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Cholet : Guillaume Costentin est le nouveau directeur sportif
En quête d’un directeur sportif depuis plusieurs mois, Cholet Basket a arrêté son choix et officialisé l’arrivée de Guillaume Costentin.\n\nCholet cherchait à se structurer en recrutant un directeur sportif depuis le départ à la retraite de Thierry Chevrier à la fin de saison dernière. Et il l’a trouvé. Le club a annoncé l’arrivée d’un ancien de la maison, Guillaume Costentin (40 ans), pour une prise de fonction début mars.\n\nLe Normand est bien connu dans les Mauges puisqu’il a été champion de France cadet avec le club en 1997-1998, avant de continuer sa formation à Saint-Brieuc et Évreux. Durant sa carrière, il a principalement joué à Poitiers (8 saisons) et Évreux (5 saisons), oscillant entre Pro A et Nationale 2.\n\nTitulaire d'un Master 1 en management du sport et du diplôme universitaire de directeur sportif, le champion de France Pro B 2009 est à gratifier d’une première expérience post-carrière en tant que directeur sportif des féminines de Charleville-Mézières entre 2020 et 2022.\n\nDans le Maine-et-Loire, son rôle devrait être encore plus multi-casquettes. Selon le communiqué du club, il aura pour mission « la définition du projet sportif, le scouting et le recrutement, la coordination et l’organisation sportive et matérielle, la gestion de la vie de l’équipe et le médical ».\n\nPhoto : Guillaume Costentin (DR)
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310 000 téléspectateurs devant la finale de la Leaders Cup sur La Chaîne L’Equipe
Le grand retour de la Leaders Cup, après deux ans d’annulation, est une belle réussite sur le plan des audiences. Le sacre de l'ASVEL a dépassé le seuil des 300 000 téléspectateurs.\n\nC’est un weekend historique pour La Chaîne L’Equipe. Le canal 21 de la TNT revendique 3,4 % de part d'audience (PDA) entre samedi et dimanche, soit le troisième meilleur weekend de son histoire. Entre les championnats de France d'athlétisme en salle, la Ligue 2 et les championnats du monde de biathlon, la chaine gratuite a fait la part belle à la Leaders Cup de la Ligue Nationale de Basket.\n\n\n4,8 millions de téléspectateurs cumulés sur le weekend\n\nL'Equipe annonce une audience moyenne de 310 000 téléspectateurs pour le sacre de l’ASVEL contre Bourg-en-Bresse ce dimanche soir - un chiffre qui ne prend pas en compte les audiences de BeIN Sports, co-diffuseur de la finale -, mais aussi 220 000 téléspectateurs la veille lors de la demi-finale entre l’ASVEL et Le Mans. Sur les deux jours, on peut noter 4,8 millions de téléspectateurs cumulés sur la chaine gratuite.\n\nÀ noter que le quart de finale du vendredi entre Cholet et Le Mans avait rassemblé 280 000 téléspectateurs en moyenne. Et que la rencontre suivante, le quart entre l'ASVEL et Boulogne-Levallois, a atteint un pic à plus de 500 000 téléspectateurs !\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/653311/nando-de-colo-mvp-de-la-leaders-cup-jessaie-de-montrer-lexemple-chaque-jour/\n\nPhoto : ASVEL (Hervé Bellenger - LNB)
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Officiel : l’ancien NBAer Tim Frazier remplace Jean-Baptiste Maille à Strasbourg
À la recherche d’un pigiste médical afin de pallier l’absence longue durée de Jean-Baptiste Maille, la SIG Strasbourg a officialisé ce mardi l’arrivée du meneur américain Tim Frazier (1,85 m, 32 ans) jusqu’à la fin de la saison.\n\nEn provenance de l’AEK Athènes avec qui il était en contrat jusqu’au weekend dernier, l’expérimenté Tim Frazier s’est engagé - comme prévu - avec la SIG Strasbourg jusqu’à la fin de la saison en cours.\n\nLe meilleur passeur de l’histoire de l’université de Penn State (641 en 135 matches entre 2009 et 2014) a effectué la majeure partie de sa carrière en NBA, avec tout de même 304 rencontres dans la Grande Ligue dont trois saisons à New Orleans, pour 4,9 points et 4,0 passes en 18 minutes de moyenne.\n\nArrivé en Europe pour la première fois l’été dernier, l'Américain a joué pour l’AEK Athènes avec qui il a tourné à 11,3 points et 5,0 passes de moyenne en championnat grec et 6,3 points et 5,2 passes en BCL. Réputé meneur gestionnaire et excellent passeur, il devrait être complémentaire de Marcus Keene.\n\n\n« Il sait qu’il doit s’investir au service du collectif pour nous aider dans nos objectifs »\n\nCette signature correspond au 16e contrat professionnel de la saison pour la SIG Strasbourg, synonyme de dernier renfort.\n\n« Avant tout, il est clair qu’il n’est pas simple de remplacer un joueur comme JB Maille, qui apporte autant au club, sur et en dehors du terrain, a commenté le directeur sportif Nicola Alberani par communiqué. Nous avons essayé de faire au mieux face à la difficulté liée au marché actuel et au regard des joueurs disponibles. Ce n’est pas simple de trouver un bon meneur. Je pense qu’avec Tim, nous avons ce que nous recherchions. Il va nous aider à gagner j’en suis sûr. Il sait que le succès d’une saison dépend du nombre de matches qu’on gagne et pas de ses stats personnelles. Nous sommes assez confiants sur le fait qu’il entre parfaitement dans le système que nous avons en place. Tout va s’accélérer et il sait qu’il devra apporter à l’équipe très vite. Le club a su faire l’effort pour le faire venir, mais je pense que nous sommes à un moment de la saison qu’on peut caractériser de « do or die ». Il fallait réagir. Les blessés vont revenir petit à petit et nous allons voir une nouvelle SIG Strasbourg très prochainement ».\n\n« Je suis très heureux que l’on ait réussi à trouver un joueur de la qualité de Tim afin de remplacer JB jusqu’à la fin de la saison. Après son parcours NBA, il montre beaucoup de choses que je trouve intéressantes pour sa première saison en Europe. Il a 32 ans et a déjà une certaine expérience du haut niveau. Il a conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvons et sait qu’il doit s’investir au service du collectif pour nous aider dans nos objectifs », a ajouté son nouveau coach Luca Banchi.\n\nPhoto : Tim Frazier (FIBA)
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Euroleague : Mam Jaiteh dans le viseur de l’AS Monaco
Alors que le club avait déjà tenté de le faire venir pendant la trêve de Noël, les médias italiens rapportent que l’AS Monaco a proposé un contrat de deux ans à Mam Jaiteh (2,08 m, 28 ans).\n\nEn quête de joueurs français calibrés Euroleague, l’AS Monaco se renseigne de plus en plus activement sur Mouhammadou « Mam » Jaiteh. Selon La Reppublica, la Roca Team a proposé un contrat de deux ans à l’international français de la Virtus Bologne à compter de l’été prochain.\n\nLe MVP sortant de l’Eurocup tourne cette saison à 7,1 points et 6,4 rebonds en 18 minutes dans le championnat italien et 8,6 points et 4,9 rebonds en 19 minutes de moyenne en Euroleague. Il n’a plus évolué dans le championnat de France depuis son départ de Limoges lors de la saison 2018-2019.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/611643/itw-mam-jaiteh-quand-tu-reussis-a-performer-dans-des-championnats-differents-il-y-a-de-quoi-etre-encore-plus-fier/\n\nPhoto : Mam Jaiteh (Euroleague)
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Equipe de France 3x3 : trois nouveaux joueurs convoqués
Les prometteurs Arthur Bruyas, Arthur Bouba et Matheo Cauwet ont été convoqués pour participer au premier stage de l'année de l’équipe de France 3x3, qui se déroule du 21 au 26 février sur l’Île de Ré puis à La Rochelle.\n\nIls étaient à l’origine 14 Bleus à être convoqués au premier rassemblement de l'année, ils seront finalement 16. Arthur Bruyas (1,98 m, 22 ans), Arthur Bouba (2,02 m, 21 ans) et Mathéo Cauwet (1,95 m, 19 ans) viennent d’intégrer le groupe tandis que le Lorientais Hugo Suhard ne participera finalement pas pour raisons personnelles, annonce le Team France 3x3.\n\nEn plus du Roannais Arthur Bruyas, deux autres joueurs de Betclic Elite ont été convoqués (Gaylor Curier et Timothé Vergiat). A noter la présence d’Antoine Eïto et de tous les représentants de l’équipe professionnelle 3x3 Paris.\n\nL’équipe de France effectuera un stage à l’île de Ré avant de rejoindre La Rochelle afin de participer à un tournoi International, qualificatif pour un « Challenger » du World Tour de 3x3 les 24 et 25 février.\n\nLes 16 joueurs convoqués pour le rassemblement :\n\nNomPrénomNée leRanking MondialClub Saison 2022-23AYGALENQAlexandre24/03/19975583x3 ParisBOUBAArthur01/08/2001NCNantes (Pro B)BRUYASArthur09/10/2000190Chorale Roanne (Betclic Elite)CAUWETMathéo15/07/2003215Rouen (NM1)CURIERGaylor04/02/1992NCCholet Basket (Betclic Élite)DELAUNAYLéopold14/11/2001159Vichy-Clermont (Pro B)DJOKOPaul02/07/1998623x3 ParisCAVALLOClément10/11/1990NCBoulazac Basket Dordogne (Pro B)EITOAntoine06/04/1988148Élan Chalon (Pro B)FAUCHEVincent05/11/19961633x3 ParisPONTENSCharly13/07/1995NCPoitiers Basket 86 (NM1)RAMBAUTJules06/04/1998NC3x3 ParisSAUTIERSylvain14/01/198973-SEGUELAFranck30/05/1997493x3 ParisVERGIATTimothé07/03/1998NCADA Blois (Betclic Élite)VIALARETAlex15/12/1994463x3 Paris\n\nEntraîneur : Karim Souchu / Assistant coach : Sylvain Maurice\n\nPhoto : Arthur Bruyas (FIBA)
Quelles sont les principales nouvelles concernant :
Victor Wembanyama dit oui à la Coupe du monde : \Je ne veux pas passer à côté de cet événement\
À l'occasion de la fenêtre internationale de février, Victor Wembanyama fait sa deuxième apparition dans la sélection française. En conférence de presse, le phénomène expose ses objectifs sous le maillot bleu.\n\nGagner, gagner et encore gagner. Victor Wembanyama a affiché son désir de victoire avec l'équipe de France. Celui qui n'a encore jamais disputé de grande compétition FIBA - car il a seulement 19 ans - se voit déjà cet été participer à la Coupe de monde. Même en ne connaissant pas l'avis de sa future franchise NBA ? L'actuel intérieur des Metropolitans 92 y répond :\n\n\La Coupe de monde, c'est une étape et je n'ai pas du tout envie de passer à côté de l'événement. Ma volonté, c'est d'être avec l'équipe de France cet été. Je veux gagner le plus de titres possibles et apprendre des compétitions FIBA, car je n'en ai fait aucune au plus haut niveau pour le moment. J'espère apprendre le plus possible de ce mondial, notamment pour préparer les Jeux Olympiques.\\n\n\n\Il faut faire de la France la nation la plus dominante en Europe. Peut-être même la plus dominante du monde un jour\\n\nLors de cette dernière fenêtre internationale avant le rassemblement estival, Victor Wembanyama apparaît - comme à son habitude - détendu à l’entraînement. Il faut dire que l'équipe de France a déjà validé son ticket pour la Coupe de monde 2023. Cela n'empêche de se fixer des objectifs élevés face à la République tchèque, ce jeudi à 18h45, puis contre la Lituanie, dimanche 26 février à 18h.\n\n\Pour ces deux matches, je veux que l'on impose encore notre style de jeu. Il faut faire de la France la nation la plus dominante en Europe. Peut-être même la plus dominante du monde un jour. Cela va au-delà de la qualification, qui est déjà acquise, et de juste gagner des matches. Je veux faire peur et imposer le respect à mes adversaires.\\n\n\n\n\n\n\n\nIl ajoute : \En équipe de France, il y a peu de place pour les objectifs individuels. C'est juste gagner des matches. Je veux remplir mon rôle comme chacun d'entre nous\. De retour avec les Tricolores, Wemby sera de nouveau le leader d'une équipe jeune, réunie autour de cadres comme Terry Tarpey et Andrew Albicy.\n\nVincent Collet a changé seulement deux joueurs de son précédent effectif de novembre 2022. Il a évidemment garder son protégé qu'il côtoie au quotidien à Boulogne-Levallois. En conférence de presse, le sélectionneur a néanmoins rappelé \qu'il n'y a pas de traitement particulier\ avec Wembanyama. Le principal intéressé le note d'ailleurs lorsqu'on lui demande s'il y existe des différences entre le Vincent Collet des Mets et son costume à la tête des Bleus :\n\n\Vincent Collet a plus d'emprise sur chacun des joueurs lorsqu'il est en équipe de France. En club, j'ai peut-être plus de responsabilités parce que j'ai plus de facilités à impliquer ce qu'il souhaite. Alors qu'avec les Bleus, tout le monde est malléable. Mon objectif est déjà d'apprendre ce que c'est d'être un joueur de l'équipe de France dans une grande compétition et, ensuite, j'apprendrai ce nouveau rôle. Cet été, j'évoluerai avec des coéquipiers qui me verront comme un rookie.\\n\n\n\n\n\n\n\n\n\nÊtre le leader de l'équipe de France, ce n'est donc pas pour tout de suite. Pour autant, Victor Wembanyama avait eu le droit à beaucoup de liberté dès ses deux premiers matches avec les Bleus. Lors de son grand bain en Lituanie, il avait inscrit - pour rappel - 20 points et capté 9 rebonds. Depuis, il domine les débats individuels en championnat. Il est actuellement le meilleur marqueur, rebondeur et contreur de Betclic Elite, en plus d'afficher la meilleure évaluation.\n\n\Meilleur marqueur du championnat de France en fin de saison ? C'est un challenge de placer son nom le plus haut possible dans l'histoire. Mais le plus grand challenge, c'est de placer son équipe dans le plus haut du classement. Déjà, nous pouvons être fier de cette première partie (NDLR : 2e au classement), notamment avec les blessures que l'on a connues. Être meilleur marqueur, ça ne vaut rien si on ne gagne pas de matches.\\n\nPropos recueillis à Nanterre.\n\nhttps://www.basketeurope.com/une/653042/interview-victor-wembanyama-mon-objectif-est-de-gagner-des-medailles-et-des-titres-avec-lequipe-de-france/\n\nPhoto : Victor Wembanyama (FIBA)
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Eurocup : Ismaël Kamagate et Juhann Begarin parmi les nominés au trophée d'étoile montante
Les deux jeunes internationaux du Paris Basketball, Ismaël Kamagate et Juhann Begarin, sont nominés pour le trophée de meilleur jeune de la saison régulière d’Eurocup, aussi nommé Rising Star Trophy.\n\nÀ quatre matches de la fin de la saison régulière, l’Eurocup a dévoilé ses nominés au trophée de Rising Star, sous-entendu étoile montante ou meilleur jeune de la saison. Parmi les sept joueurs de moins de 21 ans, nés après le 1er juillet 2000, nommés on retrouve deux jeunes internationaux tricolores : Ismaël Kamagate et Juhann Begarin. Les deux compères parisiens sont par ailleurs convoqués cette semaine par Vincent Collet en équipe de France.\n\nIsmaël Kamagate est « considéré par beaucoup comme le favori au trophée », écrit l’Eurocup dans son communiqué. Le pivot tricolore est le meilleur contreur (1,7 de moyenne), le deuxième rebondeur (9,6) et le cinquième à l’évaluation (18,8). Juhann Begarin est lui le deuxième meilleur intercepteur de la compétition et compile 12 points, 3,2 rebonds et 2,1 passes pour 11,4 de PIR.\n\nLa liste complète :\nOlek Balcerowski (Gran Canaria)\nJuhann Begarin (Paris)\nGeorge Conditt (Promitheas)\nKhalifa Diop (Gran Canaria)\nIsmaël Kamagate (Paris)\nJuan Nunez (Ulm)\nZiga Samar (Hambourg)\nMatteo Spagnolo (Trente)\n\nhttps://www.basketeurope.com/une/652739/euroleague-mike-james-et-mathias-lessort-nomines-au-trophee-de-mvp-de-la-saison/\n\nPhoto : Ismaël Kamagate / Juhann Begarin (Thomas Savoja)
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NBL : Rayan Rupert en finale avec les New Zealand Breakers
Dimanche, les New Zealand Breakers du Français Rayan Rupert (1,99 m, 18 ans) se sont qualifiés pour la finale du championnat australien.\n\nParti l’été dernier à la découverte du championnat australien, Rayan Rupert va avoir une opportunité de remplir son palmarès. Vainqueur des JackJumpers de Tasmanie en demi-finale du championnat australien avec les Breakers, l’ancien de l’INSEP va disputer dans quelques jours sa première finale professionnelle.\n\nLors du match 3 décisif en demi-finale, le frère d’Iliana Rupert était titulaire mais il n’a disputé \que\ 10 minutes pour 2 points (2/2 aux lancers-francs), 1 interception et 1 contre.\n\nLa grande finale se jouera au meilleur des cinq manches. Les New Zealand Breakers feront face aux Sydney Kings, emmenés par l’ancien Villeurbannais Derrick Walton Jr. La série entre les deux meilleures équipes de la saison régulière débutera le 3 mars, après la trêve internationale.\n\nPhoto : Rayan Rupert (New Zealand Breakers)
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Victor Wembanyama en Une de Sports Illustrated
Après avoir fait la Une du prestigieux magazine américain SLAM en octobre dernier, Victor Wembanyama (2,21 m, 19 ans) va faire celle de Sports Illustrated.\n\nQuand s’arrêtera la Wembamania ? Certainement pas au mois de mars puisque le magazine américain référencé Sports Illustrated, celui qui a fait de LeBron James « l’élu » (The Chosen One) », a choisi Wemby pour sa Une. Le phénomène des Metropolitans 92 est seulement le troisième Français à obtenir cet honneur, après André the Giant et Kylian Mbappé. Le choix du titre ? « Pourquoi le prodige parisien est le meilleur prospect NBA dans la génération ».\n\nÀ 128 jours de la Draft NBA, les sponsors et médias américains - et du monde entier - s’arrachent le phénomène. Ce lundi, ESPN consacrait un article au prochain numéro un de la Draft. En attendant le 22 juin, Victor Wembanyama va disputer la prochaine fenêtre internationale avec l’équipe de France... avec la Coupe du monde dans le viseur.\n\nPhoto : Sports Illustrated
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Panathinaïkos : Dejan Radonjic remercié, un intérimaire annoncé, Pablo Laso espéré cet été ?
Dejan Radonjic et le Panathinaïkos, c’est officiellement terminé. L’entraîneur monténégrin est remplacé par le coach grec de Lavrio, Christos Serelis, qui a déjà pris ses fonctions.\n\nC’était dans les tuyaux depuis plusieurs jours, le Panathinaïkos a officialisé le départ de son coach Dejan Radonjic. L’entraineur monténégrin ne sera donc resté que huit mois sur le banc athénien. Cependant, il touchera l’intégralité de son salaire de la saison et près de la moitié de son contrat pour la saison prochaine selon la Gazzetta.\n\nLe club a annoncé ce mardi soir la nomination de son remplaçant par intérim, Christos Serelis, qui a déjà pris ses fonctions. Le technicien de 48 ans est en quelque sorte le Pascal Donnadieu grec puisqu’il a contribué à l’éclosion de Lavrio de 2005 à 2022, parti des divisions amateurs pour atteindre la finale du championnat de Grèce 2020-2021. Il disputera son premier match d’Euroleague comme coach principal contre l’Olimpia Milan jeudi prochain.\n\n\n\n\nPablo Laso, cible numéro 1\n\nEn attendant, son contrat ne court que jusqu’à cet été. Selon plusieurs médias grecs, le Panathinaïkos espérerait convaincre Pablo Laso, qui a dit non à un poste de sélectionneur d’Israël dans l’objectif d’entrainer en Euroleague. Si l’ancien coach du Real Madrid reprend du service à Athènes, il se murmure que l’actuel entraineur intérimaire pourrait rester comme assistant. Une proposition qui a par ailleurs été formulée à... Gianmarco Pozzecco, selon Eurohoops.\n\nPhoto : Pablo Laso (Euroleague)
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Euroleague : pas de négociations en cours entre Mam Jaiteh et l’AS Monaco
Selon nos informations, les discussions entre l’AS Monaco et l’international français de la Virtus Bologne Mam Jaiteh (2,08 m, 28 ans) sont à l’arrêt.\n\nEn début de semaine, le quotidien italien La Repubblica rapportait que la Roca Team avait proposé un contrat de deux ans à l’international français de la Virtus Bologne, Mam Jaiteh.\n\nSelon nos informations, l’AS Monaco, qui s’est renseignée sur bon nombre de joueurs formés localement, a effectivement fait une proposition à Mam Jaiteh pendant les fêtes de Noël, une période qui correspondait à la fenêtre de transfert Euroleague. Cependant, la Virtus Bologne n’étant pas en capacité de le libérer, les négociations se sont arrêtées. Aucune discussion supplémentaire n’a eu lieu.\n\nIl faudra donc encore patienter quelques semaines voire mois pour connaitre la prochaine destination de Mouhammadou Jaiteh, concentré à épaissir son palmarès avec la Virtus Bologne d’ici à la fin de la saison.\n\nLe MVP sortant de l’Eurocup tourne cette saison à 7,1 points et 6,4 rebonds en 18 minutes dans le championnat italien et 8,6 points et 4,9 rebonds en 19 minutes de moyenne en Euroleague.\n\nPhoto : Mam Jaiteh (Euroleague)
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Equipe de France : Une première sélection pour Pierre Pelos
Vincent Collet a livré le nom des 12 joueurs qui participeront, jeudi, à 18h45, à Pardubice, au match contre la République tchèque, qualificatif pour la Coupe du Monde 2023.\n\nL'ailier-fort de la JL Bourg, Pierre Pelos (2,05 m, 30 ans), va ainsi connaître sa première sélection en bleu, alors que Malcolm Cazalon et Bodian Massa, qui font partie du groupe de 14 joueurs, devront encore patienter.\n\nCe match, ainsi que celui de dimanche face à la Lituanie (18h), seront diffusés sur France 4 et BeIN Sports.\n\n\n\nPhoto : Pierre Pelos (Jacques Cormarèche)
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LFB : Victoria Vivians, une solide référence à Charleville
L'arrière américaine Victoria Vivians (1,84 m, 28 ans) vient renforcer Charleville-Mézières pénalisé par les indisponibilités de Kiara Leslie (cheville) et Emily Engstler (dos), laquelle ne sera pas de retour sur les terrains cette saison.\n\nVictoria Vivians a débuté la saison sous le maillot du club hongrois de Szekszard avec qui elle a été efficace en Euroleague. En 8 matches, elle a cumulé elle 18 points -troisième marqueuse de la compétition- et 5,3 rebonds de moyenne. Elle a également joué auparavant en Israël (Maccabi Ashdod) et en Espagn (Zamarat).\n\nChaque été, l'Américaine participe à la WNBA (106 matches et 8,3 points en carrière), et à ce sujet, les Flammes précisent :\n\n\Avec la signature de Victoria Vivians, l'objectif sera de valider le plus rapidement possible une place dans le TOP 8. En effet, la dernière arrivée dispose d'un contrat jusqu'au bout de la saison régulière et sera libérée fin avril pour la WNBA. A ce moment-là, ce sera Kiara Leslie qui réintégrera l'effectif pour les échéances de fin de saison (Playoffs ou Playdowns).\
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ITW Juhann Begarin : \Prouver au sélectionneur et à mes coéquipiers que je suis un joueur sur lequel ils peuvent compter\
Comme bon nombre de joueurs de l'équipe de France de février, Juhann Begarin (1,96 m, 20 ans) faisait déjà partie de la précédente fenêtre, sa première en bleu. L'arrière flashy du Paris Basketball avait alors fait forte impression, confirmant sa montée en puissance au fil des mois. De quoi lui valoir une place en bleu cet été, puis en NBA la saison prochaine ? Juhann Begarin se confie au micro de Basket Europe.\n\nJuhann Begarin, vous venez d'être appelé pour la deuxième fois en bleu, quel souvenir gardez-vous de vos premières sélections en novembre dernier ?\n\En Lituanie, cela s’était plutôt bien passé, un match correct disons. Puis contre la Bosnie, j’ai pris bien plus de risque (17 points pour 22 d'évaluation - ndlr). J’avais discuté avec le coach pour voir ce qu’il attendait de moi et j’ai simplement reproduit ce qui m’a demandé. Revenir sur une deuxième fenêtre, cela signifie que j’ai fait une bonne impression sur mes premières en bleu. J’ai marqué des points au niveau des coachs et pour l’équipe de France. Cela fait évidemment plaisir, c’est un honneur de représenter son pays. Lors de ma première sélection, l’objectif était de prendre mes repères, de trouver une façon de m’installer au sein de l’équipe sélectionnée, qui n’est pas celle « officielle ». C’était aussi l’occasion de se montrer pour être appelé lors des prochaines fenêtres, lorsqu’il y aura tous les joueurs NBA et Euroleague.\\n\nJustement, il y a peut-être une place à prendre sur les lignes arrière de l’équipe de France. Avez-vous en tête l’objectif de la coupe du Monde 2023 ?\n\Oui, ça reste un objectif. On sait que l’ADN de l’équipe de France est d’abord la défense. C’est un truc dans lequel je me débrouille pas mal, donc je peux être ce genre de joueur. Je pense que, malgré la jeunesse, il ne faut pas avoir peur d’aller chercher ce genre de place et d’aller challenger les joueurs qui sont déjà là. Je pense que Vincent (Collet), lui, n’est pas fermé à ça. Peu importe le joueur qui vient, s’il est apte à répondre à ce qui à ce qu’il demande, je pense qu’il peut lui donner sa chance et l’opportunité de prouver qu’il a sa place.\\n\nEst-ce facile de passer d’un rôle, en club, où vous avez beaucoup de responsabilités, à l’équipe de France où, évidemment, le rôle est différent  ?\n\Je n’ai pas moins de responsabilités, puisque ça demande énormément de concentration d’être ici. Il y a énormément de consignes, il y a énormément de choses à retenir et à faire. En soi, j’ai un rôle différent, mais il y a autant de responsabilités puisqu’il n’y a pas de place pour l’erreur. Je joue avec des joueurs-cadres. Si je fais une erreur au club, je sais que j’ai du crédit. Là, il faut que je prouve au coach et aux joueurs que je suis un joueur sur lequel ils peuvent compter.\\n\nMentalement, cela vous demande-t-il plus d’énergie ?\n\Exactement, ça demande beaucoup d’énergie puisqu’on doit être très concentrés. Vincent est un coach qui est vraiment dans le détail, qui donne beaucoup de consignes. Même si les fenêtres sont courtes et qu’il essaye de réduire au maximum les informations, ça reste quand même une compétition nationale. Il faut quand même qu’il en donne pas mal et que nous, on soit préparé, parce que ça fait partie de nos premières fenêtres.\\n\n\n\Quand tu arrives en équipe de France, tu as plus la sensation d’une unité, d’un groupe vraiment soudé.\\n\nEst-ce que travailler ici, avec Vincent Collet et certains joueurs expérimentés, vous apporte quelque chose sur le plan personnel et technique ?\n\On ne va pas se mentir, au Paris Basket, cette année, il y a un peu plus d’Américains. Donc le jeu est un peu différent, plus dans la première intention, les lectures sont moindres par rapport à ici. En équipe de France, quand on joue avec des gars comme Andrew (Albicy) et Paul (Lacombe), on va vraiment prendre le temps d’attendre que la défense fasse l’erreur. En championnat, on va plutôt pousser la défense à l’erreur.\\n\nCela vous enrichit d’avoir deux approches, entre votre coach en club, Will Weaver, et Vincent Collet, qui ont deux cultures différentes ?\n\Ce sont deux sensations et deux styles de jeu différents. Quand tu arrives en équipe de France, tu as vraiment plus la sensation d’une unité, d’un groupe vraiment soudé. Sur le terrain, ils sont vraiment tous ensemble. Quand on est en Championnat, on a l’impression d’avoir un peu plus de liberté. On peut prendre un peu plus de risques. Les erreurs sont un peu moins flagrantes et moins sanctionnées. C’est ce qui nous permet de progresser plus rapidement en club pour, une fois arrivé en équipe de France, pouvoir retranscrire ces progrès.\\n\nFinalement, le plus difficile cette saison et au plus haut niveau professionnel, ce n'est pas de trouver de la régularité dans vos performances ?\n\Oui et non. Le problème, quand on est jeune, c’est qu’on s’éparpille un peu. Dans le sens où, des fois, on ne prend pas le temps de demander ou de voir ce qu’on doit apporter dans l’équipe. Imaginons que j’arrive en équipe de France, que je prenne le ballon et que je shoote tout. Ça ne concorde pas avec les objectifs l’équipe de France. Donc, quand on arrive, on discute un peu avec Vincent. Moi, je prends l’initiative de demander. Lui aussi, il prend l’initiative de discuter avec moi pour m’expliquer ce qu’il attend vraiment de moi. C’est quelque chose qui me facilite beaucoup la tâche, parce que ça me débarrasse de toutes les mauvaises appréhensions. Il demande notamment beaucoup de prises défensives, donc je vais me focaliser sur la défense. Et quand l’attaque va venir, je vais prendre ce qu’on me donne. On l’a vu contre la Bosnie, j’ai commencé avec des interceptions, ça m’a mis un rythme pour prendre des tirs, prendre des drives, des coupes, sans faire plus que ce que je devais. Prendre la balle, dribbler, ce ne sont pas mes qualités. C’est ce qu’il recherche. Le plus important c’est de défendre et, surtout, de ne pas faire d’erreurs. Ne pas faire des pertes de balle.\\n\nAvec le Paris Basketball, vous arrivez dans la dernière ligne droite. Quels sont les objectifs ?\n\On est dans cet entre-deux avec Paris. Avant le mois de janvier, on était aux portes de la huitième place, juste avant de perdre un match contre l’ASVEL. Maintenant on se retrouve un petit peu en milieu de tableau, ce qui est un peu plus compliqué. Il va falloir remonter la pente. On a fini sur une défaite contre Pau, un concurrent direct pour le maintien et pour la suite du championnat, donc ça va être compliqué. En EuroCup, on est déjà qualifiés pour les playoffs. Maintenant, on sait qu’on a les capacités et qu’il va falloir prouver. Ce seront des matches à élimination directe. Si tu perds, tu vas être éliminé. Si tu gagnes, tu continues l’aventure. On sait que ce genre de match est très compliqué. On l’a vu. Donc c’est très compliqué ces matches qu’on devra prendre très au sérieux et je crois qu’il reste ça à peu près quatre matches en EuroCup et sur le championnat il reste un peu plus, donc le but, ça va être d’accrocher les playoffs, on va essayer. Pour l’EuroCup, ça va être de partir le plus loin possible. En équipe de France, on va essayer de prendre un peu plus d’expérience, de prendre un peu plus de maturité et de monter en puissance pour prendre un maximum de place et pouvoir s’insérer dans cet effectif.\\n\nC’est une grosse saison, avec beaucoup plus matches européens que championnat de France. Comment vous sentez-vous physiquement ?\n\Niveau fatigue, effectivement, c’est épuisant. C’est très dur, mais je suis jeune et j’ai envie de jouer. J’ai envie de progresser. L’envie, ça aide. Même s’il y a des jours où c’est compliqué, le fait de vouloir plus, de vouloir gagner, d’avoir faim, toujours vouloir progresser, ça aide tous les jours.\\n\n\n\Aller en NBA le plus tôt possible. J'ai envie de me frotter aux meilleurs joueurs de la planète. C'est l'objectif numéro 1\\n\nAvec cette draft 2023 qui s’annonce historique, pensez-vous que vous avez encore votre carte à jouer pour faire partie de cette génération qui peut s’imposer en NBA, celle de Victor Wembanyama ?\n\ll y a beaucoup de gens qui l’oublient parce que ça fait quand même un moment que j’évolue au niveau professionnel, déjà quatre ans, mais je n’ai encore que 20 ans. Je reste très jeune, surtout pour la NBA. Il y a des gens qui sont draftés plus tard que ça et qui restent de jeunes joueurs. Peu importe ce qui va arriver, peu importe la draft, je sais que j’ai une carte à jouer. Je sais que j’ai ma place. J’ai le niveau. Maintenant, il va falloir que je puisse aller le prouver et aller chercher ma place lors des mois à venir.\\n\nVos objectifs individuels, c’est la NBA dès l’année prochaine, tout simplement ?\n\C’est aller en NBA le plus tôt possible. On verra ce qui se passe. Si ce n’est pas la NBA, on verra pour la suite, mais ma première envie c’est de viser la NBA. C’est le plus haut niveau du basket mondial. Moi, j’ai envie de me frotter aux meilleurs joueurs de la planète. C’est pour moi l’objectif n° 1.\\n\nUn objectif que vous partagez avec Ismaël Kamagate, un de vos coéquipiers en équipe de France et en club. Pouvez-vous nous parler de votre relation ?\n\Ismaël, maintenant c’est la famille. Franchement, c’est un très bon gars. On rigole tous les jours ensemble. On est en équipe de France, ensemble. On est en club ensemble. Lui, il est passé à Denver, où j’ai fait des tests — c’était une équipe intéressée par moi aussi. Donc on est lié un peu tout le temps. Il va potentiellement intégrer la NBA l’année prochaine, tout comme moi. On va se retrouver à jouer l’un contre l’autre. La NBA, ça va vite. Après un trade, on peut se retrouver dans la même équipe ou dans deux états très proches. On se le dit tout le temps : on espère qu’on va se quitter un jour parce qu’on en a marre de se voir, mais on sait très bien qu’on va quand même rester en contact et très proche pour toujours. Ce sont des amitiés qu’on ne perd pas. Je sais que dans dix ans, quand on va se retrouver, on aura de bons souvenirs. Paris Basket pendant quatre saisons, nos premières sélections ensemble en équipe de France, la draft... Ce sont des amitiés qu’on ne perd pas.\\n\n\Juhann Begarin et Ismaël Kamagate font partie de cette relève, ils compensent l’absence des joueurs NBA. C’est l’opportunité de prendre contact avec le très haut niveau. Dans leur carrière, c’est un moment pour continuer à évoluer.\\n\nVincent Collet, en conférence de presse le 21/02\n\nPhoto : Juhann Begarin (FIBA)\n\n.
