boom latino-américain Roman paru en 1979
Version multilingue
La version multilingue (ou VM) est, en France, une option de certains programmes télévisés consistant à proposer simultanément la version originale et la version française doublée sur deux pistes sonores séparées. Le sous-titrage en français y est proposé en option, sous forme standard (c'est-à-dire sous une seule couleur et au centre de l’écran, à la différence du sous-titrage pour sourds et malentendants). Pour les films en langue étrangère, il faut distinguer le sous-titrage français (qui traduit et adapte les dialogues de la version originale) du sous-titrage pour sourds et malentendants (qui retranscrit en les condensant les dialogues de la version française doublée). Les deux sous-titrages sont distincts, répondent à des normes, des contraintes et des objectifs différents, et ne sauraient être interchangeables sur VF et VO. Cette option permet dans tous les cas aux téléspectateurs sourds et malentendants d’avoir accès à plus de programmes sous-titrés. Au Québec, la version multilingue n'est pas utilisée puisque les droits de diffusion sur les émissions, films et séries sont obtenus différemment par les chaînes canadiennes anglophones et francophones. Par contre, l'audiodescription est disponible sur les chaînes principales, et le sous-titrage pour sourds et malentendants dans la langue de diffusion est disponible presque en tout temps sur toutes les chaînes. Disponibilité Chaînes La version multilingue est progressivement adoptée sur toutes les chaînes de télévision françaises. La majorité des chaînes hertziennes diffusent la plupart de leurs programmes de soirée en VM (films ou séries) : TF1, France 2, France 3, Canal+, France 5, M6, Arte, C8, W9, TMC, TFX, NRJ 12, France 4, CStar, Gulli, TF1 Séries Films, 6ter, RMC Story, Chérie 25 et Paris Première. La VM est également disponible sur les autres chaînes Canal+, les chaînes RTL9, Ciné+, National Geographic Channel, TCM Cinéma, Syfy Universal, 13e rue, Comédie !, Série Club, Téva, Cartoon Network, Paramount Channel et Disney Channel, ainsi que sur le bouquet OCS. Équipements La version multilingue est disponible : sur la TNT ; sur le câble numérique ; sur le satellite, selon l’opérateur ; par ADSL, selon l’opérateur ; par la fibre optique ou DFA, selon l'opérateur et en fonction de la couverture géographique. Avant la généralisation de la TNT, la VM n'était disponible ni sur les chaînes hertziennes analogiques (à l'exception d'Arte en NICAM et Télétexte), ni sur le câble analogique. Enjeu pour les chaînes La version multilingue est progressivement intégrée par les chaînes car c’est un nouveau moyen de gagner de l’audience. Certaines chaînes, comme Arte, ont l’habitude de proposer des films en version originale sous-titrée. Mais cette option est un dilemme : des téléspectateurs restent attirés par la version originale, mais d’autres sont rebutés par les sous-titres. La version multilingue permet alors aux téléspectateurs de faire un choix, et à la chaîne de ne pas perdre une partie des spectateurs. Il s’agit là d’un niveau d’exigence supplémentaire. Critiques Bien qu’innovante et avantageuse, la version multilingue fait l’objet de plusieurs critiques. La principale vient des auteurs de sous-titrage, qui ne perçoivent plus de droits d’auteur pour les programmes diffusés en version multilingue. Le SNAC et l’ATAA ont trouvé une clé de répartition pour les diffusions sur le câble et le satellite. Ce n’est cependant pas le cas pour les chaînes hertziennes, où le problème est plus complexe – par exemple, TF1 et Arte n’ont pas le même public pour la version originale et la version française. Une solution est à l’étude pour trouver cette clé de répartition. La SACEM a établi la liste des programmes diffusés en version multilingue sur les chaînes hertziennes. Cette liste a été établie en demandant aux auteurs de sous-titres d’établir la liste des programmes diffusés sur le hertzien, puis en sélectionnant les programmes en version multilingues. Les titres étaient présentés sous forme d’un tableur partagé sur Internet, que chaque auteur pouvait compléter ou corriger. L’ATAA a également fourni à la SACEM le nom des auteurs de sous-titres pour chaque programme. La liste ainsi constituée a été transmise successivement au délégué général du SNAC et à la SACEM. Activation Il n’existe pas de norme commune d’activation de la version multilingue. La version multilingue s’active différemment selon la chaîne, l’opérateur et l’équipement. Différents tutoriels sont proposés dans les liens externes. Autres formes de version multilingue La version multilingue existe également dans les jeux vidéo. Par exemple, Gravity Europe a lancé en une version multilingue du MMORPG Ragnarök Online. Notes et références Liens externes Medias-soustitres.com : notices d'activation de la version multilingue Terminologie de la télévision Doublage Télévision en France Technique de la télévision
Le Pays (journal français)
Le Pays est un journal quotidien français publié entre et . Initialement de tendance républicaine conservatrice, il a servi de journal officieux au régime bonapartiste sous le Second Empire. Histoire Le Pays, journal des Volontés de la France est fondé à la fin de l'année 1848, avec pour vocation initiale de servir de tribune aux départements. Annoncé par une circulaire datée du , le lancement du quotidien a lieu le janvier suivant. La ligne politique est alors celle de « la réunion de la rue de Poitiers », c'est-à-dire des conservateurs et autres républicains du lendemain. Le journal, qui a ses bureaux au de la rue du Faubourg-Montmartre, a Édouard Alletz pour rédacteur en chef. Ce dernier est également copropriétaire du Pays aux côtés de Louis Grossin de Bouville, gérant, qui remplace Alletz en tant que rédacteur en chef en 1850. Au mois de juin, Le Pays absorbe La Bonne Foi, une feuille de même orientation politique mais s'adressant à un lectorat plus populaire. Ainsi, le journal paraît pendant quelques mois sous le titre Le Pays et La Bonne Foi ( - ). En , le journal est racheté par l'homme d'affaires Jules Mirès. Copropriétaire et directeur du Journal des chemins de fer, Mirès avait également fondé en 1849 un mensuel, Le Conseiller du peuple, qui servait de tribune à Alphonse de Lamartine. Ce dernier est alors engagé comme directeur politique du Pays, avec un traitement de francs par an. Il a pour rédacteur en chef Arthur de La Guéronnière, qui écrivait auparavant pour La Presse de Girardin. Le , Lamartine publie un manifeste explicitant la ligne éditoriale du quotidien : « Journal conservateur de la République par la République », le Pays affiche son républicanisme modéré, sans bonapartisme ni opposition personnelle à Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République depuis . Le journal ne s'opposera donc pas à la révision constitutionnelle souhaitée par les partisans du président (la Constitution de 1848 empêchant ce dernier d'être réélu en 1852) si l'Assemblée nationale législative la vote à la majorité des trois quarts. Lamartine se déclare également favorable à une nouvelle loi électorale plus démocratique que celle du 31 mai 1850. Entre le 8 et le , Le Pays publie un portrait de Louis-Napoléon Bonaparte par La Guéronnière. Ces articles sont réprouvés par Lamartine, qui les juge trop complaisants à l'égard de son concurrent de décembre 1848 et préjudiciables à l'image du journal autant qu'à la sienne. Il effectue donc une mise au point en demandant au rédacteur en chef d'insérer une longue lettre d'explications puis en résumant la ligne politique du journal en tête du numéro du . À la suite de cet incident, Horace de Viel-Castel conseille au chef de l’État de recourir à La Guéronnière pour contrer l'influence du puissant patron de presse Louis Véron, propriétaire du Constitutionnel. Une entrevue a lieu au début de novembre entre le président et le rédacteur en chef, préparant ainsi le ralliement du Pays à la cause bonapartiste. Le Coup d’État du 2 décembre 1851 est réprouvé par la plupart des collaborateurs du journal, tels que François Ducuing, Blaise des Vosges et Charles Rolland, qui joignent leur démission à celle de leur rédacteur en chef. Lamartine, alors souffrant et éloigné de Paris, quitte également la direction politique du titre. La démission de La Guéronnière, qui est opposé au Coup d’État sur la forme mais en accord avec Bonaparte sur le fond, n'est que provisoire : dès le , il reprend son poste de rédacteur en chef avant de devenir le directeur politique du Pays en , à l'occasion du changement de format du journal. Le , Viel-Castel note : « Le Pays est tout à fait dans les mains du Président, qui a voulu y faire entrer Granier de Cassagnac ». Le gouvernement soutient alors le journal dans sa baisse de prix afin de concurrencer le Constitutionnel de Véron. Finalement, ce dernier se résout à vendre son journal dès le mois de novembre : Mirès en fait l'acquisition et l'associe au Pays au sein d'une « Société anonyme des journaux réunis ». Celle-ci continue à recevoir des subsides du gouvernement. Le , jour de l'instauration officielle du Second Empire, Le Pays affiche ostensiblement sa proximité avec le pouvoir en adoptant le sous-titre « journal de l'Empire ». En 1853, Le Pays compte environ abonnés, soit autant que La Patrie (un journal bonapartiste ayant une ligne éditoriale très proche de la sienne), et n'est distancé sur ce plan que par trois autres journaux politiques, Le Siècle ( abonnés), Le Constitutionnel () et La Presse (). Au cours des années 1861-1885, les rédacteurs en chef les plus marquants du Pays sont les Granier de Cassagnac, père et fils. Le premier y est entré dès la conversion du quotidien au bonapartisme. Malgré la chute du régime impérial auquel il était lié, et malgré une suppression décrétée par la Commune en avril 1871 puis un décret de suspension de trois mois signé par Thiers en novembre de la même année, Le Pays continue à paraître au début de la Troisième République. En 1880, il est le plus lu de tous les journaux bonapartistes. En , le directeur politique, Albert de Loqueyssie, remplace Paul de Cassagnac par Robert Mitchell. Ce dernier est un partisan de Victor Napoléon. En 1888, Le Pays soutient ouvertement le général Boulanger. Devenu boulangiste, le Pays se rallie également à la république sous l'influence de Paul Lenglé : dès le , le mot république apparaît dans le sous-titre du journal. En , le journal est à