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Trois matches en quatre jours pour Tornike Shengelia
L'ailier Tornike Shengelia (2,07 m, 31 ans) va jouer trois matchs en quatre jours pour la Virtus Bologne et l'équipe nationale géorgienne.\n\nA ceux qui n'en sont pas encore convaincus : le rythme infligé à certains joueurs européens est encore plus effréné que ceux de la NBA, en partie en raison du conflit persistant de calendriers entre la FIBA et l'Euroleague. C'est ainsi qu'avec la permission de son club, conciliant en la matière, Toko Shengelia va se rendre aux Pays-Bas ce jeudi afin d'être présent avec la Géorgie lors de la dernière fenêtre de qualification pour la Coupe du Monde à Almere.\n\nAprès cela, il prendra un charter privé -les défenseurs de l'environnement apprécieront- et se rendra à Vitoria pour un match d'Euroleague le vendredi. La Virtus est toujours en course pour une place en playoffs. Puisque la Géorgie a besoin de deux victoires pour se qualifier pour la Coupe du monde, son joueur étoile jouera également contre l'Islande lors du dernier match de qualification dimanche à Tbilissi.\n\nToko Shengelia a disputé 15 matchs avec la Virtus Bologne en Euroleague cette saison, avec une moyenne de 10,3 points par match. Il est évidemment fondamental avec la Géorgie puisqu'il en est à 18,5 points, 7,8 rebonds et 3,3 passes en 6 matches sur ces qualifs.\n\nPhoto : FIBA
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Vojtěch Hruban (République Tchèque) : \Le drapeau français force le respect\
Le capitaine Vojtěch Hruban ainsi que l'ancien intérieur de Boulazac, Patrik Auda, sont de retour dans l'équipe nationale tchèque qui va affronter la France, ce jeudi, pour le compte des qualifications à la Coupe du Monde.\n\nPour Vojtěch Hruban (2,02 m, 33 ans), jouer la France est un moment privilégié dans la saison et motive son retour.\n\n\C'était un facteur, mais pas le plus important. C'est quand même une équipe qui a une énorme tradition. Mais on ne peut pas la comparer avec celle des JO. Les noms seront souvent inconnus des fans et peut-être même de nous. Mais le drapeau français force le respect. Ils ont une très grande réserve de joueurs, dans laquelle ils peuvent fouiller et toujours sortir de bons joueurs. Ils ont déjà avancé dans la qualification, donc ce sera un match pour l'honneur et la gloire.\\n\nPatrik Auda (2,06 m, 33 ans) a joué la saison 2019-20 avec Boulazac avant de faire faux-bond au BBD la deuxième pour s'en aller au Japon, aux Corsaires de Yokohama. Il lui a été plus difficile alors de rejoindre son équipe nationale pour les fenêtres. Une fois en raison des mesures liées au Covid qui lui auraient imposé une quarantaine de de deux semaines et une autre fois pour des raisons médicales.\n\n\Je voulais venir à chaque fois. En novembre, nous avions déjà convenu avec Michal Šob, mais malheureusement j'ai fini par me blesser. Maintenant, c'est la première fenêtre de ces dernières années où les règles du covid et mon état de santé m'ont permis de prendre l'avion. J'ai pu être chez moi avec ma famille pendant quelques jours. Tous les matches de l'équipe nationale comptent beaucoup pour moi. J'aime notre équipe et l'ambiance qui y règne.\\n\nA propos de la saison dans la ligue japonaise, il déclare :\n\n\Nous avons déjà gagné 23 matchs. L'année dernière, c'était 22 pour toute la saison et c'était un record du club. De plus, il nous reste encore 22 matchs avant la fin de la saison régulière.\\n\nPar rapport aux saisons précédentes, Patrik Auda a un rôle légèrement différent dans son équipe. Même s'il affiche en moyenne 10,4 points et 4,3 rebonds par match, il passe presque la moitié du temps sur le banc.\n\n\Cette année, j'ai moins de minutes. C'est peut-être aussi l'arrivée de deux nouveaux étrangers qui jouent bien. Ils sont un peu plus jeunes, donc le coach les laisse jouer un peu plus. De plus, j'ai rejoint l'équipe plus tard après le début de l'entraînement. Maintenant, je suis dans le rôle d'un étranger alternatif. Mais je pense toujours que je joue assez. Le rôle a changé, mais l'entraîneur compte toujours sur moi.\\n\nPhoto : Vojtěch Hruban (FIBA)
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Taiwan : Dwight Howard mêlé à une bagarre générale
Une bagarre générale a éclaté lors d'un match de T1 League entre les Leopards de Dwight Howard et les HeroBears.\n\nL'équipe de l'ancien NBAer menait de 18 points (120-102) à une minute de la fin lorsque l'arrière Chen Hsiao-jung a donné un coup de coude au visage de son adversaire, Chiang Yu-an, pour tenter de se démarquer. Les deux en sont venus au mains et les arbitres ont tenté de les séparer. C'est alors qu'un coach adjoint des BeroBears a sauté sur le parquet et a commencé à frapper Chen Hsiao-jung. Plusieurs joueurs sont venus à la rescousse.\n\nLe match a été arrêté pendant 20 minutes et l'arbitre a expulsé un total de 12 personnes dont Dwight Howard, qui avait cumulé 28 points, 14 rebonds et 7 passes auparavant.\n\n
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Betclic Elite et Pro B : Des changements dans les règlements à la rentrée
Dans un courrier transmis à ses clubs, via son président Alain Béral, la Ligue Nationale de Basket a rappelé que plusieurs évolutions règlementaires entreront en vigueur dès la saison 2023-2024.\n\n1ère division professionnelle :\n\n• Les clubs de 1ère division professionnelle devront disposer d’un deuxième entraineur assistant sous contrat. Il est précisé que cet entraineur devra être titulaire d’un contrat à durée déterminée à temps plein respectant les minimas conventionnels et disposer d’un DEFB. (Comité Directeur LNB du 5 septembre 2022 / statut du technicien FFBB III- C)\n\n• Les clubs de 1ère division professionnelle devront pouvoir justifier, à tout moment entre la veille du premier match officiel et le dernier match officiel de la saison sportive, de l’homologation de dix (10) contrats professionnels à temps complet minimum et dont le terme est fixé jusqu’à la fin de la saison sportive. (Comité Directeur LNB du 11 mai 2022)\n\n2nde division professionnelle :\n\n• Les clubs de 2ème division professionnelle devront pouvoir justifier, à tout moment entre la veille du premier match officiel et le dernier match officiel de la saison sportive, de l’homologation de neuf (9) contrats professionnels à temps complet minimum et dont le terme est fixé jusqu’à la fin de la saison sportive. (Comité Directeur LNB du 11 mai 2022)\n\n• Mise en place d’une caisse de péréquation, alimentée à hauteur de 10 000 euros par club dont le montant sera redistribué aux clubs de 2ème division, au prorata des minutes jouées par leurs joueurs formés localement (JFL) U24 sur la saison régulière. Par ailleurs, fin des 100K pour les clubs sans CFA + passage du joueur en post formation à U24. (Comité Directeur LNB du 11 mai 2022)\n\n• Dans l’hypothèse où un club accède à la seconde division et qu'il ne dispose pas d’un centre de formation agréé à l’issue de la première saison, celui-ci devra verser un droit de 50 000 euros. Ce montant sera redistribué équitablement entre les clubs de 2nde division disposant d’un centre de formation agréé. En cas de nouvelle absence de centre de formation agréé lors de la seconde saison, le club sera automatiquement relégué dans les championnats fédéraux. (Comité Directeur LNB du 11 mai 2022)\n\nPhoto : Tuan Nguyen
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ITW Louis Rucklin : «La Finlande m’a permis de retrouver la confiance que je n’avais plus»
Après avoir fait sa formation et ses débuts en professionnel en France, Louis Rucklin (1,83 m, 24 ans) s’est lancé un nouveau défi... aux Bisons de Loimaa, en deuxième division finlandaise. Nous l’avons retrouvé à Helsinki où nous avons pu nous entretenir à propos de ses premiers mois dans le grand nord, ses objectifs et sa vision du basket finlandais.\n\nTout d’abord, comment vous sentez-vous en ce moment ?\n« Physiquement, je me sens bien. Aucun pépin physique à signaler, sur ça je touche du bois. Et mentalement aussi. Pour le moment, tout se passe bien puisque qu’on est premiers au classement (de Divisioona A, deuxième division finlandaise). On partage énormément la balle, c’est notre philosophie de jeu, j’en suis très heureux.\n\nPour quelles raisons avez-vous décidé, après une formation à Strasbourg et Le Mans puis trois saisons en Pro B à Lille, de vous exiler en deuxième division finlandaise, aux Bisons de Loimaa, là où aucun Français n’avait mis les pieds ?\nPour être honnête, c’était assez compliqué cet été lors du mercato. Un jour, un des mes agents a évoqué la possibilité d’évoluer à l’étranger pour sortir de ma zone de confort. C’est une proposition que j’ai pris en considération car j’ai évolué en France mais je n’avais pas forcément beaucoup de temps de jeu, j’étais considéré comme le jeune. Le fait de s'émanciper et d’aller jouer à l’étranger, ça peut te permettre de retrouver de la confiance parce que tu dois performer, il n’y a pas de matches où tu peux passer à côté. Et si ça arrive, on va vite te le faire comprendre. Il s’est avéré qu’on a choisi la Finlande parce qu’il y avait ce coach-là (Darko Mihajlovic) qui était intéressé par un meneur qui ne soit pas américain, un meneur qui comprenne le jeu - et je n’ai rien contre les Américains mais, par rapport à notre philosophie de jeu, je comprends tout à fait ce qu’il voulait dire (rires). Donc, fin août, j’ai eu Darko plusieurs fois au téléphone et on s’est mis d’accord. C’est comme ça que j’ai débarqué ici, dans le grand Nord.\n\n\n\nSes stats en D2 finlandaise : 14,8 points à 42,7 % aux tirs dont 26,0 % à 3-points, 6,2 passes décisives, 3,2 rebonds et 3,0 interceptions - numéro 1 du championnat dans ce secteur - pour 15,9 d’évaluation en 28 minutes sur 17 matches (14 victoires, 3 défaites)\n\n\n\nAprès quelques mois en Finlande, que retirez-vous de l’extrabasket ?\nL’expérience est enrichissante. Ça me plait. Mais, soyons honnêtes, on est dans une ville de 15 000 habitants, il n’y a pas grand-chose à faire (rires). Il faut savoir que j’ai vécu dans des villes comme Lille ou Strasbourg. Ce sont des villes attractives, des villes étudiantes. Il y a de quoi faire et même au niveau de la localisation, Lille c’est à 50 minutes de Paris, 1h30 de Londres et 30 minutes de Bruxelles en train, c’est top. Cela dit, ça me permet de me concentrer encore plus sur le basketball, c’est la raison pour laquelle je suis venu. Au moins, ça me maintient au calme.\n\nVous êtes-vous habitué au froid finlandais ?\nJusqu’à présent, ça va. Mon père vit à la frontière suisse donc on va dire qu’on est en altitude. On a déjà eu des températures assez basses, bien sûr, pas comme ici, mais je me suis habitué. Maintenant, il fait bon donc ça va.\n\n\n« La France a un vivier beaucoup plus grand que la Finlande. On a plus de talents, plus de qualité. En partant, on se rend compte que la formation française est quand même très qualitative »\n\nHormis leurs performances à l'EuroBasket et le phénomène Lauri Markkanen, la Finlande n’est pas vraiment considérée comme un pays de basket. Quelle est la philosophie de jeu en deuxième division finlandaise ?\nJe savais à peu près comment ça jouait parce qu’avec l’un de mes actuels coéquipiers, on s'était déjà rencontré au championnat U16, quand on avait joué contre la Finlande donc ça c'est assez spécial. Au niveau du style c'est assez small ball, surtout les équipes qui ont principalement des Finlandais dans l'équipe. On est moins dans le QI basket, mais plus dans l'intensité. Après, c'est différent, et il faut s'adapter parce que quand ça joue small ball, on doit aussi jouer small ball après, si on doit jouer à l’intérieur, c'est le coach qui va décider d’appuyer à l'intérieur. Lors de l’intersaison, on avait joué une équipe de Korisliiga (première division finlandaise) et je dirais que c'est plus faible que la Pro B, que ce soit niveau intensité et QI basket parce que la Pro B, c’est quand même très athlétique.\n\nQuelle est la différence entre le basket finlandais et français ?\nDéjà, au niveau de la population, on a un vivier qui est beaucoup plus grand que la Finlande donc on a plus de talents, plus de qualité. Il faut aussi souligner le fait que la formation française est quand même très qualitative parce qu'en arrivant ici, certains joueurs Finlandais n’étaient pas vraiment à la page malgré le fait qu'on avait le même âge et c'est là que je me suis dit que la formation française était vraiment excellente. Pour ce qui est des équipes de jeunes, il y en a, mais c'est souvent pour les très jeunes. Après, on m’a même raconté qu’il y avait certaines équipes de jeunes dans les petites villes qui n'avaient même pas de coach. Alors peut-être qu'ils sont juste en pénurie de coach donc je n'ai pas voulu juger. Mais, si tu vas à Tampere ou à Helsinki, ça doit être différent. Au niveau des infrastructures, on a joué à HBA (Helsinki Basketball Academy), il n’y a vraiment rien à dire, c'est un peu comme l'INSEP.\n\nAu niveau des fans, quelle est la différence ? Y’a-t-il plus d'ambiance ici ou en France ?\nIl y en a clairement moins parce qu’à certains endroits comme à Chalon-sur-Saône, il pouvait y avoir jusqu’à près de 6 000 personnes. Si on compare entre les deux deuxièmes divisions, il y a vraiment un énorme gap. Après, c’est relativement compliqué avec les fans ici, moi je ne peux communiquer qu’en anglais avec eux. Et le problème, c’est qu’à Loimaa, ils ne savent pas très bien parler anglais. Mais sinon, on communique souvent avec un signe du pouce mais c'est tout (rires).\n\n\n« J’avais une certaine baisse de confiance après les trois années à Lille, où ce fut compliqué sur le terrain et en dehors. Venir ici, c’était une façon de montrer que je n’ai pas perdu ce que je valais plus jeune quand je suis devenu professionnel. »\n\nIci, vous avez changé de statut en devenant meneur titulaire. On a pu le voir hier (entretien réalisé fin janvier) où vous avez planté 19 points avec 12 assists. Comment vous adaptez-vous à ce nouveau rôle qu’on ne vous connaissait pas encore en France ?\nEn arrivant ici, mon objectif était très clairement d’avoir à nouveau les clés du camion, comme j’ai pu les avoir en étant jeune. On avait déjà discuté avec le coach, bien sûr, il ne voulait pas que je prenne tous les tirs mais que je fasse également jouer les autres. Comme j’ai pu le montrer hier, je veux faire jouer les autres et également jouer pour moi. Il faut trouver cet équilibre et c’est ce que j’arrive pour l’instant à bien trouver. En faisant jouer les autres, on arrive à créer une certaine osmose collective. C’est ce qui permet, lorsqu’un de nous passe à côté - parce que ça peut arriver -, de ne pas se frustrer et de toujours resté concerné. Dans certaines équipes de ce championnat, tu as deux Américains qui mettent 30 points, et derrière, le reste c’est 5-6 points. Il n’y a pas vraiment de collectif. C’est notamment pour cette raison que mon coach voulait un meneur européen, qui ait un certain QI basket. Et pour le moment, je réalise ça plutôt bien, on va dire que c’est l'essentiel.\n\nComment s’est déroulée votre intégration ?\nAu début, je ne vais pas mentir, ça a été plutôt difficile. Les Finlandais sont relativement fermés, c’est dur de communiquer avec eux, encore plus quand tu es étranger parce qu’ils se disent que ça aurait pu être un Finlandais à ta place.\n\nPour quelles raisons êtes-vous premiers aujourd’hui, selon vous ?\nJe dirais que c’est « jouer pour l’équipe ». Le coach veut que tout le monde soit content. À la fin d’un match, s’il y a plus ou moins 5-6 joueurs qui sont à plus de 10 points, personne ne va faire la tête. Il veut construire sur ça : que ce soit collectif et que tout le monde soit investi dans le jeu.\n\nL’objectif, on peut imaginer que c’est la montée en première division ?\nNotre but collectif, c’est de monter en première division à la fin de la saison. Et pour ça, il faut gagner les playoffs. C'est aussi pour ça que j'ai choisi cette équipe-là. Au téléphone, le coach avait affiché une certaine ambition. Je me souviens qu’il m’a dit : « On n’est pas là juste pour faire de la figuration. Ce qu'on veut c'est être en première division à la fin de l'année ». Et pour ça, il faut gagner les playoffs, être dans le top 8, et si possible avec l’avantage du terrain. Ce qui fait une bonne équipe en playoffs, c'est sa capacité à s'adapter à chaque fois pour le prochain match.\n\nEt votre objectif personnel ? Montrer que vous êtes capable de mener une équipe à la victoire tout en ayant des stats importantes ou principalement faire gagner cette équipe ?\nJe dirais que c'est les deux. J’avais une certaine baisse de confiance après les trois années à Lille, où ce fut compliqué sur le terrain et en dehors. Venir ici, c’était une façon de montrer que je n’ai pas perdu ce que je valais plus jeune quand je suis devenu professionnel. L'important, c’était aussi l'ambition du club parce que je pense que si l’on était sixièmes, j'aurais déjà sauté (rires). Je me rappelle que lorsque j’avais eu le coach au téléphone, il m'avait dit que sur le papier, on avait une des trois meilleures équipes du championnat. Donc il y avait une certaine forme de pression dont je me suis nourri pour avancer. En soi, je n’avais vraiment rien à perdre. Je venais de France, je n’avais pas beaucoup de temps de jeu et j’avais confiance en ce que je valais. Quand il m'a présenté tout ça, ça m'a renforcé dans mon intention de dire oui à la fin.\n\n\n« En France, j'étais déjà catégorisé comme un joueur défensif. En Finlande, c’est plus offensivement que je sens avoir progressé »\n\nQuelle est la semaine-type de Louis Rucklin en Finlande ?\nDéjà, on ne joue qu'une seule fois par semaine. C’est dommage, je préfère que les matches s'enchaînent. On reste des sportifs et les entraînements, c’est bien, mais on préfère jouer et surtout s'il y a une défaite, la semaine d'après est vraiment longue (rires). Ici, tu vas parfois jouer le vendredi et la semaine d'après le dimanche donc c'est neuf jours sans match. Alors qu'en France, on jouait pratiquement deux fois par semaine. Et c'est pareil en première division en Finlande, où ils jouent au moins deux fois par semaine. Pour revenir au planning, le lundi, on a un seul entraînement, le mardi on a musculation le matin et entraînement l'après-midi. Le mercredi, on a un seul entraînement, le jeudi on a musculation le matin puis entraînement l'après-midi et vendredi match. Le matin du match, il y a un peu de shooting. Au niveau de l'alimentation, on a une application pour rendre compte de notre état de forme. Si on est fatigué, si on a des douleurs corporelles, on doit mettre notre poids à la fin et en général, s'il voit qu'il y a une certaine augmentation, ils vont se questionner mais jusqu'à présent, il n’y a pas eu trop de problèmes. Après, c’est à chacun de faire attention.\n\nVous faisiez référence au fait que vous n'étiez plus le plus jeune élément du groupe. Est-ce qu'aujourd'hui avec les plus jeunes éléments, vous vous sentez un peu comme un grand frère ? Pouvez-vous les aider à progresser ?\nC'est vrai que je ne suis plus tout jeune (rires). Par contre, je ne suis pas très vocal et le fait qu'ils soient fermés n'aide pas beaucoup non plus. Je ne suis pas quelqu'un qui va très facilement vers les gens, que ce soit sur le terrain ou en dehors, même si le coach souhaiterait que je sois plus vocal avec mes coéquipiers. Parfois, je le suis mais pas avec tout le monde. Avec certains joueurs, je donne certains conseils mais ce sera le plus souvent en individuel. Après, moi je pars du principe que je montre les choses sur le terrain. Je fais ce que j'ai à faire, je m'occupe de ce que je peux contrôler et c'est vrai que je n'ai jamais été très vocal. Je travaille sur ça mais bon, ce n'est pas une de mes qualités.\n\nQu'est-ce que le basket finlandais vous apporte ? Vous a-t-il aidé à vous améliorer défensivement, offensivement ou dans le leadership ?\nEn France, j'étais catégorisé comme un joueur défensif donc je ne peux pas dire que j’ai surtout progressé défensivement, même si c'est vrai qu'au niveau des interceptions, j'en ai trois de moyenne (meilleur intercepteur de la division). J’apporte certaines ruses que j'ai pu apprendre en France. C’est plus offensivement que je sens avoir progressé. Le fait de prendre plus de responsabilités, de jouer avec l'instinct mais de ne plus jouer avec la retenue, la peur. Quand tu joues avec l'instinct, la plupart du temps, soit ça passe soit ça casse. Ce qui m'aide le plus c'est que même si ça ne passe pas, le coach me maintient sa confiance. Ça aide. Quand je prends des mauvais shoots, il me benche presque un grand moment donc ça aussi, j'aime bien. Dans les deux sens, c’est franc. Si je fais des conneries sur le terrain, il ne va pas me laisser. Je me dois de répondre présent à chaque match et c'est ça le plus dur. Par exemple en France, tu peux passer à côté. Si tu es Français, il ne va pas vraiment y avoir de répercussions. En général, si ça ne va pas pour une équipe, c'est d’abord le coach qui saute, ensuite c'est le joueur étranger et c'est rarement le joueur français qui saute en premier. Disons donc que le basket finlandais m'a beaucoup apporté offensivement.\n\nQuelles sont les choses à améliorer en priorité dans votre jeu ?\nMon shoot extérieur (26,0 % à 3-points cette saison). Je travaille encore dessus, c'est un secteur qu'il faut à tout prix que j'améliore. Après, j'arrive à me rattraper sur d'autres choses comme par exemple la percussion. Ici, il n’y a personne qui arrive à me tenir et une fois que ça ferme avec la percussion et bien les autres joueurs eux, ils sont adroits. J'avais plus de catch and shoot quand j’étais à Lille, il me semble que j’ai fait une saison où je tournais à 38 % (en 2020-2021), mais c'est vrai que d'avoir la balle et de créer, ce n’est pas du tout la même chose. Et c'est vrai que c’est ma première année où j'ai la balle en main où je dois créer mais je ne m'en fais pas pour ça, mon tir à 3-points va revenir, j'ai confiance en moi et on sait que le tir, c'est une question de confiance. Je continuerai de prendre des tirs même si je ne les mets pas.\n\n\n« J’aime bien le fait d'être à l'étranger, ça me change, ça me sort de ma zone de confort »\n\nVous êtes en fin de contrat à la fin de la saison. Un retour en France est-il envisageable ?\nDéjà, je vais me concentrer sur la fin de saison parce que ce n'est pas encore fini. La France sera toujours une option, bien sûr, mais il y a d'autres pays également. Le fait d'avoir eu cette première année à l'étranger qui, pour le moment, s'est bien passée, ça me conforte dans l’idée que c’était le bon choix. J'aime bien le fait d'être à l'étranger, ça me change, ça me sort de ma zone de confort.\n\nSi vous retourniez en Pro B, ce ne serait pas la même chose que la saison dernière ?\nNon, très clairement. Si je retournais aujourd'hui en Pro B, ce serait différent parce que j'ai engendré cette confiance que je n'avais pas. Et le fait de savoir que je suis capable de faire tout ça, c’est juste que je ne le faisais pas par une certaine retenue, pour ne pas dire peur.\n\nÀ 24 ans, quelle est le rêve ultime de Louis Rucklin ?\nLe rêve ultime, je dirais que c'est d'intégrer une équipe d'Euroleague ou de NBA. L’équipe de France ? Je l'ai déjà fait en jeune. L’équipe A, bien sûr, c'est toujours un objectif mais si tu es un joueur d'une équipe d’Euroleague ou de NBA, le staff de l’équipe de France va plus te regarder donc forcément, s'ils te regardent et que tu les intéresses, tu as plus de chance d'en faire partie. »\n\n.\n\n.\n\nPhoto : Louis Rucklin (Bisons Loimaa)
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Vidéo : Jusqu'à 2,2 millions de téléspectateurs pour une interview de Victor Wembanyama dans Tout le Sport
Avant de partir en NBA, Victor Wembanyama multiplie les interviewes. Voici celui pour Tout le Sport sur France 3, qui a fait ce mardi soir un carton en terme d'audience.\n\nDiffusé à 20h45, ce \Tout le sport\ 100% Wembanyama a établi une moyenne de 1,57 million de téléspectateurs (7,1%) avec une pointe à 2,2 millions.\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Tuan Nguyen
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Turquie : Le club féminin d'Hatay renonce au championnat en raison du tremblement de terre
Tufan Metaluji Hatay Metropolitan Hatay Metropolitan Belediyespor a officiellement informé la Fédération turque de basketball qu'elle ne serait pas en mesure de poursuivre la saison 2022-2023 de l'ING Women's Basketball Super League.\n\nCette décision a été prise en raison des conséquences du tremblement de terre survenu dans le pays et qui a fait plus de 41 000 morts. L'équipe de Hatay Metropolitan Belediyespor occupait la 8e place du championnat. La fédération a donné la possibilité aux joueuses d'effectuer des transferts supplémentaires jusqu'au 16 mars prochain.\n\nEn outre, la Fédération turque de basket-ball a décidé mardi que le championnat porterait le nom de Nilay Aydogan, 30 ans, décédé lors du tremblement de terre, qui jouait pour la Cankaya University.
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Vidéo : Une balade à Monaco avec Chima Moneke
Dans ce reportage du club, l'intérieur de l'AS Monaco, Chima Moneke fait ses commentaires sur la ville en se rendant à l'entraînement.\n\nPhoto : Hervé Bellenger/Monaco
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Euroleague féminine : Une sorte de quitte ou double pour Bourges
Ce soir, à 19h, les Tango de Bourges jouent Polkowice en Pologne. Une victoire et les équipières de Laetitia Guapo seraient bien placées pour aller en quart-de-finale. Vaincues, elles diraient adieu à une qualification.\n\nPolkowice occupe actuellement la quatrième position du groupe avec 7 victoires et 5 défaites, bien que les Polonaises aient connu des difficultés récemment, avec une seule victoire lors de leurs cinq dernières sorties. Une mauvaise passe liée principalement au fait que la joueuse vedette Steph Mavunga (15,5 points et 12,5 rebonds de moyenne), passée par Lattes-Montpellier, soit absente en raison d'une mauvaise chute.\n\nBourges a le même record de 7-5 mais et se retrouve à la 5e place du classement. Cependant, contrairement à Polkowice, les Berruyères ont remporté quatre de leurs cinq derniers matchs en Euroleague.\n\n« On a analysé les problématiques que l’on a pu rencontrer sur les deux derniers matchs, notamment l’intensité sur les débuts de match, mais on sait que l’équipe de Polkowice est différente, confie le coach Olivier Lafargue au Berry. C’est une équipe qui a, normalement, cinq shooteuses extérieures. Avec l’absence de Mavunga, elles en auront une en moins. On sait que le jeu va beaucoup tourner autour de Wheeler, de Spanou, de toutes leurs shooteuses. »\n\nA l'aller, les Polonaises s'étaient imposés d'une courte tête (62-63) et Stephanie Mavunga avait seulement marqué 9 points mais pris 12 rebonds et réalisé la meilleure évaluation de son équipe (20).\n\nPhoto : Ornella Bankole (FIBA)
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Mock Draft 2024 de ESPN : Zaccharie Risacher 3e, Bilal Coulibaly 8e !