bout de souffle lorsqu'il est racheté par Ernest Renauld, qui tente d'en faire un organe antiprotestant. Collaborateurs notables Les périodes d'activité des rédacteurs en chef et directeurs politiques du Pays sont indiquées respectivement entre crochets et entre parenthèses. Références Bibliographie Henry Izambard, La Presse parisienne : statistique bibliographique et alphabétique de tous les journaux, revues et canards périodiques nés, morts, ressuscités ou métamorphosés à Paris depuis le jusqu'à l'empire, Paris, Krabbe, 1853, . Horace de Viel-Castel, Mémoires sur le règne de Napoléon III 1851-1864, texte intégral présenté et annoté par Éric Anceau, Paris, Robert Laffont, 2005, . Liens externes Numéros du Pays consultables sur Gallica (1849-1914) Presse bonapartiste Presse sous la Deuxième République Presse sous le Second Empire Presse sous la Troisième République Titre de presse créé en 1849 Presse quotidienne nationale disparue en France
Galina Gorokhova
Galina Yevgenyevna Gorokhova, (en ) est une escrimeuse d'U.R.S.S.. Elle pratique le fleuret. Palmarès Championnats du monde Médaille d'or en individuel aux championnats du monde de 1965 et 1970 Médaille d'or par équipes aux championnats du monde de 1961, 1963, 1965, 1966, 1970 et 1971 Médaille d'argent en individuel aux championnats du monde de 1958, 1959 et 1962 Médaille d'argent par équipes aux championnats du monde de 1962, 1967 et 1969 Médaille de bronze en individuel aux championnats du monde de 1966 Jeux olympiques Médaille d'or par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1960, 1968 et 1972 Médaille d'argent par équipes aux Jeux olympiques d'été de1964 Médaille de bronze en individuel aux Jeux olympiques d'été de 1972 à Munich Notes et références Liens externes Fleurettiste (femme) soviétique Naissance en août 1938 Championne du monde d'escrime Championne olympique soviétique Médaillée d'argent olympique soviétique Médaillée de bronze olympique soviétique Titulaire de la médaille « Vétéran du Travail » Championne olympique d'escrime Escrimeuse aux Jeux olympiques d'été de 1960 Escrimeuse aux Jeux olympiques d'été de 1964 Escrimeuse aux Jeux olympiques d'été de 1968 Escrimeuse aux Jeux olympiques d'été de 1972 Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge du Travail
Championnats du monde de ski alpin 1958
Les championnats du monde de ski alpin 1958 ont eu lieu à Bad Gastein en Autriche du 2 au . Toni Sailer confirme ses succès olympiques de 1956 en remportant la descente, le géant et le combiné et une médaille d'argent en slalom. Sailer abandonnera la compétition alpine en 1959 pour le cinéma. Josef Rieder prive Toni Sailer d'un nouveau Grand Chelem. En plus de l'or en slalom, il gagne l'argent en géant et en combiné. La canadienne Lucille Wheeler réalise le doublé descente-géant. Les Français Jean Vuarnet et François Bonlieu gagnent chacun une médaille de bronze en descente et en géant. Palmarès Hommes Femmes Tableau des médailles 1958 Ski alpin Ski alpin 1958 Ski alpin Monde 1958 Monde 1958 Alpin Monde 1958 en Autriche Sport en février 1958
Coupe du Maroc de football 1978-1979
La saison 1978-1979 de la Coupe du Trône est la vingt-troisième édition de la compétition. Le Wydad Athletic Club remporte la coupe au détriment du Chabab Mohammédia sur le score de 2-1 au cours d'une finale jouée dans le stade Mohammed V à Casablanca. Le Wydad Athletic Club remporte ainsi cette compétition pour la troisième fois de son histoire. Déroulement Huitièmes de finale Quarts de finale Demi-finales Finale La finale oppose les vainqueurs des demi-finales, le Wydad Athletic Club face au Chabab Mohammédia, le au Stade Mohammed V à Casablanca. Notes et références 1978 Maroc 1978 au Maroc 1979 au Maroc
Mark Ella
Mark Gordon Ella, né le à La Perouse, dans la banlieue de Sydney, est un joueur de rugby à XV australien, d'origine aborigène, évoluant au poste de demi d'ouverture. Malgré une carrière relativement courte (il prend sa retraite sportive à ), ce demi d'ouverture est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du rugby australien, intronisé en 2005 dans le de la Fédération Australienne de Rugby. Biographie Considéré comme l'un des joueurs les plus doués de l'histoire du rugby à XV australien, il est le plus doué des trois frères Ella, son jumeau Glen et un frère cadet Gary, qui ont porté les couleurs des durant les années 1980. Sa réputation est due à ses qualités de coureur, de passeur et de buteur, qualités essentielles pour un demi d'ouverture mais rarement toutes présentes chez un même joueur. Ainsi, son compatriote David Campese dit de lui qu'il est (le meilleur joueur de rugby qu'il ait jamais connu ou vu). En 1982, il obtient l'honneur de mener son équipe contre les de son idole, le légendaire Graham Mourie, dans une série pour le gain de la , série perdue par deux victoires à une. Il devient par la même occasion le premier capitaine aborigène de l'équipe nationale. En 1984, il participe à la tournée victorieuse des dans les îles britanniques et irlandaise avec une jeune équipe et un nouvel entraîneur Alan Jones, tournée qui se termine par un Grand Chelem contre les quatre équipes britanniques, le seul de l'histoire du rugby australien. Ce Grand Chelem est doublé par un grand chelem personnel : il marque un essai dans chacune des rencontres. À la surprise générale, il met fin à sa carrière à la suite de cette tournée, à l'âge de seulement, privilégiant ses études et étant en conflit avec le sélectionneur Alan Jones. Club Randwick Club New South Wales Rugby Union Palmarès Mark Ella totalise 25 sélections avec les entre 1980 et 1984, dix comme capitaine Sélections par année : 3 en 1980, 2 en 1981, 5 en 1982, 7 en 1983, 8 en 1984. Notes et références Notes Références Liens externes Fiche Wallaby Hall of fame Fiche sporting-heroes.net Joueur international australien de rugby à XV Joueur du Randwick RUFC Joueur des Waratahs Demi d'ouverture (rugby à XV) Naissance en juin 1959 Personnalité aborigène d'Australie Naissance à Sydney Membre du Temple de la renommée World Rugby
Salma Zaitoun
Salma Saber Mohamed Abdou Zaitoun (en ), née le 31 mars 1997, est une nageuse égyptienne. Carrière Salma Zaitoun dispute les Jeux africains de la jeunesse de 2014 à Gaborone, obtenant une médaille d'or sur 50 mètres nage libre et deux médailles d'argent sur les relais 4 x 100 mètres nage libre mixte et 4 x 50 mètres quatre nages mixte. Elle obtient la médaille d'argent des relais 4 x 100 mètres nage libre et 4 x 200 mètres nage libre aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville. Notes et références Liens externes Nageuse égyptienne Nageuse de nage libre Naissance en mars 1997
Armée du Nord-Ouest (CSA)
L'armée du Nord-Ouest est une armée confédérée du début de la guerre de Sécession avant d'être dissoute et converti en division de la brigade de Stonewall. Existence Le , les troupes confédérées qui opèrent dans le nord-ouest de la Virginie sont désignées en tant qu' avec le brigadier général Robert S. Garnett en tant que commandant. Elle est composée principalement de troupes de Virginie et de Géorgie. La prise de commandement du Garnett fait suite à la défaite de la bataille de Philippi. Les troupes de ce commandement sont engagées par les forces du département de l'Ohio du major général George B. McClellan lors d'une série de batailles et d'escarmouches au début de l'été 1861. L'armée commandée par Garnett est défaite lors de la bataille de Rich Mountain, et les troupes de l'Union qui la poursuivent tuent Garnett à Corrick's Ford le . Après la mort de Garnett, le brigadier général Henry R. Jackson commande brièvement la force, mais le brigadier général William W. Loring arrive pour la prendre en charge le . Il est défait lors de la bataille de Cheat Moutain et rejoint alors Winchester. Loring la commande jusqu'en novembre, où il prend les trois brigades de l'armée du Nord-Ouest en tant que division (encore désignée comme armée du Nord-Ouest) jointe avec la brigade de Stonewall sous le commandement de Stonewall Jackson lors de l'. L'expédition est un échec et Loring et Jasckons se querellent. Thomas J. Jackson observe à propos de l'armée du Nord-Ouest : . L'armée est dissoute le , mais une petite force séparée sous les ordres du brigadier général Edward Johnson qui opère au nord de la vallée de la Shenandoah devient connue sous l'appellation de l' et après son implication dans la bataille de camp Allegheny elle est qualifiée de l'. Johnson acquiert le surnom d'« Allegheny » en commandant cette force. Voir aussi Notes Bibliographie Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1959; revised 1988. . Nord-Ouest Unité ou formation militaire créée en 1861
1er régiment de voltigeurs de la Garde impériale
Le Voltigeurs de la garde est un régiment français des guerres napoléoniennes. Il fait partie de la Jeune Garde Historique du régiment 1809 - Créé et nommé de Tirailleurs-Chasseurs de la garde impériale 1810 - de Voltigeurs de la Garde impériale 1814 - Dissout. 1815 - Reformé Régiment de Voltigeurs de la Garde Impériale Chef de corps 1809 : Joseph Boyer de Rebeval 1809 : François Rosey 1810 : Antoine Mallet 1813 : Jean-Baptiste Jamin 1813 : Jacques-Casimir Jouan 1813 : Auguste de Contamine 1815 : Joseph Secrétan Batailles Ce sont les batailles principales où fut engagé très activement le régiment. Il participa évidemment à plusieurs autres batailles, surtout en 1814. 1809 : Bataille d'Essling Bataille de Wagram 1812 : Campagne de Russie Bataille de Smolensk Bataille de Krasnoé 1813 : Campagne d'Allemagne Bataille de Lützen, Bataille de Dresde 16-19 octobre : Bataille de Leipzig 1814 : Campagne de France Bataille d'Épinal, 14 février 1814 : Bataille de Vauchamps Bataille de Brienne Bataille de Craonne 1815 : Bataille de Ligny Bataille de Waterloo Par ordonnance du le régiment est dissous et ses éléments dispersés : Le fond du de voltigeurs de la Garde impériale est incorporé dans le d'infanterie légère. Voir aussi Liste des unités de la Garde impériale (Premier Empire) Voltigeur 1
Svirce
Svirce est un toponyme qui peut désigner : Svirce, un village de Serbie situé sur le territoire de la Ville de Leskovac, district de Jablanica ; Svirce, un village de Serbie situé dans la municipalité de Medveđa, district de Jablanica ; Svircë/Svirce, un village du Kosovo situé dans la commune (municipalité) de Kamenicë/Kosovska Kamenica, district de Gjilan/Gnjilane (Kosovo) ou district de Kosovo-Pomoravlje (Serbie).