L'expert de ESPN, Jonathan Givony, place le Villeurbannais Zaccharie Risacher à la 3e place de ses prédictions pour la draft NBA 2024, alors que Bilal Coulibaly de Boulogne-Levallois est 8e.\n\nZaccharie Risacher (2,03 m, né en 2005) est le fils de l'ancien international Stéphane Risacher, médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Il s'est déjà fait remarquer en Euroleague, avec 9 apparitions dans le cinq de départ pour 14 matches avec 3,3 points et 1,6 rebond en moyenne.\n\nBilal Coulibaly (1,99 m, né en 2004) éclate cette saison dans le championnat Espoirs (21,9 points et 6,4 rebonds) et il s'est déjà fait remarquer en Betclic Elite, notamment face à Dijon (14 points et 7 rebonds en 34 minutes).\n\nOn remarque que le numéro 1 est Matas Buzelis (2,06 m, 2004), né à Chicago de parents lituaniens, et qui a choisi de défendre les couleurs du pays balte, et aussi que Bronny James, le fils de Lebron, n'est qu'en 10e position.\n\n\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Zaccharie Risacher (Hervé Bellenger/LNB)
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Officiel : Darel Poirier nouvelle recrue de Pau
Après une pige médicale à Cholet, Darel Poirier (2,07 m, 25 ans) arrive en renfort à Pau jusqu'à la fin de la saison.\n\nPassé par le Pôle France (2013-15), puis par Cholet et Charleville Mézières, Darel Poirier a joué en G-League, puis en Grèce (Charilaos TM) avant de faire de bonnes piges au Mans (14 matches, 7,3 points et 2,5 rebonds) et donc à Cholet (5 matches, 7,2 points, 3 rebonds), entrecoupées par un passage en Espagne (Esudiantes Madrid) où il a été victime en décembre 2021 d’une rupture du tendon d’Achille.\n\n\n\nPhoto : Tuan Nguyen
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République Tchèque et Lituanie : 10 bonnes raisons de regarder les Bleus
Ce jeudi soir (18h45) et dimanche (18h), l'équipe de France la livrer ses deux derniers matches des qualifications à la Coupe du Monde FIBA 2023. On vous a concocté 10 bonnes raisons de regarder les Bleus.\n\nBonne raison numéro 1 : Wemby\n\nLa liste pourrait s’arrêter là.\n\nPour son dernier match en Bleu, Victor Wembanyama voulait marquer 40 points. Il n’a pas réussi mais il avait proposé un festival de dunks, de contres, avec un trois-points sur une jambe et un trois-points en se retournant avant de voir le ballon rentrer dans l’arceau. Stephen Curry style. Il est toujours très motivé pour l’équipe de France et son dernier match dans un contexte compétitif, à la Leaders Cup, il avait passé 29 points et 16 rebonds contre l’ASVEL. Mais vraiment, vous avez besoin de motivation pour voir jouer le jouer le plus hype de la planète ?\n\nAu fait, son maillot en Bleu est disponible sur le store de la FFBB.\n\nBonne raison numéro 2 : Le retour de Terry Tarpey en Bleu\n\nLe chouchou ! L’energizer ! Le défenseur ! Le col bleu ! Blessé lors de la dernière fenêtre en novembre 2022, sa dernière apparition en Bleu remonte à la finale de l’EuroBasket. Il s’agit d’en profiter. Le héros des fenêtres, qui s’est imposé match après match dans le groupe France pour ses qualités et son état d’esprit, avait été le dernier joueur à rejoindre le groupe l’été dernier avant l’EuroBasket. Entré par la plus petite des portes, il avait terminé dans le cinq majeur. Un véritable conte de fées. Aujourd’hui, les meilleurs clubs d’Euroleague veulent le sortir de son contrat au Mans. Donc, plus que jamais, savourons chaque minute de l’ailier sous le maillot Bleu qui lui va si bien.\n\n\n\n\n\n\n\nBonne raison numéro 3 : Le ranking FIBA\n\nLa France est déjà qualifiée, certes mais Vincent Collet l’a rappelé, les deux derniers matches de la campagne de qualification, notamment celui contre la Lituanie, peuvent avoir une incidence sur le Ranking de la FIBA, qui sert de référence pour les chapeaux du tirage au sort de la Coupe du Monde. On l’a vu lors de la dernière fenêtre, si l’Espagne est passée devant les USA au ranking, c’est parce que le Team USA a perdu contre le Brésil à domicile de 20 points. Et dans ce ranking, chaque match compte, au-delà des résultats dans les grandes compétitions.\n\nBonne raison numéro 4 : Sylvain Francisco joue sa place à la Coupe du Monde\n\nLe poste de meneur est à reconstruire avec l’exclusion de Thomas Heurtel du groupe. Nando De Colo est dans une forme éblouissante. Il était le meneur des Bleus à Tokyo et sauf blessure, il le sera à nouveau cet été. Andrew Albicy est capitaine, garant de l’état d’esprit et de la défense et il a à nouveau toutes ses chances. Qui sera donc troisième meneur. Pendant que Kilian Hayes, Frank Ntilikina et Théo Maledon galèrent en NBA – garbage time, banc ou G-League – Francisco a connu une saison pleine à Péristéri et a été éblouissant avec les Bleus lors de la dernière fenêtre. S’il est aussi bon que contre la Lituanie (21 pts à 8/9 aux tirs), ce sera dur de ne pas l’intégrer lors des deux étés qui arrivent.\n\nBonne raison numéro 5 : D’autres places à prendre ?\n\nLe nouveau format de qualifications a permis à la France de développer un réservoir de joueurs compétitifs sans équivalent en Europe. Dans le monde, derrière les Etats-Unis, personne ne dispose d’autant de joueurs. Les places sont très chères en Bleu, mais il y a toujours des blessures ou des défections de dernières minutes lors d’une campagne, malheureusement. Alors, qui pour se glisser dans l’avion au dernier moment ? Damien Inglis a montré beaucoup de qualités – fixation poste bas, puissance, qualité de passe. Isamël Kamagaté et Yoan Makoundou affichent un volume athlétique très intéressant. Juhann Bégarin progresse de semaine en semaine. Après Paul Lacombe, Andrew Albicy, Mathias Lessort en 2019, Terry Tarpey en 2022, sans doute d’autres joueurs peuvent créer la surprise et compléter l’équipe aux côtés des superstars en 2023. C’est maintenant qu’il faut les voir éclore.\n\nBonne raison numéro 6 : Un vent de fraicheur\n\nLors de la dernière fenêtre, dans le sillage de Wemby, les nouvelles têtes de l’équipe de France avaient vraiment fait souffler un vent de fraicheur. Enthousiasme, sourire, défense, agressivité de tous les instants, le groupe de Vincent Collet avait proposé un spectacle magnifique sur deux matches plein et convaincants.\n\nBonne raison numéro 7 : La première de Pierre Pelos\n\nRookie à 30 ans. Et ravi de l’être. L’intérieur de la JL Bourg remplace dans le groupe son coéquipier de club Alexandre Chassang. Il retrouve le jeune meneur Hugo Benitez, préféré à Axel Julien, pas au mieux cette saison. Pelos va amener clairement un profil d’attaquant et sa capacité à shooter de loin pourrait offrir beaucoup d’espace dans la raquette à ses partenaires. Intéressant.\n\nBonne raison numéro 8 : Guichets fermés\n\nLa salle de Trélazé où les Bleus vont accueillir la Lituanie affiche complet depuis des mois. Comme partout où passe Wemby depuis des semaines. 5 000 fans qui n’ont pas raté l’occasion de voir la star à domicile avec les Bleus avant son départ de la NBA. Ambiance garantie et belles images à venir.\n\n\n\n\n\n\n\nBonne raison numéro 9 : Faire un bon score sur France 4\n\nLe groupe France Télévisions a décidé de passer les matches des Bleus de cette fenêtre en direct sur France 4. 280 000 spectateurs pour Boulogne-ASVEL à la Leaders Cup, avec un pic à plus de 500 000. Plus de 300 000 pour la finale ASVEL-Bourg, et plus de 2 millions pour l’interview de Wemby diffusée hier soir par Tout le sport sur France 3, le contexte est idéal. Il est temps que le basket tricolore fasse un beau score avec l’équipe de France. C’est aux fans de se mobiliser, toutes communautés confondues (championnat de France, NBA) et de se ranger derrière les Bleus et Wemby !\n\nBonne raison numéro 10 : Pas de joueur d’Euroleague ? Et Makoundou alors !\n\nIl est le seul joueur d’Euroleague de l’équipe de France qui cette fenêtre. Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans) a cela dit de l’enthousiasme pour dix lorsqu’il s’agit de rejoindre les Bleus. « On m’a appelé, je viens direct ! », a-t-il déclaré au site de la fédération. « C'est toujours bien de venir ici en Equipe de France. Il y a de bons gars, on s’entend tous bien et on veut rester sur ce qu’on a produit en novembre. Je suis toujours content de revenir. »\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto d'ouverture : Victor Wembanyama (Hervé Bellenger/FFBB)
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Euroleague féminine : Bourges se qualifie pour les quarts-de-finale !
Les Tango de Bourges sont allées s'imposer en Pologne à Polkowice (66-75) récupérant le point average et se qualifient ainsi pour les quarts-de-finale de l'Euroleague.\n\nPas moins de 4 joueuses (Elodie Godin, Laétitia Guapo, Sarah Michel et Anete Steinberga) ont atteint 16 à l'évaluation alors que Yvonne Anderson est parvenue à 14. Steinberga et Anderson sont à la fois les meilleures marqueuses (14) et rebondeuses (8) de l'équipe.\n\nBourges a dominé les trois premiers quarts-temps et a su résister à la pression des Polonaises en fin de match (19-9 dans les 10 dernières minutes). Polkowice n'a mené au score qu'une minute et seize secondes durant le match.\n\nBourges récupère ainsi la 4e place de son groupe au détriment de son hôte, avec le point average, et ne peut plus être dépassé au classement à une journée de la fin de la phase régulière.\n\nLa boxscore est ICI.\n\n\n\nPhoto : Sarah Michel (FIBA)
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Leaders Cup : Toutes les audiences
Voici le récapitulatif des audiences réalisées par la chaine et la plateforme digitale de L’Equipe lors de la Leaders Cup disputée à Saint-Chamond.\n\nComme prévu, on constate une forte disparité entre les retransmissions sur La Chaîne L'Equipe et L'Equipe Live.\n\nAudience moyenneAudience cumuléePicPDA 4+ *PDA H25/49*Ven. 17/02L’Equipe LiveCholet-Le Mans54 000Ven.17/02La chaine L’EquipeMets-ASVEL282 0001,86 M500 0002,6%3,1%Sam. 18/02L’Equipe LiveDijon-Bourg53 000Sam. 18/02La chaine L’EquipeLe Mans- ASVEL221 0001,42 M285 0001,2%2,8%Dim. 19/02La chaine L’EquipeBourg-ASVEL311 0001,9 M403 0001,6%2,7%Dim. 19/02L’Equipe LiveAngers-Boulazac22 000\n\n* PDA 4+ : part d’audience des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus (tous téléspectateurs)\n\n* PDA H25/49 : part d’audience des hommes âgés de 25 à 49 ans (cible publicitaire privilégiée)\n\nLa finale, le dimanche 19 février, était également diffusée par BeIN Sports\n\nPhoto : ASVEL, Hervé Bellenger/LNB
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NM1 : Le calendrier de la phase 2 dévoilé
\nLa FFBB a dévoilé ce mercredi le calendrier de la phase 2 du Championnat de France de Nationale Masculine 1 (NM1). Les 28 équipes sont réparties dans trois groupes : A, B et C. Les équipes des groupes A et B joueront pour l’accession en Pro B (deux places). Les quatre dernières équipes du groupe C descendront en Nationale Masculine 2 (hors Pôle France).\n\nGROUPEAGROUPEBGROUPEC1Chartres13 pts1Andrézieux-Bouthéon14 pts1Berck/Rang du Fliers10 pts2Rouen13 pts2Lorient13 pts2Tarbes-Lourdes10 pts3Orchies13 pts3Toulouse13 pts3Hyères-Toulon9 pts4Rennes13 pts4Lyon12 pts4Cergy Pontoise9 pts5Vitré12 pts5Feurs12 pts5Les Sables d'Olonne9 pts6Le Havre12 pts6Rueil12 pts6Pont-de-Chéruy*8 pts7Loon Plage12 pts7Besançon11 pts7Kaysersberg8 pts8Mulhouse12 pts8Challans11 pts8Pôle France7 pts9Caen10 pts9Tours11 pts10Poitiers10 pts10Boulogne-sur-Mer11 pts\n\nDécouvrez ICI le calendrier de la phase 2 du Championnat\n\nLA FORMULE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE NATIONALE MASCULINE 1 :\n\nLe Championnat de France de NM1 est la plus haute division masculine encadrée par la Fédération Française de BasketBall. Composée de 28 équipes, celle-ci s’organise en 3 phases distinctes.\n\nPHASE 1 :\nDu 27 septembre 2022 au 17 février 2023\n\nLes 28 équipes sont réparties en 2 poules de 14 équipes, composées selon des critères géographiques, économiques et sportifs. Les équipes de chaque poule disputent un championnat (phase 1) en rencontres aller et retour.\n\nPHASE 2 :\nDu 10 mars 2023 au 18 avril 2023 pour le Groupe A et le Groupe B\nDu 10 mars 2023 au 5 mai 2023 pour le Groupe C\n\nLes 28 équipes sont réparties en 3 groupes :\n\nGroupe A : Les équipes de chaque poule, classées de la 1ère à la 5ème place de la phase 1 accèdent au Groupe A pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1. La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue de laquelle un classement est établi.\n\nLe premier de la seconde phase sera sacré Champion de France NM1 et accèdera à la 2ème division masculine professionnelle (Pro B)**. Les neuf autres équipes iront en play-offs (phase 3).\n\n** Sous réserve d’obtenir les avis favorables des organismes de contrôle de gestion et remplir les obligations du cahier des charges d’accession en 2ème division masculine professionnelle.\n\nGroupe B : Les équipes de chaque poule, classées de la 6ème à la 10ème place lors de la phase 1 accèdent au Groupe B pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1. La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue desquelles un classement est établi. Les 7 premières équipes de ce second groupe seront qualifiées pour les playoffs (phase 3). Les 3 dernières finissent leur saison.\n\nGroupe C : Les équipes de chaque poule, classées de la 11ème à la 14ème place lors de la phase 1 accèdent au Groupe C pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1. La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue de laquelle un classement est établi. Les 4 derniers descendent en Nationale Masculine 2 et les 3 premiers finissent leur saison. Si l’équipe du Pôle France se trouve en situation de relégation en NM2 pour la saison suivante, elle sera maintenue et l’équipe classée en position de premier non relégable à l’issue de la phase 2 du groupe C sera reléguée en Nationale Masculine 2 pour la saison suivante.\n\nPHASE 3 (PLAYOFFS) :\n\nLes 16 équipes (9 du groupe A et 7 premières du groupe B) accèdent à la phase 3 (play-offs).\n\nLes 1/8 de finale (28 avril, 5 et 7 mai 2023), les 1/4 de finale (12, 19 et 21 mai 2023) et les 1/2 finales (26 mai, 2 et 4 juin 2023), ainsi que la finale (9, 16 et 18 juin 2023), se disputent en 2 matchs gagnants (Aller, Retour et Belle éventuelle) selon l’ordre suivant :\n– Match Aller chez le moins bien classé de la phase 2\n– Match Retour chez le mieux classé de la phase 2\n– Belle éventuelle chez le mieux classé de la phase 2\n\nL'équipe vainqueur de la phase 3 (play-offs) accède sportivement à la 2ème division masculine professionnelle (Pro B)**\n\n** Sous réserve d’obtenir les avis favorables des organismes de contrôle de gestion et remplir les obligations du cahier des charges d’accession en 2ème division masculine professionnelle.\n\nPhoto : Caen Basket Calvados
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Qui peut encore se qualifier pour la Coupe du Monde ?
32 équipes seront présentes à la Coupe du Monde. Après cinq fenêtres de qualifications, seulement 17 équipes dont la France sont d'ores et déjà certaines d'être présentes du 25 août au 10 septembre de cette année aux Philippines, au Japon et en Indonésie. Voici un point général de la situation.\n\n\nAmériques :\n\nDéjà qualifié (1/7) : Canada\n\nJusqu'à présent dans les Amériques, seul le Canada s'est qualifié pour la Coupe du monde et est également invaincu.\n\nDepuis le groupe E, le Venezuela peut également lui emboîter le pas à l'issue de la première journée. Dans le groupe F, ce sont les États-Unis, le Brésil et Porto Rico qui peuvent mathématiquement réclamer des billets de qualification.\n\nLes États-Unis (8-2) sont très bien placés pour être la deuxième équipe à se qualifier après le Canada. Les rouges, blancs et bleus n'ont besoin que d'une victoire ou d'une défaite de plus de Porto Rico pour décrocher leur place à la Coupe du monde. L'équipe de Jim Boylen se rendra d'abord en Uruguay, dans ce qui semble être le match le plus facile, puis au Brésil pour affronter une équipe contre laquelle elle a déjà perdu à domicile lors de la fenêtre précédente.\n\n\nAfrique :\n\nDéjà qualifié (1/5) : Côte d'Ivoire\n\nLa Côte d'Ivoire n'a pas encore été battue lors des qualifications en Afrique.\n\nLors de la prochaine journée, les équipes du groupe E ne sont pas encore en mesure de se qualifier pour la Coupe du monde. Pendant ce temps, dans le groupe F, le Soudan du Sud et l'Égypte peuvent toutes deux se qualifier si elles sont victorieuses.\n\n\nEurope :\n\nDéjà qualifiés (9/12) : Finlande, Lettonie, Allemagne, Grèce, Slovénie, France, Lituanie, Espagne, Italie\n\nBeaucoup de choses ont déjà été décidées avec neuf équipes ayant déjà occupé les 12 places disponibles. La bataille devient intense à partir de maintenant.\n\nLa Serbie et la Belgique sont en lice pour la dernière place du Groupe I.\nLe Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et la Hongrie se disputent le dernier billet du Groupe K.\nLa Géorgie, l'Islande et l'Ukraine sont les trois équipes qui se disputent la dernière place du Groupe. L\n\n\nAsie :\n\nDéjà qualifiés (6/8) : Philippines, Japon, Liban, Nouvelle-Zélande, Australie, Chine\n\nLa Jordanie et l'Arabie saoudite sont les deux dernières équipes en lice dans le groupe E, tandis que l'Iran et le Kazakhstan se battront pour le dernier ticket du groupe F.\n\nPhoto d'ouverture : Etats-Unis (FIBA)
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Euroleague Féminine : Mersin et Schio dans le bon wagon avec Bourges
Tango Bourges Basket, CBK Mersin et Beretta Famila Schio ont réservé ce mercredi soir leur place pour les quarts de finale de l'Euroleague féminine.\n\nLe Tango Bourges Basket a été le premier à prendre son ticket et a non seulement atteint la phase suivante, mais il s'est vengé d'une défaite frustrante d'un point à domicile plus tôt dans la saison avec une superbe victoire en Pologne, 75-66, contre Polkowice. Ce fut un effort d'équipe de la part de l'équipe de Elodie Godin avec cinq joueuses enregistrant des évaluations à deux chiffres.\n\nAnete Steinberga et Yvonne Anderson ont toutes deux marqué 14 points, tandis que l'expérimentée pivot Elodie Godin a utilisé son savoir-faire pour distribuer 8 passes décisives. Polkowice s'est réveillé tardivement quand Zala Friskovec a trouvé la main chaude pour inscrire 20 points, mais cela constitue une quatrième défaite consécutive des Polonaises qui souffrent de l'absence sur blessure de Steph Mavunga.\n\n« Je suis content pour les filles, commente le coach Olivier Lafargue dans les colonnes du Berry. Je pense qu’elles le méritent. Elles ont fait une saison d’Euroleague absolument incroyable. Je suis fier de ce qu’elles ont fait, qu’elles soient arrivées à ce palier des quarts de finale. »\n\nDans le groupe B à Spar Girona, Mersin a remporté le match 75-73 en prolongation alors qu'un contre à la dernière seconde de DeWanna Bonner a envoyé l'équipe turque dans les huit derniers de la compétition. Ce résultat a permis à Schio de gagner sa place sans jouer.\n\nA noter que Valériane Vukosavljevic a cumulé 15 points et 8 rebonds dans la large victoire de Prague sur Olympiakos (85-54) alors que Iliana Rupert a réalisé un double double (15 points et 11 rebonds) dans celle de la Virtus Bologne sur Szekszard.\n\nPhoto : Alix Duchet (Bourges, FIBA)
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Les 6 infos de la semaine : Monaco en plein doute, Victor Wembanyama fait gagner la France
Vous n’avez pas suivi quotidiennement l’actualité du basket français et international cette semaine ? Pas de panique, la rédaction de Basket Europe vous résume l’essentiel de ce qu’il ne fallait pas louper du 19 au 25 février.\n\nToute l’année, Basket Europe vous informe hebdomadairement de l’actualité du basket français et européen à travers la rubrique «les 6 infos de la semaine» en accès gratuit.\n\n\nEn République tchèque, l'équipe de France a eu du coeur !\n\nQualifiés pour la Coupe du monde 2023 depuis novembre dernier, les Bleus sont allés s'imposer en République tchèque pour commencer leur fenêtre internationale de février. La rencontre avait mal débuté pour l'équipe de France, avant une belle remontée en seconde période menée par Victor Wembanyama (22 points, 17 rebonds et 6 contres). Le groupe de Vincent Collet disputera un dernier match dimanche contre la Lituanie, à Trélazé. L'occasion pour Pierre Pelos de réaliser sa première sélection à domicile sous le maillot bleu.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/653631/vincent-collet-a-propos-devan-fournier-ce-nest-pas-neutre-quun-joueur-qui-a-passe-la-trentaine-ne-joue-pas-du-tout/\n\n\nEuroleague : les encouragements pour l'ASVEL, les avertissements pour Monaco\n\nL'ASVEL comme Monaco repartent de cette 25e journée d'Euroleague avec une défaite. Sans grand enjeu pour les Villeurbannais, une victoire face à l'Anadolu Efes aurait récompensé leur belle prestation. Dans un money time haletant, Dee Bost et les siens perdent d'un petit point contre le double-tenant du titre, Quant à elle, la Roca Team devait se rattraper après la déception de la Leaders Cup, en vain... En déplacement à Barcelone, Monaco s'éloigne du podium de la compétition au profit d'un concurrent direct plus expérimenté.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/653801/euroleague-pas-de-negociations-en-cours-entre-mam-jaiteh-et-las-monaco/\n\n\nBourges en quart-de-finale de l'Euroleague féminine\n\nLe Tango Bourges Basket est allé s'imposer de 11 points à Polkowice dans un match décisif pour sa survie en Euroleague. Les Berruyères s'étaient inclinées à l'aller et une victoire de 3 points d'écart les qualifiait pour la suite de la compétition. C'est chose faite grâce après une belle entame de partie et des leadeuses au rendez-vous en fin de rencontre. De son côté, Basket Landes est allé gagner à Sopron, 59 à 62 avec 14 points et 7 passes de Céline Dumerc. Une victoire qui ne changera pas le sort des Landaises pour la suite de la compétition, déjà éliminées de la course au quart-de-finale.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/feminines/eurocup-feminine/654116/eurocup-feminine-lyon-et-villeneuve-dascq-vers-les-demi-finales/\n\n\nLeaders Cup : l'ASVEL remplie son armoire à trophée\n\nLyon-Villeurbanne a remporté dimanche la première Leaders Cup de son histoire, le seul titre national qu'il manquait au club. Les hommes de T.J. Parker ont dominé la JL Bourg, sensation des trois jours, en finale 83 à 74. Ils avaient pris le meilleur des Metropolitans 92 le vendredi puis s'étaient imposés logiquement contre des Manceaux décimés. Organisée à Saint-Chamond, Nando De Colo a fini MVP de la compétition devant un record d'audiences à la télévision.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/653311/nando-de-colo-mvp-de-la-leaders-cup-jessaie-de-montrer-lexemple-chaque-jour/\n\n\nPendant la trêve, les ajouts de dernière minute\n\nAprès un bon passage à Cholet en tant que pigiste médical, Darel Poirier rebondit à l'Elan Béarnais. L'intérieur arrive en renfort d'une équipe qui vise le maintien en élite. Le meneur vétéran Taylor Rochestie est de retour au Mans jusqu’à la fin de la saison. Il remplace sur les lignes arrières Brynton Lemar, qui ne s'est pas intégré à l'effectif Manceau. L'américain part renforcer l'AEK Athènes et aura l'opportunité de briller puisque Tim Frazier, ancien de la formation grecque, a rejoint Strasbourg.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/652498/salaires-lnb-2022-2023-top-10-agences-comsport-toujours-numero-un/\n\n\nEt les nouveaux qualifiés pour la Coupe du monde sont...\n\nLes Etats-Unis ont décroché leur qualification pour le mondial ce jeudi, en allant s'imposer dans la difficulté en Uruguay. Pour la troisième fois de son histoire, la Jordanie participera à la Coupe du monde, qualifiée à la suite de la défaite de l'Arabie Saoudite. Dans le groupe de la France, la Bosnie-Herzégovine est en bonne posture pour décrocher son billet. Pour rappel, 32 places sont disponibles pour la compétition estivale de 2023.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/fiba/654145/carmelo-anthony-ambassadeur-de-la-coupe-du-monde/\n\n\nMais aussi...\n\n * [Abonnés] Valérie Garnier, au coeur des garçons avec Tours\n * [Abonnés] ITW – Juhann Begarin en équipe de France : « Il faut que je prouve au coach et aux joueurs que je suis un joueur sur lequel ils peuvent compter »\n * Ce qu’il faut retenir des salaires de la saison 2022-2023 en LNB\n * Mock Draft 2024 de ESPN : Zaccharie Risacher 3e, Bilal Coulibaly 8e !\n * NM1 : Le calendrier de la phase 2 dévoilé\n\n\n\n\n\n\n\nAu quotidien, la rédaction de Basket Europe vous propose de nombreux contenus pour vous faire vivre au plus près les événements du basket français et européen, en accès libre ou premium pour nos abonnés. 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Ricky Rubio (Espagne) : \Si mon état physique me le permet, j’aimerais participer à la Coupe du Monde\
Champion du Monde en 2019 en Chine et élu MVP de la compétition, le meneur espagnol Ricky Rubio (1,88 m, 32 ans) espère être de retour cet été avec son équipe nationale après avoir loupé l'EuroBasket 2022 en raison d'une rupture des ligaments du genou.\n\nAlors qu'il tourne cette saison, en 14 matches, avec les Cleveland Cavaliers a des moyennes sensiblement inférieures à celles des exercices précédents (5,7 points et 3,8 passes), ce qui est logique après un tel traumatisme, il donne de ses nouvelles au site de la FIBA.\n\n\Je me sens de mieux en mieux chaque jour, merci. J’ai été éloigné des terrains pendant un long moment, je suis donc très heureux d’être de retour et de faire ce que j’adore. Cela fait du bien de toucher le ballon, de tirer, de passer et de partager tout ça avec mes coéquipiers. C’est toujours frustrant d’être blessé et écarté des terrains. Avec l’âge, vous commencez à voir les choses différemment, de manière plus mature. Vous voulez revenir dans la meilleure forme possible, pour profiter au mieux de votre temps de jeu. C’est génial d’être à nouveau compétitif, d’être avec les gars et de gagner des matchs. J’aime mon rôle de vétéran, car j’apprécie d’aider les jeunes, comme d’autres l’ont fait avec moi au début de ma carrière.\\n\nMalgré son absence en Allemagne, l'Espagne est tout de même parvenue à être sacrée championne d'Europe.\n\n\Oui, c’était un fantastique tournoi ! J’ai été si heureux et content pour les gars, également de les voir jouer si bien. Cela m’a rempli de joie qu’ils aient ramené le trophée au pays. Ils ont réalisé un excellent tournoi, ils ont fait preuve d’une incroyable unité. C’est un bon rappel pour nous tous sur comment gagner des médailles et des titres. Ils ont joué avec énormément d’intensité. Notre réservoir de joueurs est remarquable et ils ont tous su élever leur niveau de jeu pour montrer leurs qualités. Ils ont cru en eux-mêmes et coach Scariolo a une nouvelle fois fait du fantastique travail avec ces jeunes qui manquaient pourtant d’expérience au niveau international. C’est un résultat brillant, obtenu sous la direction d’un coach brillant.\\n\nVoici ce qu'il répond quand lui est demandé s'il y a des chances de le voir cet été à la Coupe du Monde :\n\n\Je suis en train de retrouver gentiment mon rythme et cette échéance est encore loin, je dois me montrer patient. Si mon état physique me le permet, j’aimerais y participer mais je viens juste de faire mon retour au jeu après une longue absence. Le tournoi promet d’être extrêmement disputé, dans trois fantastiques pays, et je suis sûr que les fans seront impatients qu’il commence. C’est une compétition mondiale, tout le monde rêve de disputer ce genre d’événements au plus haut niveau. De nombreuses excellentes équipes se sont déjà qualifiées et tout le monde voudra repartir avec une médaille autour du cou. Les deux années à venir, avec d’abord la Coupe du Monde FIBA 2023 et ensuite le Tournoi Olympique de Paris 2024, vont être très importantes. Ce seront deux énormes occasions de s’illustrer, de gagner des titres et des médailles.\\n\nPhoto : FIBA
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Tomáš Kyzlink (Limoges) avant République Tchèque-France : \Je me sens beaucoup mieux sur le terrain en ce moment\