Avenue du 24-Avril-1915
L'avenue du 24-Avril-1915 à Marseille est une voie d'environ 1,48 km, située dans le de cette ville. Situation et accès L'avenue traverse le quartier de Beaumont, considéré comme le principal quartier arménien de Marseille et dont elle est la rue principale. Elle relie le quartier de Saint-Barnabé à celui de Saint-Julien. À l'ouest, elle croise la rocade périphérique de Marseille. L'Avenue du 24-avril-1915 est empruntée par les lignes de bus de la RTM. Origine du nom Son nom vient de la date de la rafle des intellectuels arméniens du 24 avril 1915 à Constantinople marquant le début du génocide arménien. Historique L'ancienne « avenue Saint-Julien » est devenue « avenue du 24-Avril-1915 » à la suite d'une délibération du conseil municipal du . En 2006, à cet endroit a été construit un monument en souvenir du génocide arménien. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire Un mémorial quelque peu semblable à celui de Tsitsernakaberd est installé au début de l'avenue. Références Voir aussi Articles principaux Vingt-Quatre-Avril (odonyme) Articles connexes Génocide arménien Mémorial du génocide de Marseille Tsitsernakaberd 24 avril 1915
Teatro Abierto Argentino
Le Teatro Abierto Argentino était une compagnie de théâtre indépendante située à Buenos Aires en Argentine. Origines Le théâtre argentin s'est développé parallèlement à l'émergence de la nation en tant qu'économie moderne à la fin du et au début du . Le théâtre indépendant et expérimental a cependant longtemps perduré dans l'ombre des productions commerciales. De nombreux dramaturges de ce mouvement avaient également des opinions politiques, et l’orientation implicite de gauche de leurs pièces était mal vue par les personnalités influentes de l'armée et du secteur de l'édition en Argentine. La répression croissante est devenue une menace sérieuse pour la liberté artistique au cours des années qui ont précédé et suivi la dernière dictature du pays . Références 1981 en Argentine
1774 aux échecs
Événements majeurs A Londres, création du premier club d’échecs réellement organisé, sous l’influence du français Philidor. Il se réunit au café Parloe. Il est limité à cent membres, et la cotisation est de trois guinées. Matchs amicaux Divers Naissances Egerton Smith, fondateur du journal Liverpool Mercury, journal qui sera le premier à prévoir un espace pour le jeu d’échecs, de juillet 1813 à août 1814. 24 juin : François Nicolas Benoît Haxo, général français et fort joueur d'échecs à l'aveugle. Nécrologie Notes et références Notes Références Chronologie des échecs Echecs
حب الشباب المتأخرة الحدوث
حب الشباب المتأخرة الحدوث وتصيب حوالي 5% من النساء اللاتي يزيد عمرهن عن 20 عاماً. وهذه الحالات في أغلب الأحوال تكون من نوع حب الشباب الاعتيادي. وهناك ايضاً نوع آخر يصيب الأشخاص بعد سن الأربعين أحياناً، ويرجع ذلك نتيجة لزيادة إفرازات الغدد فوق الكلوية. المراجع وصلات إضافية
Vicomté de Léon
La vicomté de Léon, dans le nord-ouest de la Bretagne, a existé depuis au moins le milieu du et a disparu à la fin du . Son territoire était plus vaste que celui de l'ancien évêché de Léon. Il débordait alors de l'évêché à l’est de Morlaix et s’étendait au sud sur le pays de Daoulas, la presqu'île de Crozon et même sur des territoires à l’ouest de Quimper. La partition de 1179 a donné un vaste apanage au profit d'une branche cadette, formant ainsi la seigneurie de Léon. Liste des vicomtes de Léon La liste des vicomtes de Léon est très incertaine ; on dispose de plusieurs généalogies manuscrites, mais parfois contradictoires. Vers 824, le roi Louis le Pieux organise une expédition contre un chef breton dénommé Guyomarch, sans doute un ancêtre des vicomtes de Léon, dont plusieurs se prénommèrent par la suite Guyomarch. N.B. : Seuls Even Le Grand, avec peut-être son fils, et, bien plus tard, Hervé II ont porté le titre de comte. Tous les autres se sont intitulés vicomtes. On peut proposer la liste suivante, forcément incomplète, les premiers vicomtes de Léon restant inconnus : Le mythique comte Even (ou Neven), souvent surnommé "Even le Grand" en raison de ses victoires contre les Normands, en particulier à Runeven en Plouider en 936, serait né vers 900 ; la tradition en fait le fondateur de Lesneven. Dom Morice en fait le père de Guyomarch , comte de Léon et de Hamon, vicomte de Léon, au début du et le cartulaire de Landévennec le cite comme donateur dans deux actes concernant les paroisses de Lanrivoaré et Lanneuffret. (Un