Le néo-Limougeaud, l'arrière Tomáš Kyzlink (1,93 m, 29 ans), fait partie de l'équipe de la République Tchèque qui va affronter l'équipe de France, ce jeudi soir (18h45) à Pardubice.\n\nTomáš Kyzlink avait réalisé un bon EuroBasket, à domicile, cet été, avant une blessure aux ligaments de la cheville qui l'a mis hors service pendant quatre mois.\n\n\Il y avait un gonflement après chaque activité. Je me suis dit que je lui laisserais le temps de guérir complètement. J'ai eu quelques offres, mais je ne me sentais pas assez en forme pour aller où que ce soit\, raconte t-il.\n\nIl est revenu au jeu en novembre pour les matches contre le Monténégro et la Hongrie, mais le mal était toujours présent :\n\n\J'ai travaillé avec Michal Miřejovský. Mais après les matchs, le gonflement est réapparu, la mobilité a été réduite. À la fin de l'année, j'étais en République tchèque et j'attendais des opportunités.\\n\nCette opportunité est donc venue de Limoges. Il avait déjà des expériences en Espagne, Slovénie, Allemagne, et aussi à Bourg-en-Bresse en 2016-17.\n\n\Je suis un tel collectionneur d'expériences. Cela me convient. J'aime les nouveaux environnements, interagir avec différentes cultures... Il faut comprendre rapidement quel est votre rôle, ce que vous pouvez apporter à l'équipe, sur qui vous pouvez compter et capter les tendances de vos coéquipiers et le concept d'équipe que l'entraîneur demande. Le nôtre est très pro-européen. Je ne pense pas que nous soyons une équipe qui joue au basket rapidement, mais plutôt que nous nous concentrons sur les détails et les performances de l'équipe\, déclare t-il après presque deux mois à Limoges.\n\nPratiquement tout de suite après son arrivée, il a été impliqué dans la rotation de base au CSP en championnat de France (18' de moyenne sur ses 5 premiers matches) et en Champions League.\n\n\Ça m'a surpris moi-même, vu l'état dans lequel j'y suis arrivé. Je n'ai pas fait grand-chose en préparation à cause de la blessure. La vision était que je travaillerais progressivement et que les minutes augmenteraient. Je me sens beaucoup mieux sur le terrain en ce moment. Au basket, il est important d'être en forme.\n\nL'Equipe tchèque contre la France :\n\nMeneurs :\nViktor PŮLPÁN (Basket Brno)\nRichard BÁLINT (Basket Brno)\n\nAiliers :\nVojtěch HRUBAN (London Lions, Grande-Bretagne)\nTomáš KYZLINK (CSP Limoges, France)\nOndřej HANZLÍK (Basquet Gérone, Espagne)\nPetr ŠAFARČÍK (BK KVIS Pardubice)\nJakub SLAVÍK (BK Opava)\n\nPivots :\nOndřej BALVÍN (BC Prometey, Ukraine)\nPatrik AUDA (Yokohama B-Corsairs, Japon)\nMartin KŘÍŽ (ERA Basketball Nymburk)\nDavid BÖHM (USK Praha)\nJames KÁRNÍK (Lions De Geneve, Suisse)\n\nPhoto : FIBA
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Grèce : L'AEK Athènes officialise la venue de Brynton Lemar (ex-Le Mans)
L'ancien arrière du Mans Brynton Lemar (1,93 m, 27 ans) est désormais officiellement un joueur de l'AEK Athènes avec un contrat jusqu'à la fin de l'année.\n\nBrynton Lemar avait négocié son départ avec le MSB estimant qu'il n'avait pas assez de temps de jeu. Il tournait à 8,8 points, 1,4 rebond et 1,5 passes décisive en 17 minutes en Betclic Elite. A l'AEK, il remplace Tim Frazier, qui a rejoint Strasbourg.\n\nPhoto : Hervé Bellenger/LNB
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Pierre Pelos, la belle histoire
L’ailier de la JL Bourg, Pierre Pelos (2,05 m, 30 ans) a connu un éveil tardif, qui l’a mené de la Régionale 2 à l’équipe de France.\n\n\n\nIl est le seul joueur du groupe France à avoir emprunté un chemin aussi biscornu et il a attendu d’avoir trente ans pour être convoqué en équipe de France. En fait, la moitié des 14 joueurs de cette fenêtre internationale de février ont été baptisés en bleu à 22 ans ou moins comme Victor Wembanyama (18 ans) et aussi Andrew Albicy et Juhann Begarin (20 ans). Seul Nicolas Lang, qui a connu sa première cape le 27 novembre 2020 contre la Grande-Bretagne a dû également attendre d’être trentenaire pour s’imposer aux choix de Vincent Collet. Le Limougeaud et le Burgien, comme d’autres, peuvent remercier la FIBA d’avoir instituer des fenêtres hivernales car la concurrence est devenue si forte en France qu’il paraît improbable que la grande porte estivale s’ouvre pour eux. Même si Amath Mbaye ou Terry Tarpey ont su démontrer que rien n’est impossible.\n\n« J’ai appris ma sélection le vendredi, trois jours avant la sortie officielle sur les réseaux. C’est Rudy Nelhomme (NDLR l’assistant-coach) qui m’a appelé, et après j’ai reçu un mail de convocation. J’ai appelé ma famille et j’avais une petite larme à l’œil car c’était une fierté d’être appelé pour une première sélection. Avec Hugo (Benitez), on l’a appris ensemble et on était un peu comme deux cons. On se regardait et on ne savait pas si l’autre était sélectionné. Quand on l’a su, on était content l’un pour l’autre. Je suis arrivé la première fois à Bourg en même temps qu’Hugo quand il était cadet. Et quand je reviens deux ans plus tard, il signe pro en même temps. On n’a pas le même âge mais on a passé un peu les mêmes étapes ensemble. Je suis content de l’avoir avec moi (en équipe de France), il l’a déjà fait une fois, c’est un plus surtout qu’il a la capacité à assimiler beaucoup de choses très, très vite. Ça fait quatre ans que l’on joue ensemble, aussi on est assez proche.\n\nJ’ai toujours suivi les matches des fenêtres. Quand elles sont arrivées, c’était un objectif car il n’y avait pas les joueurs NBA et d’Euroleague. Chacun à sa place, tout est possible. Mais avec la nouvelle génération qui arrive, je ne m’attendais plus trop à être sélectionné car il y a pas mal de jeunes joueurs intéressants. C’est une fierté pour tout le travail accompli pour en arriver ici. Je pense que je ne suis pas trop arrivé au bon moment car il y a des années où il n’y avait pas trop d’intérieurs, alors que maintenant, il y en a beaucoup. C’est bien aussi pour le basket français. Les fenêtres, c’est une grosse opportunité pour moi de porter le maillot bleu, pour les joueurs qui sont dans le championnat de France et qui ne sont pas en NBA ou en Euroleague. C’est une opportunité à saisir pour rester le plus longtemps possible. Je ne pense pas à ce qui se passera ensuite. Je joue mon basket, je joue comme je sais faire, j’essaie d’apporter à l’équipe sur la fenêtre ce que je peux apporter. Pour l’instant, il n’y a que Victor (Wembanyama) et on verra si je suis encore là quand les autres reviendront. »\n\n\n« J’ai pris un chemin de traverse pour en arriver là »\n\nNé dans une famille de basketteurs, à Agen, au moment où la Dream Team enchantait les Jeux Olympiques de Barcelone, en 1992, Pierre Pelos a commencé dans un club lambda du Gers, à Montaut-les-Créneaux, de l’âge de six ans et jusqu’en Régionale 2. Il transita ensuite par Auch avant d’intégrer le centre de formation de Pau et de suivre des études de BTS commercial. Il s’épanouit avec les espoirs mais pas en Pro B où il ne joua que 9 matches anecdotiques. C’est là qu’il manqua la voie royale et qu’il évita de peu la voie de garage.\n\nIl se retrouva en Nationale 2 avec Pau-Nord-Est, tout en étant surveillant de nuit dans un internat, puis avec Tarbes-Lourdes en Nationale 1. Ce fut ensuite Saint-Chamond, Bourg -une première fois, en doublure de Zachery Peacock et Youssou Ndoye- et Fos, à chaque fois en Pro B.\n\nC’est en Provence qu’il va véritablement exposer tout son potentiel. Il fut élu MVP de la finale après avoir aligné, contre Roanne, 18 points à 8/8 aux tirs, 3 rebonds et 21 d’évaluation à l’aller, 20 points à 9/11 aux tirs, 8 rebonds et 26 d’évaluation au retour, le tout en 16 et 23 minutes. Les années avaient passé, il avait déjà 26 ans, et il était plus que temps de se mettre à l’abordage de la division d’élite. Il a eu alors des touches avec Limoges, Le Mans, Nanterre et Levallois, mais il a accepté un nouveau challenge de la JL Bourg.\n\n« Je n’ai pas un parcours classique. Je suis passé par un peu tous les niveaux, même si j’étais quand même espoir à Pau. J’ai l’avantage d’avoir connu les deux côtés de la médaille. Je connais le côté sportif et je sais aussi ce que c’est de me lever tous les matins pour aller travailler de nuit. Ce n’était pas facile de finir à 8h et d’aller directement à l’entraînement, ça pendant un an. Ça m’a appris beaucoup de choses et surtout fait grandir très vite. A Bourg, avec moi, Hugo Benitez a eu sa chance très vite. Moi, je l’ai eu et je n’ai pas forcément su la saisir. J’ai pris un chemin de traverse pour en arriver là. »\n\n\n« Pas besoin forcément de sauter pour jouer au basket, la preuve »\n\nIl ne faut pas tout de même oublier que Pierre Pelos a eu l’occasion de côtoyer, jeune, ce qui se faisait de mieux dans le basket français. Il a décroché une médaille d’argent à l’Euro U20 -avec une participation minimaliste de 33 minutes sur le tournoi- avec comme équipiers Rudy Gobert, Léo Westermann, Axel Toupane, Axel Julien, Louis Labeyrie, et encore Livio Jean-Charles.\n\n« C’était dès ma première saison à Pau. C’était ma première sélection car en jeune, même en Régionale, j’en n’ai pas fait. J’en ai un très bon souvenir. On a passé quasiment un mois et demi ensemble. J’étais avec des gars qui signaient déjà des contrats pros, qui jouaient avec moi dans le championnat espoir. Quand on se recroise, on en reparle encore. C’est un très bon souvenir, même si on a perdu en finale. La vie humaine que j’ai eu avec ces gars c’était quelque chose de vraiment bien. C’était donc ma première année à Pau, deuxième année espoir, et le club est descendu en Pro B. C’est une année avec Claude Bergeaud où j’ai eu ma chance que je n’ai pas vraiment saisi. Je pense qu’il m’a manqué à ce moment-là un peu de maturité. Je n’ai pas été prêt à répondre présent en Pro B (...) Aujourd’hui, mon physique n’est plus un problème. J’ai énormément travaillé sur ça. Je suis affuté comme jamais je ne l’ai été. Je suis prêt à tous les contacts physiques possible. Je suis prêt à enchaîner les actions, les courses. J’ai travaillé mon physique, j’en ai bavé, mais j’en suis fier. Cet été, je suis arrivé avec une perte de huit kilos en l’espace de deux mois. J’étais très bien, mais le club a voulu que je reprenne un peu de poids, ce qui est normal. On a bien travaillé et j’ai repris pas mal de muscle donc je suis encore mieux maintenant qu’en début de saison. J’aime bien que l’on me dise que je suis un joueur à l’ancienne. Je me suis inspiré de beaucoup d’anciens joueurs, aussi ça ne me dérange pas que l’on me donne cette étiquette-là. Pas besoin forcément de sauter pour jouer au basket, la preuve. »\n\n\n« Ce sont deux semaines complètement folles et je n’ai pas le temps de me poser pour réaliser où je suis »\n\nLa JL Bourg est devenue une place forte du basket français. Elle vient de se hisser en finale de la Leaders Club après avoir tombé Monaco et Dijon. Il lui a manqué la fameuse expérience pour rivaliser ensuite avec l’ASVEL. En Eurocup, une compétition à rallonge, la JEU occupe une belle troisième place (8 victoires et 5 défaites) de son groupe. Et Pierre Pelos apporte son écot comme le signalent ses 10,7 points et 5,4 rebonds dans la compétition européenne. Au niveau national et continental, nous n’en sommes qu’au milieu du gué et, selon la formule consacrée, tous les espoirs sont permis. En résumé, Pierre Pelos est en train de vivre la plus belle semaine de sa carrière.\n\n« Elle aurait été parfaite si on avait gagné la finale. Avec le recul, je pense qu’il nous a manqué un peu d’expérience. On est rentré un peu sur la pointe des pieds en finale et l’ASVEL nous est rentrée tout de suite dedans physiquement, dans le combat. Il nous a fallu une mi-temps pour comprendre qu’une finale ça ne se jouait pas uniquement avec du basket mais d’abord en étant prêt physiquement pour se rentrer dedans, accepter le duel physique. Ce que l’on a fait en seconde mi-temps, mais c’était trop tard pour un match contre une équipe comme ça.\n\nMais on a passé sept joueurs super avec les gars au club. On a battu Monaco, on a gagné à Limoges, on a passé un super week-end à la Leaders Cup. Enchaîné avec l’équipe de France, c’est bien car ça permet de passer à autre chose après la finale, qui a été perdue. Ce sont deux semaines complètement folles et je n’ai pas le temps de me poser pour réaliser où je suis.\n\nC’est dur de faire l’Eurocup avec les déplacements. Mais on est professionnel, aussi il faut se reposer, bien récupérer, bien s’alimenter, faire attention à tout ce que l’on fait. Le plus dur en fait, c’est de rester inactif car si on s’arrête trop longtemps pour remettre la machine en marche, c’est compliqué. Je préfère être ici et porter le maillot bleu que d’être à la maison à rien faire en ce moment, même si je peux profiter de ma famille. »\n\n\n« Je suis quelque part son relais sur le terrain car je suis le seul joueur qu’il connait à 100%, et qui peut se permettre parfois de ne pas être d’accord avec lui. »\n\nA la JL Bourg, avec qui il est sous contrat jusqu’en 2024, Pierre Pelos a retrouvé son mentor, Freddy Fauthoux, qui était son coach à l’Elan Béarnais quand ils étaient ensemble en Nationale 3. C’est Fauthoux -avec le directeur sportif Dominique Loueilh- qui avait fait le forcing pour qu’il demeure au club avec quelques euros alors qu’il n’était plus espoir. C’est là qu’il est devenu surveillant de nuit dans un internat alors qu’il s’entraînait quasiment trois fois par jour.\n\n« Je n’étais plus espoir et pour m’aider à grandir encore un peu, je m’entraînais avec les pros, et c’est Freddy, avec bien sûr les personnes du bureau, qui a fait que je suis resté au club. On a un lien très fort. On se retrouve dix ans après à Bourg-en-Bresse. On a tous les deux un peu les valeurs du Sud-Ouest que j’essaie de transmettre aux coéquipiers pour se battre pour l’amour du maillot à chaque fois. Je suis quelque part son relais sur le terrain car je suis le seul joueur qu’il connait à 100%, et qui peut se permettre parfois de ne pas être d’accord avec lui. »\n\n-C’est quoi les valeurs du sud-ouest vis-à-vis des gens du Nord de la Loire ?\n\n-(Rires) Il y en a plusieurs, mais c’est Yves Baratet qui m’avait sorti ça quand j’étais plus jeune : Ce sont les trois C, couilles, con, cœur. Ça veut dire ne jamais rien lâcher et toujours se battre pour le coéquipier qui est à côté. Quand je vais au combat, je sais avec qui j’y vais avec qui je fais confiance. C’est important pour nous dans le sud-ouest de partir au combat mais pas seul. »\n\n...\n\nUn petit quizz pour terminer l’entretien. Vous êtes le combientième international de l’histoire du basket français depuis un France-Italie du 4 avril 1926 ?\n\n-Je ne sais pas du tout !\n\n-Un chiffre ?!\n\n-(Il hésite... un peu « torturé » par la question) 500e voire plus ?\n\nBingo ! Pierre Pelos est devenu le 482e international de l’histoire après être entré en jeu face à la République tchèque. Son maillot, il a promis de l’encadrer chez sa mère.\n\nVincent Collet, coach des Bleus :\n\n« Pierre Pelos était déjà dans la réflexion dans la dernière fenêtre. Comme on a la chance d’avoir un réservoir large, la dernière fois c’est Damien Inglis qui a intégré l’équipe et qui tout de suite a été important dans notre rotation. Pierre Pelos, c’est un poste 4 qui peut s’écarter, qui tire à trois-points. C’est quelque chose que l’on n’avait pas trop dans la dernière équipe alors qu’avant on l’avait dans les fenêtres avec Amath Mbaye. Ce que Pierre nous a montré ces derniers mois nous ont amené à le sélectionner. Bourg-en-Bresse a une bonne équipe cette année car en plus des Français, il y a quelques bons Américains. »\n\nx
Écris moi un article dont le titre est la phrase suivante.
Andreas Zagklis, secrétaire-général de la FIBA : \Ce qui est important, c'est que nous travaillions ensemble à plusieurs niveaux\
La NBA a réuni 40 enfants de 27 pays, à Salt Lake City, à l'occasion du All-Star Game. Le secrétaire-général de la Fédération Internationale, Andreas Zagklis, s'est entretenu à cette occasion avec le site grec Sport 24 pour évoquer les rapports entre les deux organismes.\n\nA propos de la répartition des jeunes talents dans le monde :\n\n\Ce camp est la quintessence du partenariat FIBA -NBA. Depuis 20 ans par continent et ici au All-Star Weekend, nous avons le meilleur du monde entier. Nous avons certainement été impressionnés par la répartition géographique. Bien sûr, nous pouvons dire que nous avons atteint un niveau où nous ne perdons pas de talents. On les trouve, on a les mécanismes FIBA et ses fédérations, mais aussi la NBA en collaboration avec ses académies, pour les former et les faire passer au niveau supérieur. Ce camp a toutes les caractéristiques d'un All-Star, dans le sens où les enfants jouent avec les meilleurs de leur génération, se comparent, s'améliorent, nouent des amitiés et gardent des souvenirs pour la vie. En même temps, c'est aussi une plate-forme et c'est la troisième partie au-delà de l'identification, les trouver, les former, les améliorer - clairement cela ne se fait pas en trois jours, ce travail se fait là où ils vivent. J'ai insisté aujourd'hui, je leur ai dit qu'ils avaient beaucoup d'yeux rivés sur eux, mais il ne faut pas oublier que le basket est un sport d'équipe et que c'est par le succès de l'équipe qu'ils peuvent aller loin.\\n\nA propos de la coopération avec la NBA :\n\n\Notre coopération a plusieurs niveaux. Basketball Without Borders n'était pas la première pièce, la collaboration a commencé à la fin des années 80 avec le McDonald's, avec la Dream Team, avec les NBAers dans les coupes du monde. Ce qui est important, c'est que nous travaillions ensemble à plusieurs niveaux. Basketball Without Borders est le couronnement de la coopération dans le volet développement, notamment en Afrique où à travers la Basketball Africa League nous avons développé un réseau de camps dans les pays et sous-régions. Avec la NBA, nous avons également une excellente coopération en termes de clubs, la semaine dernière, nous avons eu le champion de la G-League en Coupe Intercontinentale et je ne peux pas vous cacher que dans environ deux semaines, nous aurons un bon développement là-bas ainsi, un grand développement pour nous. Je ne peux pas encore le révéler, mais la mise à niveau Intercontinental arrive très bientôt. À partir de là, nous coopérons également avec les équipes nationales. Le rêve de ces enfants est d'avoir le logo NBA au dos de leur maillot signifiant qu'ils ont réussi à jouer dans la meilleure ligue mondiale et le logo FIBA sur le devant de leur maillot signifiant qu'ils représentent leur pays à le plus haut niveau. .\n\nA propos de l'évolution de ces rapports :\n\n\Il y a deux niveaux. D'abord le niveau de jeu, notre travail c'est ce qui se passe sur le terrain. C'est ce que je disais à un journal américain, pour nous c'est important qu'on soit un sport mondial, il y a une harmonisation dans la façon dont on travaille avec la NBA, mais en même temps on ne met pas les joueurs dans la même case, dans le même moule. En d'autres termes, l'identité, qu'elle soit nationale ou continentale, parce que l'Europe a une identité, doit non seulement être protégée, mais doit aussi être développée. Cela ne veut pas dire qu'on ne fait pas avancer le basket. Dans la deuxième partie, dans la façon dont nous travaillons ensemble, il ne fait aucun doute qu'ici (aux États-Unis) est la Ligue qui sait faire l'exploitation commerciale de notre sport mieux que tout autre. Cela ne fait aucun doute. Donc, là où nous pouvons collaborer et élever le niveau de valeur commerciale du basket-ball en dehors des États-Unis, nous le ferons sans hésitation avec la NBA. Vous savez que nous avons des orientations et des valeurs claires en tant que FIBA dans ce qu'on appelle les ligues ouvertes et non fermées. Pas pour des raisons formelles ou artériosclérotiques, mais parce qu'il est important de travailler. En Europe il n'y a pas 10 équipes, il y en a 600. Au moins. Et ces groupes éduquent les enfants qui viennent ici. En même temps, nous devons aider les meilleures équipes à investir de l'argent pour être à un niveau durable. C'est là que la NBA peut aider à un moment donné, ce n'est pas nécessaire, mais ça peut se faire. C'est là que nous en sommes maintenant, au bon moment, pour mettre les choses en ordre.\
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Terry Tarpey forfait contre la République Tchèque
L'équipe de France ne va se présenter qu'à 11 joueurs ce soir (18h45) pour son match face à la République Tchèque, à Pardubice. Le Manceau Terry Tarpey (1,95 m, 28 ans) est forfait.\n\nTerry Tarpey est sujet à de nombreux problèmes physiques liés à son engagement total et il ressent une gêne musculaire à une cuisse, si bien qu'il ne sera pas sur le terrain \par mesure de précaution\ indique la FFBB. Comme Bodian Massa et Malcom Cazalon n'ont pas fait le voyage, le coach Vincent Collet n'aura donc que 11 joueurs à disposition.\n\nLe match est retransmis sur France 4 et BeIN Sport 2.\n\n\n\nPhoto : FIBA
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La Ligue féminine s'associe à StadiumGO pour favoriser le covoiturage
La Ligue Féminine de BasketBall (LFB) et StadiumGO ont signé un accord de partenariat visant à promouvoir le covoiturage pour accéder aux rencontres du championnat.\n\nDans le cadre de ses actions sociétales et environnementales, la Ligue Féminine de Basket (LFB) veut faciliter l’accès aux rencontres à ses fans, de manière éco-responsable. Cet accord prévoit l’affichage de l’ensemble des rencontres du championnat de Ligue Féminine sur la plateforme StadiumGO, permettant ainsi aux spectateurs de proposer ou de trouver un covoiturage pour ces matchs.\n\nStadiumGO est la plateforme de covoiturage dédiée aux événements sportifs qui permet aux spectateurs de partager un trajet entre passionnés en mutualisant les frais qui y sont liés. La solution a pour mission de participer à la réduction de l'empreinte carbone des déplacements et d'améliorer les conditions d'accès aux stades et salles grâce au covoiturage.\n\nCarole Force, Présidente de la Ligue Féminine de Basket :\n\n« Ce partenariat va permettre aux 12 clubs de la Ligue Féminine de poursuivre leur engagement en faveur de l’environnement, avec la possibilité pour les supporters qui se déplacent pour aller aux matchs de réduire leur empreinte carbone. Au-delà des considérations écologiques et économiques, cette alternative de déplacement permettra de créer du lien entre les fans autour d’une passion commune pour une équipe. »\n\nRomain Lauvergnat, CEO StadiumGO :\n\n« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec la Ligue Féminine de BasketBall qui permet, au-delà de simplifier l'accès au stade et réduire l'empreinte carbone des déplacements de spectateurs, de participer à la promotion du sport féminin dans son ensemble sur notre plateforme. »
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La France vient à bout de la République Tchèque, record de rebonds pour Victor Wembanyama
Après un premier quart-temps catastrophique, les Bleus ont pris peu à peu la mesure de la République Tchèque pour s'imposer 72-59. Victor Wembanyama a égalé avec 17 prises le record de rebonds sur un match en équipe de France de Rudy Gobert.\n\nLes Bleus avaient la tête ailleurs dans le premier quart-temps mais ils ont retrouvé toutes leurs vertus défensives dans la seconde moitié du match. Et même si ce fut brouillon de l'autre côté du terrain, ils ont fini par franchir l'obstacle sans heurts. On peut remarquer les stats du Limougeaud Tomas Kyzlink (23 points, 5 rebonds, 5 passes) et évidemment celles totalement atypiques -et surréalistes si on ne le connaissait pas- de Victor Wembanyama : 22 points (4/7 à trois-points), 17 rebonds, 6 contres, 4 interceptions, 1 passe, 4 balles perdues pour 34 d'évaluation. Paul Lacombe (23 d'éval), Yann Makoundou (4 contres) et la paire de meneurs Hugo Benitez/Sylvain Francisco ont eu également des éclairs marquants.\n\n\n\n\nLes Bleus menés d'entrée 13-1\n\nPrivé de Terry Tarpey, Coach Vincent Collet a cette fois intronisé Andrew Albicy, Paul Lacombe, Nicolas Lang, Damien Inglis et Victor Wembanyama dans le cinq de départ, et ceux-ci, sans rythme, ont pataugé pour trouver leurs marques. Si bien que la République Tchèque a mené 13-1 avec Tomas Kyzlink à la manoeuvre (9 points). Totalement improbable. \Il faut vous réveiller ! C'est un match international !\, criait Vincent Collet qui venait de commander un temps-mort d'urgence.\n\nIl fallait attendre 4'40 pour voir le premier panier des Bleus via Wemby, qui se faisait ensuite dunker férocement dessus par Ondrej Balvin -une action qui faisait instantanément le tour du globe sur les réseaux sociaux, la rançon de la gloire-, et qui sur une action suivante faisait un airball en fin de possession. Malgré un bon apport du placide Hugo Benitez et du vigoureux Sylvain Francisco, un écart maximal de 16 points était constaté à la fin du premier quart-temps (27-11) avec une stat frappante : 71,4% de réussite pour les Tchèques contre 23,5 pour les Français.\n\n\n\nLes Bleus augmentaient leur intensité, avaient de meilleures intentions -7 interceptions dans le 2e quart-temps-, mais la fluidité n'était pas au rendez-vous et le score était de plus en plus noir : 30-11. Les 11 joueurs étaient déjà entrés en jeu mais le collectif français était toujours balbutiant face à des Tchèques en pleine confiance.\n\nLe rythme était meilleur mais pas l'adresse, et les séquences prometteuses étaient suivies de cafouillis. A l'image des entreprises de Victor Wembanyama (9 points, 9 rebonds et 3 interceptions en 14 minutes, mais aussi 3/11 aux shoots et 3 balles perdues). A 36-27 à la mi-temps, la France avait malgré tout limité la casse.\n\n\n\n\n\n\n\nA l'image de deux contres de Wembanyama, et un autre galactique de Sylvain Francisco sur Vojtech Hruban (2,02 m), la défense française avait pris des vitamines dans les vestiaires, et cela se ressentait de suite au tableau d'affichage : 38-34. Un temps, un manque de réussite dans la finition interdisait aux Bleus de recoller complètement, avant que Wembanyama plante deux trois-points d'affilée, et c'est sur un alley-oop Paul Lacombe-Yoann Makoundou que la France passait pour la première fois en tête à 43-44.\n\nLa puissance physique des Bleus faisait des dégâts, tout comme... deux trois-points de suite de Nicolas Lang. La machine était lancée : 47-57. Et ce matelas constitué était préservé jusqu'au bout. Wemby et Yoan Makoundou servaient de paratonnerre à la défense nationale.\n\nCe soir, dans le même groupe, la Lituanie a battu la Hongrie, 89-64.\n\nL'équipe de France a un dernier match à livrer dimanche 26 février, à 18h, à Trélazé. Le match sera diffusé sur France 4 et BeIN Sport 3.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Victor Wembanyama (FIBA)
Parle moi en détail de :
Taylor Rochestie de retour au Mans
Le Mans Sarthe Basket annonce la signature de Taylor Rochestie (1,88 m, 37 ans) jusqu’à la fin de la saison. Le meneur américain au passeport monténégrin revient dans son club d’adoption pour une troisième aventure.\n\nDouze ans après son premier passage brillant au MSB (deuxième marqueur et passeur de l’élite en 2011- 2012) et dix-huit mois après une nouvelle pige pour prêter main forte au club, Taylor Rochestie est de retour en Sarthe.\n\nLe meilleur scoreur de l'Euroleague sort d'une saison dans le championnat chinois où avec Shandong, il s'est fendu de 12,2 points et 4,6 passes en 19 minutes de moyenne. Le MSB le recrute avant tout pour apporter son immense expérience au sein du groupe d’Elric Delord, ainsi que de la profondeur à son banc.\n\nPhoto : MSB
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L'aftermovie de Polkowice-Bourges
Les Tango de Bourges ont réalisé un véritable exploit en s'imposant à Polkowice en Pologne (66-75), ce qui leur permet d'empocher une qualification pour les quarts-de-finale de l'Euroleague. Voici la vidéo qui raconte cette belle soirée.\n\nPhoto : Laetitia Guapo (FIBA)
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Les Etats-Unis qualifiés dans la douleur pour la Coupe du Monde
Il a fallu que les Etats-Unis passent la surmultiplié -+23 en seconde mi-temps- pour écarter la modeste Uruguay (88-77) et obtiennent ainsi leur billet pour la Coupe du Monde.\n\nLe début de match des Américains fut catastrophique avec presque autant de balles perdues (6) que de points (7), ce qui a permis à l'Uruguay de marquer 11 points sur ces pertes de balle. Ca sentait le roussi après un 10 minutes de jeu (-14) et encore après 20 (-12). Les Américains payaient leur manque de sens collectif. Mais leurs qualités individuelles leur ont permis de renverser ensuite la situation. Dans le troisième quart-temps, ils ont passé un 30-17 aux Sud-Américains. A 66-65, Langston Galloway (21 points, 4 rebonds, 4 passes) a pris le relais et a marqué les 11 points suivants pour les États-Unis, qui se sont détachés de façon définitive.\n\nL'arrière Xavier Moon a été l'autre principale contributeur américain avec 17 points et 6 passes alors que Agustin Ubal a été le principal point positif de l'Uruguay, le joueur de 19 ans ayant terminé le match avec 18 points et 6 rebonds.\n\nLes États-Unis ont maintenant un record de 9-2 dans le groupe F et ont officiellement décroché leur place à la Coupe du monde. Ils affronteront le Brésil (7-4) lors de leur dernier match de qualification dimanche prochain. L'Uruguay tombe à 5-6 dans le groupe et a été éliminé de la Coupe du monde. Ils clôtureront leur parcours contre le Mexique (7-4).\n\nIl est presque certain qu'aucun des 52 joueurs de G-League ou opérant à l'étranger qui ont participé à ces fenêtres ne seront dans l'équipe de l'été prochain qui sera constituée de NBAers. Le staff d'entraîneurs sera également différent. Jim Boylen a été le coach pour les six fenêtres de qualification, mais c'est Steve Kerr des Golden State Warriors - assisté d'Erik Spoelstra du Miami Heat, Tyronn Lue des Los Angeles Clippers et Mark Few de Gonzaga- qui dirigera l'équipe cet été.\n\nLes États-Unis ont remporté cinq fois la Coupe du monde, anciennement appelée championnat du monde. Mais en Chine en 2019, elle a terminé septième, ce qui est le pire résultat jamais réalisé par une équipe américaine dans un tournoi majeur. Les Américains ont rebondi aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, remportant l'or pour la quatrième fois consécutive après une victoire en finale sur la France. Ils seront de nouveau les favoris pour être sur la plus haute marche du podium à Manille.