certain Alain est aussi juste cité comme père de Guyomarch de Léon.) Il serait aussi le père de Morvan, vicomte de Léon, qui aurait vécu vers 1050 et serait le père d'Ehuarn. Le comte Even tient sa cour au château de Brest. Sa fille, Azénor, fera l’objet d’une légende qui, bien plus tard, fera qu’on donne son nom à l’une des tours du château. Peut-être Alain de Léon, père de Guyomarch . Guyomarch , actif en 1021-1055, fils d'Even ou d'Alain. Morvan, mentionné en 1031/1055 avec Guyomarch , père d'Ehuarn. Selon Joëlle Quaghbeur, Morvan et Ehuarn appartiendraient à la famille du Faou. Alain II de Léon, fils aîné de Guyomarch . Ehuarn, qui aurait possédé Châteaulin, le Faou et la Roche-Morvan. Selon Joëlle Quaghebeur cet Ehuarn () est en fait, un « vicomte de Cornouaille » c'est-à-dire un vicomte du Faou qui avait une épouse du lignage de Léon. Guyomarch de Léon, tué en 1103 par ses sujets (sa mort est relatée dans le Chronicon Britannicum). Il aurait participé à la première croisade entre 1096 et 1101. Hervé de Léon, son fils, aurait aussi participé à la première croisade et fondé le prieuré Saint-Martin de Morlaix le dont la charte de fondation a été conservée. Guyomarch de Léon, décédé vers 1157. Son nom apparaît dans la charte de fondation du prieuré Saint-Melaine de Morlaix (vers 1149-1157). Hervé de Léon, mort vers 1169, fut l'époux d'une fille naturelle d'Étienne de Blois, prétendant au trône d'Angleterre, rival d'Henri II «Plantagenêt». Il est présent à l'assemblée d'Oxford en 1139 pour y défendre les droits de son beau-père et obtient momentanément le titre de Earl of Wiltshire, mais doit quitter l'Angleterre en 1141 sans rien y conserver. Blessé, il serait devenu borgne en 1163. Le pape Adrien IV lui confère le titre de comte en 1156 (mais ce titre ne sera pas conservé par ses descendants) et affranchit l'abbaye de Saint-Mathieu en 1157 de toute servitude. Un document de 1163 le montre seigneur de Lesquélen en Plabennec où se voit encore aujourd'hui la motte féodale. Il est, ainsi que son fils Guyomarch, capturé par le vicomte du Faou en 1163 (blessé, il serait alors devenu borgne) et tous deux sont emprisonnés dans la forteresse de Châteaulin. Ils furent délivrés par un autre fils d'Hervé , l'évêque Hamon de Léon, aidé des troupes de Conan de Bretagne et le vicomte du Faou, ainsi que son fils et son frère, furent enfermés dans le château de Daoulas où ils moururent de faim et de soif. Guyomarch de Léon, mort en 1179, fut un adversaire résolu d'Henri II d'Angleterre, mais fut battu en 1167 par ce dernier et dut se soumettre. Il chasse son frère Hamon du siège épiscopal de Saint-Pol-de-Léon, mais est battu et fait prisonnier près de Commana en 1169 ou 1170 par le duc Conan qui soutient Hamon, finalement tué par son neveu Guyomarch de Léon en 1171. Ce dernier finit par accepter l'autorité de Geoffroy , nouveau duc de Bretagne en raison de son mariage avec Constance de Bretagne et fils d'Henri II d'Angleterre. Entre 1167 et 1171, il fonde (ou peut-être refonde), avec son épouse Nobilis (dite "Nobile"), l'abbaye de Daoulas pour expier, en créant une fondation, le meurtre de son oncle. En 1179, à la mort de Guyomarch de Léon, qui s'était soumis au pouvoir ducal quelque temps auparavant, Henri II confisque les terres du vicomte. À la suite de la confiscation de Morlaix par le duc Geoffroy «Plantagenêt», les deux fils de Guyomarch , Guyomarch de Léon et Hervé de Léon (seigneur de Léon), récupèrent leur héritage. Guyomarch de Léon reçoit les châtellenies de Lesneven, Brest, Saint-Renan et du Conquet ainsi que le titre de vicomte. Hervé de Léon (seigneur de Léon), lui, reçoit les terres de Landerneau et de Daoudour, ainsi que la seigneurie de Coat-Méal. En tant que juveigneur, c'est-à-dire cadet apanagé, Hervé doit se contenter du titre de seigneur de Léon, titre qu'il transmet à ses héritiers de cette branche cadette de la famille de Léon, qui s'installe dans le château de La Roche-Maurice. Guyomarch de Léon, mort vers 1210, ne contrôle plus qu'une partie du Léon, perdant entre autres le contrôle de Morlaix, en raison de l'opposition de son père au roi Henri II d'Angleterre, contre qui il se bat, réussissant, avec l'aide de son frère Hervé, à reprendre le contrôle de la ville ainsi que de Châteauneuf-du-Faou, en 1186. Il finit toutefois par accepter l'autorité de Geoffroy de Bretagne. En 1196, il soutient Constance de Bretagne, veuve de Geoffroy «Plantagenêt», et son fils le duc Arthur qu'il accueille à Brest. Il est présenté parfois comme un personnage brutal et cynique. C'est probablement lui qui a fait construire le donjon du château de la Roche-Maurice. Conan de Léon (dit "le Bref"), décédé avant 1231, fut capturé, ainsi que Arthur, duc de Bretagne en 1202 alors qu'ils assiégeaient Mirebeau où était réfugiée Aliénor d'Aquitaine, grand-mère du duc Arthur, mais qui soutenait son fils le roi Jean sans Terre dans la revendication du trône d'Angleterre laissé vacant par le décès du roi Richard cœur de Lion en 1199. Emprisonné au château de Chinon, il est libéré en par les troupes du roi Philippe Auguste. Entre 1214 et 1216, le Léon est envahi par Pierre de Dreux, dit Mauclerc, qui conquiert Lesneven en 1216. La rébellion menée par de nombreux nobles bretons et à laquelle participe Conan "le Bref", est matée lors de la bataille de Châteaubriant en 1222, et ces nobles doivent accepter Pierre Mauclerc, époux d'Alix de Thouars, héritière du duché, comme nouveau duc de Bretagne. Conan avait épousé la sœur (dont le nom reste inconnu) d'Alain, comte de Goëlo et héritier de la Penthièvre. Guyomarch de Léon, mort vers 1239, a peut-être participé à la bataille de Bouvines et à la révolte de 1222 contre Pierre Mauclerc, de Bretagne. En 1231, par défi à l'encontre du duc Pierre Mauclerc, soutenu par le roi Henri III d'Angleterre, il fait hommage de tous ses fiefs au roi Louis IX, mais rend hommage à Jean le Roux, nouveau duc de Bretagne, en 1237, mais ne tarde pas à entrer en guerre contre lui. Hervé de Léon (vers 1239 - vers 1265) cède en mars 1240 Brest (la ville, le port et le château) au duc de Bretagne; son épouse est Margelie. Le castellum (château) de Quimperlé est incendié en 1241 par un membre de sa famille, dénommé Hervé de Léon. Hervé de Léon (avant 1271 -après 1298) gaspilla en quelques années tous les biens de sa famille, cédant par exemple en 1274 le Conquet pour 1500 livres, les péages de Saint-Mathieu en , Plouarzel et Plougonvelin la même année, Saint-Renan, le manoir de Damani et toutes ses propriétés subsistantes dans les trois évêchés de Léon, Tréguier et Cornouaille en au duc Jean le Roux. Il s'était marié en 1265 avec Catherine de Laval, qui obtient des compensations financières de la part du duc de Bretagne en 1281, puis en 1306. Elle est alors qualifiée de « jadis vicomtesse de Léon ». Amé de Léon, « fille jadis Hervé vicomte de Léon », obtient elle aussi des compensations financières en 1298 pour renoncer définitivement à ses droits sur la vicomté de Léon. Elle a épousé Prigent de Coëtmen, vicomte de Tonquédec. Elle meurt sans avoir eu d'enfants ; c'est Rolland de Dinan, un de ses petits-cousins, fils de Geoffroy de Dinan et petit-fils d'un homonyme Rolland de Dinan, marié avec une autre Amé qui était la sœur de Hervé de Léon. Le lignage des vicomtes de Léon disparaît donc à la fin du , le duc Jean cède un temps la vicomté à son fils puîné Pierre de Bretagne qui en raison de ses dettes la revend à son frère aîné Arthur, duc de Bretagne en 1293. Par contre, la seigneurie de Léon, issue de la branche cadette, passe aux mains de la famille de Rohan en 1363, dont les descendants s'attribuent le titre de "Prince de Léon" à partir de 1530. La partition de la vicomté de Léon Entre 1154 et 1189, Henri II «Plantagenêt» règne sur la Normandie, le comté d'Anjou et l'Angleterre. De par son mariage avec Aliénor d'Aquitaine, il contrôle aussi l'Aquitaine. La Bretagne se trouve au centre de cet immense territoire. Les vicomtes de Léon font face à l'emprise des Plantagenêts et se révoltent sans succès au moins six fois à partir de 1167. À chaque révolte, Henri II d'Angleterre vient en personne ou délègue son armée pour mater le comte de Léon. En 1180, le combat est définitivement perdu et la vicomté de Léon est démantelée. Guyomarch IV de Léon, qui s'est rebellé en 1177 et 1179, se trouve définitivement soumis par le duc Geoffroi II de Bretagne qui confisque le Léon, à l’exception de deux paroisses, et le démembre au profit de son fils Guyomarch V de Léon alors qu'il garde Hervé de Léon en otage. Guyomarch IV de Léon s'engage à partir en Terre Sainte mais il meurt en . Ses deux fils, Guyomarch V de Léon et Hervé Ier de Léon, récupèrent leur héritage. Guyomarch V de Léon reçoit les châtellenies de Lesneven, Brest, Saint-Renan et Le Conquet ainsi que le titre de vicomte. Hervé de Léon, lui, reçoit les terres de Landerneau et de Daoudour (de Landivisiau