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Qualif Coupe du Monde : La Bosnie de Miralem Halilovic et John Roberson toujours en course
Après sa victoire sur le Monténégro (74-66), la Bosnie-Herzégovine possède toujours une chance de se qualifier pour la Coupe du Monde.\n\nC'est l'Américain naturalisé John Roberson, bien connu en France, qui a amorcé le come back de la Bosnie dans le troisième quart-temps (20-11) et un dunk de Miralem Halilovic, l'intérieur de Nanterre, a porté le score à 70-66 avec une minute à jouer. Kendrick Perry, le naturalisé du Monténégro, a raté ses deux lancers francs, perdant une chance de réduire l'écart à deux points avec 37 secondes à jouer, et permettant à Aleksandar Lazic et John Roberson d'établir le score final à 74-66.\n\nLes trois meilleurs marqueurs de la Bosnie ont été John Roberson (19 points), Miralem Halilovic (16) et le Parisien Amar Gegic (14). Perry a marqué 19 points pour le Monténégro, mais n'a tiré qu'à 3 sur 13 au-delà de l'arc.\n\nLes deux équipes se situent désormais à 6-5, mais le Monténégro détient le point-average, après avoir remporté le premier match 88-69 en août 2022. Le Monténégro accueillera la République tchèque dimanche, alors que la Bosnie sera en Hongrie en même temps. Une victoire qualifierait le Monténégro et en ferait la plus petite nation (620 000 habitants) à avoir jamais participé à cette compétition. Une défaite du Monténégro, plus une victoire de la Bosnie enverrait celle-ci à sa toute première Coupe du monde, tandis qu'une défaite du Monténégro associée à une victoire de la Hongrie obligerait à recourir au point-average pour départager les trois équipes.\n\nPhoto : FIBA
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Vidéo : Victor Wembanyama dans ses oeuvres face à la République tchèque
Même si on commence à y être habitué, on se régale toujours autant des highlights d'un troisième type de Victor Wembanyama. Voici ceux face à la République tchèque.\n\nPhoto : FIBA
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Eurocup féminine : Lyon et Villeneuve d'Ascq vers les demi-finales
Lyon et Villeneuve d'Ascq, vainqueurs respectivement d'Angers (88-58) et de Saragosse (84-68) sont bien partis pour accéder aux demi-finales de l'Eurocup où les deux équipes françaises seraient alors confrontées.\n\nUn début fulgurant de 18-2 au deuxième quart-temps s'est avéré être la rampe de lancement idéal pour l'ASVEL. Gabby Williams, a été la meilleure marqueuse avec 18 points, tandis que Marine Johannes a ajouté 13 points et 5 passes décisives et Alexia Chartereau 12 points et 8 rebonds.\n\n« Bien sûr qu’il y a la qualité du jeu proposé par Lyon, c’est indéniable, on ne joue pas dans la même cour aujourd’hui. Sauf qu’on est capable de le faire en championnat ici, on est capable de le faire sur globalement 2-3 quart-temps, mais on s’agace trop vite. On n’est pas d’accord sur une action et on s’arrête de jouer, mais non, il faut enchaîner, » a commenté la coach angevine Aurélie Bonnan au Courrier de l'Ouest.\n\nVilleneuve d'Ascq avait effectué l'essentiel du travail à la mi-temps face à Saragosse (45-26) avec Kamiah Smalls qui sur le match a frôlé le triple-double avec 21 points, 9 passes et 8 rebonds, tandis que Kariata Diaby a conclu elle un double double avec 10 points et 10 rebonds.\n\nPhoto : Gabby Williams (Lyon, FIBA)
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L'Italie interdit à l'Ukraine tout espoir de jouer la Coupe du Monde
C'est dans le dernier quart-temps que l'Ukraine a cédé face à l'Italie (85-75) perdant toutes possibilités de disputer la Coupe du Monde.\n\nCe match s'est tenu à Livourne dans un contexte émotionnel très fort puisque cela fait un an que la Russie a envahit l'Ukraine. Avant le match, les joueurs se sont embrassés avec les présidents des fédérations, Gianni Petrucci et Sasha Volkov, médaillé d'or olympique avec l'URSS en 1988, et l'un des deux premiers joueurs ex-soviétique en NBA. Ensuite, les joueurs ukrainiens ont écouté leur hymne national enveloppé dans le drapeau jaune et bleu.\n\nComme de bien entendu, et bien que leur qualification soit assurée depuis novembre, les Italiens n'ont pas fait ensuite de cadeaux à leurs adversaires. Nico Mannion s'est offert une soirée historique en battant son propre record de points sous le maillot de l'équipe nationale (28), alors que Marco Spissu a ajouté 21 points. Pour l'Ukraine, c'est Issuf Sanon (15 points), qui a été le meilleur marqueur.\n\n« Pour nous, ce n'était pas un match amical, a commenté le coach Gianmarco Pozzecco, et mes joueurs sur le terrain l'ont démontré en jouant un match dur et solide. Je suis fier d'eux, ils ont rendu l'affection de Livourne de la meilleure façon possible. La seule note discordante d'une si belle soirée est la blessure subie par Paul Biligha : c'est notre capitaine, j'espère vraiment que ce n'est rien de grave ».\n\nPhoto : Issuf Sanon (FIBA)
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Euroleague féminine : L'improbable exploit de Basket Landes
Pour la 13e et avant-dernière journée de la saison d'Euroleague, Basket Landes s'est offert une victoire de prestige à Sopron (59-62).\n\nCe n'est bien sûr plus la même équipe que l'an dernier -Gabby Williams est ainsi désormais à Lyon-, vainqueur 2002 de cette Euroleague, mais Sopron était solidement installé au sommet du groupe et battre les Hongroises, de plus sur leur parquet, est un authentique et improbable exploit des Landaises.\n\nCe qui saute aux yeux, ce sont les 14 points à 4/4 à trois-points conjugués à 7 passes de Céline Dumerc, 40 ans, en plus de la production encore une fois indispensable de la Suédoise Regan Magarity, meilleure marqueuse (16) et rebondeuse (9) de la partie. En face, la recrue Olivia Epoupa a eu droit à 12 minutes de jeu pour 5 points et 4 rebonds.\n\nCe troisième succès des Landaises de la saison leur permet d'abandonner la dernière place à Malines et de gagner de la confiance alors qu'elles doivent lutter en championnat pour accrocher une place en playoffs.\n\nPhoto : FIBA
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Vafessa Fofana (Gravelines-Dunkerque) et Charles Abouo (Le Portel) ensemble avec la Côte d'Ivoire
Vafessa Fofana (1,98 m, 30 ans) et Charles Abouo (1,96 m, 33 ans) sont rivaux dans le championnat de France, et tout spécialement lors de l'Opalico, mais ils sont associés avec l'équipe nationale de Côte d'Ivoire déjà qualifiée pour la Coupe du Monde et qui veut terminer invaincue les qualifications.\n\n\Nous commençons la fenêtre sans le stress d'essayer de nous qualifier, mais nous voulons terminer sans défaite. Nous devons donc donner le meilleur de nous-mêmes\, a déclaré Fofana au site de la FIBA. \Nous voulons présenter de nouveaux jeunes pour nous aider à préparer la Coupe du monde. Il y en a qui sont de retour avec l'équipe et veulent montrer ce qu'ils peuvent encore faire\, a déclaré Fofana.\n\nL'un des joueurs de retour dans l'équipe des Éléphants dans cette fenêtre finale est Charles Abouo, qui a représenté son pays à la Coupe du monde 2010. Il souligne que lui et ses équipiers veulent mettre la touche finale à leur impressionnante campagne. A Luanda, en Angola, ils vont jouer successivement le Nigeria, l'Ouganda et le Cap-Vert.\n\n\Nous sommes déjà qualifiés, mais pour moi, c'est un honneur de venir représenter l'équipe nationale. Je veux aussi les aider à s'améliorer. C'est ma première fenêtre, et beaucoup de joueurs comme moi, qui le vivent pour la première fois veulent montrer ce que nous pouvons faire et contribuer à terminer cette campagne sur une bonne note. »\n\nAbouo et Fofana faisaient tous deux partie de l'équipe ivoirienne qui a participé à la Coupe du monde en Chine en 2019, mais qui avait perdu ses trois matches face à la Pologne, le Venezuela et la Chine. L'objectif est forcement de faire mieux en 2023.\n\n\Nous devons jouer ensemble. La chimie de l'équipe d'il y a quatre ans n'était pas géniale. Je pense que nous nous sommes mal préparés. Donc, dans le tournoi de cette année, nous devons faire mieux. Nous l'avons fait dans l'AfroBasket (2021) et j'espère que nous pourrons continuer de la même manière\, explique Fofana. \Nous devons faire ce qu'il faut pour gagner un match et cela commence par les habitudes que nous construisons ici\, ajoute Abouo.\n\nPhoto d'ouverture : Charles Abouo (FIBA)
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Carmelo Anthony ambassadeur de la Coupe du Monde
Rejoignant l'Argentin Luis Scola et l'Espagnol Pau Gasol, l'Américain Carmelo Anthony, 38 ans, est le nouvel ambassadeur de la Coupe du Monde FIBA 2023, qui va se tenir à partir du 25 août aux Philippines, au Japon et en Indonésie.\n\n\n\J'ai fièrement représenté les États-Unis sur les plus grandes scènes du monde, et la Coupe du monde est la compétition la plus difficile du basket international\, a déclaré Carmelo Anthony. \Il s'agit de trouver un équilibre parfait entre le personnel, le talent et une excellente chimie. J'ai hâte de soutenir tous les joueurs à la Coupe du monde cette année et de célébrer le sport à l'échelle mondiale.\\n\nTrois fois médaillé d'or olympique, sélectionné dans l'équipe du 75e anniversaire de la NBA et actuellement classé parmi les 10 meilleurs sur la liste des marqueurs de tous les temps de la NBA, Carmelo Antony a mené une carrière bien remplie. A son palmarès international figurent trois médailles d'or sans défaite en 2008, 2012 et 2016, ainsi qu'une médaille de bronze en 2004. Dans le livre des records de l'équipe olympique américaine, il est actuellement deuxième dans la liste des marqueurs de tous les temps avec 336 points. Il a également obtenu une médaille de bronze au championnat du monde 2006.\n\nCarmelo Anthony est à Manille ce vendredi pour le match Philippines-Liban et il va s'imprégner de l'atmosphère si particulière aux Philippines.\n\nPhoto : Carmelo Anthony, lors de la Coupe du monde 2006 au Japon (FIBA)
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Barcelone-Monaco - Sasa Obradovic : \Nous sommes dans une période sensible où il est capital de garder sa concentration\
Ce soir (20h45), la Roca Team s'attaque au FC Barcelone en Catalogne. Est-elle remise de son double échec face à la JL Bourg ?\n\nLes Monégasques sont installés à la 5e place de l'Euroleague avec 15 victoires et 9 défaites, soit à un succès de leurs adversaires du jour. La différence s'est faite en Principauté lorsque le Barça s'était imposé en prolongation, 63-69. Dans quel état physique et mental se trouvent les joueurs du coach Sasa Obradovic, qui viennent de concéder coup sur coup deux défaites -l'une en championnat et l'autre en Leaders Cup- face à Bourg, et qui ont eu droit depuis à quelques jours de relâche, ce qui est exceptionnel dans une saison surchargée.\n\n\Quand on connaît un échec, il est normal que cela perturbe, estime le coach serbe dans les colonnes de Monaco Matin. Ce genre de stress, il aurait peut-être fallu le connaître avant. Cela peut vous servir de leçon pour mieux repartir. Contre Bourg, nous avons pêché dans l’attitude. Nous n’étions pas prêts. Il faut effacer cela. Nous sommes dans une période sensible où il est capital de garder sa concentration. Si vous regardez l’entraînement de mardi, vous pouvez penser que nous ne sommes pas au point ; vous voyez celui de mercredi, vous vous dites que tout est ok. Il s’agit d’être prêt le jour J.\\n\nL'AS Monaco a donc à se faire pardonner ses échecs récents, mais le Barça aussi, lui qui a chuté en quart-de-finale de la Copa del Rey face au futur vainqueur, Unicaja Malaga. Le coach Sarunas Jasikevicius estime que son équipe n'est pas ébranlée par ce contre-temps.\n\n\Nous sommes dans une bonne dynamique, mais quand vous perdez la Coupe en quart-de-finale, il y a beaucoup de bruit autour de l'équipe et vous devez savoir comment gérer cela. La réponse a été de quatre ou cinq très bonnes séances d'entraînement. C'est un coup dur, ça fait mal, mais nous ne pouvons pas laisser cela nous affecter longtemps. Maintenant, il est temps de remettre ça sur le terrain et de faire un bon match. Le match de demain (aujourd'hui) est important pour l'Euroleague. Une victoire nous donnerait l'avantage (au point-average) sur Monaco.\\n\nPhoto : Sasa Obradovic (Thomas Savoja)
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Pro B : L'international bosnien Adin Vrabac signe à Evreux
Adin Vrabac, un ailier de 2,05 m et 29 ans, vient enrichir l'effectif de l'ALM Evreux.\n\nAdin Vrabac est un joueur du banc de l'équipe de Bosnie-Herzégovine. Lors des qualifications à la Coupe du Monde, il affiche 3,4 points, 2,2 rebonds et 1,3 passe.\n\nSon parcours en clubs l'a emmené notamment au Partizan Belgrade, à Tenerife et Hambourg, et il a commencé la présente saison en Belgique, à Mons-Hainaut, pour 12,7 points, 3,6 rebonds et 1,7 passe.\n\nPhoto : FIBA
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Bodian Massa : «Mon ambition, c’est d’être avec eux sur le terrain»
Le pivot de la SIG Strasbourg Bodian Massa (2,08 m, 25 ans) a franchi les échelons à vitesse grand V et attend son heure pour entrer pour de bon en équipe de France.\n\nIl ne sait pas s’il sortira de cette fenêtre internationale avec une première sélection chez les Bleus. Tout comme son coéquipier Malcolm Cazalon, Bodian Massa (2,08m, 25 ans) n’a pas fait le voyage à Pardubice (RTC) avec l’équipe de France, pour le match face aux Tchèques jeudi soir. Il n’a pas non plus la certitude qu’il verra le parquet face aux Lituaniens, à Trélazé ce dimanche. Mais qu’importe, le natif de Marseille, venu au basket sur le tard, à seize ans, et aujourd’hui maillot national sur les épaules, a déjà fait bien du chemin. Lui qui a découvert la Betclic Elite en 2021-22 avec Fos-sur-Mer (4ème meilleur joueur français à l’évaluation avec 14,2 en moyenne et 5ème meilleur rebondeur de l’ensemble de la ligue avec 7,2 rebonds) s’est ensuite retrouvé All Star, puis sparring-partner des Bleus en novembre, signant une ascension fulgurante et peu commune. Tout en longueur et en mobilité, le pivot de la SIG Strasbourg sait qu’il part de loin, et qu’il a encore du travail dans sa recherche du haut-niveau. Lors du dernier entraînement des Bleus, à Nanterre, mardi dernier, veille du départ en République Tchèque, Bodian Massa a constaté qu’il n’était pas le joueur le plus demandé par les médias. Mais ce garçon posé, lucide et sujet au questionnement, sait aussi qu’il n’est plus un inconnu désormais.\n\nVous étiez venu pour la fenêtre internationale de novembre, vous avez été rappelé pour celle de février, comment avez-vous vécu ce retour chez les Bleus ? Comme la confirmation d’un réel intérêt?\n\nCa a été comme la première fois. J’étais à nouveau heureux, c’était que du bonheur. Je me disais dans un coin de ma tête que l’opportunité pouvait arriver, mais je ne l’attendais pas vraiment. J’étais comme au premier jour, mais je me disais quand même que, cette fois-ci, ce serait cool d’être sur le terrain.\n\nQuand vous êtes reparti, après votre premier passage chez les Bleus, qu’en avez-vous retiré ? Quelle était votre analyse ?\n\nDéja, ça m’a permis de rencontrer des gens ; la fenêtre s’est super bien passée. J’ai rencontré des gars que je ne connaissais pas personnellement, et on a pu créer des liens, avec des garçons comme Juhann Bégarin, Ismaël Kamagate, on est un peu de la même génération. Après, avec les anciens aussi comme Nicolas Lang, on était soudés. Ca m’a fait un peu rêver de les voir jouer, prendre du plaisir, de les voir tout faire pour montrer qu’ils ont le niveau international. Moi aussi, ça m’a donné envie, Quand tu vis ça, tu as envie d’en être, un peu comme quand tu as ta bande potes qui part à la piscine, tu as envie de les accompagner, d’être avec eux. C’était une découverte pour moi.\n\nL’équipe de France n’a jamais été un objectif pour vous ?\n\nDisons que c’était juste dans un coin de ma tête ; pas vraiment un objectif, j’y pensais de temps en temps. Mais je n’étais pas là, à me dire tous les jours, « il faut que j’aille en équipe de France », non...\n\nVous avez démarré tard, après avoir fait du foot et du handball. Ca vous a pris longtemps de réaliser que vous pouviez faire carrière dans le basket ? Vous avez même repris des études à un moment ?\n\nOui, je faisais des études de droit, En même temps, ma mère, comme elle ne connaissait pas forcément le milieu du sport professionnel, elle m’a un peu « obligé » à faire autre chose. Et je la comprends. C’est vrai qu’après le basket, on a besoin d’avoir quelque chose, un bagage qui nous aide pour la suite. Même moi, quand j’ai démarré le basket, je ne vais pas dire que je ne pensais pas devenir un pro un jour, parce que je m’entraînais beaucoup, mais c’était compliqué pour moi de penser que, dans cinq, six ans, j’allais être appelé pour un entraînement en équipe de France. Ou même que j’allais pouvoir vivre du basket.\n\nLes coaches qui vous ont suivi au long de votre progression ont noté que vous aviez effectivement un certain manque de confiance en vous. Où en êtres vous aujourd’hui par rapport à ça ?\n\nC’est un peu ma personnalité. C’est vrai que j’ai un manque de confiance en moi, qui n’est pas mauvais en soi, parce que ça ne m’empêche pas d’être en pro aujourd’hui. Mais je pense que c’est un peu la limite que j’ai. Parfois, il faudrait que je me pose moins de questions. En fait, au-delà du manque de confiance, je suis plus une personne qui se pose énormément de questions. C’est un peu dû aussi au fait que j’ai commencé le basket sur le tard, et que pour y arriver, il a fallu que je sois très discipliné, et faire ce qu’on me demande à la lettre. Parce que la moindre erreur m’empêchait de progresser. En fait ce n’est pas tellement un manque de confiance ; c’est plus qu’il faut que j’arrête de réfléchir, de trop analyser. J’essaye trop de comprendre les situations, je réfléchis trop. Et je manque de spontanéité plus que de confiance.\n\nPendant votre premier passage chez les Bleus, que vous a dit Vincent Collet sur votre jeu, vos axes de développement ?\n\nC’est à peu près pareil. Il m’a dit aussi de ne pas hésiter à prendre des tirs quand j’en avais la possibilité. C’est vrai que je l’avais rencontré au All Star Game, avant l’équipe de France, puisqu’il était mon coach. Et je lui avais demandé ce que je devais faire pour progresser au haut-niveau. Il m’a dit que c’était tout un ensemble, qu’il fallait avoir une bagage physique, athlétique, avoir la capacité d’enchaîner les effort à haute intensité pendant un match, pendant quarante minutes. C’est ce que j’essaye de faire sur le terrain aujourd’hui. Et concernant la fenêtre précédente, il m’a dit que je devais être spontané. C’est vrai que je n’ai rien à perdre.\n\nVous n’avez pas une grosse expérience du haut- niveau. Mais vous avez connu la difficulté, quand il a fallu se battre pour le maintien de Fos, et plus récemment à Strasbourg , avec de mauvais résultats qui ont conduit à un changement de coach. Traverser tout ça, est ce que ça aide à prendre de la maturité ?\n\nOui, franchement, ça m’a aidé. J’avais vécu des moments difficiles avec Fos mais Rémy Giuttia était resté en place, on n’avait pas eu à vivre un changement de coach. Là, c’était une nouvelle situation, on a vu arriver un nouveau coach, des joueurs qui se font fait virer. A Fos, on n’avait pas coupé de joueurs. Pour moi, tout ça était nouveau, et ça m’a endurci, aidé à grandir, parce qu’il n’y a pas que les environnements positifs qui te forment. C’est un peu aussi à l’image de ma vie. Car ça n’a pas été un chemin tout tracé pour moi, pour arriver là aujourd’hui\n\nQue pensez-vous pouvoir apporter à cette équipe de France ?\n\nMon énergie en défense. Je ne vais pas dire « la taille » parce qu’avec Victor (Wembanyama) et Ismaël (Kamagate), on a ce qu’il faut. Mais oui, beaucoup d’énergie défensive, et mon état d’esprit, très positif.\n\nA Strasbourg, vous êtes effectivement l’assise défensive de l’équipe. C’est un registre de jeu qui vous plaît ?\n\nCa me convient. Je sais qu’on compte sur moi. Je sais que mes qualités sont là, je vais défendre. Je ne vais pas mettre des contres, mais je vais défendre sur les écrans, essayer d’aider mes coéquipiers, je mets mon énergie, du dynamisme. Et puis ça me plait, parce que ca m’aide, parce que ça me donne encore plus confiance en moi. C’est un registre de role-player , oui, mais c’est important. Bien sûr, on a tous envie de mettre des points, mais moi, ce qui me plaît à travers cet effort défensif, c’est d’y prendre du plaisir, et que tout le monde prenne du plaisir grâce à mon travail, parce qu’un joueur pourra mettre des points, parce qu’on aura des contre-attaques...\n\nEt votre jeu offensif, dans tout ça ?\n\nJ’essaye de travailler sur mon jeu offensif. Je connais mes qualités, et justement, le fait de manquer de spontanéité me dessert. Et j’ai moins de responsabilités. Mais je n’en ai pas moins parce qu’on ne me les donne pas, mais parce que je ne les prends pas ; je sais qu’en gommant ce manque de spontanéité, ça devrait aller mieux. Ce n’est pas facile. Je le fais parfois dans certains matches, et pas dans d’autres. Mais je sais que mes coéquipiers sont là pour m’encourager à prendre les tirs.\n\nVous vous retrouvez aujourd’hui avec les Bleus, pour cette deuxième fenêtre, qu’en attendez –vous ? Est-ce que ça change vos ambitions ?\n\nBien évidemment, ça me donne des ambitions. La première, à court terme, c’est d’être avec eux sur le terrain. Après, si je prends les choses, étape par étape... je ne vais pas parler de Coupe du Monde, je ne me pose même pas cette question-là. Mais être avec eux sur le terrain, oui. Bon, j’essaye de rester le plus stoïque et le plus naturel possible. J’essaye de prendre tout ce qui vient avec enthousiasme.\n\nEtre le petit nouveau en équipe de France, c’est accepter d’être bizuté. Ca va, ils n’ont pas été trop durs avec vous?\n\nCa chambre pas mal ici (il rigole). Bon pour le bizutage, ça va. On a du chanter pour l’anniversaire de Nico (Barth, le kiné-osteo des Bleus). Ils ont aussi tiré des ballons tout en haut des tribunes, et on a dû aller les chercher. On a des anciens qui sont sympas, qui n’abusent pas. Par exemple, ils ont un système basé sur le nombre de sélections. Celui qui a le plus de sélections a un droit sur les autres. Si tu veux prendre l’ascenseur, mais que tu as moins de sélections que les autres, tu ne prends pas l’ascenseur. Mais bon, ça va , ils ne l’utilisent pas, ils sont cools. »\n\nx\n\n\n\n\n\nPhoto d'ouverture : Hervé Bellenger/FFBB
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Orléans va battre le record de spectateurs pour un match de Pro B
Orléans Loiret Basket annonce avoir déjà vendu 6 016 places pour son match du 1er avril face à Angers.\n\nA plus d'un mois du match, le record d'affluence pour un match de Pro B est donc certain d'être battu. C'est bien sûr la perspective de découvrir la CO'Met nouvellement inaugurée qui pousse le public du Loiret à réserver une place. Et il y a de la marge puisque l'arena peut accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs.\n\nLe record d'affluence en Pro B est jusqu'ici de 6 016 spectateurs pour un Limoges - Boulazac joué le 12 février 2012\n\n\n\n\n\n\n\n
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Walter Tavares à la rescousse du Cap-Vert
Le géant du Real Madrid, Walter \Edy\ Tavares (2,21 m, 30 ans) s'est rendu en Angola pour renforcer son équipe nationale du Cap-Vert et tenter de la qualifier pour la Coupe du Monde.\n\nVoici un geste que l'on peut qualifier de patriotique. Après avoir disputé le match d'Euroleague contre le Zalgiris Kaunas, jeudi soir, à Madrid, Walter Tavares a pris le lendemain un vol de 12 heures pour Luanda, en Angola, en payant le billet de sa poche.\n\nL'objectif est de qualifier le Cap-Vert, un Etat africain insulaire de moins de 600 000 habitants, pour la Coupe du Monde. Si le Madrilène n'a pas participé à la victoire sur la Guinée (78-70 avec 16 points de l'ancien joueur de Lille, Roanne et Cholet, Ivan Almeida), hier en fin d'après-midi, il sera à pied d'oeuvre contre l'Angola ce samedi et la Côte d'Ivoire demain dimanche.\n\nEdy Tavares a été évidemment d'un apport décisif lors des 5 matches auxquels il a pris part lors des qualifications à la Coupe du Monde avec 15,8 points (78,6% de réussite), 12,4 rebonds, 2,0 passes décisives, 2,0 contres et 25,0 d'évaluation.\n\nPhoto : FIBA
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Vidéo : Pierre Salzmann-Crochet, le \speaker fou\
Tout le sport a réalisé un reportage sur Pierre Salzmann-Crochet, speaker haut en couleurs de l'ASVEL, du Caen BC et de l'USO Mondeville. Avec ses 2,08 m, il est parfois le plus grand sur le parquet et certain qu'il a la plus belle voix !\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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Les affluences en Allemagne supérieures à celles en France
L'easyCredit BBL, soit la ligue allemande, se frotte les mains : les affluences enregistrées après la phase aller sont proches d'avant la pandémie de Covid.\n\n615 000 spectateurs ont assisté aux 151 premiers matchs de la saison, un chiffre qui est comparable à celui d'avant la pandémie (636 000 après la 17e journée de la saison 2019-2020). Le taux de remplissage est de 81 % à la fin de la première moitié de la saison contre 89 % en 2019-20.\n\nPlus significatif, la moyenne de spectateurs est de 4 070 (2019-2020 : 4 200) et la tendance est également à la hausse en janvier où il y avait déjà 4 350 fans par match (taux d'occupation : 85 %).\n\nCette moyenne est sensiblement supérieure à celle de la Betclic Elite sur la même période (3 685) même si le taux de remplissage est similaire (84%). L'une des principales explications, c'est que les arenas en Allemagne sont souvent plus vastes.\n\nLa ligue allemande se félicite par ailleurs que la place donnée aux joueurs nationaux est plus importante avec 33,65% des minutes de jeu - un nouveau record- alors que lors de la saison précédente, la marque était de 32,34 %. La plus belle performance est à mettre à l'actif du Basketball Löwen Braunschweig, le club dont le NBAer Dennis Schröder est propriétaire, et qui accorde 68,07 % de son temps de jeu aux joueurs dotés d'un passeport allemand.\n\nPhoto : BBL
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Dans un scénario fou, l'ASVEL proche d'un bel exploit contre l'Anadolu Efes
Les Villeurbannais ont livré un brave combat contre l'Anadolu Efes. Mais déterminée à se corriger en Euroleague, la formation turque s'en sort finalement 89-90.\n\nCinq jours après avoir décroché sa première Leaders Cup de son histoire, l'ASVEL retrouvait son Astroballe pour un match de gala. Lors de la réception du double-tenant du titre, les Villeurbannais n'ont pas démérité mais c'est l'équipe en mission \top 8\ qui repart avec la victoire.\n\nVêtus de leur tunique noire, en solidarité pour les victimes du tremblement de terre, Rodrigue Beaubois et ses coéquipiers se sont faits très peurs. Dans un match crucial pour leur survie en Euroleague - le sort de l'ASVEL étant déjà compromis - les turcs ont pu compter sur le talent de ses leaders, Will Clyburn en tête avec 20 points, pour gagner.\n\nLe match s'est joué jusqu'à l'ultime seconde. Sans grand enjeu, et sans pression non plus, l'ASVEL a tenu tête aux hommes d'Ergin Ataman. Mené de cinq points à trois minutes du terme, Retin Obasohan relançait la rencontre après une contre-attaque transformée en and-one. Nando De Colo, encore sur jeu rapide, égalisait par la suite au score (82-82, 37e). Repartis vers l'avant, comme lors du deuxième quart-temps, les Villeurbannais passaient devant. Dee Bost, derrière l'arc, leur permettait de prendre trois-points d'avance (89-86, 39e).\n\n\n\nUn scénario renversant tant Efes semblait maitriser son sujet (61-72, 30e). Un scénario surtout renversé puisqu'à quelques secondes de la fin, Dee Bost commettait une faute décisive, envoyant Clyburn sur la ligne des lancers. L'ailier d'expérience ne tremblait pas, un point d'avance et cinq secondes à jouer. Entre cafouillage et contact litigieux sur Nando De Colo puis Dee Bost, l'ultime action ne donne rien pour les Villeurbannais. L'Anadolu Efes est miraculé.\n\n\nUn nouveau visage pour l'ASVEL ?\n\nLa victoire n'est peut-être pas là mais les Villeurbannais ont confirmé leur bon en avant, une semaine après un week-end de champions. Sans Charles Kahudi ni Amine Noua, la densité physique a sans doute manqué à l'ASVEL pour se défaire, quand elle le pouvait, des Stambouliotes.\n\nMalgré un début à l'avantage d'Efes et du show Rodrigue Beaubois, Lyon-Villeurbanne n'a pas démérité à l'entame du deuxième quart-temps. Il a d'ailleurs pu compter sur son jeune et très actif Zaccharie Risacher pour redonner confiance aux siens, en attaque mais surtout en défense ! Après un buzzer beater de Retin Obasohan, l'ASVEL rentrait aux vestiaires avec quatre points d'avance (49-45, 20e).\n\nAprès la pause, les difficultés ont recommencé. Moins inspirés balle en mains lorsque Nando De Colo n'était plus sur le terrain, les Villeurbannais prennaient également l'eau sur leur panier. Mais, avec le coeur et surtout grâce à bien plus de rigueur que par le passé, la formation française s'est offerte un money time dantesque, conté plus tôt dans ce papier.\n\n\Il y a eu beaucoup de bonnes choses, c'est dommage que ça se termine comme cela. Un match ça se joue en 40 minutes, on n'a pas lâché comme nos supporters derrière nous. Il y a des points positifs à retenir.\\n\nYoussoupha Fall, après la rencontre au micro de Skweek.tv\n\nEn ce week-end de fenêtre internationale, l'ASVEL est au repos. Lors de la prochaine journée d'Euroleague, les hommes de T.J. Parker recevront le Real Madrid.\n\nLyon-Villeurbanne - Anadolu Efes / Calendrier Euroleague / Classement Euroleague\n\nPhoto : Euroleague
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Euroleague : défait à Barcelone, le podium s'éloigne pour Monaco
À Barcelone, Monaco n'a pas montré le plus belle de ses facettes. Dominée durant toute la rencontre, la Roca Team était parvenue à s'offrir un semblant de money time, en vain... L'armada blaugrana donne la leçon : 80 à 70.\n\nL'équipe du Rocher se brise-t-elle de jour en jour ? Après une sortie de route trop hâtive en Leaders Cup, Monaco a montré une attitude désastreuse dans les derniers instants de son déplacement à Barcelone. Le Palau Blaugrana voit son équipe s'imposer pour la 16e fois de la saison en Euroleague et s'installer confortablement sur le podium.\n\nPendant toute la rencontre, Barcelone a fait la course en tête (24-18 10e). Et pourtant, par le talent - et l'orgueil - de ses leaders, les Monégasques sont revenus au fil de la partie, jusqu'à être à trois points des catalans à six minutes du terme (65-62, 34e).\nPuis, en quelques secondes, Monaco a laissé filer l'occasion de remporter pour la première fois de son histoire une confrontation contre Barcelone. Perte de balle de Mike James, panier de Satoransky. Perte de balle de Mike James, encore, et panier Cory Higgins (76-65, 38e). La fin de match est gâchée et, au temps-mort de la dernière chance, Sasa Obradovic s'expliquait avec son meneur.\n\nLe duo tchèque Jan Vesely - Tomas Satoransky compile 27 points, 8 rebonds et 5 passes décisives. Ils ont été les grands artisans de cette victoire. Leader de Betclic Elite, Monaco doit profiter de la trêve internationale pour se remobiliser et mieux attaquer, dès la semaine prochaine contre le Maccabi Tel Aviv, la dernière ligne droite de sa saison.\n\nFC Barcelone - AS Monaco / Calendrier Euroleague / Classement Euroleague\n\nPhoto : Euroleague
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Coupe du Monde : La Serbie n'est pas encore qualifiée
Vaincue, 97-92 en prolongation par la Grèce, qui avait déjà son billet en poche, la Serbie n'est pas encore certaine à 100% d'aller à la Coupe du Monde.\n\nL'entraîneur Sotiris Manolopoulos avait sous la main l'une des équipes les plus jeunes de l'histoire récente du basket grec, mais a quand même réussi à emmener ses troupes à une victoire sur la Serbie de Nikola Milutinov, Stefan Jovic et d'autres stars serbes. La conséquence, c'est que la Serbie doit maintenant absolument battre la Grande-Bretagne à Belgrade, soit attendre la défaite de la Belgique face à la Turquie lundi. Si la Serbie perdait et la Belgique était victorieuse, ce sont les Belgian Lions qui empocheraient le gros lot.\n\nDimitris Moraitis a transformé un shoot à trois-points de sa propre ligne des lancers francs pour terminer le troisième quart-temps, réduisant l'écart à 55-62 et cela a totalement relancé son équipe. Nikola Milutinov a donné une avance à 80-78 à la Serbie dans la dernière minute, mais le même Moraitis (23 points au total) l'a effacé sur la dernière possession de la Grèce. Le Serbe Ognjen Jaramaz a eu la possibilité de mettre tout le monde d'accord au buzzer mais son tir à trois-points a rebondi sur le cercle. 80-80.\n\nC'est alors que Nikos Rogkavopoulos, le plus jeune membre de l'équipe grecque, né en 2001, a planté trois trois-points consécutifs en prolongation terminant le match avec 28 points et guidant les Grecs au succès. Nikola Milutinov a terminé avec 24 points et 9 rebonds.\n\n\Au fur et à mesure que l'avantage que nous avions obtenu a fondu, nous avons perdu confiance en nous, nous avons choisi les mauvaises solutions en attaque, nous avons facilement permis à l'adversaire de marquer des points, et à la fin les trois trois-points d'affilée ont été la clé,\ a commenté le coach serbe Svetislav Pesic.