jusqu'à Penzé), ainsi que la seigneurie de Coat-Méal et tous les domaines que possédait la maison de Léon en Cornouaille, c'est-à-dire les seigneuries de Daoulas, de Crozon, du Porzay et de Quéménet-Even. En tant que juveigneur, c'est-à-dire cadet apanagé, Hervé doit se contenter du titre de seigneur de Léon, qu'il transmet à ses héritiers. Les vicomtes de Léon vont donc continuer à contrôler Brest et Lesneven, mais pas Morlaix qui devient une ville ducale. Le duc de Bretagne Jean le Roux s'empare de Lesneven en 1216 et de Brest en 1240, provoquant la disparition de la branche aînée des vicomtes de Léon. En revanche, malgré quelques vicissitudes, la branche cadette parvient à se maintenir autour de son fief de la Roche-Maurice pendant 8 générations (de Hervé à Hervé ). Vers 1240 elle se révolte et tente de contrer l'avancée du duc de Bretagne en Léon. Le château de la Roche-Maurice est probablement alors détruit. « La condition des vassaux des seigneurs était rude (...). Par exemple ceux du vicomte de Léon et de la terre de Rivelen, que l'on appelait "taillis et serfs", estoient obligés de demeurer an et jour [un an et un jour], les uns à Lesneven, les autres à Chasteaulin (Châteaulin) pour rendre à leur seigneur tous les services qu'il lui plairait d'exiger » s'ils voulaient s'affranchir. Voir aussi Plantagenêt Notes et références Bibliographie Hubert Guillotel Les vicomtes de Léon aux , Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, tome LI, 1971, 29-51. André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre La Bretagne féodale -. Ouest-France Université Rennes (1987). Patrick Kernévez, André-Yves Bourgès Généalogie des vicomtes de Léon (, et s). Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXXVI, 2007, 157-188. André-Yves Bourgès, L’expansion territoriale des vicomtes de Léon à l’époque féodale, dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXVI, 1997. Seigneurie de Léon Leon Château de Brest
Scytodes tropofila
Scytodes tropofila est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Scytodidae. Distribution Cette espèce est endémique du Venezuela. Publication originale González-Sponga, 2004 : Arácnidos de Venezuela. Seis nuevas especies del género Scytodes (Araneae: Scytoclidae). Boletín de la Sociedad Venezolana de Ciencias Naturales, , , . Liens externes Notes et références Scytodidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Venezuela
Blandinières
Sophie Blandinières (née en 1973), écrivaine française. Thierry Blandinières (né en 1960), chef d'entreprise français.
Tronto (homonymie)
Histoire , siège épiscopal supprimé , massacre perpétré par les nazis , bataille du Risorgimento ou Principe Carlo, brigantin de la marine du royaume des Deux-Siciles Tronto (département), ancien département de la république romaine de 1798 Patronyme Joan Tronto, politologue et féministe américaine. Toponyme Tronto, fleuve de la région des Marches à la limite des Abruzzes en Italie Vallée du Tronto, bassin versant du fleuve homonyme , administration du bassin , communauté des communes du haut et moyen bassin du Tronto Province d'Ascoli Piceno Appignano del Tronto, commune de la province d'Ascoli Piceno dans les Marches et la vallée du Tronto Arquata del Tronto, commune de la même province , forteresse située sur la commune du même nom Pescara del Tronto, hameau de la commune d'Arquata del Tronto Monsampolo del Tronto, commune de la même province , institut pénitentiaire situé dans le hameau de la commune d'Ascoli Piceno San Benedetto del Tronto, commune de la même province Cathédrale de San Benedetto del Tronto, église catholique romaine située dans la commune du même nom Diocèse de San Benedetto del Tronto-Ripatransone-Montalto, liste des évêques et archevêques du diocèse , port situé sur la mer Adriatique , hameau de la commune d'Acquasanta Terme dans la même province Province de Teramo Civitella del Tronto, commune de la province de Teramo dans la région Abruzzes et la vallée du Tronto Fort de Civitella del Tronto, château situé dans la commune du même nom Colli del Tronto, commune de la même province Transports ferroviaires , ligne ferroviaire reliant les deux communes et la ligne Adriatique , gare située sur la même ligne , gare située sur la même ligne , gare située sur la même ligne Stazione di San Benedetto del Tronto, gare située sur le parcours Ancona-Pescara de la ligne Adriatique Voir aussi Mario Tronti (1931), philosophe et homme politique italien