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Rodrigue Beaubois : \C'est difficile de ne pas être attiré par l'équipe de France. On verra\
Pressé sur le plateau de Skweek, par David Cozette, Alain Digbeu et Ali Traore, de donner son sentiment sur une possible sélection en équipe de France, Rodrigue Beaubois a laissé la porte ouverte.\n\nLa question lui a été posé à l'issue du match ASVEL-Anadolu Efes (89-90), au cours duquel le Guadeloupéen a marqué 12 points. Réponse :\n\n\C'est vrai que c'est seulement la seule chose qui manque à ma carrière. C'est difficile de ne pas être attiré par l'équipe de France. On verra. Ca va déjà être la décision de Vincent (Collet). Vincent va faire son équipe et après on verra. On a tellement de talents que Vincent a le choix. Si je l'intéresse, on verra.\\n\nPour différentes raisons -des blessures, la concurrence...- Rodrigue Beaubois, qui a fêté ses 35 ans ce vendredi, n'a jamais porté le maillot bleu.\n\n\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Euroleague
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Le conte de fées du Soudan du Sud qui a gagné sa place à la Coupe du Monde
Avant même ses matches contre le Congo, ce samedi, et l'Egypte, dimanche, le Soudan du Sud a assuré pour la première fois sa qualification à la Coupe du Monde grâce à sa victoire sur le Sénégal (83-75).\n\n18,5 millions d'habitants. Capitale : Djouba. Le Soudan du Sud a fait sécession de la république du Soudan le 9 juillet 2011. C'est un pays pauvre, meurtri par une guerre civile, mais c'est dès le lendemain de l'indépendance que son équipe nationale de basket, surnommée les Bright Stars, a livré son premier match officiel face à l'Ouganda. Dix ans plus tard les Sud-Soudanais disputaient l'AfroBasket et les voici désormais qualifiés pour la Coupe du Monde après avoir notamment battu deux fois la Tunisie championne d'Afrique.\n\nL'équipes est constituée de fils de réfugiés, qui ont été formés principalement aux Etats-Unis et en Australie. Ainsi le meilleur marqueur du match contre le Sénégal, Nuni Omot (2,06 m, 28 ans, 26 points), est né au Kenya, a transité par des lycées et universités des Etats-Unis, et a joué pour différents clubs européens avant de rejoindre la G-League.\n\nC'est l'ancien NBAer Luol Deng qui a cumulé les fonctions d'entraîneur et de président de la fédération, qui est à la base des succès de ce pays africain. Bien qu'il ait joué pour la Grande-Bretagne, Luol Deng est né dans la ville de Wau, dans l'actuel Soudan du Sud.\n\n« Le leadership de Luol Deng en tant que président de la fédération sud-soudanaise de basketball est une des raisons principales de notre progression si rapide. Son engagement, sur le terrain et en dehors, est exemplaire », a déclaré le capitaine Kuany Ngor Kuany sur le site de la FIBA. »\n\nRFI rappelle par ailleurs ce que disait le capitaine Kuany Ngor Kuany à la veille de cette fenêtre :\n\n« Une qualification pour notre toute première Coupe du Monde FIBA serait la réalisation d’un rêve et cela aurait énormément de signification pour notre pays. Nous sommes une jeune nation qui a beaucoup à offrir au monde et l’obtention de notre billet permettrait de faire une incroyable publicité pour le Soudan du Sud et d’amener une joie immense à nos compatriotes ».\n\nLe rêve est devenu réalité.\n\nPhoto : FIBA
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Vincent Collet à propos de Joël Embiid : \Plus d'avantages que d'inconvénients\
La fédération ne sait toujours pas si l'intérieur des Philadephia Sixers, Joël Embiid (2,13 m, 28 ans), qui a également acquis la nationalité américaine, jouera pour l'équipe de France à la Coupe du Monde et au plus tard aux Jeux Olympiques de Paris, mais le coach Vincent Collet est clairement favorable à sa venue.\n\nC'est dans un dossier sur Victor Wembanyama, qui paraît ce matin dans L'Equipe, que le coach national a exprimé son point de vue sur la question, sachant qu'il pourrait y avoir surabondance de biens avec le prodige des Mets, Rudy Gobert, Moustapha Fall, Vincent Poirier, etc.\n\n\Victor peut aussi jouer avec lui... A-t-on “vraiment” besoin de lui ? Embiid est l’un des trois meilleurs joueurs au monde. Sa présence densifierait notre raquette, la rendrait encore plus exceptionnelle. Il apporterait une qualité de post-up dont ne disposent pas Rudy ou Victor. Est-ce que l’abondance de biens nuit ? Tu ne peux pas utiliser tout le monde trente minutes, des problématiques surgiront, il faudra l’acceptation des uns et des autres. Sans négliger les difficultés inhérentes à cette situation, je préfère avoir à les négocier, car j’y décèle plus d’avantages que d’inconvénients.\\n\n\n\n\n\n
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Sasa Obradovic à propos de son altercation avec Mike James : \C'est une affaire interne à l'équipe\
Mike James est aussi talentueux qu'il peut être boudeur, caractériel, bref ingérable. Nouvel épisode hier soir lors de la défaite de l'AS Monaco à Barcelone (80-70).\n\nLa Roca Team pouvait encore revenir à hauteur de son adversaire lorsque Mike James a perdu la balle et il est retourné en défense peu motivé et en se prenant de bec avec son entraîneur Sasa Obradovic. Le meneur américain a perdu un nouveau ballon et Monaco toute chance de gagner le match. Lors du temps-mort qui a suivi, Mike James était toujours très énervé et il a crié des propos visiblement peu aimables à son entraîneur.\n\nInterrogé lors de la conférence de presse sur le problème, Sasa Obradovic a botté en touche :\n\n\Il n'y a pas de commentaires, c'est une affaire interne à l'équipe.\\n\nSans doute, mais le sport professionnel se joue dans des lieux publics et face à des caméras de télévision, et chacun a pu noter que c'est la deuxième fois de suite, après le match contre Bourg-en-Bresse à la Leaders Cup, que Mike James exprime ouvertement sa désapprobation... Et le mot est faible.\n\nRappel : au début d'année 2021, en conflit avec Mike James, le coach grec Dimitris Itoudis avait fini par jeté l'éponge et le CSKA Moscou avait rompu le contrat de trois ans de l'Américain après l'avoir déclassé dans l'équipe B du club. On se souvient aussi que revenu sur le banc de l'ASM, Zvezdan Mitrovic, avait eu également de fortes tensions avec l'ancien joueur des Nets.\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Le point complet en Coupe du Monde avant les dernières journées
21 billets pour la Coupe du Monde ont été distribués, aussi 11 cherchent encore des propriétaires.\n\n\nIls sont déjà qualifiés\n\nEurope :\n\nAllemagne, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Slovénie.\n\nAsie-Océanie :\n\nAustralie, Chine, Japon(1) (organisateur), Jordanie, Liban, Nouvelle-Zélande, Philippines(2) (organisateur).\n\nAfrique :\n\nCôte d'Ivoire, Egypte, Soudan du Sud.\n\nAmériques :\n\nCanada, Etats-Unis.\n\n\nLes places encore en jeu\n\nAmériques :\n\nCinq billets sont encore en jeu en Amériques. L'Argentine, le Brésil, Mexique, Porto Rico, la République dominicaine et le Venezuela sont en course.\n\nGroupe E\n\n 1. Canada 10-1\n 2. Vénézuela 8-3\n 3. République Dominicaine 8-3\n 4. Argentine 8-3\n 5. Bahamas 3-8\n 6. Panamá 2-9\n\nLe calendrier du dernier match (26/2)\nPanama - Bahamas\nVenezuela - Canada\nArgentine - République Dominicaine\n\nGroupe F\n\n 1. États-Unis 9-2\n 2. Porto Rico 7-4\n 3. Mexique 7-4\n 4. Brésil 7-4\n 5. Uruguay 5-6\n 6. Colombie 3-8\n\nLe calendrier du dernier match (26/2)\nColombie - Porto Rico\nUruguay - Mexique\nBrésil - USA\n\nEurope :\n\nTrois billets sont encore en jeu en Europe. L'un ira au Monténégro, à la Bosnie ou la Hongrie, le second à la Serbie ou la Belgique et l'autre à la Géorgie ou à l'Islande.\n\nGroupe I\n\n 1. Lettonie 8-1\n 2. Grèce 6-3\n 3. Serbie 5-4\n 4. Belgique 4-5\n 5. Turquie 3-6\n 6. Grande-Bretagne 1-8\n\nCalendrier du dernier match (26/2)\nUkraine - Pays-Bas\nEspagne - Italie\nGéorgie - Islande\n\nGroupe J\n\n 1. Allemagne 9-2*\n 2. Finlande 9-2*\n 3. Slovénie 7-4*\n 4. Suède 5-6\n 5. Israël 3-8\n 6. Estonie 3-8\n\nCalendrier des derniers matchs (27/2)\nFinlande - Allemagne\nSlovénie - Israël\nSuède - Estonie\n\nGroupe K\n\n 1. France 9-2\n 2. Lituanie 9-2\n 3. Monténégro 6-5\n 4. Bosnie 6-5\n 5. Hongrie 5-6\n 6. République tchèque 3-8\n\nLe calendrier de la dernière journée (26/2)\nFrance - Lituanie\nHongrie - Bosnie\nMonténégro - République Tchèque\n\nGroupe L\n\n 1. Espagne 8-1\n 2. Italie 7-2\n 3. Géorgie 5-4\n 4. Islande 4-5\n 5. Ukraine 3-6\n 6. Pays-Bas 0-9\n\nLe calendrier du dernier match\n\n(26/2) Ukraine - Pays-Bas\nEspagne - Italie\nGéorgie - Islande\n\nAfrique :\n\nDeux billets billets sont encore en jeu en Afrique.\n\nGroupe E\n\n 1. Côte d'Ivoire 7-1\n 2. Angola 6-2\n 3. Cap Vert 5-3\n 4. Nigéria 4-4\n 5. Guinée 1-7\n 6. Ouganda 1-7\n 7. \n\nLe calendrier des deux derniers matchs\n9e journée (25/2)\nGuinée - Nigeria\nCôte d'Ivoire - Ouganda\nAngola - Cap-Vert\n10e journée (26/2)\nOuganda - Guinée\nCap-Vert - Côte d'Ivoire\nNigeria - Angola\n\n 1. Groupe F\n\n 1. Soudan du Sud 9-1\n 2. Égypte 8-2\n 3. Sénégal 6-4\n 4. Tunisie 5-5\n 5. Congo 4-6\n 6. Cameroun 3-7\n\nLe calendrier des deux derniers matchs\nJournée 11 (25/2)\nCongo - Soudan du Sud\nSénégal - Tunisie\nÉgypte - Cameroun\nJournée 12 (26/2)\nTunisie - Congo\nCameroun - Sénégal\nSoudan du Sud - Égypte\n\nAsie/Océanie :\n\nUn billet est encore en jeu en Asie/Océanie.\n\nGroupe E\n\n 1. Liban 7-2\n 2. Nouvelle-Zélande 7-2\n 3. Philippines 6-3\n 4. Jordanie 5-4\n 5. Arabie Saoudite 2-7\n 6. Inde 0-9\n\nCalendrier des derniers matchs (27/2)\nInde - Arabie Saoudite\nPhilippines - Jordanie\nNouvelle-Zélande - Liban\n\nGroupe F\n\n 1. Australie 10-1\n 2. Chine 9-2\n 3. Japon 6-5\n 4. Iran 6-5\n 5. Kazakhstan 5-6\n 6. Bahreïn 2-9\n\nCalendrier des derniers matchs (26/2)\nChine - Iran\nJapon - Bahreïn\nAustralie - Kazakhstan\n\n(1)Le Japon et les Philippines(2) sont exclus du processus de qualification, en tant que pays hôtes, tandis que l'Indonésie, bien qu'hôte, ne participera pas à la Coupe du monde, car elle n'a pas pu être dans le top huit de la Coupe d'Asie.\n\nLe tirage au sort des groupes de la Coupe du Monde 2023 aura lieu le 29 avril à Manille. Voulant aider les pays organisateurs à rendre le tournoi encore plus attractif, la FIBA leur a donné la possibilité de choisir un pays chacun pour rejoindre son groupe.\n\nPhoto d'ouverture : Ismaël Kamgate (France, FIBA)
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Thomas Heurtel se dit prêt à revenir en équipe de France, si...
Dans un entretien à Ouest France, le meneur de jeu du Zenit Saint-Petersbourg, Thomas Heurtel (1,89 m, 33 ans), se dit prêt à revenir en équipe de France si on fait appel à lui.\n\nThomas Heurtel s'est engagé avec le Zenit Saint-Petersbourg après avoir signé une charte qui excluait tout joueur ou coach qui jouait pour un club russe. Une décision prise par le Bureau Directeur de la Fédération Française de Basketball suite à l'invasion de l'Ukraine par l'armée de Poutine.\n\n« Je ne comprends vraiment pas le but de cette décision. Nous pratiquons des sports professionnels, nous sommes des êtres humains. Comme tout le monde, nous détestons les guerres. Je ne crois pas que ça ait de sens d’être puni parce que je travaille dans un club russe, » déclare Thomas Heurtel.\n\nLe Biterrois confirme que c'est le montant du contrat qui lui a fait prendre la direction de la Russie alors qu'il était devenu indésirable au Real Madrid.\n\n« Même si j’ai signé en Russie, ça ne veut pas dire que je ne compatis pas avec les Ukrainiens. Je suis juste venu jouer au basket et essayer d’assurer mes arrières et garantir la vie de ma famille. Car après ma carrière, il y a encore 40 ans à vivre. »\n\nC'est le Bureau Directeur de la FFBB qui a le pouvoir de lever la sanction à son encontre, mais un tel revirement ferait grincer des dents au-delà de la sphère basket. Les derniers développements de la guerre en Ukraine ne vont pas dans le sens d'un apaisement et amènent l'Union Européenne à durcir les sanctions envers la Russie.\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : VTB League
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Pour fêter le 30e anniversaire du titre européen, les Ultras de Limoges veulent réaliser un tifo grand comme deux terrains de basket
Les Ultras Green veulent fêter le 30e anniversaire du titre de champion d'Europe du Limoges CSP avec un tifo XXXL et font un appel aux dons pour le financer.\n\nC'est le 15 avril 1993 que le CSP est devenu \à jamais le premier\ pour reprendre une formule chère à ses supporters.\n\n\Pour ce match spécial, nous allons réaliser un tifo « voile » sur toute la tribune paire. C'est un projet totalement titanesque. C'est du jamais vu dans le basket français, mais rien n'est trop beau pour notre CSP. Sa dimension sera de 864m2 soit plus de 2 terrains de basket. Nos ressources propres ne nous permettent pas de financer intégralement ce gigantesque tifo. Le budget d'une telle animation est d'environ 4 000€. Nous vous proposons d'en financer 3500€. - achat de tissu à peindre : 1200€, - environ 400 litres de peinture : 2000€ - divers matériels (bâche de protection, matériel de peinture etc..): 300€ Tout sera réalisé à la main par les bénévoles de la brigade tifo des UG. Il n'y a pas de petits dons, chacun donne en fonction de ses moyens et de ses envies. En échange d'un don supérieur ou égal à 35€, il vous sera offert une écharpe collector célébrant cet anniversaire. Merci d'indiquer votre nom et prénom quand vous ferez votre don. Les écharpes seront remises en main propre (pas d'envoi). D'avance nous vous remercions du fond du cœur pour votre aide. Sans vous, peuple vert, nous ne sommes rien\, écrivent les Ultras Green.\n\nLa cagnotte leetchi est ICI.\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Ultras Green
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Nationale 1 : Une moyenne de 1 227 spectateurs sur la première phase
Sur la Touche a eu la bonne idée de comptabiliser les affluences lors de la première phase du championnat de Nationale 1 et la moyenne se situe à 1 227 spectateurs.\n\nCe chiffre est supérieur à l'année d'avant la pandémie de Covid (1 039 en 2019), mais il s'agit d'estimation car comme le fait remarquer lui-même l'auteur :\n\n\Ces moyennes sont tirées des feuilles de marques FFBB. Problème, la plupart de ces chiffres d'affluence sont des estimations à la louche. Et parfois la louche est large.\\n\nCe n'est pas une surprise, c'est le Caen BC, qui multiplie les guichets fermés, qui est numéro 1 (2 875) devant Orchies (2 589) et Le Havre (2 385). Avec 5200 spectateurs pour la réception de Tours à l'Arena Futuroscope, Poitiers détient le record d'affluence de la saison... et le record de la division depuis que Sur la Touche fait ses comptes.\n\n\n\nPhoto : Yanik Blanc, Caen BC (Cyril Douyère)
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Coupe du Monde : L'Argentine fait appel à ses stars pour se qualifier
La situation paraissait a priori impensable. L'équipe d'Argentine, vice-championne en titre, est en danger et rappelle d'urgence ses stars pour assurer sa qualification.\n\nC'est tout d'abord Facundo Campazzo de l'Etoile Rouge de Belgrade qui s'est rendu disponible pour le match de vendredi face au Canada, et il a assuré au pied levé 13 points et 11 passes, aux côté de Carlos Delfino, 40 ans, de Pesaro, encore capable d'additionner 12 points et 5 rebonds, Patricio Garino, très discret cette saison avec Girone comme il l'a été auparavant avec Nanterre, mais qui a quand même apporté 10 points, et Leando Bolmaro, affilé avec le Utah Jazz et relégué en G-League, et qui n'a pas été non plus ultra percutant (3 points et 5 rebonds). Et l'Argentine a fait tomber le Canada de son piédestal, 83-72.\n\nMais plusieurs précautions valent mieux qu'une et pour le match décisif de ce dimanche face à la République Dominicaine, le staff argentin a tout d'abord convaincu l'étoile du Real Madrid, Gabriel Deck, de traverser à la hâte l'Atlantique. Et c'est ensuite son collègue de Barcelone, Nicolas Laprovittola, qui a obtenu le feu vert de son club, pour rejoindre l'Albiceleste. Vous l'avez noté, ce sont deux clubs d'Euroleague d'ordinaire peu conciliants avec les fenêtres FIBA.\n\nLa situation est assez complexe dans le groupe de l'Argentine, mais si elle gagne face à la République dominicaine, c'est tout bon, elle aura validé son passeport pour la Coupe du Monde. Si elle perd, il lui faudra attendre les résultats des autres matches.\n\n\Il faut se préparer pour dimanche contre la République dominicaine, commente Facundo Campazzo. Cela ne dépend que de nous. Il faut gagner dimanche pour repartir vers une Coupe du monde. Je pense qu'on va être meilleur, nous devons nous reposer et penser à ce match.\\n\nAvec de tels renforts, ça devrait le faire.\n\nPhoto : Facundo Campazzo (FIBA)
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Equipe de France : Une première sélection pour Bodian Massa
Pour son dernier match des qualifications à la Coupe du Monde avec comme enjeu la première place de son groupe, l'équipe de France rencontre ce soir (18h) à Trélazé (Maine-et-Loire) la Lituanie.\n\nTerry Tarpey, ménagé contre la République Tchèque, fait son retour dans le groupe, alors que Ismaël Kamagate cède sa place au Strasbourgeois Bodian Massa (2,08 m, 25 ans), qui va ainsi connaître sa première sélection en Bleu. Malcolm Cazalon devra, lui, attendre encore un peu avant de connaître ce privilège.\n\nLe match sera diffusé sur France 4 et BeIN Sports 3.\n\n\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/premium-fr/654165/bodian-massa-mon-ambition-cest-detre-avec-eux-sur-le-terrain/\n\nPhoto : FIBA
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L'Angola domine le Cap-Vert et se qualifie pour la Coupe du Monde
Malgré la présence du pivot du Real Madrid, Walter Tavares (2,21 m, 30 ans), l'Angola a vaincu le Cap-Vert (80-67) et va participer à la Coupe du Monde pour la sixième fois d'affilée.\n\nLes 11 points, 15 rebonds et 6 contres de Walter \Edy\ Tavares n'ont donc pas été suffisants pour que son pays bouscule la hiérarchie africaine. L'Angola a pu compter sur son meneur de jeu Childe Dundao (24 points) et son big man Antonio Monteiro (16 points). Il a été dominé au rebond (34/42), mais le Cap-Vert a concédé 27 balles perdues et a été très maladroit à longue distance (5/26).\n\nBénéficiant de l'appui de leur public, les Angolais menaient 64-52 à la fin du 3e quart-temps et ont contrôlé la situation jusqu'au bout.\n\nPhoto : FIBA
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Le coach lituanien estime que le point faible de Victor Wembanyama, c'est son manque de force
La Lituanie va défier la France ce samedi, à 18h, à Trélazé, avec l'ambition de prendre la première place du groupe. Le coach Kęstutis Kemzūra a fait le point avec BasketNews.\n\nLes Lituaniens ont rejoint Paris vendredi après-midi en avion, et se sont rendus à Angers en train, passant ainsi toute la journée dans les transports.\n\n\Nous savions à quoi nous attendre, tout s'est bien passé. Cela fait partie de notre travail. Nous avons voyagé toute la journée, en douceur, mais bien sûr, c'est fatiguant et cela n'ajoute pas de force\, a déclaré l'entraîneur Kęstutis Kemzūra.\n\nLes Baltes savent aussi à quoi s'attendre sur le terrain puisqu'à l'aller, ils avaient pris une gifle (65-90). Avec 20 points et 9 rebonds, Victor Wembanyama avait déjà été la principale force des Bleus.\n\n\Nous avons tous vu qu'il s'agit d'une équipe athlétique. Ils ont de bons joueurs athlétiques et talentueux et l'étoile montante Victor Wembanyama. Ils ont le vétéran Andrew Albicy, qui joue très efficacement, il est agressif sur le ballon, brise l'attaque de l'adversaire. Il y a aussi Sylvain Francisco, qui nous a punis à Panevėžys (NDLR : Le meneur de Peristeri avait marqué 21 points). Il ne sera probablement pas possible d'arrêter tout le monde, mais nous essaierons de limiter les actions individuelles. Il sera très important de ne pas donner de points supplémentaires, ce que nous n'avons pas fait lors de la première rencontre avec eux. Nous devrons travailler dur parce qu'ils ont de bons corps et de l'athlétisme. Il va falloir se battre, il n'y a pas d'autre moyen. Nous devrons être concentrés et nous battre pour chaque possession.\\n\nInévitablement le coach lituanien doit donner son avis sur Victor Wembanyama, et il a son idée pour déjouer les plans des Français.\n\n\C'est un joueur très unique et talentueux, très grand et qui fait beaucoup de choses, mais je pense que son point faible est son corps faible. Nous devons jouer avec le contact, quand il y a contact, ne pas sortir pour utiliser notre athlétisme. On va probablement prendre des risques sur la ligne des 3-points. Je ne dis pas qu'on va complètement lâcher les trois-points, on va lever la main, mais on va prendre des risques.\\n\nPhoto : FIBA
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Coupe du Monde : L'Iran dernier qualifié en Asie-Océanie
L'Iran a décroché le dernier ticket pour la Coupe du Monde dans sa zone géographique grâce à la victoire de l'Australie sur le Kazakhstan, 98-53.\n\nCe sera la quatrième participation consécutive de l'Iran à la Coupe du monde. Lors de la dernière édition en Chine, l'Iran avait été l'équipe asiatique la mieux classée à la 23e place. Leur meilleure performance a fut lors de la Coupe du monde 2010 en Turquie où elle avait terminé au 19e rang.\n\nAvec 19,1 points, Behnam Yakhchali (1,91 m, 27 ans) a été le meilleur marqueur iranien durant ses qualifications, et l'ancien NBAer Hamed Haddadi (2,18 m, 37 ans) son meilleur rebondeur (11,5).\n\nLes équipes d'Asie et d'Océanie pour la Coupe du Monde sont ainsi les co-organisateurs des Philippines et du Japon, le Liban, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Chine et la Jordanie.\n\nPhoto : Hamed Haddadi (FIBA)
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Le programme TV : Une affiche de haut de tableau de Pro B sur France 3
Reprise en douceur des compétitions de club avec le choc de Pro B entre Vichy-Clermont et Saint-Quentin, un ASVEL-Strasbourg sur BeIN Sports, et la continuité des programmes sur Skweek et MCS Basket.\n\nJeudi 2 mars :\n21h00 - Monaco/Maccabi Tel-Aviv - Euroleague - Skweek\n\nVendredi 3 mars :\n20h00 - ASVEL/Real Madrid - Euroleague - Skweek\n\nSamedi 4 mars :\n15h15 : Vichy-Clermont/Saint-Quentin - Pro B - France 3 Auvergne et France 3 Picardie\n\nDimanche 5 mars :\n19h00 : ASVEL/Strasbourg - Betclic Elite - BeIN Sports 3\n\nLe programme de la semaine sur MCS Basket\nMercredi 1er mars :\n03h00 - Arkansas/Tennessee - Saison régulière - NCAA\nDimanche 5 mars :\n17h00 - Obradoiro/Real Madrid - Espagne\n20h00 - Virtus Bologne/Derthona - Italie\n\nMCS Basket, c'est chaque année plus de 700 matches de basketball en direct et à la demande.\n\nCOMMENT REGARDER LE BASKET FRANÇAIS ET EUROPÉEN LORS DE LA SAISON 2022-2023 :\nÀ LA TÉLÉVISION TRADITIONNELLE :\nBEIN SPORTS\nBeIN Sports diffuse, entre autres, l'affiche de la journée de Betclic Elite, les équipes de France et la NBA. Ses chaines sont accessibles sur les Boxes et Canal Sat (Bouygues : canaux 51 à 52 - Canal Sat : canaux 66 à 68 - Free : canaux 31 à 33 - Orange : canaux 45 à 47 ou 176 à 178 - SFR : canaux 115 à 117).\nSTATIONS REGIONALES DE FRANCE 3\nChaque weekend, France 3 retransmet du basket sur ses antennes régionales (Betclic Elite, Ligue Féminine, Pro B). Ses chaînes sont accessibles gratuitement et localement sur la TNT. Elles sont également accessibles sur les Boxes et Canal Sat (Bouygues : canaux 301 à 324, Free : canaux 301 à 326, Canal : canaux 350 à 373, Orange : canaux 211 à 236, SFR : canaux 431 à 456).\nSPORT EN FRANCE\nLa chaîne gratuite diffuse une affiche par journée de saison régulière plus les playoffs de Ligue Féminine. Plusieurs émissions spéciales durant l'année, disponibles en replay (SFR : canal 129, Orange : canal 174, Free : canal 190 et Bouygues, canal 192).\nLA CHAINE L'EQUIPE\nLa Chaîne L'Equipe diffuse 30 rencontres d'Euroleague en clair cette saison (dont 23 affiches de saison régulière et 7 rencontres de playoffs) en direct ou en léger différé. Disponible sur le canal 21 de la TNT.\n\nSUR INTERNET (OTT) :\nLNB TV - LA PLATEFORME DIGITALE OTT DE LA LNB\nLa plateforme diffuse l'ensemble des matches (*qui ne sont pas diffusés par BeIN Sports et France 3) de Betclic Elite et de Pro B. Ils sont disponibles en intégralité, en live et en replay et sont tous commentés. Trois façons d’y accéder : sur le site LNB, sur le site LNB TV ou en téléchargeant l’application LNB sur iOS ou Android.\nSKWEEK\nTous les matches d'Euroleague masculine et féminine et ceux des équipes françaises en Eurocup sont diffusés en live et en replay sur la plateforme skweek.tv. Des avant-matches et des émissions spéciales chaque semaine.\nMCS BASKET\nLes matches des championnats d'Espagne, Italie, Turquie et de NCAA ainsi que la Coupe de France, la Coupe d’Espagne, la Coupe de Turquie et la Coupe d’Italie sont disponibles sur la plateforme MCS Basket.\nYOUTUBE\nLes chaînes YouTube de la FFBB - commentaires en français -, de la Basketball Champions League, de la FIBA et de la FIBA 3x3 diffusent gratuitement et en direct des matches de leurs compétitions : respectivement Ligue Féminine, BCL, Eurocup féminine et compétitions internationales de jeunes ainsi que diverses compétitions de 3x3 notamment.\nTWITCH\nLa chaîne First Team diffuse des matches des Metropolitans 92 gratuitement et en direct sur sa chaîne Twitch et sur LNB TV.\n\nPhoto : Mathis Dossou-Yovo (SQBB)
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France-Lituanie : Les places sont parties en 10 minutes
C'est la 9e fois que l'équipe de France va jouer un match dans le Maine-et-Loire et celui-ci connaît un engouement exceptionnel. La raison ? La présence de Victor Wembanyama.\n\nL'Arena Loire de Trélazé s'est fait connaître au niveau national via le Top 8 de la Coupe de France, pour lequel elle servira de nouveau de chapiteau les 18 et 19 mars, et cette fois c'est le France-Lituanie, qui va déterminer le numéro 1 du groupe de qualification à la Coupe du Monde, qui en fait en ce dimanche après-midi le centre d'attention du basket français.\n\nCinq milliers de spectateurs sont attendus. Pour le président du comité du Maine-et-Loire, Philippe Nicolas, la présence du pivot de Boulogne-Levallois a servi d'accélérateur, même si sans lui l'arena aurait tout de même affiché guichets fermés.\n\n« C’est vraiment l’équipe de France qu’on accueille ce week-end à l’Arena Loire », confie t-il au Courrier de l'Ouest. « Partout où elle passe, elle fait recette. Quand on a su que Victor Wembanyama serait aussi de la partie, on l’a considéré comme la cerise sur le gâteau. Qu’il soit là est un gros bonus. Sans lui, les billets seraient peut-être partis en une demi-heure. Là, la vente a duré dix minutes ! »\n\nFabrice Canet, le directeur média des Bleus, précise :\n\n« À Pau (Ndlr : en novembre dernier), la billetterie s’était lancée lentement. Mais pour ce match à Trélazé, nous n’avons même pas eu le temps de lancer la campagne de communication que nous avions prévue pour l’événement. Oui, nous avons été surpris par la vitesse à laquelle les billets sont partis. »\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : FIBA
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Euroleague : Le Serbe Vasilije Micic blessé jusqu'à la fin de la saison ?
Le coach d'Anadolu Efes, Ergin Ataman, a révélé que la blessure au genou de Vasilije Micic semble être plus grave qu'on ne le pensait auparavant, et que le Serbe pourrait ne plus jouer de la saison.\n\nC'est en raison de cette blessure au genou que Vasilije Micic (1,96 m, 29 ans) n'a pas pu participer à la victoire de son équipe sur l'ASVEL (89-90) pour le compte de la 25e journée d'Euroleague.\n\n\Je ne sais pas si Micic pourra jouer jusqu'à la fin de la saison\, a déclaré Ataman. Quelques heures plus tard, l'agent du joueur, Misko Raznadovic, a précisé, « nous ne savons toujours pas ce qui va se passer. Nous le saurons probablement lundi ».\n\nAnadolu Efes est actuellement 11e de l'Euroleague avec autant de victoires que de défaites (12-12).
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La Serbie doit assurer sa place à la Coupe du monde
Ce lundi, la Serbie reçoit la Grande-Bretagne avec l'objectif de se qualifier - enfin - pour la Coupe du monde.\n\nLes Serbes sont dos au mur. Ils avaient une première possibilité de gagner leur ticket pour la Coupe du monde, mais ils l'on gâchée face à la Grèce (97-92). Il reste une balle dans le barillet et a priori, battre les Britanniques est une formalité. Ceux-ci ne viennent-ils pas de se faire étriller par la Belgique, à Newcastle (59-88).\n\nComparativement au match contre la Grèce, l'équipe du coach Svetislav Pesic ne pourra pas compter sur deux joueurs importants, Nikola Milutinov et Dejan Davidovac, qui sont retournés au CSKA Moscou en raison des obligations du club en VTB League, plus Nemanja Dangubić repari à Patras. Par ailleurs, Stefan Jovic, blessé, est incertain. Mais... La Serbie a rappelé à la rescousse pas moins de cinq joueurs d'Euroleague du Partizan et de l'Etoile Rouge : Ognjen Dobrić, Luka Mitrović, Filip Petrusev, Uroš Trifunović et Aleksa Avramović. En plus de Marko Guduric, resté à Belgrade après la victoire de Fenerbahçe face au Partizan.\n\n\La fin des qualifications est arrivée, qui durent depuis très longtemps et dans ce format pour la première fois. Maintenant, tout se résume à un match où l'on cherche une victoire et une confirmation de l'effort fourni par plus de 40 joueurs en un an et demi. Malheureusement, nous n'avons pas utilisé la première balle de match à Athènes, maintenant, ce lundi, nous avons une nouvelle chance que nous méritions\, a déclaré Svetislav Pesic. \Il est important d'inclure au mieux ces six joueurs, qui ont rejoint l'équipe après leurs matchs d'Euroleague, dans notre système. La bonne chose est qu'ils ont déjà joué dans les qualifications et connaissent les grands principes. Nous aurons besoin d'un maximum de concentration pendant ces 40 minutes\.\n\nUne victoire et la Serbie se qualifiera pour la Coupe du monde. Sinon, il faudra que la Belgique s'incline à Mons face à la Turquie pour qu'elle se glisse par un trou de souris. Ne pas participer au tournoi mondial quadriennal serait une catastrophe pour un pays à la forte tradition de basket et de succès.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/654431/coup-de-tonnerre-largentine-ne-verra-pas-la-coupe-du-monde/\n\nPhoto : FIBA
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Le DG de l'Euroleague : \Nous avons un bel avenir, en particulier en Allemagne, en France et en Angleterre\
Le Directeur Général de l'Euroleague, l'Américain Marshall Glickman, s'est exprimé sur le podcast de Kyle Hines sur un certain nombre de sujets intéressants.\n\nIl évoque l'ambiance lors des matchs à Belgrade, il a parlé de sa relation avec le président de l'Euroleague, Dejan Bodiroga, mais aussi des centres de développement de l'Euroleague en Europe dont Paris.\n\n\Dejan est super. Je l'ai rencontré quand il jouait encore à Barcelone avec Saras (Jasikevicius), et Pesic était l'entraîneur. Il était incroyable en tant que joueur, comme Larry Bird. Il savait tout faire sur le terrain. C'est vraiment agréable de travailler avec lui. Il vient des Balkans, et ça amène une certaine mentalité et un regard intéressant sur les choses. Il m'a fait prendre un avion juste après Noël pour me rendre à Belgrade. Nous avons passé un bon moment en Serbie. J'ai eu l'occasion de ressentir ce qu'est Belgrade et j'ai vu dans l'exemple de Belgrade que toutes les décisions ne doivent pas être uniquement liées à l'argent. Belgrade est un centre de basket-ball et un centre mondial. Peut-être que comme à New York, tout le monde dans la ville aime le basket. J'étais vraiment excité. Croyez-moi quand je dis que j'écoute surtout mon fils, qui a 22 ans, et je vois ce qui l'intéresse. Il avait du mal à suivre l'Euroleague parce qu'il était habitué à la NBA, mais ensuite je l'ai emmené à Belgrade pour un match du Partizan. Après cela, tout était clair. Maintenant, il suit l'Euroleague chaque semaine.\\n\nMarshall Glickman a confirmé l'intérêt de l'Euroleague pour Paris, Londres et Dubaï.\n\n\Nous avons un bel avenir, en particulier dans des pays comme l'Allemagne, la France et l'Angleterre. Nous voulons voir une croissance continue en Italie. Tout simplement, il y a beaucoup de bonnes choses à Paris, Londres, Milan et Berlin. Nous parlons à Dubaï. Il y a une arena, il y a des gens, mais il n'y a pas de basket, il n'y a pas de culture basket, mais il y a un groupe de personnes qui veulent créer un club. J'aime toutes ces idées, même du côté politique. Ce serait un message de paix et d'amitié. Quant à Londres, les Lions font de gros progrès. J'étais au match, il y a beaucoup d'enthousiasme, peut-être pas comme à Athènes ou à Belgrade, mais les gens ne connaissent pas le basket. Tout progresse. Je vois définitivement la ligue se développer à l'avenir, je ne sais pas quand, mais je pense que nous allons nous développer. Aussi il y a Bologne, j'aime le projet là-bas. Bien sûr, les Russes aussi s'ils reviennent à un moment donné. Moscou et Saint-Pétersbourg, ce sont de belles villes. Un jour viendra où nous aurons des équipes dans des villes que vous n'imaginez pas, comme peut-être Helsinki ou Amsterdam. Il y a du potentiel dans de nombreux endroits à travers l'Europe.\\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Euroleague
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Euroleague : L'Argentin Leandro Bolmaro de retour à Barcelone
Selon les informations d'Encestando, le FC Barcelone a trouvé un accord avec l'arrière argentin Leandro Bolmaro (1,98 m, 22 ans) pour qu'il revienne dans le club où il a déjà évolué de 2018 à 2021.\n\nLeandro Bolmaro vient de faire une expérience peu fructueuse en NBA, que ce soit avec les Minnesota Timberwolves et le Utah Jazz, qui a décidé il y a quelques jours de couper son contrat après qu'il ait joué 14 matches à 0,4 point de moyenne. Depuis 2021, l'Argentin a passé le reste de son temps en G-League. Il est actuellement avec son équipe nationale pour tenter de la qualifier à la Coupe du Monde.\n\n\Le contrat qu'ils signent est pluriannuel et ils veulent qu'il rejoigne l'équipe de Jasikevicius le plus tôt possible, sans attendre l'été, comme cela a été dit au début,\ précise le site espagnol.\n\nPhoto : Euroleague
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Un Victor Wembanyama superman dans le money time donne la victoire aux Bleus sur la Lituanie
Avec son succès sur la Lituanie obtenu à Trélazé (70-63), l'équipe de France termine première du groupe K avec 10 victoires et 2 défaites. On vous présente ci-dessous le format de cette Coupe du Monde.\n\nContrairement au match aller en Lituanie (65-90), les Bleus ont du aller au charbon pour récolter ce succès. S'il a marché longtemps au diésel, Victor Wembanyama (15 points) a pris dans le money time ses bottes de sept lieus pour écarter un danger devenu pressant. Les trois-points de Nicolas Lang (3/3) ont été également très précieux alors que le rookie Bodian Massa (16 d'évaluation, le plus haut total des Bleus) a été la révélation du match. Cette équipe-là a manqué d'adresse (43,1%), mais comme pour toutes les autres des fenêtres, elle a montré qu'elle avait du coeur, et que la défense est toujours une assurances tous risques (14 balles perdues du côté lituanien).\n\n\n\n\nLes Lituaniens en tête\n\nLe public de Trélazé a réservé une ovation spéciale à Victor Wembanyama et aussi à l'ancien régional de l'étape, l'ex-Choletais Yoan Makoundou, alors que Vincent Collet réintégrait Terry Tarpey dans le cinq de départ aux côtés de Sylvain Francisco -c'est une promotion-, Paul Lacombe, Damien Inglis et Victor Wembanyama.\n\nLes Bleus sont entrés dans le match de façon beaucoup plus tranchante que face à la République Tchèque, mais ils sont tombés sur une équipe balte bien en place, rugueuse, et cela a amené un premier quart-temps où l'évolution au score s'est faite au compte-gouttes. C'est plus sur les séquences défensives que l'on pouvait s'enthousiasmer sinon sur ce alley-oop monstrueux de Victor Wembanyama avec Paul Lacombe au lancement. 11-14 avec un vilain 4/15 aux tirs pour les Français et 8 rebonds offensives à l'actif des Lituaniens après 10'.\n\n\n\n\nEntrée en fanfare de Bodian Massa\n\nLes paniers extérieurs de Nicolas Lang (7 points en 5 minutes) faisaient du bien alors que le Strasbourgeois Bodian Massa marquait ses premiers points en Bleu, un 2+1 puis un shoot à distance intermédiaire, un hook, et un dunk. Total : 9 points -et 2 interceptions- en 7 minutes. Cela s'appelle une entrée (très) réussie. C'est ainsi qu'avec une contre-attaque ponctuée d'un dunk de Juhann Begarin, la France passait un 12-0 à ses invités.\n\nAprès cette forte séquence, on a eu droit à une période de flottement sur le front offensif. Mais défensivement, les Bleus continuaient de mettre une pression maximale, ce qui explique le 32,3% de réussite aux shoots des Lituaniens avec un faiblard 3/13 à trois-points et aussi les 7 interceptions des Bleus. Voici pourquoi, malgré quelques cafouillis offensifs, la France maintenait ses distances avec la Lituanie : 27-19 et 35-27 à la mi-temps dont 10 points pour le seul Margiris Normantas.\n\n\n\nAprès ses 2 points à 1/6 en première mi-temps, Victor Wembanyama passait à la vitesse supérieure, mais les Bleus continuaient de piétiner en attaque -on peut mettre dans une autre catégorie ce panier exceptionnel déclenché derrière la planche par Yoan Makoundou. Vincent Collet secouait un peu ses troupes, et si les Lituaniens continuaient de développer leur jeu, ils souffraient face aux qualités athlétiques des Bleus. Après trois quarts-temps, l'écart était dans les mêmes eaux, 53-43.\n\n\nLa disette avant Wemby\n\nSauf que la France a connu une autre longue période de disette totale. A 53-50 à 6'11 de la fin, Vincent Collet rappelait Victor Wembanyama qui débloquait enfin le compteur sur deux lancers-francs. Mais ça ne tournait toujours pas rond et la Lituanie recollait au score à 4'27 du buzzer, 55-55.\n\nDevinez quoi. A 3'24, la Lituanie était passée en tête furtivement. 57-58. C'est un trois-points de Nicolas Lang qui a relancé la machine avant que Wemby prenne les choses en mains : un superbe turn around jumper, une ficelle à cinq mètres, un rebond défensif, deux lancers-francs, une défense énergique sur le porteur de balle, et la voie était définitivement dégagée. Une relance de Damien Inglis avec un dunk au bout de Terry Tarpey faisait soupirer de soulagement le public de Trélazé qui entonnait La Marseillaise.\n\nLa boxscore est ICI.\n\n\n\n\n\n\n\n\nLe format de la Coupe du Monde\n\nCe sera la première Coupe du monde organisée par plusieurs nations : les Philippines, le Japon et l'Indonésie du 25 août au 10 septembre 2023.\n\nLe tirage au sort se tiendra le 29 avril à Manille, Philippines.\n\n\n1ère phase (25 - 30 août)\n\n\n8 GROUPES DE 4 ÉQUIPES\n\nChaque équipe joue contre les trois autres équipes de son groupe pour un total de 48 matchs (3 matchs par équipe, 6 matchs par groupe)\n\nLes deux meilleures équipes de chaque groupe seront qualifiées pour le 2e tour.\nLes deux dernières équipes de chaque groupe disputeront les matches de classement pour les places 17 à 32.\n\n\n2ème phase (31 août - 4 septembre)\n\n\n4 GROUPES DE 4 ÉQUIPES\n\nLes résultats des trois matchs du 1er tour sont reportés à ce 2e tour.\nChaque équipe joue contre les deux équipes de son groupe qu'elle n'a pas affrontées au 1er tour pour un total de 16 matchs (2 matchs par équipe, 4 matchs par groupe).\n\n\nPhase finale\n\nLes perdants des quarts de finale joueront les matches de classement pour les places 5 à 8.\n\nPhoto : Victor Wembanyama (FIBA)
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Le programme de préparation de l'équipe de France pour la Coupe du Monde
A l’occasion d’une conférence de presse, en amont du match France-Lituanie qui se tient à Trélazé, le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat et le Manager Général du Team France Basket, Boris Diaw, ont dévoilé le programme de préparation à la Coupe du Monde 2023.\n\nLes Bleus seront réunis en stage à partir du lundi 24 juillet à Pau. Après un premier match face à la Tunisie le jeudi 27 juillet au Palais des Sports (7 200 places), ils se rendront à la Sud de France Arena de Montpellier (8 500 places) pour y affronter, le mercredi 2 août, une équipe européenne qualifiée à la Coupe du Monde. Ils termineront leur préparation, en France, par deux rencontres (mardi 8 et mercredi 9 août) face à l’Argentine puis la Lituanie à la Co’Met Arena d’Orléans (10 000 places).\n\nL'équipe de France se rendra ensuite en Lituanie pour jouer sa 5e rencontre de préparation, le vendredi 11 août, puis elle s’envolera vers l’Asie, le lundi 14 août, afin de disputer un dernier tournoi de préparation (lieu à déterminer), avant la Coupe du Monde.\n\nDateMatchLieuJeudi 27 juillet 2023France-TunisiePau – Palais des SportsMercredi 2 août 2023France-à déterminerMontpellier – Sud de France ArenaMardi 8 août 2023France-ArgentineOrléans – Co’Met ArenaMercredi 9 août 2023France-LituanieOrléans – Co’Met ArenaVendredi 11 août 2023Lituanie-FranceLituanieAvant la Coupe du Monde1 à 2 rencontres internationalesLieu à déterminer\n\n*Les horaires des rencontres seront annoncés dès les retours du ou des diffuseurs TV.\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Elie Okobo (FIBA)
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Le Cap-Vert devient le plus petit pays à se qualifier pour la Coupe du Monde
Retournement de situation : en infligeant à la Côte d'Ivoire sa deuxième défaite lors des qualifications (79-64), le Cap-Vert s'est qualifié pour la Coupe du Monde.\n\nLe Cap-Vert (571 966 habitants) est ainsi la plus petite nation à s'être qualifiée pour une Coupe du monde, battant le record précédemment établi par le Monténégro (600 000 habitants) lors de la Coupe du monde 2019.\n\nSi le pivot du Real Madrid, Walter Tavares a été essentiel dans ce succès avec ses 13 points et 5 rebonds, c'est l'ancien joueur de Lille, Roanne et Cholet, Ivan Almeida (20 points), qui a été le meilleur marqueur du Cap-Vert, alors que c'est un autre ancien joueur de la Ligue Nationale de Basket, Souleyman \Solo\ Diabate (12 points) qui l'a été pour les Ivoiriens.\n\nPhoto : Ivan Almeida (FIBA)
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Coupe du monde 2023 : le Monténégro décroche le dernier billet dans le groupe des Bleus
Placé dans le groupe K, celui de l’équipe de France, le Monténégro a décroché son billet pour la Coupe du monde en battant la République Tchèque dimanche soir. La Géorgie a pris le dernier ticket dans le groupe L.\n\nIl y a quatre ans, le Monténégro devenait la plus petite nation à disputer une Coupe du monde de basket. Désormais, il peut aussi être considéré comme le plus petit pays à se qualifier deux fois consécutivement. Pour composter leur billet, il fallait battre la République tchèque, déjà éliminée, lors de la dernière rencontre des qualifications. À Podgorica, les joueurs de Bosko Radovic ont écrasé leurs adversaires (88-70) après une entame à sens unique (32-14, 50-25 à la pause).\n\nLes Monténégrins ont affiché un excellent ratio passes décisives / pertes de balles (22 pour 7), avec un Nikola Ivanovic (17 points, 7 rebonds) en leader. Côté tchèque, seul le Limougeaud Tomas Kyzlink a tiré son épingle du jeu (12 points, 7 rebonds, 8 passes). Ainsi, le Monténégro se qualifie juste devant la Hongrie et Bosnie-Herzégovine dans un groupe K dominé par les Bleus, vainqueurs des Lituaniens dimanche soir.\n\nClassement final du groupe K\n1. France (10-2)\n2. Lituanie (9-3)\n3. Monténégro (7-5)\n4. Hongrie (6-6)\n5. Bosnie-Herzégovine (6-6)\n6. République Tchèque (3-9)\n\n\nLa Géorgie s’incline contre l’Islande mais verra la Coupe du monde\n\nDans le groupe L, l’Espagne et l’Italie étaient déjà qualifiés et s’affrontaient à Caceres (victoire des Italiens 68-72 sans incidence sur la première place de la Roja). C’est la Géorgie qui a pris le dernier billet malgré sa défaite contre l’Islande (77-80).\n\nLes coéquipiers de Giorgi Shermadini (24 points, 6 rebonds) et Tornike Shengelia (20 points, 6 rebonds, 5 passes) ont eu très chaud car ils se seraient fait éliminer en cas de défaite de 4 points ou plus. C’est la première fois que la Géorgie atteint la Coupe du monde.\n\n« C’était probablement le match que j’ai joué avec le plus d’émotions de ma carrière en sélection. Qualifier notre pays au mondial est un sentiment extraordinaire », dixit le capitaine courage Toko Shengelia, qui a multiplié les matches entre Euroleague et qualifications pour son pays ces derniers jours.\n\nClassement final du groupe L\n1. Espagne (8-2)\n2. Italie (8-2)\n3. Géorgie (5-5)\n4. Islande (5-5)\n5. Ukraine (4-6)\n6. Pays-Bas (0-10)\n\nPhoto : Monténégro (FIBA)
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Coup de tonnerre, l’Argentine n'ira pas à la Coupe du monde !
Vice-championne du monde en titre, l’Argentine ne verra pas la Coupe du monde 2023 ! L’Albiceleste a gaspillé une avance de 17 points dimanche soir contre la République Dominicaine, qui est elle qualifiée.\n\nQui l’eut cru ? L’Argentine, bourreau des Bleus en demi-finale de la dernière Coupe du monde en Chine et champion d’Amérique en titre, n’ira pas au mondial 2023. Une première depuis 1982 et neuf championnats du monde consécutifs. La République Dominicaine se qualifie elle pour sa troisième Coupe du monde de rang après 36 ans d’absence.\n\nDéjà battue à trois reprises pendant la phase de qualifications dans un groupe, l’équipe de Pablo Prigioni s’est faite surprendre par la République Dominicaine (79-75). Ce malgré ses 8 000 spectateurs à Mar Del Plata, et malgré la présence dans ses rangs de trois stars de l’Euroleague : Gabriel Deck (27 points à 10/15 aux tirs), Nicolas Laprovittola et Facundo Campazzo (10 points chacun).\n\nL’Albiceleste pourra s’en vouloir longtemps puisqu’elle menait 61-44 à deux minutes de la fin du troisième quart, avant de craquer offensivement devant la zone dominicaine. Les joueurs de Nestor Garcia, ont fini par passer devant à 57 secondes du terme. Ils peuvent remercier leur jeune étoile montante, Jean Montero, 19 ans, qui a inscrit 9 de ses 22 points dans le dernier acte !\n\n\nLe Brésil sauve sa peau en battant les Etats-Unis\n\nNotons malgré tout que l’Argentine a joué de malchance puisque les trois autres équipes du groupe F (Porto Rico, Mexique et Brésil) terminent avec le même bilan de 8 victoires et 4 défaites. D’ailleurs, les trois nations l’ont emporté dimanche soir : Porto Rico en battant la Colombie (80-87), le Mexique en dominant l’Uruguay (69-82) et le Brésil en écartant une nouvelle fois Team USA (83-76) !\n\nA Santa Cruz do Sul, les coéquipiers de Bruno Caboclo, 21 points à 8/12 aux tirs et 8 rebonds pour 26 d’évaluation, ont sécurisé leur ticket contre une faible équipe américaine, seulement mise en valeur par l’ancien NBAer Langston Galloway (19 points).\n\nTous les qualifiés de la zone Amérique - Groupe E : Canada, République Dominicaine, Vénézuela - Groupe F : Etats-Unis, Porto Rico, Mexique, Brésil\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/654424/coupe-du-monde-2023-le-montenegro-decroche-le-dernier-billet-dans-le-groupe-des-bleus/\n\nPhoto : Facundo Campazzo (FIBA)
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Vidéo : le résumé de France - Lituanie
Dimanche soir, l’équipe de France a sécurisé la première place de son groupe de qualification à la Coupe du monde en battant la Lituanie à Trélazé (70-63). Revivez le match avec les commentaires de BeIN Sports.\n\nPhoto : Victor Wembanyama (FIBA)
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Féminines : l’ASVEL signe une neuvième victoire de rang
Dimanche après-midi, l’ASVEL féminin a enregistré un neuvième succès consécutif toutes compétitions confondues en dominant Roche Vendée en Ligue Féminine.\n\n« On n’a pas encore atteint tout notre potentiel ». Dans les colonnes du Progrès, Sandrine Gruda affichait cette semaine toute sa détermination dans le sillage de la belle série collective de l’ASVEL féminin. Contre La Roche, les Lyonnaises ont poursuivi leur beau début d’année 2023 en signant une neuvième victoire de rang (85-69).\n\nUn succès bien construit autour des internationales : Sandrine Gruda (19 points à 7/13 aux tirs et 12 rebonds pour 24 d’évaluation en 27 minutes), Marine Johannès (16 points, 7 passes décisives), Alexia Chartereau (13 points, 5 passes) et Gabby Williams (9 points, 5 rebonds). Conséquence : l’ASVEL recolle à Bourges en tête de la Ligue Féminine avant un déplacement à Angers en quart-de-finale retour en Eurocup (+30 au match aller).\n\n\n\n\n\n\n\n\nUn quatuor s’échappe en LFB\n\nDerrière Bourges et l’ASVEL (12-2), Villeuneuve d’Ascq carbure. Les joueuses de Rachid Méziane ont passé 40 points aux Bretonnes de Landerneau, désormais avant-dernières de LFB. De quoi recoller à Lattes-Montpellier, qui affiche le même bilan de 11-3. Et agrandir le fossé avec le reste du peloton.\n\nCar derrière, c’est un tir groupé avec Roche Vendée, Basket Landes et Charleville-Mézières à 6-8 et Angers, Tarbes et Saint-Amand à 5-9. Landerneau et Toulouse sont en posture plus délicate avec respectivement des bilans de 3-11 et 2-12.\n\nLes résultats de la 14e journée de LFB\nBourges- Tarbes 70-64 /Revoir le match\nLattes Montpellier- Toulouse63-52/Revoir le match\nLyon- Roche Vendée85-69/Revoir le match\nLanderneau -Villeneuve d'Ascq52-92/Revoir le match\nBasket Landes- Charleville-Mézières80-67/Revoir le match\nSaint-Amand -Angers72-78/Revoir le match\n\nPhoto : Sandrine Gruda (ASVEL)
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NM1 : Ludovic Pouillart mis en examen pour viol sur mineur
Ludovic Pouillart, l’actuel coach d’Orchies (NM1), a été mis en examen en novembre 2022 pour « viol sur mineur de 15 ans par une personne abusant de l’autorité que sa fonction lui confère » pour des faits remontant à la période 2002-2004, selon 20 minutes.\n\nCe weekend, le site internet de 20 minutes a révélé l’existence de l’ouverture d’une information judiciaire pour « viol sur mineur » contre un ancien entraîneur de basket du pôle espoir de Caen mis en examen en novembre 2022. Il s’agit de Ludovic Pouillart, 46 ans, l’actuel entraineur d’Orchies en Nationale 1 (NM1), selon BeBasket.\n\nCette information fait suite à une plainte déposée en 2020 par une ancienne pensionnaire du pôle espoirs de Basse Normandie, Valérie L. - aujourd'hui âgée de 35 ans, passée professionnelle durant six saisons - pour « pour atteinte sexuelle ». Elle accuse son ancien entraîneur d’avoir profité de son jeune âge pour obtenir des relations sexuelles.\n\nLes faits se seraient déroulés entre fin 2002 et mai 2004 alors que l’ancien coach de Cergy-Pontoise, Gries-Oberhoffen et Rouen était âgé de 26 ans et qu’il entraînait la structure U15 du pôle espoirs. L’adolescente était alors âgée de 14 ans.\n\n\n\n\n\n\n\n\nDes mesures conservatoires en cours\n\nLe rapport de 20 minutes précise que le tribunal judiciaire de Caen a informé la Fédération française de basketball (FFBB) de la procédure en cours. Des mesures conservatoires ont été prises, ce qui signifie que Ludovic Pouillart n’a plus le droit d’encadrer des mineurs jusqu’à nouvel ordre. Une confrontation entre l'accusé et la plaignante devrait avoir lieu en avril.\n\nInterrogé par 20 minutes, le président du BC Orchies, Frédéric Szymczak, a affirmé ne pas être au courant de cette procédure. En attendant, l’enquête se poursuit et le coach, présumé innocent, continuera à diriger son équipe, qualifiée en poule haute de NM1.\n\nPhoto : Ludovic Pouillart
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Limoges : Javontae Hawkins s’en va, Marek Klassen le remplace
Javontae Hawkins ayant fait part aux dirigeants de sa volonté de départ, le Limoges CSP a décidé de se réajuster en engageant le meneur canadien Marek Klassen (1,85 m, 30 ans).\n\nInitialement, Javontae Hawkins était sous contrat jusqu’à l’été 2024. Mais, après avoir pris connaissance de son désir de départ, les dirigeants limougeauds ont accédé à sa demande. Ainsi, le CSP a libéré son ailier - le plus gros salaire de l’effectif version 2022-2023 -, qui était par ailleurs régulièrement décrié par les supporters limougeauds.\n\nL’Américain tournait à 12,4 points, 3,3 rebonds et 1,7 passe décisive en 28 minutes de moyenne sur les 33 matches qu’il a disputés entre Betclic Elite, BCL et Leaders Cup, mais avec des pourcentages en-dessous de ses standards (38,1 % aux tirs dont 34,2 % à 3-points) et 2,0 balles perdues de moyenne.\n\n\nMarek Klassen, le globetrotteur canadien\n\nPour le remplacer, Limoges n’a pas fait dans le poste pour poste en engageant un meneur : Marek Klassen. L’ancien étudiant en école de commerce est un underdog. Il a débuté sa carrière en Roumanie avant de franchir les échelons au fil des années.\n\nIl est passé par la Grande-Bretagne, la D2 turque, l’Ukraine, la Suède et la Pologne la saison dernière. Avant de découvrir cette saison la BCL avec les Tchèques de Nymburk (17,8 points, 7,2 passes, 4,4 rebonds en 28 minutes en championnat et 14,6 points et 8,8 passes en 31 minutes en BCL) puis l'Eurocup dans un rôle plus limité à Prometey, le club ukrainien délocalisé à Riga, pour 12 matches - 12 victoires - depuis décembre (7,5 points, 4,9 passes en 19 minutes en championnat).\n\n\n« On est face à un changement important »\n\nDans le communiqué d’annonce, le directeur sportif Kevin Anstett a précisé les détails de ce changement relativement inattendu. « Pendant la trêve, Javontae (Hawkins) m'a sollicité pour demander son départ. Après de longues conversations, j'ai accepté sa requête mais il y a forcément un sentiment de déception dû à son départ prématuré. Ceci étant, cela nous a permis de rééquilibrer l'équipe en signant Marek (Klassen), qui a un profil beaucoup plus créateur. Il va pouvoir nous aider avec son jeu de passe, et permettre à Jayvon (Graves) de retrouver son poste naturel (poste 2). Maintenant, nous sommes tous focus sur notre objectif des playoffs pour cette fin de saison. »\n\nConstat partagé par le coach Massimo Cancellieri. « On est face à un changement important pour nous. Avec Marek, nous avons fait un choix différent. Nous avons voulu prendre un meneur de jeu combo qui va aider Bryce (Jones) et l'équipe dans la construction du jeu. Il s'agit d'un profil totalement différent d'Hawkins. Je pense que ça peut marcher. Nous aimons sa façon d'aider l'équipe et de construire le jeu pour lui mais aussi pour les autres. »\n\n\n\n\n\n\n\nPhoto : Javontae Hawkins (Tuan Nguyen)
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Euroleague : Sasha Vezenkov nommé MVP du mois de février
Déjà favori pour le titre de MVP de la saison, l’ailier bulgare de l’Olympiakos Sasha Vezenkov (2,06 m, 27 ans) vient d’être élu meilleur joueur du mois de février en Euroleague.\n\nLeader invaincu en février (4-0), l’Olympiakos voit logiquement son joueur le plus productif être nommé MVP du mois. Sasha Vezenkov, grand favori pour le titre de MVP de la compétition, est le leader statistique en points (18,5), en rebonds (7,4) et en évaluation moyenne (23,5) sur ce dernier mois.\n\nDéjà élu MVP du mois de novembre, l’international bulgare n’est que le quatrième joueur à recevoir cette distinction deux fois dans une saison d'Euroleague en 18 années d'existence. Un exploit accompli par Ante Tomic (2013-2014), Shane Larkin (2019-2020) et Nikola Mirotic (2019-2020 et 2021-2022).\n\nPhoto : Sasha Vezenkov (Euroleague)
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Les 7 conseils d’un international polonais de 30 ans qu’il aurait aimé connaître quand il était plus jeune
Dans un post en anglais sur les réseaux sociaux, l’international polonais Tomasz Gielo (2,04 m, 30 ans) a divulgué 7 conseils qu’il aurait aimé connaître à l’âge de 20 ans.\n\nTomasz Gielo est un ailier-fort international polonais. Formé en NCAA, il a passé cinq saisons dans le championnat d’Espagne à Badalone, Tenerife ou Andorre, avec deux saisons européennes au compteur et un trophée de la Coupe Intercontinentale en 2020. Il a également connu furtivement l’Allemagne, la Grèce et il joue cette saison à Merkezefendi, en Turquie. Voici ses sept conseils :\n\n1. Vous n'aimerez pas tous vos coachs\n\n« C’est un conseil d'un de mes coéquipiers vétérans du début de ma carrière qui m'est resté jusqu'à présent. Durant toute sa carrière, il m’a dit qu’il n’avait eu qu'un seul entraîneur qu'il aimait vraiment et avec lequel il était resté en contact. Dure vérité : le travail d'un entraîneur n'est pas d'être votre ami. Il a un objectif pour une équipe et un travail à protéger. Il doit s'occuper de 12 joueurs, ce qui signifie qu'il doit gérer 12 ego différents. Ne vous attendez pas à ce que votre coach vous accorde l'attention que vous pensez mériter. »\n\n2. Concentrez-vous non pas sur les endroits où vous voulez être, mais sur le type de personne que vous voulez devenir dans le processus\n\n« Le dicton dit : \Nous planifions, Dieu rit\. La vérité, c’est que vous avez moins de contrôle sur les équipes pour lesquelles vous jouez que vous ne le pensez. Le sport professionnel est un secteur d'activité comme un autre. Des changements se produisent. Votre équipe peut perdre un match, vous découvrez que votre entraîneur a été viré le lendemain et votre agent vous dit que l'équipe veut faire des changements, et vous devez trouver une nouvelle équipe pour laquelle jouer. Avec le temps et l'expérience, vous voyez que souvent ces situations ne sont pas seulement la faute d'un joueur, cela fait simplement partie du business. »\n\n3. Vous ne regretterez jamais d'avoir choisi vos objectifs plutôt qu'une fête ou un événement social\n\n« Pas grand-chose à expliquer ici, mais surtout quand nous sommes jeunes, nous ressentons le besoin de socialiser avec les autres et de faire partie d'un groupe, de sentir que nous appartenons. Cela finira par entrer en collision avec vos objectifs. J'ai appris très tôt que ma priorité était le basket et mon rêve. Cependant, je me souviens encore des moments où je me sentais mal de refuser une invitation à une fête, de manquer la fête d'anniversaire de quelqu'un le week-end à cause d'un match... Avec le recul, les décisions semblaient plus évidentes et payantes, mais ce n'est que lorsque je suis devenu plus âgé que certains de mes amis ont abordé ce sujet et ont dit qu'ils ne pouvaient pas toujours comprendre mes décisions à l'époque. Mais ils les respectent maintenant. »\n\n\n\n\n\n\n\n4. Vos rêves et votre éthique de travail peuvent vous mener là où vous voulez être, mais tout le monde ne fera pas ce voyage avec vous\n\n« Il y a toujours un prix caché à payer pour atteindre ses objectifs, et vous ne pouvez pas vous attendre à tout savoir à l'avance. J'ai la chance de réaliser mon rêve de devenir un athlète professionnel. Mais c'est venu avec des choses que je ne comprenais pas à l'époque où j'étais plus jeune. Meilleur exemple ? Le manque de temps en famille. J'ai passé Noël avec mes parents deux fois au cours des 12 dernières années. La plupart de mes coéquipiers en grandissant, avec qui je m'entraînais et rêvais de devenir pro, n'ont pas réussi. D’un côté, je me sens extrêmement béni. D'un autre côté, vous ne réalisez pas que ce voyage devient solitaire et qu'il n'est pas destiné à tout le monde. »\n\n5. Vous ne regretterez jamais d'avoir défendu votre coéquipier si vous voyez quelque chose de mal ou d'injuste se faire... peu importe les conséquences\n\n« J’essaie de vivre avec un ensemble de valeurs - en partie inculquées par mes incroyables parents et en partie par les expériences de ma vie. La vie vous testera. Alors faites attention à ce que vous dites que vous êtes car la vie ira à coup sûr vous mettre dans une situation où vous devez le prouver. Non seulement aux autres mais surtout à vous-même. Allez-vous défendre les valeurs auxquelles vous dites croire ? Ayant déjà traversé quelques-unes de ces situations et devant souvent faire face aux conséquences, je ferais bien mieux d'avoir payé le prix mais de savoir qui je suis vraiment et ce que je représente. Ce n'est pas pour la gratitude de votre coéquipier, ni pour la publicité. C'est pour vous. »\n\n6. Chaque pays a une culture différente, mais les gens se ressemblent plus que vous ne le pensez\n\n« Depuis mes 18 ans, j'ai vécu dans six pays différents. Chacun avec sa langue et sa culture. Ce qui est étonnant, c'est que la vie, en général, est très similaire malgré toutes ces différences. Les gens ont les mêmes émotions et font face à des problèmes similaires. Nous sommes beaucoup plus semblables que différents, ce qui me fait croire que les personnes les plus fermées d'esprit sont celles qui ne voyagent jamais et deviennent prisonnières de l'idée que les autres nationalités sont \généralement mauvaises\ ou \hostiles\. »\n\n\n\n\n\n\n\n7. Le basketball ne vous définira que si vous le laissez faire\n\n« À 30 ans, je peux dire que j'ai passé plus de temps dans ma vie à être basketteur qu'autre chose. Toute ma vie tourne désormais autour du basket. Et si vous élargissiez un peu votre chronologie ? Et quand tu auras 80 ans ? Vous passerez plus de temps dans la vie à ne pas être un joueur de basket. Comment allez-vous gérer cela ? D'où viendra votre valeur ? Pouvez-vous trouver le succès en dehors du terrain et subvenir aux besoins de votre famille ? Répondre à ces questions détermine la façon dont vous gérez votre carrière sur et en dehors du terrain. »\n\nBonus (vidéo)\n\n« Profitez de la balade, elle passe plus vite que vous ne le pensez. Je terminerai en laissant simplement ce joyau d'Isaiah Thomas » (vidéo en anglais)... Comprenez, en quelques mots, profitez des meilleurs moments de votre carrière.\n\n\n\nPhoto : Tomasz Gielo (FIBA)
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La liste des 32 pays qualifiés pour la Coupe du monde 2023
Un grand absent : l’Argentine, plusieurs nations néophytes parmi lesquelles le Soudan du Sud, le Cap-Vert ou la Géorgie, et les principales nations européennes dont la France... découvrez la liste des 32 nations qualifiées pour la Coupe du monde 2023.\n\nSans les joueurs NBA et la majeure partie de ceux d’Euroleague, les fenêtres internationales ont livré leur verdict. On connait désormais les 32 pays qualifiés pour la Coupe du monde 2023, qui se déroulera au Japon, aux Philippines et en Indonésie du 25 août au 10 septembre prochains. On fait le point, zone par zone.\n\n\nZone Europe\n\nDans la zone Europe, les huit nations les mieux classées au ranking FIBA ont obtenu leur ticket pour le Mondial. Certaines, comme la France ou l’Espagne, sans trembler. D’autres, comme la Serbie, au ras des pâquerettes.\n\nOn note la qualification de la Finlande, première nation à avoir composté son ticket, du Monténégro, de la Lettonie - absente du dernier Euro - ou encore de la Géorgie pour la première Coupe du monde de son histoire... arrachée au point average au dépens de l’Islande.\n\nOn note en revanche l’absence de la Pologne - demi-finaliste de l’EuroBasket 2022 -, de la Turquie, la Croatie, la Belgique, la République Tchèque ou encore la Bosnie-Herzégovine.\n\nLes 12 pays qualifiés : Allemagne, Espagne, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Monténégro, Serbie, Slovénie.\n\n\n\n\n\n\n\n\nZone Amériques\n\nGrande victime des fenêtres internationales, l’Argentine, vice-championne du monde en titre et habituée à jouer les premiers rôles des compétitions majeures de ces dernières années (4e au ranking FIBA), ne disputera pas la prochaine Coupe du monde. Une première depuis 1982. Il y a quatre ans, la Slovénie avait subi le même sort alors même qu’elle était championne d’Europe en titre.\n\nDimanche à domicile, à Mar del Plata, l’Albiceleste a été renversée par la République Dominicaine (75-79). En revanche, le Brésil s’est sorti d’une situation délicate en battant une équipe des Etats-Unis largement remaniée lors de la dernière journée. Si l’on excepte l’Argentine, les 7 autres meilleures nations de la zone « Amériques » au classement FIBA seront présentes.\n\nLes 7 pays qualifiés : Brésil, Canada, États-Unis, Mexique, Porto-Rico, République Dominicaine, Venezuela.\n\n\n\n\n\n\n\n\nZone Afrique\n\nDans la zone Afrique, le Cap-Vert est devenu le plus petit pays à se qualifier pour un Mondial. Renforcé par le pivot du Real Madrid Walter Tavares, l'archipel de 590 000 habitants a composté son billet en dominant la Côte d'Ivoire, déjà qualifiée.\n\nUn autre pays connaitra sa première Coupe du monde : le Soudan du Sud. Renforcé de l'ancien ailier NBA Luol Deng, la 63e nation mondiale sera de la partie. En revanche, les trois nations les mieux classées du continent, le Nigeria, la Tunisie et le Sénégal, ne seront pas du rendez-vous mondial. Trois absents de marque.\n\nLes 5 pays qualifiés : Angola, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Égypte, Soudan du Sud.\n\n\n\n\n\n\n\n\nZone Asie-Océanie\n\nAucune surprise majeure n’est à noter du côté de la zone Asie-Océanie si ce n’est l’absence de la Corée du Sud (36e au classement FIBA). Troisième nation mondiale, l’Australie avait son billet en poche depuis la dernière fenêtre. Les organisateurs - le Japon et les Philippines - seront bien de la partie, comme l'Iran.\n\nLes 8 pays qualifiés : Australie, Chine, Iran, Japon, Jordanie, Liban, Nouvelle-Zélande, Philippines.\n\nIl faut désormais attendre le 29 avril, date du tirage au sort qui aura lieu à Manille, pour connaitre les groupes, et donc les futurs adversaires des Bleus en première phase.\n\nLe format de la Coupe du Monde\nCe sera la première Coupe du monde organisée par plusieurs nations: les Philippines, le Japon et l’Indonésie du25 aoûtau10 septembre 2023. Elle aura lieu en trois phases.\n1e phase (25 – 30 août) : 8 groupes de 4 équipes\nChaque équipe joue contre les trois autres équipes de son groupe pour un total de 48 matches (3 par équipe, 6 par groupe). Lesdeux meilleures équipesde chaque groupe seront qualifiées pour le 2e tour. Lesdeux dernières équipesde chaque groupe disputeront les matches de classement pour les places 17 à 32.\n2e phase (31 août – 4 septembre) : 4 groupes de 4 équipes\nLes résultats des trois matches du 1er toursont comptabilisés lors du 2e tour. Chaque équipe joue contre les deux équipes de son groupe qu’elle n’a pas affrontées au 1er tour pour un total de 16 matches (2 par équipe, 4 par groupe).\nPhase finale (5 - 10 septembre)\nLes perdants des quarts de finalejoueront les matches de classement pour les places 5 à 8.\n\nPhoto : Evan Fournier - Guerschon Yabusele / Equipe de France (FIBA)
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ITW Mathias Lessort (Partizan Belgrade): «Ce que je vis ici avec les fans, je ne l’avais jamais vécu avant»
Mathias Lessort a franchi un cap cette saison, au point d’être nommé parmi les candidats au titre de MVP de la saison régulière d’Euroleague. Nous l’avons retrouvé en Serbie du côté de Belgrade, sa ville d’adoption, où le pivot martiniquais (2,05 m, 27 ans) brille de mille feux avec le Partizan.\n\nDans les couloirs de la Stark Arena, bon nombre d’irréductibles du Partizan Belgrade attendent leurs héros pour un cliché ou quelques secondes de partage. Après la rencontre face à Fenerbahçe, une adolescente saute pratiquement au plafond quand Dante Exum, premier à sortir du vestiaire, accepte de prendre une photo avec elle. Cette scène de joie, c’est un classique à la serbe. Chaque semaine a son lot de surprises quand on est un joueur du Partizan, soutenu par environ 17 000 supporters à chaque rencontre.\n\nMathias Lessort, deuxième meilleure évaluation moyenne de toute l'Euroleague (13,0 points, 7,5 rebonds pour 20,5 d’évaluation en 31 minutes de moyenne) et nommé parmi les cinq candidats au titre de MVP de la saison, vit des moments hors du temps sur la planète basket depuis Belgrade. Il y a quelques semaines, le pivot tricolore a été intercepté après un match par un supporter... qui lui a demandé d’être son témoin de mariage. Un exemple parmi d’autres qui témoigne de l’atmosphère si spéciale qu’il règne à la Stark Arena.\n\nDans cet antre surchauffé du basket, Mathias Lessort nous a accordé quelques minutes. Le temps nécessaire pour parler de son évolution, de son rôle au Partizan, de sa relation avec Zeljko Obradovic et les supporters, de la popularité du basket serbe... et de son envie de reporter le maillot de l’équipe de France malgré le fait de jouer sur le poste le plus fourni chez les Bleus. Entretien.\n\nMalgré votre grosse performance, comment analysez-vous cette défaite contre Fenerbahçe ?\n« C’est une défaite difficile, ça s’est joué à peu de choses. Défensivement, on n’a pas assez répondu présent. Dernièrement en Euroleague, on arrivait à laisser nos adversaires en-dessous des 70-80 points. En les laissant inscrire quasiment 100 points, on a réduit notre chance de gagner par deux.\n\nVous venez d’être nommé parmi les candidats au titre de MVP de la saison régulière d’Euroleague. Comment situez-vous cette performance ?\nJ’essaie de ne pas trop y prêter attention. Après, ça fait toujours plaisir que mes performances soient reconnues, de faire partie des cinq joueurs dans la course au MVP. Mais pour être totalement honnête, ça m’a plus embêté de ne pas être parmi les meilleurs défenseurs de l’année que ça m’a fait plaisir d’être dans les candidats au titre de MVP. La défense, c’est vraiment un secteur qui me tient à cœur. J’essaie de tout faire pour aider mon équipe à gagner, et c’est avant tout en défense que je dois être performant.\n\nIl y a encore peu de temps, vous ne jouiez qu’une poignée de minutes en Euroleague. Aujourd’hui, vous faites partie des joueurs les plus utilisés de la ligue. Comment l’expliquez-vous ?\nLa clé, c’est la façon dont je suis utilisé. Mon coach et mon équipe me font confiance. Ils me donnent l’opportunité d’être sur le terrain. C’est le plus important car on ne peut pas bien jouer si on n’est pas sur le parquet. Avant, je n’ai pas eu l’opportunité de montrer ce que je pouvais faire, j’ai toujours eu un rôle limité avec des minutes réduites. Pour la première fois, j’ai un rôle important et j’essaie de contribuer du mieux que je peux en donnant le maximum que j’ai sur le terrain, à chaque match, chaque minute.\n\n\n« Dans la vie de tous les jours, Zeljko Obradovic a toujours cette exigence qu’on lui connait mais il est beaucoup plus serein et calme. On peut discuter de tout et de rien. Il aime bien rire, faire la fête, faire des blagues à l’entraînement. Il est simple. »\n\nComment décririez-vous votre relation avec votre coach Zeljko Obradovic ?\nOn s’entend très bien. On a une très bonne relation sur et en dehors du terrain. C’est quelqu’un comme j’aime : il est honnête, droit, il connait très bien le basket. Avec lui, on peut parler ouvertement sans avoir besoin de prendre des pincettes. Ce n’est pas quelqu’un qui parle dans ton dos, il n’hésite pas à aller à la confrontation avec ses joueurs. Parfois, il y a des « embrouilles » mais c’est toujours dans le sens du jeu. C’est toujours avec la volonté d’aider l’équipe à gagner, il n’y a jamais rien de personnel. On reste tous des compétiteurs, avec l’envie de gagner ensemble. Quand on a des choses à se dire, on se les dit.\n\nComment est-il au quotidien ? Est-il aussi expressif que sur le banc ?\nPas vraiment (sourire). Il est beaucoup plus calme au quotidien. Sur le parquet, il a envie de gagner et il essaie de donner de l’énergie à ses joueurs. Gagner et être intense, ça lui tient vraiment à cœur donc il a toujours beaucoup d’exigence avec nous. Mais en dehors, dans la vie de tous les jours, aux entraînements, il a toujours cette exigence mais il est beaucoup plus serein et calme. On peut discuter de tout et de rien. Il aime bien rire, faire la fête, faire des blagues à l’entraînement. Il est simple.\n\nAvant cette défaite contre le Fener, le Partizan était à 8-2 sur les 10 derniers matches. Comment expliquez-vous ce retournement de situation, après une première partie de saison moins productive ?\nOn était même à 9-2 sur les 11 derniers matches (sourires). La clé, c’est la défense. Limiter les équipes en-dessous des 70-80 points ou presque, ça nous donne de bonnes chances de gagner. Parce qu’offensivement, c’est difficile de nous garder en-dessous de 80 points. Si on arrive à maintenir les équipes en-dessous de 75 points, on multiplie nos chances de gagner par deux.\n\n\n« En déplacement, les supporters nous accompagnent partout. À Munich, on était quasiment chez nous. Ce qu’on vit en tant que joueur du Partizan Belgrade, c’est exceptionnel »\n\nOn vous a vu témoin d’un mariage au mois de janvier. Pouvez-vous nous raconter cette histoire ?\nC’est complètement fou. C’est un supporter qui a demandé sa femme en mariage à la mi-temps d’un match. Puis, après la rencontre, il est venu me voir. Je pensais qu’il venait pour me demander une photo, comme c’est souvent le cas après les matches. Mais non, il m’a demandé d’être son témoin. Il était tout tremblant, il avait les larmes aux yeux. Même moi, ça m’a ému. Sur le coup, j’étais choqué, je ne savais pas trop quoi lui dire. On ne se connaissait pas donc je ne pensais pas qu’il allait me demander ça. Maintenant, on a fait connaissance, on a pu parler. C’est quand même assez fou parce que je n’avais jamais été témoin d’un mariage. Ça prouve à quel point les gens nous considèrent et nous respectent ici. C’est touchant. Je ne pouvais qu’accepter.\n\nC’est un exemple parmi d’autres vis-à-vis de la ferveur des supporters du Partizan...\nExactement. En plus, aujourd’hui, il y avait un match de foot du Partizan juste avant donc les supporters ont enchainé les deux matches. C’est vous dire à quel point les supporters sont fanatiques. C’était une journée Partizan pour eux ! Ils n’ont pas fait de choix entre le foot et le basket : ils ont fait les deux. Malheureusement, c’était deux défaites ce soir mais bon, ils étaient là du début à la fin (rires). Plus globalement, ils sont là à nous pousser à tous les matches, ils nous encouragent. Je les ai déjà remerciés une centaine de fois et ce ne sera jamais assez par rapport à ce qu’ils nous donnent.\n\n\n\nVous avez joué à l’Etoile Rouge il y a quelques saisons. Qu’est-ce qui différencie les deux clubs ?\nIci, on a une salle de quasiment 20 000 places qui est quasiment remplie toutes les semaines en Euroleague. Il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Du temps où je jouais à l’Etoile Rouge, il y a quelques matches où ce n’était pas rempli, là tout le temps c’est le cas. Après, je ne vais pas dire que tel club est mieux que l’autre. Certains estiment que c’est plus chaud au Pionir, d’autres que c’est plus chaud ici (à la Stark Arena). Chacun a son avis là-dessus. Mais, ce que je ressens ici avec les gens, avec les fans, je ne l’avais jamais vécu de ma vie. Ici, ils nous supportent. En déplacement, ils nous accompagnent partout. À Munich, on était quasiment chez nous. Ce qu’on vit en tant que joueur du Partizan Belgrade, c’est exceptionnel.\n\nQuand vous croisez un supporter de l’Etoile Rouge...\n(Il coupe) Ils sont tranquilles. Dans les tribunes, ils sont fervents mais, dans la vie de tous les jours, ils ne vont pas venir t’insulter, te dire « pourquoi t’es parti chez l’ennemi ». Parfois, ça m’arrive même de prendre des photos avec des supporters de l’Etoile Rouge et ils ne sont pas virulents. Ils me disent « on aime bien comment tu joues », « on aurait aimé que tu reviennes ». Je n’ai jamais eu de problème avec les fans. On respecte les fans adverses, les fans adverses respectent les joueurs. C’est très bien comme ça.\n\n\n« J’ai vu des photos de bébé à la naissance avec des draps du Partizan dessus. C’est culturel. Si on ne le vit pas, si on ne le voit pas au quotidien, c’est difficile de comprendre à quel point c’est ancré »\n\nDe votre point de vue, quelles sont les différences majeures entre les supporters en Serbie et en France ?\n(Sourire) En France, il y a des supporters. En Serbie, ce sont des fans. Le seul club français qui a des vrais ultras, c’est Limoges. Ici, c’est incomparable. Il y a un truc qu’il n’y a pas ailleurs. Ils vont au foot, ils vont au basket juste après, et je pense que ça va chanter encore longtemps dans les rues. C’est une culture. J’ai vu des photos de bébé à la naissance avec des draps du Partizan dessus ! Ils grandissent là-dedans, c’est de famille. Si on ne le vit pas, si on ne le voit pas au quotidien, c’est difficile de comprendre à quel point c’est ancré. Par exemple, je suis fan de l’Olympique de Marseille mais je ne vais pas forcer mon fils à être fan de l’OM. Alors qu’ici, ils n’ont pas le choix, c’est culturel. Il n’y a qu’à voir ce supporter dont on parlait tout à l’heure : on se connaissait à peine et il m’a demandé d’être témoin à son mariage !\n\nCette ferveur populaire, est-ce ce qu’il manque au basket français pour passer un cap ?\nOui et non. Je dirais que c’est plus que c’est lié à la place du sport et du basket en France. Si l’on reste dans l’exemple du foot, il y a des ultras en France. Ils vont au match et c’est pareil qu’ici pour certains clubs. Je pense que c’est davantage lié à la place du basket. Ce n’est pas qu’il n’y a pas de fans de sport en France, il y en a, mais c’est plutôt que le basket n’a pas encore cette place dans le sport en France. Mais on voit clairement que l’engouement du basket en France est en train de monter. Dans les années à venir, j’espère qu’on pourra comparer les ambiances dans les salles à celles d’ici. Ce sera que du plus pour le basket français.\n\n\n\n\n\nÀ titre personnel, vous avez franchi un cap dans votre carrière cette saison. Quelles sont vos ambitions pour la suite ?\nGagner des matches, aller aux playoffs, pourquoi pas aller au Final Four d’Euroleague avec le Partizan. Et surtout ramener au club ce titre de Ligue Adriatique (ABA League) que l’on n’a plus gagné depuis longtemps. Je ne vois pas beaucoup plus loin que ça. Je franchis les étapes une par une, c’est ce que j’ai fait depuis le début de ma carrière. Je ne vois pas plus loin que le moyen terme. Et c’est peut-être utopique de dire ça maintenant mais je pense qu’on a encore une chance d’atteindre le top 4 en Euroleague pour jouer les playoffs d’Euroleague avec l’avantage du terrain. Je pense que je n’ai pas besoin de donner plus d’explications (sourires).\n\nRetourner en équipe de France, est-ce un objectif majeur pour vous ?\nC’est une chose à laquelle je pense. Mais je n’ai aucune maîtrise là-dessus. Je dois d’abord me concentrer sur le terrain. Si ça m’ouvre de nouveau cette porte-là, alors tant mieux. Sinon, je profiterai de mon été, je me remettrai au travail pour être le plus performant possible et faire gagner mon équipe. »\n\n.\n\n.\n\nÀ Belgrade (Serbie).\n\nPhoto : Mathias Lessort (Euroleague)
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Javontae Hawkins (ex-Limoges) fait son retour à Bonn
L’ailier américain Javontae Hawkins (1,96 m, 29 ans) souhaitait quitter Limoges. Il est officiellement de retour en Allemagne, à Bonn.\n\nCe lundi matin, Limoges officialisait le départ de Javontae Hawkins, remplacé par le meneur Marek Klassen. Le CSP affichait publiquement la volonté de départ de l’ailier américain, initialement sous contrat jusqu’à l’été 2024. Quelques heures plus tard, on connait sa nouvelle destination : Bonn, là où il avait cartonné la saison dernière. L’actuel deuxième de Bundesliga (18-2) et leader de son groupe en BCL (3-0) était en quête d’un remplaçant médical depuis deux mois, avec la blessure de Jeremy Morgan.\n\n« Après avoir cherché un joueur pendant deux mois, nous n'avons même pas eu à penser à faire revenir Hawk lorsque cette opportunité s'est présentée. Je suis très heureux que le club, avec les sponsors, ait fait cet investissement et je suis également reconnaissant qu'il ait choisi notre offre et non une meilleure financièrement », a souligné le coach finlandais Tuomas Lisalo par communiqué de presse. Rappelons qu’il était initialement le plus gros salaire de l’effectif limougeaud 2022-2023.\n\nEn France, l’Américain tournait à 12,4 points, 3,3 rebonds et 1,7 passe décisive en 28 minutes de moyenne sur les 33 matches qu’il a disputés entre Betclic Elite, BCL et Leaders Cup, mais avec des pourcentages en-dessous de ses standards (38,1 % aux tirs dont 34,2 % à 3-points) et 2,0 balles perdues de moyenne.\n\n\n\nPhoto : Javontae Hawkins (FIBA)
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Pablo Prigioni après la non-qualification de l’Argentine : «Ça va être très dur de regarder la Coupe du monde à la télé»
Battue par la République Dominique à Mar Del Plata, l’Argentine ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du monde. Une première depuis 1982. L’entraîneur Pablo Prigioni et son meneur Facundo Campazzo sont inconsolables.\n\nL’Argentine n’ira pas à la Coupe du monde en août prochain. La faute notamment à la République Dominicaine, qui a renversé l’Albiceleste dimanche soir alors qu’elle comptait 17 points de retard à 12 minutes de la fin du dernier match de qualification. Et à un concours de circonstance qui l’a exclu du top 3 de son groupe. Son coach, Pablo Prigioni, ne cherche pas d’excuses.\n\n« Évidemment, c'est un coup très dur. À de nombreux moments du match, on a cru maîtriser la situation mais on n'a pas réussi à garder notre calme dans le dernier quart-temps pour maintenir l'écart, voire l'augmenter. C'est ce qui se passe lorsque vous jouez un gros match et que vous ne le fermez pas : les doutes s’installent et vous commettez des erreurs. On a joué trop vite, on a perdu des ballons et ça a pesé sur la défense. Ils se sont rapprochés et quand ils ont pris les devants, nous n'avions pas la force de mieux jouer. Un grand bravo à la République dominicaine qui a joué avec un mental d’acier, qui a remporté un match sur lequel elle a travaillé et dans lequel elle a été patiente à des moments clés, avec notre aide... J’ai beaucoup de tristesse pour tous les garçons et l'effort qu'ils ont tous fait. Certains plus que d'autres, mais nous étions tous très excités de nous qualifier pour la Coupe du monde. Cela n'a pas été possible mais ce n'est pas uniquement parce qu'on a perdu ce match, on a fait d’autres erreurs durant ces 12 matches. J’assume l'entière responsabilité de cet échec. L'équipe a traversé de très bons moments et celui-ci est très difficile, nous devons l'accepter en tant que groupe. C'est un coup très dur et ça va faire très mal de le regarder à la télévision », a-t-il confié en conférence de presse dans des propos repris par les médias argentins.\n\n\n\n\n\n\n\nSa star, Facundo Campazzo, auteur de 10 points à 3/12 aux tirs et 5 passes décisives dimanche soir, a lui aussi affiché une grande détresse après la rencontre.\n\n« C’est une m**** de ne pas aller à la Coupe du monde. On n'a pas bien joué, on est devenus trop prévisibles en deuxième mi-temps. Il faut rendre hommage à la République Dominicaine, qui a fait un grand match, qui a su bien nous défendre. Maintenant, nous devons être plus unis que jamais et continuer à travailler, il n'y a pas d'autre option. Ce sentiment est horrible, mais je préfère être avec mes frères ici à ressentir ce sentiment de merde que d'être dans un autre endroit. Nous devons avancer. Ça craint de ne pas aller à la Coupe du monde, mais la mentalité doit maintenant être de penser à la suite avec ce groupe. Aux Argentins, je dis merci et désolé. S'il faut souligner quelque chose, c'est bien l'engagement de cette sélection. Nico (Lapprovitola) a joué avant-hier en Euroleague, Tortu (Gabriel Deck) jeudi, et ils étaient tous là. Les conclusions devront être tirées plus tard. Faire partie de l'équipe nationale est la plus belle chose qui soit. Quand les choses vont bien, nous faisons des compromis. Maintenant qu’elles vont mal, il faut maintenir le même engagement, la même volonté de continuer à écrire notre propre histoire. Il va y avoir des pages blanches maintenant, mais nous voulons continuer à être ensemble. Il faut aller de l’avant, laisser passer rapidement cette année et revenir plus fort. »\n\nPhoto : Facundo Campazzo (FIBA)
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Jean-Pierre Siutat candidat à la présidence de FIBA Europe
Dans un entretien à L’Equipe, le président de la Fédération française de basket Jean-Pierre Siutat (64 ans) a confirmé qu'il allait se présenter à l’élection de la présidence de FIBA Europe en mai prochain.\n\nPrésident de la FFBB depuis 2010, d'abord comme intérimaire puis élu en 2012 et réélu à deux reprises en 2016 et 2020, Jean-Pierre Siutat est entré dans son dernier mandat à la fédération française. À 64 ans, il brigue désormais un mandat à la présidence de FIBA Europe, l'instance européenne de la Fédération internationale de basket.\n\n« J'avais annoncé dès 2020 que ce mandat fédéral serait le dernier. J'ai une expérience à la FIBA, comme premier vice-président de la FIBA Europe et membre du bureau mondial depuis 2014. Je me lance car j'en ai l'énergie, je pense être capable de faire évoluer les choses en Europe », a confié le dirigeant français à L'Equipe.\n\n\n\n\n\n\n\nÀ ce titre, il espère notamment jouer un rôle dans le développement du 3x3 mais aussi et surtout améliorer les relations entre l'Euroleague et la FIBA.\n\n« On doit mettre en oeuvre une vraie gouvernance harmonieuse entre les deux entités (FIBA et ECA, qui administre Euroleague et Eurocup). Ce conflit n'a que trop duré. On a des compétitions internationales et des clubs de très grande qualité mais on n'arrive pas à les convertir sur le plan financier et l'image. Il faut se mettre ensemble pour les calendriers, le respect des joueurs, des arbitres. Je vais mettre toute mon énergie dessus », a-t-il ajouté.\n\nL’élection du président de FIBA Europe aura lieu le 20 mai prochain. Jean-Pierre Siutat fera face à Jorge Garbajosa, l'ancien champion du monde espagnol. S’il est élu, il renoncera à son poste de président de la FFBB en août 2023 avant la Coupe du monde. Sinon, il restera en place jusque fin 2024. En cas d’élection à la tête de FIBA Europe, ce serait le vice-président fédéral et ancien arbitre Jean-Pierre Hunckler qui assurerait l’intérim.\n\nPhoto : Jean-Pierre Siutat (FFBB)
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Le Mans engage Cameron McGriff
Après Taylor Rochestie, Le Mans Sarthe Basket enregistre une deuxième recrue pendant la trêve avec l’arrivée de l’intérieur Cameron McGriff (2,00 m, 25 ans), en provenance de l’AEK Athènes.\n\nFace aux incertitudes médicales qui entourent les durées d’indisponibilité de Williams Narace et Tres Tinkle depuis leurs blessures contractées lors de la victoire à Cholet le 4 février, le MSB a décidé de prendre les devants. Après Taylor Rochestie, le MSB a officialisé le renfort d’un second étranger pour densifier une raquette fragilisée : Cameron McGriff. L'Américain arrive en provenance de l’AEK Athènes, actuellement 3e ex-aequo du championnat grec et en tête de sa poule en Top 16 de la Basketball Champions League (BCL).\n\nFormé à l’université de Oklahoma State, dans la très relevée conférence Big 12, il était le meilleur marqueur et rebondeur des Cowboys lors de ses deux dernières années de fac. Avec son physique imposant, le Texan n’en avait pas moins démontré un touché surprenant, finissant avec une belle adresse aux lancers-francs lors de sa deuxième année (86 %).\n\n\n\n\n\n\n\nNon drafté à sa sortie en 2020, il s’est tout de même frayé un chemin vers la NBA, chez les Portland Trail Blazers, où il a disputé 3 matches (14 points et 15 rebonds en 47 minutes cumulées). Entre-temps, il aura réussi ses débuts européens en Belgique avec Aalost (13,5 points, 5 rebonds) puis démontré en G-League avec Greensboro (11,7 points, 5,5 rebonds) que « ses qualités athlétiques, sa détermination, sa capacité à défendre les postes 3 à 5 et son engagement de tous les instants étaient des atouts prisés en Europe », indique le communiqué du club.\n\nCourtisé en France l’été dernier, c’est finalement à l’AEK qu’il a posé ses valises pour un rendement individuel que lui comme son club auraient espéré plus notable (7,8 points à 41 % aux tirs et 4,4 rebonds en 26 rencontres toutes compétitions confondues). Il devrait faire ses débuts contre Fos-sur-Mer ce vendredi pour le compte de la 22e journée de Betclic Élite.\n\nPhoto : Cameron McGriff (FIBA)
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Vainqueur de la Grande-Bretagne, la Serbie prend le dernier billet pour la Coupe du monde
À Belgrade, la Serbie n’a pas laissé passé sa chance contre la Grande-Bretagne (101-83). L’équipe de Svetislav Pesic s'adjuge le dernier ticket qualificatif pour la Coupe du monde 2023.\n\nLa Serbie avait manqué une première chance de qualification en Grèce. Elle n’a pas laissé passer la deuxième contre la Grande-Bretagne dans un Pionir plein à craquer. L’équipe de Svetislav Pesic, renforcée de six joueurs d’Euroleague par rapport à vendredi, a mis une mi-temps avant de faire la différence (46-41 à la pause). Mais elle a conservé la tête quasiment toute la partie et pris 15 points d'avance dans le troisième acte.\n\nParmi les huit joueurs à 10 d’évaluation ou plus, il faut souligner les 20 points d’Aleksa Avramovic, les 15 de Luka Mitrovic et les 13 points et 6 passes décisives de Marko Guduric. Tous les joueurs d'Euroleague ont très largement contribué à la victoire.\n\n\n\n\n\n\n\nGrâce à ce succès, la Serbie (6-4) termine à la deuxième place du groupe I avec le même bilan que la Grèce, mais derrière la Lettonie de Luca Banchi, solide leader de ces fenêtres qualificatives (9-1). La Belgique, la Turquie et la Grande-Bretagne sont éliminées.\n\nBoxscore Serbie - Grande-Bretagne\n\nLes 32 pays qualifiés pour la Coupe du monde 2023:\nEurope: Allemagne, Espagne, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Monténégro, Serbie, Slovénie.\nAmériques: Brésil, Canada, États-Unis, Mexique, Porto-Rico, République Dominicaine, Venezuela.\nAsie-Océanie: Australie, Chine, Iran, Japon, Jordanie, Liban, Nouvelle-Zélande, Philippines.\nAfrique: Angola, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Égypte, Soudan du Sud.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/654534/on-connait-les-32-pays-qualifies-pour-la-coupe-du-monde-2023/\n\nPhoto : Luka Mitrovic (FIBA)
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Zénit : Adrien Moerman absent un mois
Passé de Monaco au Zénit au mois de janvier, Adrien Moerman (2,02 m, 34 ans) va manquer les quatre prochaines semaines de VTB League en raison d'une fracture au doigt.\n\nAdrien Moerman devrait manquer au moins un mois de compétition. L’intérieur français du Zénit Saint-Pétersbourg (2,02 m, 34 ans) va prendre la direction d'Istanbul pour se faire opérer d’une fracture au doigt ce mercredi, avant de revenir à Saint-Pétersbourg vendredi, indique L’Equipe.\n\nDepuis son arrivée en Russie, l’ancien Monégasque tourne à 5,4 points, 3,6 rebonds et 1,4 passe de moyenne sur ses 5 premiers matches.\n\nhttps://www.basketeurope.com/livenews-fr/equipes-de-france/edf-homme/654279/thomas-heurtel-se-dit-pret-a-revenir-en-equipe-de-france-si/\n\nPhoto : Adrien Moerman (Thomas Savoja)
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Yvann Mbaya (Le Portel) prêté à l’ASA Basket
En manque de temps de jeu au Portel, le jeune intérieur Yoann Mbaya (2,09 m, 22 ans) va finir la saison à l’échelon inférieur, en Pro B, à l’ASA Basket.\n\nJérôme Cazenobe victime d’une déchirure au mollet (six semaines d'absence minimum), l’ASA Basket était en quête d’un intérieur pour terminer l’exercice. Dans le même temps, Yvann Mbaya était en quête de temps de jeu sur cette fin de saison, lui qui n’a disputé que 45 minutes de Betclic Elite en 13 matches avec l'ESSM Le Portel.\n\nC’est ainsi que l’ancien pensionnaire du centre de formation de Chalon-sur-Saône va finir la saison du côté de Gries-Souffelweyersheim, l’actuel 12e de Pro B, sous forme de prêt. Yvann Mbaya retournera dans le club stellite cet été puisqu’il est sous contrat avec le club jusqu’en 2025.\n\n\n\nPhoto : Yvann Mbaya (Le Portel)
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Euroleague : Tyler Dorsey vers Fenerbahçe
L’ancien arrière du Maccabi et de l’Olympiakos, Tyler Dorsey, n’a jamais été si proche de s’engager avec Fenerbahçe, selon Eurohoops.\n\nLe marché des transferts d’Euroleague se fermera le mercredi 1er mars à 18h. Ainsi, quelques cylindrées européennes cherchent à se renforcer en vue des playoffs. C’est le cas de Fenerbahçe, qui devrait mettre la main sur Tyler Dorsey.\n\nL’arrière américano-grec (1,93 m, 27 ans) a reçu une offre de Fenerbahçe tout proche de 200 000 dollars mensuels jusqu’en 2025, selon Eurohoops. L’Anadolu Efes était également en contact avec le sniper depuis plusieurs semaines mais il semblerait que l’autre club d’Istanbul ait pris les devants ces derniers jours. En rejoignant le Fener, il serait coaché par son sélectionneur en équipe nationale grecques, Dimitris Itoudis.\n\nEn début de la saison, Tyler Dorsey avait tenté un retour en NBA, lui qui a désormais 107 matches au compteur dont 3 cette année avec les Dallas Mavericks. Seulement, il avait davantage évolué en G-League cette saison avec 21,9 points à 42,0 % à 3-points, 4,8 rebonds et 2,3 passes décisives de moyenne sur 28 rencontres de G-League avec les Texas Legends.\n\nPhoto : Tyler Dorsey (FIBA)
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